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dimanche, février 26, 2017

Deux hommes, dont l'un est gravement malade, sauvent deux jeunes femmes dans un accident à Gatineau

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 16 H 46
Pamela Cousineau-Martel et Roxane Vallée.
Pamela Cousineau-Martel et Roxane Vallée ont eu un accident de voiture vendredi.
 Photo : Radio-Canada/Florence Ngue-No
Les parents de Paméla Cousineau-Martel, Robert Martel et Natacha Cousineau.
Les parents de Paméla Cousineau-Martel, Robert Martel et Natacha Cousineau.
 Photo : Radio-Canada/Florence Ngue-No
Vendredi après-midi, Roxane Vallée qui conduisait sa voiture accompagnée à sa droite de Paméla Cousineau-Martel a perdu le contrôle de son véhicule. La voiture a fait plusieurs tonneaux avant de se retrouver dans le fond d'un ravin, engloutie dans l'eau et la neige fondue.
« J'ai senti l'auto déraper. On a jumpé, tout ce que je voyais c'était la neige, la neige, ça tournait et puis on a atterri », a raconté Roxane.

Très vite l'eau est entrée dans le véhicule.

« Je n'étais plus capable de respirer », a expliqué Paméla.
Les jeunes filles toutes les deux dans la vingtaine n'ont pas réussi à ouvrir les portes de la voiture et étaient en train de se noyer quand deux hommes sont arrivés pour les aider.
L'eau montait à une vitesse phénoménale [...] et on n'avait pas d'accès pour sortir, vraiment rien. Roxane Vallée
Pour tenter de sortir de la voiture, cette dernière a tapé de toutes ses forces dans la vitre et s'est fracturée une jointure.
« Et l'eau était tellement glacée qu'après une minute on n'était plus capable de bouger », a détaillé Roxane.
J'étais en panique, je pleurais. Paméla Cousineau-Martel
De leur côté Michel Scott et son beau-frère Jacques avaient décidé de faire un détour par Montée Paiement pour arrêter au Tim Hortons.
Ils ont vu la voiture renversée dans le fossé et ont entendu les jeunes femmes crier.
Michel Scott a sauvé deux jeunes femmes avec son beau-frère Jacques.
Michel Scott a sauvé deux jeunes femmes avec son beau-frère Jacques.
 Photo : Radio-Canada/Florence Ngue-No
Ils ont sauté à l'eau, puis ont dégagé la glace et la neige. Son beau-frère Jacques a réussi à ouvrir la porte de la voiture.
Roxane est apparue la première. « J'ai vu juste sa tête sortir de l'eau, Jacques l'a tirée », a continué à raconter Michel Scott.
Aujourd'hui les deux jeunes femmes veulent oublier, mais jamais leurs deux héros.
Avec les informations de la journaliste Florence Ngue-No

Le gouvernement rejette la contre-proposition des juristes de l'État

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PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 14 H 31 | Mis à jour à 18 h 24

Un dirigeant de la police de la MRC des Collines-de-l'Outaouais est suspendu avec salaire

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 18 H 10
Sylvain Tanguay
Sylvain Tanguay   Photo : LinkedIn/Sylvain Tanguay
EXCLUSIF- Radio-Canada a appris que le directeur adjoint de la Sécurité publique de la MRC des Collines-de-l'Outaouais, Sylvain Tanguay, est suspendu du corps de police avec salaire depuis un peu plus d'une semaine.
Un texte de Guillaume Dumont
Selon nos informations, M. Tanguay ne peut se présenter au poste de police, à moins d'être accompagné par un autre cadre de la haute direction. On ignore les raisons précises de cette suspension, mais le préfet de la MRC confirme qu'une vérification de certaines allégations est en cours par l'équipe des ressources humaines.
« Je ne peux pas vous en dire grand-chose. Il a été suspendu, bien sûr avec traitement, afin de faire nos recherches sur un dossier qui concerne les relations de travail », a déclaré le préfet de la MRC, Robert Bussières.
Sylvain Tanguay occupe le poste de directeur adjoint depuis 2012, mais il a plus de 19 ans d'ancienneté au poste de police des Collines-de-l'Outaouais.
L'inspecteur-chef est notamment responsable de superviser la division des enquêtes criminelles. Il est aussi président du conseil d'administration du Collège Nouvelles Frontières.
Le préfet Robert Bussières assure que pour des raisons légales, mais aussi pour protéger la réputation de Sylvain Tanguay, il ne peut révéler les raisons de la vérification en cours.
« On a du travail à faire, des recherches sur des choses qui pourraient s'être passées. Je pense qu'en tout respect avec la personne, en tout respect avec nos employés, il est préférable, bien sûr, qu'on s'en tienne à ça », a déclaré M. Bussières.
Le préfet précise par ailleurs que cette affaire n'a rien à voir avec la qualité des services qui sont offerts par les policiers de la MRC des Collines. Il ne peut pas confirmer si des informations seront rendues publiques au terme des vérifications internes.
Sylvain Tanguay n'a pas donné suite à nos demandes d'entrevues.

