Annonce

vendredi, février 03, 2017

Mint Clopidogrel 75mg comprimé

http://famili-sante.net/fr/espace-sante/

Ce médicament est un anti-plaquettaire qui « éclaircit » le sang. Habituellement, on l'utilise pour prévenir un accident vasculaire cérébral ou en appoint dans le traitement de l'infarctus. Il produit son plein effet après quelques jours.

Mode d'emploi

En règle générale, on utilise ce produit une fois par jour. Il est possible que votre pharmacien vous ait indiqué un horaire différent qui est plus approprié pour vous. Vous devez le prendre régulièrement et de façon continue pour maintenir ses effets bénéfiques.
Il est important de respecter la posologie inscrite sur l'étiquette. N'en utilisez pas plus, ni plus souvent qu'indiqué. Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous y pensez. S'il est presque l'heure de votre dose suivante, laissez simplement tomber la dose oubliée. Ne doublez pas la dose suivante pour tenter de vous rattraper.
Ce médicament peut être pris avec ou sans nourriture, sans égard aux repas ou aux collations. Évitez de prendre du pamplemousse ou du jus de pamplemousse durant tout votre traitement. Le pamplemousse peut sensiblement modifier l'effet de votre médicament.

Effets indésirables

En plus de ses effets recherchés, ce produit peut à l'occasion entraîner certains effets indésirables (effets secondaires), notamment :
  • il peut causer des maux de tête;
  • il peut causer des douleurs articulaires;
  • il peut causer un malaise général qui fait penser à une grippe;
  • il peut donner des problèmes de digestion;
  • il peut causer des étourdissements - levez-vous lentement.
Chaque personne peut réagir différemment à un traitement. Si vous croyez que ce produit est la cause d'un problème qui vous incommode, qu'il soit mentionné ici ou non, discutez-en avec votre médecin ou votre pharmacien. Ils peuvent vous aider à déterminer si votre traitement en est effectivement la cause et, au besoin, vous aider à bien gérer la situation.

Conservation

Comme la plupart des médicaments, vous devriez garder ce produit à température ambiante. Conservez-le dans un endroit sécuritaire où il ne sera pas exposé à la chaleur, à l'humidité ou à la lumière du soleil. Gardez-le hors de portée des jeunes enfants. Faites détruire de façon sécuritaire toute quantité qui vous resterait après sa date de péremption.

Information additionnelle

Ce médicament peut interagir avec d'autres médicaments ou suppléments, parfois de façon importante. Heureusement, les interactions sont souvent mineures. Il est possible d'en prévenir plusieurs en ajustant la dose de vos médicaments ou en changeant leur moment de prise. Vérifiez auprès de votre pharmacien avant d'utiliser ce produit en association avec d'autres médicaments, vitamines ou produits naturels.

Notes générales

Il est important de mentionner aux professionnels de la santé que vous consultez :
  • si vous avez des antécédents d'autres maladies, si vous fumez et, pour les femmes, si vous êtes enceinte ou désirez le devenir, ou si vous allaitez;
  • si vous avez des allergies aux médicaments ou d'autres allergies (ex. aliments, latex, etc.);
  • tous les médicaments que vous utilisez, avec ou sans ordonnance, incluant les vitamines et les produits naturels.

Québec abandonne la réforme des taxes agricoles

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiquefederale

Geneviève Lajoie




QUÉBEC - La menace de blocus des sentiers de motoneige a eu raison de la réforme des taxes foncières agricoles du gouvernement Couillard.
Le nouveau ministre de l'Agriculture abandonne le programme mis en place par son prédécesseur Pierre Paradis, qui avait soulevé l'ire de l'Union des producteurs agricoles.
«Je mets un terme à la mise en oeuvre de la réforme sur les taxes agricoles. Ça veut dire que les lois qui étaient en vigueur (de l'ancien programme) sont maintenues, ça veut dire que les remboursements de taxes vont se faire aux municipalités sur la base du programme de l'an dernier», a annoncé vendredi le ministre Laurent Lessard, au terme du caucus de deux jours des députés libéraux à l'Assemblée nationale.
Les amateurs de motoneige peuvent pousser un soupir de soulagement. «La contrepartie, c'est que les producteurs agricoles laissent l'accès aux sentiers dès maintenant», a-t-il insisté.
Plusieurs sentiers de motoneige de la province passent sur des terrains appartenant à des agriculteurs, qui menaçaient d'interdire l'accès aux motoneigistes.
«Il y a à peu près 10 pi de neige partout au Québec. Les Ontariens, le Nouveau-Brunswick, les Américains, les Européens, je pense que l'économie du territoire, de la motoneige, des véhicules tout terrain (VTT) est à son plein développement», a plaidé M. Lessard, pour expliquer sa décision.
Selon l'UPA, la réforme Paradis faisait grimper la facture de taxes municipales de la grande majorité de ses membres.
Un point de vue que réfutait l'ex-ministre libéral, qui a été démis de ses fonctions la semaine dernière en raison d'allégations d'inconduite sexuelle à l'endroit d'une employée.

