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dimanche, janvier 22, 2017

Duel Hamon-Valls pour l'investiture socialiste française


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PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 8 H 04 | Mis à jour à 17 h 36
Manuel Valls et Benoît Hamon
Manuel Valls et Benoît Hamon Photo : Reuters

Israël approuve la construction de 560 logements à Jérusalem-Est

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PUBLIÉ IL Y A 49 MINUTES
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou Photo : Reuters/Ronen Zvulun

Circuit électrique : près de 115 000 recharges effectuées en 2016 au Québec

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PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 16 H 18 | Mis à jour à 16 h 32
Borne de recharge pour voiture électrique
Borne de recharge pour voiture électrique Photo : iStock

Le nombre de véhicules électriques ayant été rechargés en 2016 aux bornes du Circuit électrique a fortement augmenté, a annoncé dimanche Hydro-Québec. La société fait état d'une hausse de 146 % par rapport à l'année précédente.
Le nombre de recharges au Québec s'élève à 114 261 en 2016, selon le communiqué d'Hydro-Québec, contre 46 465 en 2015.
La directrice en électrification des transports à Hydro-Québec, France Lampron, explique ces chiffres par la popularité des voitures électriques et par l'installation d'un plus grand nombre de bornes de recharge.
« En 2016, le nombre de bornes rapides est passé de 29 à 66 sur notre réseau. Ces bornes sont extrêmement sollicitées par les utilisateurs du Circuit, qui, à l'image des propriétaires québécois de véhicules rechargeables, sont de plus en plus nombreux », a-t-elle déclaré par voie de communiqué.
Le nombre de recharges effectuées à partir de l'application mobile du Circuit électrique a par ailleurs doublé au cours de la dernière année, selon Hydro-Québec.
On trouve près de 800 bornes de recharge au Québec, dont 66 sont des bornes rapides. Hydro-Québec a l'intention d'en offrir 2500 avant la fin de 2020.
Le Circuit électrique, qui compte 11 500 membres à ce jour, a été lancé en 2012. Il s'agit du réseau de recharge public au Québec.

Nétanyahou dit avoir accepté une invitation de la Maison-Blanche

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Publié le 22 janvier 2017 à 16h19 | Mis à jour à 18h56
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a accepté une invitation de... (Photo Reuters)
PHOTO REUTERS

Agence France-Presse
JÉRUSALEM
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a accepté une invitation de se rendre à la Maison-Blanche le mois prochain dans l'espoir de forger avec la nouvelle administration Trump «une vision commune» pour l'avenir du Moyen-Orient qui comprendrait de nouvelles constructions dans les territoires palestiniens occupés et des politiques plus dures envers l'Iran.
M. Nétanyahou et Donald Trump se sont entretenus par téléphone, dimanche soir. Selon le cabinet du premier ministre israélien, les deux hommes ont eu «une conversation très chaleureuse». Ils auraient discuté de l'entente sur le nucléaire avec l'Iran, que tous deux ont âprement dénoncé, et de la question palestinienne.
«Le premier ministre a exprimé le souhait de travailler en étroite collaboration avec le président Trump afin de forger une vision commune permettant de faire avancer la paix et la sécurité dans la région, sans différent entre les États-Unis et Israël», fait état le communiqué.
La date de la visite de M. Nétanyahou sera finalisée au cours des prochains jours, ajoute-t-on dans la capitale israélienne.
De son côté, la Maison-Blanche a indiqué que le nouveau président avait dit à M. Nétanyahou que le processus de paix avec les Palestiniens «ne pourra être négocié que directement entre les deux parties». Les États-Unis comptent travailler étroitement avec Israël pour atteindre cet objectif.
M. Trump a aussi réaffirmé son «engagement sans précédent envers la sécurité d'Israël». Son administration concentrera son attention sur les mesures antiterroristes.
Plus tôt, l'approbation finale a été accordée, dimanche, à Jérusalem, pour la construction de centaines de nouvelles maisons dans l'est de la ville, tandis qu'un ministre faucon israélien appelait le gouvernement à annexer une portion importante de la Cisjordanie, voyant une conjoncture favorable dans l'arrivée au pouvoir du président américain Donald Trump.
Lors de la réunion hebdomadaire de son cabinet, M. Nétanyahou a remercié M. Trump pour son amitié et pour sa promesse dans son discours d'assermentation de combattre les militants islamistes radicaux. Néanmoins, des figures plus bellicistes dans sa coalition ont déjà appelé à des gestes concrets étant donné l'acquiescement perçu de M. Trump pour les colonies israéliennes en territoires revendiqués par les Palestiniens.
Le ministre de l'Éducation, Naftali Bennett, leader du parti procolonies Le Foyer juif, appelait le gouvernement à soutenir l'annexion de Maaleh Adumim, une vaste colonie de la Cisjordanie à l'est de Jérusalem. Il a aussi exhorté M. Nétanyahou à abandonner sa position publique favorable à un État palestinien.