Allemagne: près de dix attaques anti-migrants par jour

http://www.lapresse.ca/international/europe/

Publié le 26 février 2017 à 08h28 | Mis à jour à 08h28
Selon des statistiques de la police citées par... (Photo Jens Meyer, archives Associated Press)
Selon des statistiques de la police citées par le ministère dans sa réponse, 2545 attaques ont visé l'an dernier des personnes réfugiées.
PHOTO JENS MEYER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Agence France-Presse
Berlin
L'Allemagne a enregistré l'an dernier quelque 3500 attaques contre des réfugiés et demandeurs d'asile, soit près de dix actes de ce type par jour, selon des données du ministère de l'Intérieur.
Ces attaques ont fait au total 560 blessés, dont 43 enfants, a précisé le ministère dans une réponse écrite à une question parlementaire, dont l'AFP a pris connaissance dimanche.
Le gouvernement «condamne fermement» la violence, ajoute le texte. «Les personnes qui ont fui leur pays et demandent protection à l'Allemagne ont le droit d'espérer un abri sûr».
Selon des statistiques de la police citées par le ministère dans sa réponse, 2545 attaques ont visé l'an dernier des personnes réfugiées. Aucun chiffre n'était immédiatement disponible pour comparer avec les années précédentes, car ce type d'attaque n'a été comptabilisé séparément qu'en 2016.
En outre, 988 structures d'hébergement pour réfugiés et demandeurs d'asile ont été visées l'an dernier, y compris par des incendies criminels, ajoute le ministère. Ce chiffre est légèrement en retrait par rapport à 2015 lorsque plus d'un millier d'attaques de ce type avaient été enregistrées. En 2014, il n'y avait eu que 199 cas.
Cette forte hausse intervient alors que l'Allemagne a accueilli quelque 890 000 demandeurs d'asile en 2015, au plus fort de la crise des réfugiés en Europe.
L'afflux de demandeurs d'asile a mis sous pression Angela Merkel, à l'origine de l'accueil des migrants, et a profité au parti anti-immigration AfD.
Le nombre d'arrivées a fortement diminué en 2016, à 280 000 nouveaux demandeurs d'asile. Ce recul s'explique surtout par la fermeture de la «route des Balkans» et la signature d'un accord controversé entre l'UE et la Turquie en mars 2016 dont la chancelière Angela Merkel a été la cheville ouvrière.

Kim Jong-Nam a succombé à une mort «très douloureuse»