Yolande James envisagerait de se lancer en politique fédérale

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiquefederale/

03-02-2017 | 19h21

MONTRÉAL - L'ancienne ministre libérale provinciale Yolande James pourrait faire un saut en politique fédéral et se présenter aux éventuelles partielles dans la circonscription de Saint-Laurent, à Montréal, a rapporté Radio-Canada, vendredi.
Mme James, qui a notamment été ministre de l'Immigration et ministre de la Famille sous le gouvernement Charest, pourrait tenter de remplacer Stéphane Dion comme député dans cette circonscription.
Le premier ministre Justin Trudeau, lui-même, souhaiterait qu'elle fasse le saut en politique fédérale.
Mme James a été députée à l'Assemblée nationale de 2004 à 2014. Elle a quitté la politique cette année-là et est devenu analyste à la télévision.
Selon Radio-Canada, Yolande James a décidé de se retirer de l'émission Les Ex pendant qu'elle réfléchit à un retour éventuel dans l'arène politique.
Yolande James envisagerait de se lancer en politique fédérale
Yolande James. Photo Archives / Agence QMI

Howard Stern inquiet pour la santé mentale de son ami Donald Trump

http://www.985fm.ca/actualites/nouvelles

Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le vendredi 03 février 2017 à 18h44. Modifié à 19h00.

(98,5 FM) - L'excentrique et iconoclaste animateur de radio Howard Stern, ne s'en est jamais caché; il est un grand ami de Donald Trump depuis plusieurs décennies.
Toutefois, Stern qui n’a jamais eu la langue dans sa poche, s’est dit inquiet concernant l’équilibre mental de son ami maintenant qu’il occupe la fonction avec probablement le plus de pression au monde : président des États-Unis d’Amérique, ou comme les Américains aiment l’autoproclamer; leader du monde libre.
Malgré son amitié pour le magnat de l’immobilier, Stern a voté pour Hillary Clinton à l’élection du mois de novembre. Le chroniqueur Normand Lester a raconté l’histoire à Paul Houde à l’émission Le Québec maintenant vendredi après-midi.
«L’ego surdimensionné de Trump ne pourra pas absorber la bordée de critiques qu’il a va avoir en tant que président, a rapporté Normand Lester. Ce que Stern a dit à la radio, et qui a fait sourire, c’est que c’est quelque chose qui va nuire à la santé mentale de Trump. Selon lui, Trump veut être aimé, apprécié, adulé, il veut que les gens l’acclament.»
Howard Stern estime, selon Normand Lester, qu’il y a des emplois beaucoup mieux adaptés pour Trump, qu’il n’avait pas besoin d’être président des États-Unis.
Actuellement les sondages semblent donner raison à celui qui a été un pionnier dans le type de radio et le genre de propos incandescents qu’il pratique quotidiennement.
Facebook@thehowardsternshow
Selon un sondage CNN-ORC, Trump est le président le plus impopulaire de l’histoire après son assermentation, celui qui a le taux de désapprobation le plus élevé à 52%.
Dans les années 1990, Donald Trump était invité régulièrement à l’émission de Stern avec qui il faisait des blagues salaces sur les femmes. Les deux hommes blaguaient sur l’apparence, entre autres de la princesse Diana et d’Angelica Jolie et des chances que Trump puisse les amener dans son lit.
À son émission sur la radio satellite SiriusXM, Howard Stern a déclaré avoir été sidéré lorsque son ami a annoncé sa candidature à l’investiture républicaine. L’animateur a admis qu’il ne partageait pas les opinions de Donald Trump en politique.
«C’est vraiment bizarre pour moi parce que j’aime beaucoup Donald, vraiment beaucoup, a déclaré Stern. Mais je ne partage pas sa vision des choses en politique. Je ne savais même pas qu’il avait ce genre de point de vue il y a quelques années.
Stern se rappelle que le nouveau président et lui étaient tous les deux pro-choix en matière d’avortement.
«Le nouveau Donald Trump est une surprise pour moi, a-t-il dit. Je ne crois pas que ce sera une expérience très saine pour lui.»
Avec nbcnews

Double citoyenneté: l'opposition doute des garanties de Trump

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 03 février 2017 à 15h54 | Mis à jour à 15h54

LINA DIB
La Presse Canadienne
OTTAWA
L'opposition à Ottawa doute de la qualité des garanties données par le gouvernement américain aux Canadiens qui détiennent la double citoyenneté, alors que des cas de retraits de la carte Nexus sont rapportés dans les médias.