Londres accusé d'avoir dissimulé un essai de missile nucléaire raté

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Publié le 22 janvier 2017 à 08h33 | Mis à jour à 14h12
Le gouvernement britannique était accusé dimanche d'avoir dissimulé l'existence... (PHOTO DANIEL LEAL-OLIVAS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)
PHOTO DANIEL LEAL-OLIVAS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
Londres
Le gouvernement britannique était accusé dimanche d'avoir dissimulé l'existence d'un essai de missile nucléaire raté en 2016, quelques semaines avant un vote décisif sur le renouvellement du programme au parlement.
La première ministre Theresa May a refusé de dire dimanche à la BBC si elle était au courant de cet incident au moment d'appeler les députés à approuver, le 19 juillet dernier, le renouvellement des quatre sous-marins nucléaires Trident du pays.
Citant sous couvert de l'anonymat un haut responsable de la Royal Navy, le Sunday Times a rapporté que le test d'un missile nucléaire Trident II D5 non armé avait «connu une sérieuse défaillance» au large de la Floride en juin.
«La cause demeure ultra-secrète (...), mais le missile aurait dévié de sa trajectoire pour se diriger vers les États-Unis après son lancement du HMS Vengeance, l'un des quatre sous-marins nucléaires britanniques», écrit le journal.
«L'échec désastreux de notre premier test nucléaire en quatre ans a fait souffler un vent de panique au plus haut niveau gouvernemental et militaire», a souligné la source du Sunday Times.
En fin de compte, «Downing Street a décidé de dissimuler» l'affaire puisque le gouvernement «savait à quel point l'information serait dommageable pour la crédibilité de notre capacité de dissuasion nucléaire si elle était rendue publique», a ajouté la même source.
«C'est une erreur assez catastrophique lorsqu'un missile se dirige dans la mauvaise direction», a commenté dimanche le leader de l'opposition, le travailliste Jeremy Corbyn, militant antinucléaire de longue date.
Interrogée lors de l'émission politique phare de la BBC, Theresa May a esquivé la question de savoir si elle était au courant de l'incident lorsque les députés ont voté en faveur du renouvellement du programme Trident pour un coût d'au moins 41 milliards de livres (47 milliards d'euros).
«J'ai toute confiance dans nos missiles Trident», a seulement déclaré la première ministre, ajoutant que des essais avaient lieu «régulièrement».
Un porte-parole du ministère de la Défense a confirmé que «la Royal Navy a conduit en juin un essai de routine de lancement de missile Trident non armé». Le sous-marin «Vengeance et son équipage ont été testés avec succès. Nous avons une confiance absolue en notre programme de dissuasion nucléaire», a-t-il ajouté.
Le Royaume-Uni est l'une des trois nations de l'OTAN possédant l'arme nucléaire avec la France et les États-Unis.

