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vendredi, janvier 13, 2017

La Russie inquiète davantage les Américains qu'avant la campagne présidentielle de novembre dernier, selon un sondage

http://ici.radio-canada.ca/breve/

Selon cette enquête effectuée du 9 au 12 janvier, 82 % des personnes interrogées considèrent qu'elle représente une « menace » générale pour les États-Unis, alors que 76 % étaient de cet avis en mars 2015. Au classement des pays jugés les plus menaçants, la Russie arrive avant l'Iran, la Syrie, la Chine, l'Arabie saoudite, Cuba ou le Yémen. Elle n'est devancée que par la Corée du Nord. (Reuters)

La police de Chicago a commis de nombreux abus, selon le département de la Justice

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 13 H 31 | Mis à jour à 14 h 16
L'ex-chef de la police de Chicago Garry McCarthy
L'ex-chef de la police de Chicago Garry McCarthy Photo : Reuters/Jim Young/Reuters

Chine: une femme de 92 ans confinée dans une porcherie

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Publié le 13 janvier 2017 à 10h10 | Mis à jour à 10h10
Une vidéo présentant les conditions de vie épouvantables... (image diffusée sur weibo)
Une vidéo présentant les conditions de vie épouvantables de la dame a été publiée sur la plateforme chinoise de microblogue Weibo.
IMAGE DIFFUSÉE SUR WEIBO
Agence France-Presse
PÉKIN
La vidéo d'une dame de 92 ans apparemment confinée dans une porcherie a provoqué l'indignation des internautes en Chine, où la question des soins aux personnes âgées s'impose progressivement avec le vieillissement de la population.
Le fils et la belle-fille de la vieille dame l'ont cloîtrée dans un enclos à cochons, ne lui fournissant que peu de nourriture et d'habits, tout en la battant et l'injuriant constamment, selon le journal Nanguo Morning News, basé dans la région du Guangxi (sud de la Chine).
Une vidéo présentant les conditions de vie épouvantables de la dame a été publiée sur la plateforme chinoise de microblogue Weibo.


« Je ne peux rien voir », y déclare d'une voix faible la femme, Mme Yang, à travers les barres de son enclos.
Son fils et sa belle-fille assurent qu'elle a déménagé de son plein gré dans cette « cuisine » dépourvue de porte et clôturée, située à côté de leur maison, et démentent l'avoir détenu dans une porcherie, selon le Nanguo Morning News.
Des photos de Mme Yang, secourue par des fonctionnaires du gouvernement local, ont été publiées sur Weibo après la diffusion virale de la vidéo. La dame est désormais hospitalisée, mais ne s'est pas encore totalement rétablie.
Les vidéos et photos ont provoqué la colère de nombreux internautes. Ils ont accusé sa famille de traitement « inhumain » et « bestial », et se sont dits persuadés que le fils et la belle-fille « seront traités de la même manière par leurs enfants lorsqu'ils seront vieux ».
La population chinoise vieillit rapidement, notamment sous l'effet de la politique de limitation des naissances. Mais les défaillances du système de soins laissent des centaines de millions de personnes âgées en grande difficulté, sans accès à des soins décents.
Début 2013, la Chine avait adopté une législation sur les personnes âgées, exigeant notamment que les membres de la famille fassent de « fréquentes visites » à leurs aînés.
Le pays compte désormais plus de 212 millions de personnes âgées de plus de 60 ans, selon des statistiques officielles.

Investiture de Trump: les forces de l'ordre parées contre une attaque au camion

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/

Publié le 13 janvier 2017 à 16h06 | Mis à jour à 16h06
Des employés assemblent une partie d'une estrade pour... (PHOTO Andrew CABALLERO-REYNOLDS, AFP)
Des employés assemblent une partie d'une estrade pour la cérémonie d'investiture de Donald Trump qui se tiendra le 20 janvier.
PHOTO ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, AFP
Agence France-Presse
WASHINGTON
Aucune menace ne pèse à ce stade sur la cérémonie d'investiture du controversé Donald Trump à la présidence des États-Unis le 20 janvier à Washington, mais les forces de l'ordre se sont préparées à une éventuelle attaque au camion, selon les autorités.
Après les attaques au camion lancé dans la foule en France et en Allemagne l'an dernier, la zone prévue pour la cérémonie d'investiture et le défilé sera davantage bouclée qu'il y a quatre ans, a précisé vendredi le ministre de la Sécurité intérieure Jeh Johnson lors d'une conférence de presse.
Le périmètre «sera encore plus lourdement protégé par des poids-lourds, des camions-benne et des bétonnières pour interdire l'accès à des «véhicules non autorisés», a ajouté le ministre.
«L'environnement terroriste mondial est très différent même de 2013» quand Barack Obama a été investi président pour un deuxième mandat, a expliqué M. Johnson.
«Nous devons nous préoccuper de l'extrémisme sur notre sol, de l'extrémisme né aux États-Unis, et des actes de personnes autoradicalisés», a-t-il ajouté.
Pour autant, «nous n'avons pas connaissance d'une menace particulière et crédible» pesant sur la cérémonie d'investiture, a noté M. Johson.
Entre 700 000 et 900 000 personnes devraient assister à cette cérémonie sur le National Mall, la grande artère qui traverse la capitale Washington, y compris 99 groupes de manifestants.
Quelque 28 000 personnels des forces de sécurité seront déployés pour l'occasion.
Environ 1,8 million de personnes avaient assisté à la première investiture du président sortant Barack Obama en janvier 2009, selon la ville. La foule était moitié moins nombreuse à sa deuxième prestation de serment en janvier 2013.
Le 14 juillet dernier, 86 personnes sont mortes dans la ville de Nice, dans le sud de la France, quand un extrémiste tunisien inspiré par le groupe djihadiste État islamique a lancé un camion à travers la foule.
Cinq mois plus tard le 19 décembre, un autre Tunisien a lancé un camion dans un marché de Noël à Berlin, tuant 12 personnes. L'attaque a été revendiquée par l'EI.