Cette carte facilite la traversée de la frontière canado-américaine pour les voyageurs fréquents.
Informé qu'un résident du Canada né en Syrie s'est vu révoquer sa carte, le ministre fédéral de la Sécurité publique a répondu vendredi qu'il y avait des recours pour pareil cas.
Ralph Goodale a ensuite répété que Washington assure que les résidents permanents du Canada et les citoyens canadiens qui détiennent aussi une seconde citoyenneté des sept pays visés par le décret du président américain Donald Trump ne sont pas touchés par l'interdiction d'entrée aux États-Unis.
Mais il a hésité lorsqu'on lui a demandé s'il voyagerait aux États-Unis s'il détenait une double citoyenneté. «Je ne veux pas commenter ça», a-t-il répondu avant de s'engouffrer dans la Chambre des communes.
Le président américain Donald Trump... (PHOTO ARCHIVES AFP)
Le président américain Donald Trump
PHOTO ARCHIVES AFP
Il en est tout de suite ressorti pour offrir à nouveau une assurance. «Il ne devrait y avoir aucun changement pour un citoyen canadien avec un passeport canadien. Il ne devrait y avoir aucun changement à la frontière. Nous devons être vigilants pour nous assurer que ce soit ainsi», a dit le ministre.
Les conservateurs et les néo-démocrates, eux, réclament des garanties écrites de la part de l'administration Trump.
«Est-ce que le ministre a demandé et reçu une garantie écrite que toutes les cartes Nexus demeureront valides dans la foulée du décret?», a lancé la députée albertaine Michelle Rempel au ministre Goodale, lors de la période des questions de vendredi matin.
La députée rapporte que plusieurs personnes ont téléphoné à son bureau de comté parce qu'elles craignent de voyager aux États-Unis, ayant la double citoyenneté.
Le néo-démocrate Matthew Dubé, lui, dit que certains de ses électeurs qui ont voyagé dans un des sept pays visés par le décret américain sont inquiets même s'ils ne sont pas citoyens de ces pays.
«Quand on parle de cette politique raciste, (...) des conséquences que ça a au Canada, c'en est un très bel exemple; une conséquence sur la fluidité aux frontières, sur des gens qui vont travailler régulièrement aux États-Unis», a-t-il dénoncé, à la sortie des Communes.
«Le gouvernement n'a pas pu faire grand-chose pour nous convaincre que quiconque a une carte Nexus pourra la garder même s'il a la double citoyenneté», a-t-il poursuivi.
Depuis dimanche, le gouvernement Trudeau assure les Canadiens qu'ils n'ont rien à craindre s'ils voyagent avec leur passeport canadien.
Il y a une semaine, le président Trump a signé un décret interdisant, pour les 90 prochains jours, l'entrée aux États-Unis des ressortissants de la Syrie, de la Libye, de l'Irak, de l'Iran, du Yémen, de la Somalie et du Soudan. Le décret suspend aussi pour 120 jours l'entrée de réfugiés. Les réfugiés syriens, eux, n'ont plus accès aux États-Unis jusqu'à nouvel ordre.

L'abandon de la réforme électorale risque d’alimenter le cynisme

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 6 H 22

Des étudiants de l'Université du Québec en Outaouais offrent leur réflexion sur la réforme du mode de scrutin.
Des étudiants de l'Université du Québec en Outaouais offrent leur réflexion sur la réforme du mode de scrutin. Photo : Radio-Canada/Virginie Gagnon-Leduc
Vincent Bertrand, étudiant à l'Université du Québec en Outaouais.

Vincent Bertrand, étudiant à l'Université du Québec en Outaouais Photo : Radio-Canada/Virginie Gagnon-Leduc



C'était probablement l'une des idées du gouvernement Trudeau que je trouvais les plus intéressantes. J'étais quand même assez déçu quand il a annoncé qu'il l'abandonnait.

Vincent Bertrand, étudiant en communications
Plusieurs, comme Louis-Philippe Sauvé, affirment toutefois ne pas être surpris de la décision annoncée mercredi. Jamais les projets de réforme du mode de scrutin ne se sont concrétisés au pays.
uis-Philippe Sauvé, étudiant à l'Université du Québec en Outaouais.

Louis-Philippe Sauvé, étudiant à l'Université du Québec en Outaouais Photo : Radio-Canada/Virginie Gagnon-Leduc
On ne peut pas être déçu si on n'a pas d'attentes. Toutes les réformes électorales […] ça n'a jamais abouti. La raison est fort simple : pourquoi se débarrasser d'un système qui nous a mis en place?
Louis Philippe Sauvé, étudiant en sciences sociales
Nourrir le cynisme
Immédiatement après l’annonce de l’abandon de la promesse libérale sur la réforme du mode de scrutin, la chef du Parti vert, Elizabeth May, a lancé un avertissement. Selon elle, ce genre de décision pourrait décourager les gens d'aller voter.
L'étudiante Nuha Baqer semble lui donner raison.
Justin Trudeau, c'était mon premier vote en tant que jeune. Je ne pense pas que ça va être essentiel pour moi de continuer à voter. Même si je vote pour quelqu'un, il ne va pas garder ses promesses. Je trouve ça inutile, c'est une perte de temps.
Nuha Baqer, étudiante en administration à l'Université du Québec en Outaouais

Liane Poirer et Pascale Joanis, étudiantes en administration à l'Université du Québec en Outaouais.

Liane Poirer et Pascale Joanis, étudiantes en administration à l'Université du Québec en Outaouais Photo : Radio-Canada/Virginie Gagnon-Leduc

Un peu plus loin dans la cafétéria, d'autres étudiants échangent sur le sujet. Certains reconnaissent que la réforme démocratique n’est pas un enjeu prioritaire pour plusieurs électeurs.
Mais l’idée même de rejeter une promesse qui a été répétée à de maintes reprises avant et après les élections les dérange.
Il y a beaucoup de débats sur la légitimité des gouvernements. De plus en plus, les gens ne croient plus en ça et ne vont pas voter [...] Plus ça va, moins les gens vont voter.

Liane Poirier, étudiante en administration à l'Université du Québec en Outaouais
Une déception durable?
Le mécontentement suscité par l’abandon de la réforme électorale à moins de trois ans des prochaines élections peut-il nuire au gouvernement?
Julien Lamarche de Représentation équitable Canada.