Trump évoque une «magnifique lettre» laissée par Obama

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Publié le 22 janvier 2017 à 15h20 | Mis à jour à 18h08
«C'était vraiment très gentil de sa part», a... (Photo AP)
«C'était vraiment très gentil de sa part», a dit Trump, tout en précisant, amusé, qu'il ne dirait pas à la presse «ce qu'il y a dedans».
PHOTO AP
Agence France-Presse
Washington
Le président américain Donald Trump a évoqué dimanche avec une certaine émotion «la magnifique lettre» laissée par son prédécesseur Barack Obama dans le Bureau ovale.
«Je suis allé dans le Bureau ovale et j'ai trouvé cette magnifique lettre du président Obama», a déclaré le président républicain en brandissant la lettre lors d'une brève déclaration dans les salons de la Maison-Blanche.
«C'était vraiment très gentil de sa part», a-t-il ajouté, tout en précisant, amusé, qu'il ne dirait pas à la presse «ce qu'il y a dedans».
Selon une tradition américaine ancienne, le président sortant laisse à son successeur une lettre qu'il ne découvre que lors de son installation dans le Bureau ovale.
Celle laissée en 1993 par le républicain George H.W. Bush à son successeur démocrate Bill Clinton a particulièrement marqué les esprits par son élégance.
«Votre succès est le succès de votre pays», y écrivait le 41e président des États-Unis. «Je vous soutiens totalement», ajoutait-il à l'attention de son adversaire politique qui venait de le priver d'un second mandat.
Dans cette missive, M. Bush lui faisait aussi part de son «sentiment d'émerveillement et de respect» au moment où il était entré dans le prestigieux Bureau ovale.
«Il y aura des moments très durs», ajoutait-il. «Ne laissez pas les critiques vous décourager ou vous faire dévier de votre trajectoire».

Le PQ veut faire bouger les Québécois une heure par jour

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Publié le 22 janvier 2017 à 12h24 | Mis à jour à 17h06
Selon les données de l'Institut de la statistique... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE)
Selon les données de l'Institut de la statistique du Québec, 14,6 % des Québécois de 12 ans et plus étaient en situation d'obésité en 2007-2008, alors qu'ils étaient 17,4 % en 2013-2014.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

VICKY FRAGASSO-MARQUIS
La Presse Canadienne
Depuis 2014, l'obésité a eu une «partie gratuite» sous la gouverne des libéraux, selon le chef du Parti québécois (PQ) Jean-François Lisée - une accusation que rejette la ministre libérale Lucie Charlebois, qui s'est dite «déçue» et «choquée» par les propos de son adversaire.
Le PQ présentait dimanche son plan pour faire bouger davantage les Québécois face au problème de l'obésité qui gagne en importance depuis plusieurs années.
Le parti compte essentiellement reprendre les recommandations que lui avaient faites plusieurs experts consultés lors d'une tournée du Québec, qui a été menée en 2013 alors que le PQ était au pouvoir.
Les Québécois de tous âges seraient appelés à effectuer une activité motrice pendant une heure, du Centre de la petite enfance (CPE) jusqu'au Centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Par exemple, les enfants des écoles seraient encouragés à bouger lors des récréations, à l'heure du midi et même dans les classes - notamment à l'aide de vélo-pupitres. Le PQ veut aussi inciter les travailleurs, les personnes âgées et les Autochtones - en valorisant certains sports traditionnels - à se garder en forme.
«Tout le monde sait quoi faire depuis quelques années. Il a manqué la volonté politique. Alors ce qu'a fait le gouvernement Couillard en arrivant, comme sur bien d'autres dossiers, il a pris ce plan d'action qui était prêt et l'a mis sur une tablette», a lancé M. Lisée lors d'une conférence de presse à Montréal.
Or, la ministre déléguée aux Saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, a rappelé que le gouvernement avait présenté en octobre dernier une politique gouvernementale de prévention en santé qui est «beaucoup plus large» et qui «interpelle plusieurs ministères» pour garder en santé les Québécois, de l'enfance, jusqu'à la fin de leur vie.
Le gouvernement a promis une enveloppe de 76,1 millions $ sur dix ans - dont 22 millions $ jusqu'en 2018 - qui s'ajoutera aux 400 millions $ déjà prévus annuellement par le budget des saines habitudes de vie.
Mme Charlebois a même l'impression que M. Lisée a «copié des pans» de sa politique, citant notamment les mesures spécifiques pour aider les communautés autochtones qui seront annoncées dans un plan d'action prochainement, puis l'aménagement du territoire pour favoriser les déplacements, qui se trouve déjà dans le plan gouvernemental.
«Est-ce qu'il y a du travail à faire? Oui. Mais tout ce qu'il vous a donné aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il a copié certains segments sur la politique», a-t-elle ajouté.
La Coalition poids, qui avait d'ailleurs aussi applaudi la politique du gouvernement libéral, a salué l'initiative du Parti québécois.
«Il est décevant de constater que la Politique nationale de l'activité physique, du sport et du loisir, initiée sous le gouvernement Marois et soutenue par de nombreux organismes, n'a toujours pas été adoptée par le gouvernement libéral. Ça fait des années qu'on l'attend», a affirmé par voie de communiqué sa directrice, Corinne Voyer.
Selon les données de l'Institut de la statistique du Québec, 14,6 pour cent des Québécois de 12 ans et plus étaient en situation d'obésité en 2007-2008, alors qu'ils étaient 17,4 pour cent en 2013-2014.

