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vendredi, septembre 29, 2017

L’ONU ouvre une enquête internationale sur les crimes au Yémen

29 septembre 2017 13h31 |Agence France-Presse | Actualités internationales
De jeunes garçons yéménites marchent parmi les décombres d'une maison détruite par des raids aériens de la coalition menée par l'Arabie saoudite, à Sanaa, en août dernier.
Photo: Hani Mohammed Associated Press
De jeunes garçons yéménites marchent parmi les décombres d'une maison détruite par des raids aériens de la coalition menée par l'Arabie saoudite, à Sanaa, en août dernier.
Genève — Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a décidé vendredi, après d’âpres et longues négociations, d’envoyer des experts internationaux chargés d’enquêter sur les allégations de crimes de guerre au Yémen.

Une résolution adoptée par consensus par le Conseil demande ainsi au Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Zeid Ra’ad Al Hussein d’établir « un groupe d’experts internationaux et régionaux » qui devra « procéder à un examen exhaustif de toutes les violations des droits de l’Homme présumées et abus […] commis par toutes les parties au conflit depuis septembre 2014 ».

Les experts seront nommés d’ici à la fin de l’année, précise la résolution. Ils devront rendre un rapport au Conseil dans un an et leur mandat pourra être renouvelé.

La guerre au Yémen oppose des forces pro gouvernementales, soutenues par l’Arabie saoudite et regroupées dans le sud, à l’alliance Houthis-Saleh qui contrôle la capitale et le nord du Yémen depuis septembre 2014.

Depuis mars 2015, date du déclenchement d’une campagne militaire par plusieurs pays conduits par l’Arabie saoudite contre les rebelles houthis soutenus par l’Iran, le conflit a fait quelque 8500 morts et 49 000 blessés et provoqué une grave crise humanitaire, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce bilan inclut à la fois des combattants et des civils.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pour sa part annoncé vendredi évaluer désormais à 900 000 le nombre de cas suspects de choléra d’ici la fin de l’année au Yémen.

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a été accusée d’avoir bombardé des marchés, des hôpitaux et autres cibles civiles. Les Houthis ont quant à eux été accusés d’avoir commis de graves crimes.

M. Zeid a demandé à plusieurs reprises une enquête internationale, estimant « impartiale » la Commission nationale d’enquête. Les Pays-Bas avaient échoué à deux reprises, en 2015 et 2016, dans leur tentative de faire adopter la mise en place d’une commission d’enquête internationale.

D'intenses négociations

L’ambassadeur yéménite Ali Mohamed Saeed Majawar a annoncé vendredi au Conseil que son « gouvernement allait s’engager de façon positive » dans le processus de mise en œuvre de la résolution, tandis qu’un diplomate américain, Theodore Allegra, soulignait l’importance du résultat et du fait que le Conseil des droits de l’Homme ait parlé « d’une même voix ».

La résolution est le résultat d’intenses négociations entre diplomates arabes et occidentaux qui ont duré plusieurs jours à Genève.

Deux projets de résolutions étaient en discussion, alors que l’Arabie saoudite a menacé de représailles économiques les pays qui soutiendraient un projet d’enquête internationale sur le conflit au Yémen, dans une lettre dont l’AFP a pris connaissance cette semaine.

Les Pays-Bas, soutenus par les Européens, ont d’abord demandé la création d’une commission d’enquête internationale, ce qui est considéré par l’ONU comme le plus haut niveau d’enquête possible. Ils ont ensuite revu à la baisse leurs aspirations, en faisant circuler jeudi soir une version révisée, demandant l’envoi d’experts internationaux.

Le projet défendu par les pays arabes s’est quant à lui d’abord contenté de demander au Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme de « fournir une assistance […] pour permettre à la Commission nationale d’enquête de mener à terme son travail ».

À la suite des négociations, les pays arabes ont durci leur projet pour trouver un consensus avec les pays européens.

« C’est une première avancée et ça permet de ne pas oublier les dizaines de milliers de victimes civiles de ce conflit », a déclaré à l’AFP Lucile Grosjean, responsable à Action contre la Faim.

« C’est un peu en deçà de nos espérances, mais malgré le travail de sape des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, cette résolution constitue un premier pas vers la lutte contre l’impunité », a-t-elle estimé.