Julien Lamarche de Représentation équitable du Canada Photo : Radio-Canada/Virginie Gagnon-Leduc

Julien Lamarche, du groupe Représentation équitable du Canada, promet que la réforme électorale n’est pas près d’être oubliée.
Nos amis et les membres de notre famille qui sont moins impliqués en politique vont quand même se le faire rappeler par ceux qui sont en politique, et comment ils sont déçus de cette promesse brisée là.

Julien Lamarche, Représentation équitable Canada

Un mouchard dans l'auto du chef de clan de la mafia Andrew Scoppa

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/

EXCLUSIF
Publié le 03 février 2017 à 07h59 | Mis à jour à 07h59

DANIEL RENAUD
La Presse
L'influent chef de clan de la mafia Andrew Scoppa, arrêté mercredi pour trafic de cocaïne, a notamment été trahi par un micro que les policiers avaient installé dans la voiture de son chauffeur, a appris La Presse.
Nicola Valiente, chauffeur d'Andrew Scoppa... (PHOTO FOURNIE PAR LE SPVM) - image 1.0
Nicola Valiente, chauffeur d'Andrew Scoppa
PHOTO FOURNIE PAR LE SPVM
Selon nos informations, plusieurs conversations entre Scoppa et son chauffeur, Nicola Valiente, également coaccusé dans cette affaire, ont été captées par la police, et ce, depuis au moins le début de l'automne dernier.
Andrew Scoppa et ses présumés complices ont fait l'objet de nombreuses filatures de la part des policiers qui se seraient notamment rendus plus d'une fois à la Tour des Canadiens, où 65 kg de cocaïne ont été saisis par les enquêteurs de l'Escouade régionale mixte (ERM) de Laval, le 26 octobre dernier.
L'enquête, baptisée Estacade, a débuté en juin 2014. Elle visait principalement Andrew Scoppa, considéré par la police comme un important fournisseur de cocaïne aux autres organisations criminelles montréalaises.
Scoppa, 52 ans, et trois de ses présumés complices, Valiente, 40 ans, Fazio Malatesta, 48 ans, et Maxime Hébert, 24 ans, doivent revenir en cour aujourd'hui pour leur enquête sur la mise en liberté fixée pour la forme.
Rappelons qu'Andrew Scoppa fait face à quatre chefs de complot, possession de cocaïne dans un but de trafic, trafic de cocaïne et recel d'une somme d'argent dépassant 5000 $. Arrêté plus tard que les autres mercredi, Valiente n'a comparu qu'hier après-midi et a été accusé de complot et de trafic de cocaïne.
Arrêté mercredi, Andrew Scoppa et ses présumés complices... (photo archives la presse)
Arrêté mercredi, Andrew Scoppa et ses présumés complices ont fait l'objet de nombreuses filatures de la part des policiers qui se seraient notamment rendus plus d'une fois à la Tour des Canadiens, où 65 kg de cocaïne ont été saisis par les enquêteurs de l'Escouade régionale mixte (ERM) de Laval, le 26 octobre dernier.
PHOTO ARCHIVES LA PRESSE
D'AUTRES ARRESTATIONS
Hier, les enquêteurs de l'ERM Laval de la Sûreté du Québec ont enclenché la phase deux de l'opération Estacade et arrêté quatre autres individus soupçonnés de faire partie d'une cellule de trafic de stupéfiants opérant à Laval et liée à l'organisation d'Andrew Scoppa. Les suspects, Chadi Melki, 42 ans, Charles Chouchani, 60 ans, Hovhannes Yeghoyian, 29 ans, et Mark Shirin, 42 ans, ont été accusés au palais de justice de Laval.
Ces dernières arrestations portent à 12 le nombre d'individus appréhendés dans l'enquête jusqu'à maintenant. Au moment d'écrire ces lignes, un 13e suspect, Luis Manuel Lopez, 57 ans, de Montréal, était toujours recherché. La police croit qu'il pourrait être à l'extérieur du pays. La résidence de Lopez avait fait l'objet d'une perquisition ces derniers mois.
Au cours de l'enquête, les policiers ont saisi plus de 113 kg de cocaïne, près de 1 million de dollars en argent, 1 kg de MDMA, 280 lb de cannabis, 50 000 comprimés de méthamphétamine, 15 kg de procaïne, trois armes prohibées et une arme à autorisation restreinte, selon un bilan dévoilé mercredi.
Pour joindre Daniel Renaud en toute confidentialité, composez le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@lapresse.ca ou écrivez à l'adresse postale de La Presse.

Études: vivre dans un milieu défavorisé fait perdre deux années de vie

http://www.lapresse.ca/actualites/sciences/

Publié le 31 janvier 2017 à 18h49 | Mis à jour le 31 janvier 2017 à 18h49

Agence Science Presse
PARIS
Vivre dans des conditions socio-économiques défavorables fait perdre deux années de vie, soit presque autant que la sédentarité, selon une étude publiée mercredi dans la revue médicale britannique The Lancet.