http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/

Publié le 26 février 2017 à 07h24 | Mis à jour à 07h24
Kim Jong-Nam... (Photo Toshifumi Kitamura, archives Agence France-Presse)
Kim Jong-Nam
PHOTO TOSHIFUMI KITAMURA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
FREDERICK ATTEWILL
Agence France-Presse
Kuala Lumpur
Le demi-frère du numéro un nord-coréen a succombé à une mort rapide et probablement «très douloureuse» après avoir reçu un puissant agent neurotoxique à l'aéroport de Kuala Lumpur, a révélé dimanche un ministre malaisien tandis que le théâtre de cet assassinat était déclaré exempt de tout danger.
La Malaisie a révélé vendredi que le meurtre, le 13 février, de Kim Jong-Nam, demi-frère de Kim Jong-Un tombé en disgrâce, avait été perpétré avec du VX, un agent neurotoxique classé comme arme de destruction massive, dans un scénario digne d'un roman d'espionnage.
Sur des images de vidéosurveillance, on peut voir Kim Jong-Nam approché de dos par deux femmes dont l'une lui projette apparemment quelque chose au visage. La victime avait ensuite été conduite à la clinique de l'aéroport avant de succomber pendant son transfert à l'hôpital.
«Il est mort dans l'ambulance. Il s'est évanoui dans la clinique. Il est mort en 15 ou 20 minutes», a déclaré le ministre de la Santé S. Subramaniam. La mort a dû être «très douloureuse», a-t-il poursuivi, ajoutant que les résultats de l'autopsie suggéraient que la victime âgée de 45 ans avait succombé à une «paralysie très grave».
Les deux femmes soupçonnées d'avoir administré la substance ont été placées en détention provisoire, de même qu'un Nord-Coréen. La police veut entendre sept autres Nord-Coréens -- dont un diplomate de l'ambassade de Corée du Nord à Kuala Lumpur --, mais quatre des suspects ont fui la Malaisie le jour de l'assassinat.
Les deux suspectes affirment qu'elles ont été dupées bien que la police malaisienne assure qu'elles savaient ce qu'elles faisaient.
Le VX est une version plus mortelle du gaz sarin, indolore, inodore et hautement toxique. Les agents neurotoxiques stimulent excessivement les glandes et muscles, ce qui les fatigue rapidement et attaque la respiration.
D'après M. Subramaniam, «seuls 10 mg de VX suffisent pour provoquer la mort». «Les niveaux d'absorption étaient si rapides que le type a présenté des symptômes en quelques minutes», a ajouté le ministre.
Pendant toute la nuit, les personnels de la défense civile avaient passé au crible le terminal 2 de l'aéroport de Kuala Lumpur. Les autorités ont ensuite déclaré n'avoir rien trouvé et que les lieux étaient sûrs.
La police avait établi un cordon de sécurité dans une grande partie du terminal sous les regards des curieux. Trois zones ont été bouclées, «la scène de l'attaque, les toilettes où les deux suspectes se sont lavé les mains et le chemin emprunté pour aller à la clinique de l'aéroport», selon un porte-parole.
L'enquête continue
Cette opération menée près de deux semaines après l'assassinat en a surpris plus d'un.
«Je suis un peu inquiet», a déclaré à l'AFP Hariz Syafiq, étudiant de 21 ans en attendant son vol. «Pourquoi n'ont-ils pas placé l'aéroport sous quarantaine? C'est un peu étrange».
L'une des suspectes, Siti Aisyah, une Indonésienne de 25 ans, a raconté avoir reçu l'équivalent de 90 dollars pour prendre part à ce qu'elle pensait être une émission de télévision de type caméra cachée, selon un haut diplomate cité par les médias. Elle pensait manipuler de «l'huile pour bébé».
Elle ne connaissait pas l'autre suspecte, selon la même source.
Doan Thi Huong, Vietnamienne de 28 ans, a raconté aux autorités vietnamiennes avoir été piégée et qu'elle pensait elle aussi participer à un vidéo gag.
La police a déclaré que l'une des suspectes était tombée malade après son arrestation, et avait été prise de vomissements.
Abdul Samah Mat, chef de la police de l'État de Selangor, où est situé l'aéroport, a expliqué à la presse que l'enquête se poursuivait dans un complexe résidentiel de Kuala Lumpur, en lien avec les quatre Nord-Coréens ayant fui la Malaisie le jour du meurtre.
Des prélèvements ont été effectués sur les lieux aux fins d'analyses chimiques.
L'annonce de l'emploi du VX a semé la colère en Malaisie. La Corée du Sud, qui depuis le début de cette affaire pointe un doigt accusateur sur son voisin du Nord, a dénoncé une «violation patente de la Convention sur les armes chimiques».
Jeudi, Pyongyang a rompu le silence qu'il conservait depuis l'assassinat en tirant à boulets rouges sur la Malaisie, accusée d'être responsable du décès et de comploter avec la Corée du Sud.