Les Québécois se bousculent en Catalogne

29 septembre 2017 | Christian Rioux à Barcelone | Europe
Des manifestants arborant le masque de Tweety, devenu un symbole d’opposition aux policiers, à Barcelone, jeudi
Photo: Josep Lago Agence France-Presse
Des manifestants arborant le masque de Tweety, devenu un symbole d’opposition aux policiers, à Barcelone, jeudi
Pendant trente ans, les Catalans ont eu les yeux tournés vers le Québec. Il semble que ce soit l’inverse aujourd’hui. À l’occasion du référendum sur l’indépendance de la Catalogne qui doit se tenir dimanche, et malgré l’incertitude qui pèse toujours sur sa tenue, de nombreux Québécois se bousculent ces jours-ci dans la capitale catalane.
 
À 48 heures du jour J, le député péquiste Stéphane Bergeron, représentant personnel du chef de l’opposition, Jean-François Lisée, est déjà à Barcelone. Il arrive directement du Kurdistan irakien, où la population a voté à 92 % pour l’indépendance. « Comme quoi l’indépendance n’est pas une idée du siècle dernier, comme le prétend Philippe Couillard », dit-il.
 
Alors que 16 000 étudiants ont défilé mercredi à Barcelone pour réclamer le droit de voter, on attendait aussi la chef du Bloc québécois, Martine Ouellette, et la porte-parole de Québec solidaire Manon Massé. Des rencontres sont déjà prévues avec plusieurs responsables politiques, notamment la très respectée présidente du Parlement catalan, Carme Forcadell i Lluís, fondatrice de la plateforme pour la défense de la langue catalane. Au moment d’écrire ces lignes, une rencontre avec le président catalan, Carles Puigdemont, n’était pas exclue.
 
À Barcelone, certains affirmaient que le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, pourrait lui-même faire le déplacement. Une rumeur aussitôt démentie par le principal intéressé au Devoir. Dimanche, Stéphane Bergeron visitera des bureaux de scrutin à Girone, un bastion nationaliste où Madrid aura certainement beaucoup plus de difficultés qu’à Barcelone à empêcher la population de voter.
 
Pas que des élus
 
Mais le référendum catalan n’intéresse pas que des élus. Des universitaires comme Jean-Rémi Carbonneau (Université du Québec à Montréal) et le constitutionnaliste Daniel Turp (Université de Montréal) n’ont pas voulu manquer l’événement. Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Maxime Laporte, est aussi sur place, ainsi que l’ancienne présidente de la CSN Claudette Carbonneau. Une trentaine de Québécois de tous les horizons sont aussi arrivés depuis plusieurs jours sous la bannière du Réseau Québec-Monde, qui organise des séjours alliant tourisme et échanges politiques. Parmi eux, Jérémi Lepage, 20 ans, est venu avec quatre autres jeunes péquistes de la région de l’Estrie.
 
« Je n’étais pas né en 1995, au moment du référendum, dit-il. Mes parents m’en ont parlé. J’ai la nostalgie de cette époque où les Québécois se tenaient debout. Je ne voulais rater ce référendum pour rien au monde. Dimanche, c’est une occasion unique pour moi de vivre enfin un tel événement. » Depuis cinq jours, Jérémi a été frappé par la fierté qu’expriment les Catalans. « Ils ont été capables de ne pas se diviser et de se présenter unis. » Il est aussi surpris par la place qu’occupent les organisations nationalistes issues de la société civile. En Catalogne, la plupart des grandes manifestations ont été organisées par des organisations indépendantes des partis, comme Omnium Cultural et l’Assemblée nationale catalane (ANC) [qui n’a rien à voir avec le Parlement].
 