En passant en revue 48 études effectuées aux États-Unis, en Australie et dans plusieurs pays européens, des chercheurs ont découvert que de mauvaises conditions socio-économiques -comme le fait d'avoir un travail peu qualifié ou un faible niveau d'éducation -pouvaient réduire l'espérance de vie moyenne d'une personne de 2,1 années.
Le tabagisme est pour sa part associé à une perte d'espérance de vie de 4,8 ans, le diabète de 3,9 ans et la sédentarité de 2,4 ans.
L'étude a été réalisée dans le cadre du projet Lifepath, consacré au vieillissement et financé par la Commission européenne.
«Nous savons que l'éducation, le revenu et le travail affectent la santé, mais peu d'études en ont évalué l'importance», explique le Pr Mika Kivimaki de l'University College de Londres, qui a participé à l'étude.
Des chercheurs ont découvert que de mauvaises conditions... (PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE)
Des chercheurs ont découvert que de mauvaises conditions socio-économiques pouvaient réduire l'espérance de vie moyenne d'une personne de 2,1 années.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Les chercheurs soulignent que les conditions socio-économiques peuvent être modifiées par des politiques locales, nationales ou internationales et que l'impact de ces changements sur l'espérance de vie peut être plus important que des aides à l'arrêt du tabac ou des conseils diététiques. Ce type d'interventions bénéficiant plus aux personnes privilégiées.
«Le statut socio-économique est important parce qu'il est un résumé d'une exposition, pendant toute une vie, à des conditions et des comportements dangereux», relève de son côté Paolo Vineis, le chef du projet Lifepath.
L'objectif de Lifepath est de comprendre les mécanismes biologiques par lesquels les inégalités sociales engendrent des inégalités en matière de santé.

Tabac: la fumée imprégnée dans les objets nuirait à la santé

http://www.lapresse.ca/sciences/medecine/

Publié le 03 février 2017 à 08h43 | Mis à jour à 08h43

Agence France-Presse
Paris
Sortir pour fumer une cigarette pourrait bien s'avérer insuffisant pour protéger la santé des non-fumeurs, selon une étude effectuée chez des souris montrant qu'une exposition indirecte à la fumée du tabac, c'est-à-dire par ses résidus laissés sur les objets, serait elle aussi nocive.






On parle d'exposition indirecte (ou « third-hand smoke » en anglais) pour désigner le contact avec les résidus laissés par la fumée du tabac sur les meubles, les rideaux ou les murs par exemple.
Elle est différente du tabagisme passif qui consiste à inhaler, de manière involontaire, la fumée secondaire dégagée par un ou plusieurs fumeurs et dont les dangers sont déjà bien connus.
Peu d'études ont en revanche été effectuées à ce jour sur l'exposition indirecte à la fumée du tabac.
Dans une étude publiée dans la revue Scientific Reports, des chercheurs de l'université de Berkeley, en Californie, ont montré que des souriceaux nouveau-nés exposés à des vêtements traités avec de la fumée de cigarette pendant trois semaines présentaient un plus faible poids que ceux qui n'avaient pas été exposés.
Sortir pour fumer une cigarette pourrait bien s'avérer insuffisant pour... (Photo Shaun Best, archives Reuters)
PHOTO SHAUN BEST, ARCHIVES REUTERS
Les nouveau-nés comme les souris adultes ont également présenté des modifications de leur composition sanguine associées à des réactions inflammatoires ou allergiques.
L'effet sur le poids s'est toutefois avéré temporaire, contrairement à la modification des globules blancs qui s'est maintenue même après l'arrêt de l'exposition.
Selon Jian-Hua Mao, l'un des auteurs de l'étude, le taux de tous les types de globules blancs associés aux inflammations et aux allergies a connu des augmentations.
« Les changements ont subsisté pendant 14 semaines après la fin de l'exposition chez les nouveau-nés et deux semaines après l'exposition chez les adultes », précise-t-il.
Pour l'instant toutefois, les chercheurs ne sont pas en mesure de dire si les modifications biologiques entraînent des pathologies spécifiques.
« L'exposition indirecte est un facteur de risque sanitaire sous-estimé », relève de son côté Antoine Snijders, un autre auteur de l'étude, qui souligne que de nouvelles recherches sont nécessaires, notamment chez l'homme, avant de pouvoir proposer des mesures préventives.

Les hommes de 45 à 64 ans sont les plus vulnérables au suicide

http://www.lapresse.ca/actualites/sante/

Publié le 03 février 2017 à 05h00 | Mis à jour à 08h41

SOPHIE ALLARD
La Presse
Le taux de suicide au Québec poursuit sa tendance à la baisse depuis le tournant du siècle, bien que de façon moins marquée, révèlent les plus récentes statistiques de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Alors que le Québec souligne la Semaine nationale de la prévention du suicide, la situation chez les hommes de 45 à 64 ans, qui se suicident en grand nombre, demeure toutefois préoccupante.