Trump au pouvoir: le cabinet Trudeau se réunit

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Publié le 22 janvier 2017 à 15h35 | Mis à jour à 16h38
M. Trudeau a déjà remanié son cabinet pour... (Photo Olivier Jean, La Presse)
M. Trudeau a déjà remanié son cabinet pour s'adapter à l'arrivée de M. Trump en désignant la spécialiste du commerce Chrystia Freeland aux Affaires étrangères.

MIKE BLANCHFIELD
La Presse Canadienne
Ottawa
La «bromance» - relation plus que chaleureuse entre le premier ministre Justin Trudeau et l'ex-président Barack Obama - est chose du passé.
M. Trudeau et son gouvernement libéral fédéral doivent désormais affronter la réalité d'une présidence occupée par le républicain Donald Trump, alors que les ministres se réunissent dimanche pour une retraite de trois jours.
Jusqu'à ce jour, M. Trudeau avait eu la vie relativement facile dans les relations du Canada avec les États-Unis, M. Obama ayant été notamment un allié naturel sur le front des changements climatiques. Désormais, les libéraux se préparent pour une ère complètement nouvelle avec Washington, et cela devrait être sur toutes les lèvres à l'occasion de ces discussions entre ministres du cabinet Trudeau.
M. Trump a promis lors de son discours d'assermentation, vendredi, de donner naissance à «une nouvelle fierté nationale» et de ramener les emplois aux États-Unis. La politique étrangère a été très peu abordée.
Selon Roland Paris, ancien conseiller de M. Trudeau en politique étrangère, les libéraux ont adopté jusqu'à maintenant une approche judicieuse en tendant la main à l'équipe de transition de M. Trump «dans l'objectif de commencer à faire valoir l'importance du partenariat économique et l'intérêt des États-Unis à le maintenir».
Mais M. Paris estime que le véritable travail ne fait que commencer, et que l'approche de la nouvelle administration américaine risque de ne «ressembler à aucune autre» avant elle à Washington.
«C'est un grand virage. Cela est vrai pour le Canada, mais aussi pour tous les pays du monde», a-t-il affirmé.
Le gouvernement libéral espère envoyer le message à l'administration Trump que le Canada et les États-Unis ont des priorités communes, a expliqué le ministre des Ressources naturelles, Jim Carr.
«Nous devrons voir ce que l'administration fait réellement», a-t-il soutenu dimanche, à Calgary.
«Plusieurs déclarations ont été faites et il y a eu beaucoup de spéculation, mais nous commençons cette relation en nous disant qu'il y a des points communs dans le secteur de l'énergie et nous nous pencherons là-dessus», a-t-il ajouté.
M. Trudeau a déjà remanié son cabinet pour s'adapter à l'arrivée de M. Trump en désignant la spécialiste du commerce Chrystia Freeland aux Affaires étrangères, et en lui affectant le général à la retraite Andrew Leslie comme secrétaire parlementaire, qui a côtoyé plusieurs des anciens commandants militaires ayant décroché des postes importants dans l'administration Trump.
Le gouvernement libéral a dit rechercher les intérêts communs avec l'administration Trump dans la volonté d'une croissance de la classe moyenne.
Avant d'obtenir ces nouvelles fonctions, Mme Freeland avait déjà tâté le terrain à Washington, discutant avec des membres du Congrès et de l'équipe de transition de M. Trump à titre de ministre du Commerce international du Canada.
Mme Freeland s'est entretenue avec l'ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich, aujourd'hui conseiller de M. Trump, de même qu'avec Stephen Schwarzman, le chef de la direction de la firme d'investissement Blackstone Group, qui a été nommé en décembre pour diriger le comité sur la stratégie et les politiques du président - le Strategic and Policy Forum.
M. Trump souhaite que les 16 chefs de la direction et leaders d'affaires dans le groupe lui offrent une perspective du secteur privé sur les manières de créer de l'emploi et de stimuler la croissance.
Georganne Burke, une partisane de M. Trump née aux États-Unis et qui est vice-présidente d'une firme de relations publiques de Toronto, a dit croire qu'il serait une bonne idée pour les libéraux de poursuivre la discussion avec M. Schwarzman et son groupe.
«M. Trump veut ramener des emplois et c'est ce à quoi s'attèle ce groupe. Il pourrait y avoir certains secteurs où les visions seraient complémentaires», a-t-elle soutenu.