« J’aimerais qu’on tire des leçons de ce qui se passe ici, dit Jérémi. Au Québec, je sens que, comparativement aux Catalans, on est gênés de s’affirmer, on a peur de se prononcer et de prendre position. » Au cégep de Sherbrooke où il étudie la comptabilité, il passe pour un original. « J’ai des amis et des gens de ma famille qui ont même essayé de me dissuader de venir. Aujourd’hui, ce n’est pas bien vu de s’intéresser à la politique. Il y a beaucoup de cynisme. On a déjà connu des périodes plus fastes. »
 
Dimanche, que le référendum ait lieu ou pas, Jérémi sera avec son drapeau québécois parmi les centaines de milliers de personnes qui manifesteront sur la grande place de la Catalogne. En attendant de faire pareil un jour chez lui, dit-il.
Des étudiants prennent la rueBarcelone — Des dizaines de milliers de lycéens et d’étudiants en grève ont manifesté jeudi dans le centre de Barcelone pour défendre le référendum d’autodétermination que les dirigeants séparatistes de la Catalogne veulent organiser dimanche, en dépit de son interdiction. Les jeunes se sont donné rendez-vous devant l’Université de Barcelone, un bâtiment historique du centre de la ville de Gaudi, sur fond de tensions exacerbées entre Madrid et les autorités régionales à trois jours du scrutin. « Nous voterons ! Indépendance ! », ont scandé les manifestants. Ils étaient près de 16 000, selon la police, et 80 000, selon les organisateurs. Ils se sont dispersés en fin de journée sans incidents. Par ailleurs, la Garde civile a saisi jeudi près de 2,5 millions de bulletins de vote et trouvé une centaine d’urnes, au cours d’une perquisition à proximité de Barcelone, trois jours avant le référendum d’autodétermination interdit de dimanche. La police a ainsi trouvé des urnes pour la première fois depuis qu’elle multiplie les opérations en Catalogne pour saisir du matériel de vote afin d’empêcher le référendum, organisé par le gouvernement indépendantiste catalan et interdit par la Cour Constitutionnelle.Agence France-Presse

P. K. Subban ne posera pas le genou à terre pendant l’hymne américain

28 septembre 2017 |La Presse canadienne | Hockey
Le défenseur P. K. Subban
Photo: Peter Diana Associated PressLe défenseur P. K. Subban
Le défenseur P. K. Subban, des Predators de Nashville, ne compte pas se joindre aux athlètes qui mettent un genou à terre ou posent un autre geste en guise de protestation pendant l’hymne américain.
 
Les commentaires de l’ancienne vedette du Canadien de Montréal ont d’abord été rapportés par Yahoo Sports. Les Predators les ont confirmés dans un courriel à La Presse canadienne.
 
Yahoo rapporte que lors d’un événement caritatif, dans un cabaret humoristique de Nashville, Subban a dit qu’il ne poserait « jamais »le genou à terre pendant le Star-Spangled Banner, parce qu’il voue un très grand respect au drapeau américain. Yahoo a été mis au courant de ces propos par des témoins de la scène.
 
Subban est originaire de Toronto. L’un des joueurs les plus en vue de la LNH, il en est aussi l’un de ses rares athlètes noirs.
 
Les protestations durant l’hymne américain soulèvent la polémique aux États-Unis. Le mouvement a débuté l’an dernier quand Colin Kaepernick, alors membre des 49ers de San Francisco, a refusé de rester debout pendant l’hymne, voulant protester contre la brutalité policière et les inégalités raciales aux États-Unis.
 
La controverse a pris une nouvelle ampleur la semaine dernière, à la suite des propos du président Donald Trump sur les joueurs qui manifestent pendant les hymnes nationaux. Plus de 200 joueurs de la NFL ont protesté d’une façon ou d’une autre pendant le Star-Spangled Banner.
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CHRONIQUE Crosby et le privilège blanc

Fabrice Vil
29 septembre 2017 |Fabrice Vil | Hockey | Chroniques
Cet été, Dany Laferrière a dit au Devoir : « Pour extirper le racisme dans une société ou dans une ville, il faut interpeller surtout ceux qui n’en souffrent pas, pas les ostracisés. C’est comme pour les tremblements de terre, il faut aller chercher des forces neuves pour s’en sortir, des gens qui n’en sont pas victimes pour aider ceux qui en souffrent et à qui cela pose problème. »
 
Cette semaine, Sidney Crosby avait une occasion de jouer le rôle d’allié dans la lutte contre le racisme. Il a échoué.
 
Rappelons le contexte : aux États-Unis, quelques athlètes de la Ligue nationale de football (NFL), dont au premier chef Colin Kaepernick, un ancien quart-arrière des 49ers de San Francisco, ont manifesté en s’agenouillant lors de l’hymne national américain.
 