Trois suicides par jour
En 2014, le taux de mortalité par suicide était de 13,4 pour 100 000 personnes au Québec, pour un total de 1125 décès : 845 chez les hommes et 280 chez les femmes. « Ça équivaut à trois suicides par jour, souligne Jérôme Gaudreault, directeur général de l'Association québécoise de prévention du suicide. Il y a une stagnation du nombre de décès par année depuis 2007. Comme la population augmente, il y a tout de même un effet à la baisse sur le taux, mais même cet effet semble s'arrêter. » Selon M. Gaudreault, le ministère de la Santé doit investir davantage dans la prévention. « Les lignes téléphoniques sont surchargées, les intervenants ne sont pas assez nombreux et l'attente est de six mois pour voir un psychologue dans le réseau de la santé. »
Au Québec, les hommes de 45 à 64... (PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE)
Au Québec, les hommes de 45 à 64 ans présentent le plus haut taux de mort par suicide, soit 33 pour 100 000 personnes.
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Hommes de 45 à 64 ans
Face au suicide, les grands perdants sont les hommes de 45 à 64 ans. Au Québec, ils présentent le plus haut taux de mort par suicide, soit 33 pour 100 000 personnes. C'est trois fois plus que les hommes de 15 à 24 ans (13 pour 100 000 personnes) et que les femmes de 45 à 64 ans (11 pour 100 000 personnes). « Contrairement à la tendance à la baisse dans les autres groupes d'âge, un plateau est observé dans les dernières années », écrivent les auteurs du rapport dévoilé lundi. Le constat est le même aux États-Unis : le taux de suicide chez les hommes de 45 à 64 ans y est le plus élevé (30 pour 100 000 personnes), en hausse de 43 % entre 1999 et 2014.
Une perte de repères
« On pense à tort que tout va pour le mieux pour les hommes blancs dans la force de l'âge, en raison de leur statut privilégié. Or, les chiffres ne mentent pas : ils sont les plus nombreux à s'enlever la vie », souligne Robert Whitley, chercheur principal du Groupe d'intérêt et de recherche pour la psychiatrie sociale de l'hôpital Douglas. Un taux de divorce élevé, le recul de la religion et l'effritement de la communauté et de la famille peuvent expliquer ces chiffres, d'où les taux généralement plus bas chez les immigrants. « Traditionnellement, le rôle de l'homme, c'était d'avoir une femme pour la vie, des enfants, un bon travail, un chalet. Quand on est divorcé, sans emploi, sans soutien, il peut y avoir une perte de dignité, une perte de sens de la vie », ajoute M. Whitley.
Marasme économique
Une économie chancelante est associée à une augmentation des taux de suicide, selon diverses études. On le constate lors de fermetures d'usines, on l'a vu lors du point culminant de la crise économique en Grèce. On le voit aux États-Unis. « Quand on se sent désengagé, en perte de contrôle sur sa vie, qu'on se sent à risque d'être déclassé socialement, on peut vivre de la frustration. Certains la retournent contre eux », dit Patrice Corriveau, directeur du département de criminologie de l'Université d'Ottawa. Certains observateurs - comme le Prix Nobel d'économie 2015 Angus Deaton - voient dans l'élection de Donald Trump un symptôme de la détresse des hommes blancs instruits, qui se suicident de plus en plus. « Les suicides chez les hommes sont particulièrement nombreux en milieu rural, dans les petites villes, précise Robert Whitley. Les industries traditionnellement masculines, comme l'agriculture, la foresterie et la pêche, sont en crise. » Selon l'INSPQ (2013), le taux de suicide chez les hommes dans les milieux ruraux est de 29 pour 100 000 personnes, contre 18 pour 100 000 personnes en milieu urbain. Les autochtones sont aussi très touchés.
Laissés-pour-compte
Au milieu des années 90, les hommes de 15 à 24 ans ont été frappés par une vague de suicides, avec un taux exceptionnel de 40 pour 100 000 personnes. Depuis, la situation s'est nettement améliorée (13,2 pour 100 000 personnes). «On a investi massivement énergie, temps et argent auprès des jeunes, ça montre que la prévention fonctionne, indique Patrice Corriveau, de l'Université d'Ottawa. Or, on a sous-estimé les besoins des hommes plus âgés. On se rend compte que leur détresse est profonde, mais les ressources sont manquantes ou absentes.» «Les hommes consultent moins, en partie parce que les services ne correspondent pas à leurs besoins, ajoute Robert Whitley. On leur demande de parler, de prendre des médicaments, alors qu'ils sont plus dans l'action. Il faut revoir l'approche.»

À DÉCOUVRIR SUR LAPRESSE.CA


Aucun bain depuis des années pour des aînés de la Gaspésie

http://www.lapresse.ca/actualites/sante/

Publié le 31 janvier 2017 à 11h05 | Mis à jour le 31 janvier 2017 à 11h05

Une vingtaine de résidants d'un Centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de Gaspé ne reçoivent aucun bain par semaine, et ce, depuis des années. Dans un autre centre de New Carlisle, des résidants sont réveillés malgré eux à 5 h 30 du matin afin que le personnel ait le temps de les préparer pour leur journée. Dans un rapport publié aujourd'hui, le Protecteur du citoyen présente plusieurs informations troublantes sur la qualité des soins offerts aux usagers du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Gaspésie.



