Trump prêt à renégocier l'ALÉNA avec le Canada et le Mexique

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Publié le 22 janvier 2017 à 14h49 | Mis à jour à 16h39
Donald Trump a annoncé dimanche qu'il tiendrait des... (PHOTO ADRIAN WYLD, ARCHIVES PC)
Donald Trump a annoncé dimanche qu'il tiendrait des discussions sur le libre-échange avec le premier ministre canadien Justin Trudeau et le président mexicain Enrique Peña Nieto.
PHOTO ADRIAN WYLD, ARCHIVES PC

Associated Press
WASHINGTON
Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu'il allait mettre en branle des négociations relativement à l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) avec le Canada et le Mexique.
Donald Trump à la Maison-Blanche, dimanche.... (PHOTO MANDEL NGAN, AFP) - image 1.0
Donald Trump à la Maison-Blanche, dimanche.
PHOTO MANDEL NGAN, AFP
En marge d'une prestation de serment de nouveaux membres de son équipe, M. Trump a annoncé à la Maison-Blanche qu'il avait organisé des rencontres avec le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et le président mexicain, Enrique Pena Nieto.
Son chef de cabinet, Reince Priebus, a affirmé à Fox News Sunday que M. Trump s'attarderait dans sa première semaine complète en fonction à renverser certains des éléments de l'ordre du jour de son prédécesseur et qu'il prévoyait signer des décrets sur l'immigration et le commerce. M. Priebus n'est pas entré dans les détails.
La semaine dernière, le milliardaire Wilbur Ross, l'homme d'affaires désigné par Donald Trump pour devenir secrétaire américain au Commerce avait prévenu que la nouvelle administration à Washington, se pencherait « très, très rapidement » sur l'ALÉNA.
M. Ross précisait qu'« en toute logique », la nouvelle intendance au Commerce se pencherait « en premier lieu sur l'ALÉNA ».
Il expliquait que les États-Unis devaient consolider au mieux les relations avec leurs voisins avant de se tourner vers d'autres régions du monde.
Donald Trump a souvent qualifié l'ALÉNA de « désastre » et promis de se débarrasser de cet accord commercial, ou du moins d'en renégocier les termes. Après l'élection présidentielle américaine, le gouvernement libéral à Ottawa a ouvert la porte à une « amélioration » de l'ALÉNA, entré en vigueur il y a 23 ans, en 1994.