Ces footballeurs, en majorité noirs, ne se rebellent ni contre leur drapeau ni contre leur nation. Ils s’opposent au racisme systémique, et plus particulièrement au profilage racial et à la brutalité policière, qui sévit aux États-Unis.
 
L’affaire soulève les passions. Donald Trump s’en mêle, qualifiant même les footballeurs protestataires de « fils de putes ». La position de Trump suscite la désapprobation des joueurs et d’équipes de la NFL, ainsi que de la ligue elle-même. Plusieurs médias se lancent dans une campagne de désinformation, ignorant le véritable message des protestataires. Le site Breitbart, voilant à peine son racisme, les appelle même des « dégénérés antiaméricains ».
 
Pendant cette tourmente, une autre du même ordre : Stephen Curry, joueur vedette des Warriors de Golden State, champions de la NBA, déclare qu’il ne souhaite pas visiter la Maison-Blanche, contrairement à ce que veut la tradition en faveur des équipes championnes des ligues professionnelles américaines. Curry ne souhaite pas cautionner les actions de son président. Et voilà que Trump se saisit de Twitter pour annoncer de façon cavalière qu’il retire son invitation aux Warriors. La réaction de Trump déclenche l’ire de nombre de joueurs et entraîneurs de la NBA.
 
Alors que 70 % des joueurs de la NFL sont Noirs, pourcentage qui augmente à 74 % dans la NBA, il est difficile de ne pas voir dans cette situation une stratégie de Trump pour alimenter la division raciale aux États-Unis.
 
Tous les athlètes noirs n’ont pas verbalisé leur opposition à Trump. D’ailleurs, certains opposants aux protestataires diraient que P.K. Subban a pour sa part affirmé que par respect, il ne s’agenouillerait pas devant le drapeau américain. En désaccord avec ces propos de Subban, je considère toutefois qu’on ne peut exiger de chaque Noir qu’il porte la pression de la lutte contre le racisme. Subban a déjà dit qu’il est aux prises avec des incidents de racisme au hockey depuis l’âge de trois ans et demi. Souvenons-nous qu’un commentateur sportif a déjà commis un lapsus, suggérant que Subban devrait jouer au hockey « the white way ». Déjà jugé « trop flamboyant » par la Sainte-Flanelle, quel prix aurait à payer Subban s’il devait s’agenouiller devant le drapeau américain ?
 
De là l’importance du privilège blanc. Il permet, notamment, de s’opposer au racisme sans avoir à en subir les foudres. Qu’a fait Sidney Crosby, champion de la LNH ? Il a banalisé la gravité de la souffrance vécue par les Noirs en résultante des propos de Donald Trump.
 
Dimanche, les Penguins de Pittsburgh ont publié un communiqué annonçant qu’ils acceptaient l’invitation de visiter la Maison-Blanche. Le lendemain, Crosby a mentionné qu’il s’agissait « d’un grand honneur d’y être invité ». Pis encore, il a ajouté qu’il n’y avait « pas eu tant de discussion à ce sujet » au sein de son équipe. Le privilège blanc en action : ça ne se passe pas dans ma cour, pourquoi en parler ?
 
Les Penguins de Pittsburgh et Sidney Crosby ont tout à fait le droit de visiter la Maison-Blanche. Et soutenir la lutte contre le racisme n’exige pas de tout faire, tout le temps, contre le racisme. Néanmoins, au nom de l’exercice de leurs propres droits et libertés, il arrive trop souvent que les personnes blanches se désengagent de la lutte contre le racisme. Parce qu’elles n’en sont pas victimes.
 
Au milieu d’un débat polarisé qui oppose Donald Trump aux athlètes noirs, Crosby ne pouvait ignorer que ses déclarations, en tant que meilleur joueur de hockey au monde, ont du poids. Il n’est pas obligé de traiter Donald Trump de voyou (« bum »), comme l’a fait le basketteur Lebron James. Toutefois, considérer l’invitation de la Maison-Blanche comme étant tout aussi honorable qu’elle le serait dans le cours normal des choses légitime la position de Trump et discrédite les revendications des Noirs.
 
Les entraîneurs de la NBA Steve Kerr et Gregg Popovich, tous deux Blancs, ont compris la pertinence de leurs critiques du gouvernement Trump et se sont prévalu de leur leadership en ce sens. Crosby, lui, a cru ignorer le débat. Dans les faits, il a soutenu le mauvais camp.