À la suite d'un signalement faisant état de lacunes notamment dans les soins de longue durée en Gaspésie, le Protecteur du citoyen a mené enquête dans 10 installations du CISSS de la Gaspésie.
D'entrée de jeu, le Protecteur du citoyen note le « dévouement du personnel soignant » qui démontre un fort engagement envers les résidants, et ce, « en dépit de son importante charge de travail ».
Des infirmières surchargées
Le rapport mentionne qu'au cours des derniers mois, des changements ont été apportés à l'offre de soins infirmiers. Au Centre d'hébergement de Maria, le nombre d'infirmières a été réduit pour faire place à plus de préposés. À New Carlisle, un poste d'infirmière a été supprimé. La direction du CISSS justifie ces coupes en disant que leurs milieux d'hébergement « excèdent les ratios de personnel que l'établissement préconise ».
Dans un rapport publié aujourd'hui, le Protecteur du... (Photo André Tremblay, archives La Presse)
Dans un rapport publié aujourd'hui, le Protecteur du citoyen présente plusieurs informations troublantes sur la qualité des soins offerts aux usagers du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Gaspésie.
PHOTO ANDRÉ TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
Le Protecteur mentionne qu'aucun résidant n'est mis en danger par cette situation. Mais plusieurs infirmières disent rencontrer avec difficulté leurs obligations déontologiques.
Les préposés aux bénéficiaires sont eux aussi surchargés. Si bien que dans plusieurs centres d'hébergement, il s'écoule plusieurs minutes avant que les préposés ne puissent répondre aux cloches d'appel.
Pas le temps d'aller aux toilettes
Des membres du personnel mentionnent que des résidants qui souhaitent être accompagnés pour aller aux toilettes reçoivent une réponse à leur demande après plus de 15 minutes d'attente. « Des résidants sont contraints, en raison des délais, à uriner dans leurs vêtements et ultimement, à porter une culotte d'incontinence », est-il écrit dans le rapport.
Le Protecteur du citoyen recommande au CISSS de la Gaspésie « d'améliorer la qualité du milieu de vie offert aux résidants des milieux d'hébergement placés sous sa responsabilité », notamment en ce qui a trait au moment du réveil.
Le Protecteur estime qu'au Centre d'hébergement de New Carlisle, où les résidants sont levés à 5 h 30 du matin, « la routine du personnel a nettement préséance sur le rythme des résidants ».
Peu de recommandations
Malgré ces constats, le Protecteur du citoyen, qui a également analysé l'offre de soins de première ligne et les soins aigus en Gaspésie, mentionne que « quoiqu'il y ait place à l'amélioration sur divers éléments, dans l'ensemble l'enquête n'a pas révélé de lacunes majeures justifiant au Protecteur du citoyen de craindre pour la santé et la sécurité des usagers ».
Ce dernier note aussi avoir fait seulement 19 recommandations, ce qui est faible compte tenu du nombre d'installations visitées. Le CISSS de la Gaspésie s'est engagé à répondre à toutes ces recommandations.

France: appels au retrait de François Fillon

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Publié le 03 février 2017 à 07h11 | Mis à jour à 07h11

JULIEN MIVIELLE
Agence France-Presse
PARIS
Avec des appels croissants à se retirer venant de son propre camp, François Fillon, le candidat de la droite à la présidentielle en France, est de plus en plus fragilisé par le scandale des possibles emplois fictifs de son épouse.
« Je n'ai jamais réellement été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre ». Cette phrase, prononcée par Penelope Fillon dans un entretien filmé en 2007 pour un journal britannique et diffusé jeudi soir par la chaîne de télévision publique France 2, a un peu plus jeté le trouble sur la réalité du travail fourni par l'épouse du candidat conservateur.
L'émission suivie par quelque 5,4 millions de téléspectateurs a attisé les inquiétudes de la droite sur la capacité à se maintenir du candidat, qui a chuté de sa place de favori des sondages pour la présidentielle depuis le « Penelopegate ».
François Fillon « a abusé du système et d'un point de vue moral, les Français ne pourront pas l'accepter. Il a perdu son crédit. Il doit se rendre à l'évidence », a résumé vendredi le député européen Renaud Muselier.
« On est pollué par cette affaire qui a cassé l'élan de cette campagne présidentielle », a aussi regretté Rachida Dati, députée européenne et ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy (2007-2012).
Le candidat de la droite à la présidentielle... (Photo Eric FEFERBERG, AFP)
Le candidat de la droite à la présidentielle en France, François Fillon, et son épouse Penelope.
PHOTO ERIC FEFERBERG, AFP

Le député de droite Georges Fenech avait déjà estimé plus tôt dans la semaine que le résultat de la primaire ayant désigné François Fillon était désormais « caduc ».
Certains évoquent déjà un « plan B » pour remplacer ce dernier. Parmi les noms qui circulent, celui du finaliste malheureux de la primaire de la droite, l'ancien premier ministre Alain Juppé, ou encore François Baroin, ancien ministre, patron de l'Association des maires de France.
Le Pen et Macron
Le parti d'extrême droite Front National, dont la candidate Marine Le Pen est en tête des intentions de vote au premier tour du scrutin le 23 avril selon les sondages, a aussi accentué sa pression sur le candidat de droite.
« Je souhaite que François Fillon prenne ses responsabilités et se retire de cette élection présidentielle », a déclaré vendredi son vice-président, Florian Philippot.
Marine Le Pen, elle-même visée par des accusations d'emploi fictif concernant une assistante payée sur des fonds européens pour effectuer d'autres tâches, lancera officiellement sa campagne ce week-end à Lyon, dans l'est de la France.
Dans la même ville, le centriste Emmanuel Macron organisera également un grand rassemblement pour préciser son programme. Il se qualifierait pour le second tour de la présidentielle avec 23 % des voix derrière Marine Le Pen (27 %), selon un sondage publié cette semaine.
Face à la multiplication des attaques, François Fillon a jusqu'à présent refusé de désarmer et se dit « combatif ». « Ce n'est pas la justice que l'on cherche, mais à me casser. Et au-delà de ma seule personne, à casser la droite, à lui voler son vote », a-t-il déclaré jeudi soir devant un millier de partisans dans le nord-est de la France.
À la suite de révélations de l'hebdomadaire satirique le Canard enchaîné, la justice française a ouvert une enquête sur les emplois présumés fictifs de Mme Fillon en tant qu'assistante parlementaire de son mari, puis de son suppléant, qui lui auraient rapporté au total plus de 830 000 euros. Deux enfants du couple auraient aussi perçu un total de 84 000 euros, également en qualité d'assistants parlementaires.
L'enquête se poursuivait vendredi. Le Sénat a indiqué qu'il allait transmettre à la justice des documents concernant les emplois occupés par les enfants de François Fillon, Marie et Charles, quand ils étaient ses collaborateurs à la Haute Assemblée.