D'autres politiciens ont suscité la controverse en visitant l'Aga Khan

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Publié le 22 janvier 2017 à 18h10 | Mis à jour à 18h10
Le premier ministre Justin Trudeau et sa famille... (PHOTO ADRIAN WYLD, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)
Le premier ministre Justin Trudeau et sa famille ont passé leurs vacances des Fêtes à Saint-Kitts-et-Nevis.
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JORDAN PRESS
La Presse Canadienne
Ottawa
Si seulement Justin Trudeau était tombé sur Earl Deveaux à l'aéroport dans les Bahamas, il aurait peut-être été en mesure de s'épargner un hélicoptère plein de critiques virulentes.
M. Deveaux - anciennement le ministre de l'Environnement des Bahamas - avait été lui-même passager de l'hélicoptère privé du chef spirituel Aga Khan, comme le premier ministre du Canada, et en avait subi les conséquences professionnelles.
En septembre 2010, quelqu'un avait pris une photo de M. Deveaux sortant de l'hélicoptère en question lors d'un arrêt en route pour l'île privé d'Aga Khan - la même île sur laquelle se sont rendus M. Trudeau et sa famille lors du Nouvel An.
Pour M. Deveaux, les risques politiques étaient encore plus évidents.
L'Aga Khan cherchait à obtenir l'autorisation de draguer au large de son île, dans une réserve marine, dans le but de faire de la place pour son imposant yacht de luxe, entre autres embarcations. Des résidants craignaient des torts irréparables à l'environnement.
Le secteur, connu sous le nom d'Exumas, est devenu très populaire auprès de célébrités et de gens très riches voulant posséder leur propre île. En fait, le Hollywood Reporter qualifie les Bahamas d'«épicentre de l'univers des îles privées».
Parmi ces propriétaires figurent l'acteur Johnny Depp, les interprètes Faith Hill et Tim McGraw et l'ancien banquier responsable des investissements Steve Harrington. Et, bien sûr, l'Aga Khan - le philanthrope richissime et chef spirituel héréditaire des quelques 15 millions de musulmans ismaéliens dans le monde, également un ami de la famille du premier ministre Trudeau.
En 2010, des appels à la démission de M. Deveaux avaient rapidement été faits. Le journal des Bahamas The Tribune l'avait cité disant qu'il ne pouvait pas être corrompu par un simple vol d'hélicoptère.
À ce moment, un argument politique souvent répété - similaire à celui avancé par M. Trudeau - était qu'il n'y avait pas d'autres moyens de se rendre sur l'île de 140 hectares qui aurait été achetée par l'Aga Khan en 2009 pour 100 millions $ US.
Des gens faisaient aussi valoir que les politiciens locaux montaient régulièrement à bord d'hélicoptères privés détenus par des hommes d'affaires dans l'archipel des Bahamas.
De telles pratiques ont déjà aussi été courantes en politique canadienne, mais sont désormais expressément interdites en vertu des règles fédérales sur l'éthique, ce qui explique pourquoi les déplacements de M. Trudeau, de sa famille - ainsi que ceux du député libéral Seamus O'Reagan et de la présidente du Parti libéral, Anna Gainey - ont suscité une telle controverse.
M. Deveaux a quitté la vie politique active en 2012, après que les travaux de dragage eurent été approuvés.
Le député libéral Seamus O'Reagan a affirmé au National Post plus tôt ce mois-ci qu'il voulait rembourser l'Aga Khan pour les coûts reliés au vol privé. Son bureau n'a pas répondu aux questions cette semaine à savoir si un paiement avait été fait, et le cas échéant, quel montant avait été versé.
Assurément, les coûts sont élevés pour exploiter un AB-139 - le modèle d'hélicoptère dans lequel est monté M. Deveaux, et qui pourrait être le même utilisé par M. Trudeau et sa famille.
Un vol nolisé d'un AB-139 sur 115 kilomètres entre Nassau et l'île Bell pourrait coûter entre 5300 $ à 8000 $ l'heure, selon les évaluations des fournisseurs de services de vols nolisés joints par La Presse canadienne.