Washington rappelle plus de la moitié de son personnel diplomatique à Cuba

29 septembre 2017 11h57 |Associated Press | Actualités internationales
L'ambassade américaine à La Havane, capitale de Cuba
Photo: Desmond Boylan Archives Associated Press
L'ambassade américaine à La Havane, capitale de Cuba
Les États-Unis ont rappelé au cours des dernières heures plus de la moitié de leur personnel diplomatique en poste à Cuba, en plus de mettre les Américains en garde contre tout voyage vers l’île des Caraïbes.

Il s’agit d’une réaction dramatique à ce que les responsables américains ont qualifié « d’attaques spécifiques » contre des diplomates. La décision assène aussi un dur coup aux relations diplomatiques fragiles entre deux pays qui n’ont renoué que tout récemment, après des décennies d’hostilité.

L’ambassade américaine perdra environ 60 % de son personnel et cessera pour une période indéterminée de traiter les demandes cubaines de visas, ont dit des responsables américains.

Dans un avertissement transmis aux voyageurs vendredi, les États-Unis indiquent que certaines attaques se sont produites dans des hôtels cubains, ce qui signifie que les touristes américains pourraient être à risque, même si on ne rapporte pour le moment aucune blessure. Le tourisme est une composante essentielle de l’économie cubaine.

Les États-Unis n’ont pas, pour le moment, ordonné l’expulsion de diplomates cubains sur leur territoire.

«Attaques acoustiques»

Au moins 21 diplomates américains et des membres de leurs familles ont été blessés, au cours de la dernière année, lors d’incidents — le terme utilisé par le département d’État, qui évite d’évoquer des « attaques » — qui demeurent mystérieux.

Certains souffrent maintenant de traumatismes cérébraux et d’une perte permanente de l’ouïe. Ils ont décrit des sons bizarres et inexpliqués, comme des grondements ou des sonneries stridents. Les victimes ont aussi décrit être entrées dans de puissants couloirs sonores qui ne frappaient que certaines pièces, en totalité ou en partie, puis en être sorties.

Des diplomates canadiens ont aussi été blessés.

Le FBI s’est rendu à La Havane pour fouiller les pièces où les attaques auraient été perpétrées. La GRC a fait de même. Ni une agence ni l’autre n’a trouvé quoi que ce soit.

L’administration Trump a été très prudente de ne pas blâmer Cuba pour ces incidents. Des responsables ont dit que la Maison-Blanche cherche à protéger les Américains à La Havane, sans endommager inutilement les relations entre les deux pays.

L’âge légal de consommation de la marijuana sera de 18 ans au Québec

29 septembre 2017 13h15 | Marie-Michèle Sioui - Correspondante parlementaire à Québec | Québec
Certains souhaitaient que l’âge légal soit établi à 18 ans, tandis que d’autres visaient les 21 ans.
Photo: Sean Kilpatrick La Presse canadienne
Certains souhaitaient que l’âge légal soit établi à 18 ans, tandis que d’autres visaient les 21 ans.
Le gouvernement Couillard a finalement décidé de fixer l’âge légal de consommation de marijuana à 18 ans au Québec.
 
La ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, le confirmera dans une loi encadrant l’utilisation et la consommation de la marijuana, qu’elle déposera au cours des prochaines semaines, selon les informations du Devoir.
 
Québec emboitera ainsi le pas à Ottawa, qui a fixé l’âge légal pour l’achat de marijuana à 18 ans.
 
Ce serait surtout un désir de contrer l’habitude d’achat sur le marché noir qui aurait motivé la décision du premier ministre Philippe Couillard, au terme de nombreux échanges entre les élus libéraux. Ces derniers se séparaient en deux camps : certains souhaitaient que l’âge légal soit établi à 18 ans, tandis que d’autres visaient les 21 ans.
 
Le gouvernement serait par ailleurs à pied d’oeuvre pour finaliser les derniers détails de la loi. Québec serait pour le moment favorable à l’instauration d’un réseau de vente et de distribution public, mais chercherait encore à définir l’apport que pourrait avoir l’entreprise privée dans ce nouveau système.