Nouvelles victimes en Ukraine, Washington condamne Moscou

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Publié le 03 février 2017 à 07h26 | Mis à jour à 07h26

Agence France-Presse
Ioulia SILINAAVDIÏVKA
Au moins sept personnes ont été tuées vendredi le long de la ligne de front dans l'est de l'Ukraine, au sixième jour d'affrontements pour le contrôle de la ville d'Avdiïvka, Washington condamnant les « actions agressives » de Moscou.
Armée ukrainienne et rebelles prorusses s'affrontent depuis plusieurs jours à coup de mortiers et tirs d'artillerie dans cette ville industrielle sous contrôle de Kiev, située sur le front dans l'Est, à une dizaine de kilomètres au nord du bastion rebelle de Donetsk.
Les autorités ukrainiennes ont annoncé la mort au cours des dernières 24 heures de trois soldats ukrainiens près de la ligne de front, tandis que les autorités séparatistes ont rapporté que deux civils avaient été tués par des bombardements ukrainiens à Donetsk.
Selon les forces de Kiev, une habitante et un secouriste ont aussi été tués dans les derniers combats à Avdiïvka, portant le bilan des affrontements à 32 morts depuis dimanche. Il s'agit des pires violences depuis l'instauration d'un cessez-le-feu « illimité » fin décembre.
Les bombardements ont néanmoins diminué vendredi en intensité à Avdiïvka. Seuls des tirs sporadiques de mortier étaient audibles à ses extrémités, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Près de 20 000 habitants restent néanmoins sans chauffage malgré des températures hivernales. L'approvisionnement en eau courante a été rétabli mais les canalisations ne permettent pas d'approvisionner les appartements situés aux derniers étages des immeubles.
Seules 200 personnes ont jusqu'ici réussi à quitter la ville.
Les bombardements ont néanmoins diminué vendredi en intensité... (PHOTO ALEXEY FILIPPOV, AFP)
Les bombardements ont néanmoins diminué vendredi en intensité à Avdiïvka.
PHOTO ALEXEY FILIPPOV, AFP
« Condamnation forte et claire »
Les deux camps s'accusent mutuellement d'être à l'origine de cette flambée de violences, la première depuis l'investiture du président américain Donald Trump, qui prône un rapprochement avec la Russie accusée par Kiev et l'Union européenne de soutenir militairement les séparatistes, ce que Moscou dément.
Lors de sa première intervention très attendue devant le Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU Nikki Haley a affirmé jeudi vouloir « de meilleures relations avec la Russie », tout en « condamnant de manière forte et claire les agissements russes », qu'elle a qualifié d'« actions agressives ».
« La Russie ne peut que prendre [des mesures] sur le front politique et diplomatique, ce qu'elle fait », a rétorqué vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Actuellement, l'important est d'une manière ou d'une autre de forcer et convaincre Kiev à abandonner ce genre d'aventures assez criminelles et pouvant compromettre le processus de Minsk », qui vise à rétablir la paix dans l'Ukraine de l'est, a-t-il ajouté.
Jeudi, le président russe Vladimir Poutine avait déjà accusé Kiev d'avoir orchestré la reprise des hostilités, estimant que l'armée ukrainienne a « avancé de 200 mètres dans le territoire contrôlé par les milices » rebelles avant d'en être repoussé.
De son côté, le président ukrainien Petro Porochenko a appelé la communauté internationale à « mettre la pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu » dans l'Est.
Investie par les combattants prorusses en avril 2014 avant d'être reprise quelques mois plus tard par les troupes de Kiev qui y ont depuis gardé un très important contingent, Avdiïvka a toujours été un point stratégique du conflit.
Distante de moins de 10 kilomètres du bastion rebelle de Donetsk, c'est aussi un noeud routier dont les combattants rebelles ont su profiter pour déplacer des armes lourdes, sa cokerie ayant aussi une importance cruciale pour l'alimentation en électricité de la région.
Le conflit entre séparatistes prorusses et armée ukrainienne a fait plus de 10 000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, qui a suivi l'arrivée d'un gouvernement pro-occidental à Kiev et l'annexion de la Crimée par la Russie.
Alors que Donald Trump a prôné un rapprochement avec Moscou pendant sa campagne électorale, l'ambassadrice Nikki Haley a averti jeudi que les sanctions contre la Russie resteront en place « jusqu'à ce qu'elle redonne le contrôle de la péninsule [de Crimée] à l'Ukraine ».