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Affaire Bertrand Charest: un registre pour repérer les pommes pourries?

http://www.lapresse.ca/actualites/

Publié le 26 février 2017 à 08h40 | Mis à jour à 08h40
Les accusations d'agression sexuelle déposées en 2015 à l'endroit de Bertrand... (Photomontage LA PRESSE)
PHOTOMONTAGE LA PRESSE
KATIA GAGNON
La Presse
Les accusations d'agression sexuelle déposées en 2015 à l'endroit de Bertrand Charest ont été l'équivalent d'un «électrochoc» pour le petit monde du sport québécois. Et elles pourraient mener à la constitution d'un registre national qui permettrait - enfin - aux clubs sportifs de repérer les pommes pourries parmi les 60 000 entraîneurs à l'oeuvre au Québec.
Pour Alain Deschamps, directeur général de Sports-Québec, l'organisme qui chapeaute toutes les fédérations sportives au Québec, le dossier d'un entraîneur devrait être l'équivalent d'un permis de conduire. « Si tu commets des infractions, tu perds des points. Et peu importe le lieu où a été commise cette infraction, ces points perdus, ils sont visibles par tous. »
Ce dossier de l'entraîneur, il existe déjà depuis 2014. Dès qu'un entraîneur a suivi une formation du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE), même une formation de base pour coacher une équipe de soccer, il obtient un numéro d'entraîneur. Ce registre, dans le milieu, on l'appelle « le casier ».
Sauf qu'à l'heure actuelle, on n'y retrouve aucune information sur le passé de l'entraîneur. « C'est une défaillance, estime M. Deschamps. C'est un trou. »
« L'enjeu, c'est qu'actuellement, on travaille en silo. Il faut qu'on se parle. Il faut regarder non seulement la formation du coach, mais aussi son passé. »
Pour M. Deschamps, tout devrait figurer dans le casier. Condamnations ou accusations de nature criminelle, évidemment, mais aussi suspensions pour mauvaises pratiques ou formation inadéquate. « Tout cela devrait être là. Ça fait partie du cheminement du coach. S'il a été suspendu et qu'il y a trois années qui manquent dans son dossier, il faut pouvoir lui demander : tu étais où, pendant ces trois ans ? »
Sports-Québec donne déjà l'exemple aux Jeux du Québec, que l'organisme est chargé de mettre en place. Tous les adultes en contact avec les enfants, qu'ils soient coachs, organisateurs ou bénévoles, doivent avoir fait l'objet d'une vérification de leurs antécédents criminels. C'est lourd et ça coûte des sous, dit M. Deschamps. « Mais on a le devoir de le faire », affirme-t-il.
La bonne nouvelle, c'est que cette vigilance pourrait bientôt aller bien au-delà des Jeux du Québec. L'Association canadienne des entraîneurs (ACE), qui gère le registre, est actuellement à l'oeuvre pour y inclure tout le passé judiciaire des entraîneurs.
L'ACE n'en fait pas mystère: le dossier Bertrand Charest a agi comme un déclencheur.
« Le cas Charest, c'était une image troublante qui illustrait que le sport avait un problème. C'était une publicité pour les agresseurs. Pour moi, cela constituait un risque », explique Lorraine Lafrenière, directrice de l'ACE.
Première étape, le casier judiciaire des entraîneurs ou les accusations dont ils ont fait l'objet seront bientôt visibles dans le registre. « On tente de faire en sorte que le casier devienne un outil de protection au service des différents sports. On n'a aucun système qui fait cela actuellement au Canada. Franchir cette étape, ce serait un grand succès, explique Mme Lafrenière. Ensuite, on pourra regarder les suspensions, les mauvais comportements, qui sont plus difficiles à définir ».
Les jeunes mal protégés?