Trudeau commémore le premier anniversaire de la tuerie à La Loche

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Publié le 22 janvier 2017 à 17h04 | Mis à jour à 17h04
Le premier ministre Justin Trudeau a commémoré dimanche le premier anniversaire... (Photo archives La Presse Canadienne)
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La Presse Canadienne
Le premier ministre Justin Trudeau a commémoré dimanche le premier anniversaire de la tuerie dans une école de La Loche, en Saskatchewan, soulignant que la petite communauté avait inspiré tout le pays.
Il y a exactement un an, un adolescent avait ouvert le feu dans une école secondaire, faisant deux victimes chez les employés et sept autres blessés. Deux autres adolescents avaient été abattus dans une résidence à proximité.
M. Trudeau a affirmé par voie de communiqué que les membres de la communauté de La Loche avaient démontré «leur résilience, leur détermination à rebâtir et leur espoir en un avenir meilleur».
Dans un communiqué distinct, le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a rappelé que la Saskatchewan tout entière avait été en deuil après la tragédie.
M. Wall a assuré que la province travaillerait avec la communauté pour «transformer la douleur en semences d'espoir».
Une commémoration privée était prévue à La Loche, dimanche, et les classes ont été annulées lundi.
Un étudiant, qui avait 17 ans à l'époque, a plaidé coupable à des accusations de meurtre prémédité, de meurtre non prémédité et de tentative de meurtre relativement à la tuerie. Il devrait recevoir sa peine au printemps.
L'école a fermé ses portes, vendredi, alors qu'une menace anonyme a été reçue. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a finalement conclu qu'elle était non fondée.
Plus tôt ce mois-ci, le directeur Greg Hatch s'est montré critique sur le niveau d'appui reçu par la communauté depuis le drame. Selon lui, après un mois, l'école s'est retrouvée seule pour se relever.
Les représentants de la province ont répondu qu'elle avait lancé un nouveau projet d'habitation de 14 unités, en plus d'avoir fourni plus de conseillers scolaires et apporté des améliorations à l'éducation pour les adultes. Une infirmière spécialisée en santé mentale a aussi été embauchée.
Le gouvernement dit également avoir versé 480 000 $ pour des projets prioritaires dans la communauté, dont le centre de santé.

Gabriel Nadeau-Dubois chez QS: pas de décision avant la mi-février

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Publié le 22 janvier 2017 à 15h25 | Mis à jour à 15h25
Gabriel Nadeau-Dubois... (Archives La Presse)
Gabriel Nadeau-Dubois
ARCHIVES LA PRESSE

Philippe Mercure
Pressenti pour succéder à Françoise David comme candidat de Québec solidaire dans Gouin, Gabriel Nadeau-Dubois est toujours en réflexion et ne prendra aucune décision d'ici la mi-février.
« Ma réflexion se poursuit. Néanmoins, une chose est sûre : tant et aussi longtemps que la dernière page de l'aventure Faut qu'on se parle n'aura pas été tournée, je ne prendrai aucune décision », a expliqué M. Nadeau-Dubois dans un message Facebook rédigé dimanche après-midi.
Le message a été rédigé quelques heures à peine après son retour d'un voyage du Mexique.
« Je suis touché par le fait que plusieurs d'entre vous m'écrivent directement pour m'encourager à me lancer. Je le dis en toute sincérité », a-t-il écrit.
Le nom de Gabriel Nadeau-Dubois a beaucoup circulé pour succéder à Françoise David, cofondatrice de Québec solidaire, qui a pris sa retraite de la politique active la semaine dernière en laissant vacant son siège de députée de la circonscription de Gouin.
La tournée Faut qu'on se parle, menée notamment avec Jean-Martin Aussant, a pris fin le 8 décembre dernier après 163 assemblées de cuisine et 19 consultations publiques. M. Nadeau-Dubois a expliqué qu'il veut travailler sur le bilan de l'exercice avant de décider s'il fera le saut en politique active.
« Dans les prochaines semaines, je veux me concentrer pleinement sur la publication du bilan de la tournée. Je crois énormément à cette démarche et à son indépendance politique, et je veux que son dénouement soit à la hauteur. D'ailleurs, j'ai TRÈS hâte de vous en dévoiler, avec mes collègues, le résultat à la mi-février!, a écrit l'ancien leader étudiant.