À l'heure actuelle, ce sont les clubs sportifs qui sont responsables de s'assurer que les entraîneurs qu'ils emploient n'ont pas d'antécédents judiciaires. Or, les clubs sont souvent de petites organisations qui reposent sur le travail bénévole. « Rien n'oblige les clubs sportifs à vérifier les antécédents judiciaires des employés qui travaillent avec les jeunes », observe la chercheuse Sylvie Parent, du département d'éducation physique de l'Université Laval, dans une étude réalisée en 2010 avec sa collègue Guylaine Demers.
La vérification des antécédents judiciaires « n'est certainement pas appliquée partout, convient Marco Berthelot, de Sports-Québec. Pour les clubs, il y a des embûches : ce n'est pas gratuit, les délais sont parfois important. » Depuis deux ans, Sports-Québec a mis en place un outil qui facilite cette vérification.
Sylvie Parent et Guylaine Demers ont passé plusieurs organisations sportives au crible. La majorité d'entre elles ne procédaient donc à aucune vérification des antécédents criminels des entraîneurs avant leur embauche. Les clubs ou les fédérations n'avaient souvent pas de politique sur le harcèlement ou les agressions sexuelles. Pis encore, ils était souvent réticents à faire de la prévention « par crainte de soulever de fausses allégations. » Les deux chercheuses en concluaient que les jeunes sportifs sont mal protégés au Québec.
Pour Lorraine Lafrenière, la réalité est différente d'un club à l'autre. Les sports où l'on entraîne de jeunes enfants, comme la gymnastique, le patinage artistique ou le plongeon, sont très vigilants. « La réalité d'un club de gymnastique est très différente de celle d'un club de bobsleigh », estime-t-elle.
Prendre le taureau par les cornes
Mais une réalité freine l'implantation de ce filet de sécurité. « Il faut être prudent, parce que des accusations de ce genre, si elles ne reposent pas sur des faits établis, peuvent coller à la peau d'entraîneurs pendant toute une vie », ajoute Réjean Lévesque, directeur des communications à la Fédération de tennis du Québec.
Pourtant, un sport est déjà allé de l'avant avec un tel registre. Au hockey, dès qu'un entraîneur fait l'objet d'une condamnation, d'accusations ou même d'allégations qui auraient trait à des agressions sexuelles, il est identifié dans le fichier des entraîneurs et devient repérable à l'échelle du Canada.
« Aussitôt qu'il y a des accusations, on le signale. Même s'il n'y a pas d'accusations formelles, parfois, on peut l'indiquer parce que les conséquences sont très grandes si la personne est en contact avec des jeunes, explique Yvan Dallaire, directeur de la régie à Hockey Québec. Oui, le risque, c'est que certaines personnes nous poursuivent. Mais on aime mieux se faire poursuivre par eux que de se faire poursuivre par un parent dont l'enfant aurait été agressé par un entraîneur et que nous, on n'aurait rien fait. On prend le taureau par les cornes. »

L'ampleur du problème

8,8 % des jeunes sportifs de 14 à 17 ans ont subi des agressions sexuelles dans un contexte sportif, selon une étude de 2016 de l'Université Laval.
De toutes les agressions sexuelles subies par des jeunes de cet âge, 5 % sont le fait d'un entraîneur.
1,6 % des jeunes athlètes ont eu des relations sexuelles qu'ils qualifiaient de consentantes avec leur entraîneur.
« Les relations sexuelles entre un entraîneur et son athlète sont parfois perçues comme consensuelles par les jeunes. Il y a une normalisation de cette relation, qui est vue comme justifiable. Or, il y a une personne mineure et une personne en état d'autorité. C'est un abus de pouvoir. Il y a beaucoup d'éducation à faire. », explique Sylvie Parent, du département d'éducation physique de l'Université Laval.

Les jeunes et le sport au Québec

  • 500 000 jeunes sportifs (tous âges)
  • 63 fédérations sportives
  • 60 000 entraîneurs certifiés
  • 600 000 bénévoles oeuvrent dans le sport au Québec, au quotidien et lors de grands événements.