Journée citoyenne dans Rosemont, bâillon et bilan parlementaire – La Semaine du Député de Rosemont -

http://jflisee.org/journee-citoyenne-dans-rosemont-baillon-et-bilan-parlementaire-la-semaine-du-depute-de-rosemont/

Deux nouveaux députés de choix rejoignent les rangs du Parti Québécois 
Après des semaines à parcourir les quatre circonscriptions en élections partielles, les Québécois ont fait leur choix lundi et ont envoyé un message clair : Il y a une forte volonté de changement des citoyens et ils veulent que l’on écoute leurs préoccupations. Bravo à nos deux nouveaux députés élus, Marc Bourcier dans Saint-Jérôme et Catherine Fournier dans Marie-Victorin. J’ai très hâte de travailler avec vous. Et merci à Richard Langlais et Jacques Daigle qui ont mené de très belles campagnes dans Verdun et Arthabaska.
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Crise des délais en justice : le Parti Québécois a obtenu des investissements importants
C’est l’inaction et les compressions du gouvernement qui ont plongé notre système de justice dans la crise sans précédent. Après des mois d’inaction, la ministre a enfin annoncé des investissements. Bravo à Véronique Hivon d’avoir mené ce dossier avec tant de ferveur. Maintenant, il est important de savoir combien de procès avorteront avant que les mesures annoncées soient mises en application par le gouvernement.


Le Réseau Accorderie à l’honneur à l’Assemblée nationaleC’est avec plaisir que j’ai souligné l’apport du Réseau des Accorderies du Québec dont plusieurs représentants se trouvaient à l’Assemblée nationale cette semaine.  Né en 2002, le Réseau regroupe 4200 accordeurs dans 13 Accorderies à travers le Québec. Les Accorderies reposent sur un principe simple et original : proposer aux citoyens d’échanger entre eux des services, sur la base de leurs savoir-faire et ce sans aucune contrepartie financière. Je tiens à souligner plus particulièrement le succès retentissant de l’Accorderie situé dans ma circonscription de Rosemont qui a su rallier plus de 430 membres depuis son ouverture en avril 2014. Bravo à la coordonnatrice, Marie-Luce Meillerand, et à tous les accordeurs de Rosemont qui participent à la réussite de ce projet novateur !


Les demandes dans les banques alimentaires explosentLe panier d’épicerie subira une hausse de 420$ en 2017. À la place de s’engager à aider les familles québécoises qui en ont le plus besoin, Philippe Couillard préfère donner des millions aux médecins. Les banques alimentaires explosent déjà en raison de la hausse du prix des aliments. Quand le premier ministre va-t-il leur venir en aide? Nous avons proposé d’augmenter le crédit d’impôt pour la solidarité des familles dans le besoin. Pourquoi le gouvernement n’accepte-t-il pas la proposition du Parti Québécois afin d’aider les familles québécoises?


Crise du bois d’œuvre : Philippe Couillard doit se tenir debout pour notre industrie forestièreAprès la dernière crise forestière, le Québec a perdu le tiers des 90 000 emplois que comptait son secteur forestier. C’est donc une industrie fragilisée qui fait face, aujourd’hui, à une nouvelle guerre du bois d’œuvre. J’ai interrogé le premier ministre Philippe Couillard sur cette nouvelle crise du bois d’œuvre, qui touche des centaines de communautés à travers les régions du Québec. Face à l’imposition d’une taxe à l’importation contre notre industrie du bois, le premier ministre Couillard doit se tenir debout. Les plaintes américaines sont causées par l’industrie de l’Ouest canadien, alors que le régime forestier québécois est maintenant conforme aux normes de commerce international. J’ai réussi à obtenir du premier ministre des garanties de prêt pour couvrir des emprunts de 300 M$. Je veux qu’il sache que je lui rappellerai qu’il a répondu : «On sera là, à la hauteur requise pour les dommages réels constatés».


Bâillon sur le PL106 : Le Parti Québécois annulera la loi rétrograde sur les hydrocarburesLe projet de loi sur les hydrocarbures a finalement été adopté à Québec, samedi matin, vers 4h45am, après que le gouvernement Couillard ait forcé son adoption sous bâillon. En forçant l’adoption d’un projet de loi qui bafoue l’acceptabilité sociale, le gouvernement a choisi de terminer la session en donnant satisfaction aux pétrolières plutôt qu’aux citoyens du Québec. Nous aurions pu la terminer en adoptant, peut-être à l’unanimité, la portion sur la transition énergétique. Mais, pour ce faire, il aurait fallu un peu de collaboration et de la bonne foi. Je m’engage à annuler cette loi, qui permet l’expropriation et qui consacre la fracturation, dès l’arrivée du Parti Québécois au pouvoir en 2018.


Bilan de la session parlementaire : les libéraux ont atteint le point de non-retourL’heure était au bilan de la session parlementaire, qui s’est achevée sous le signe du bâillon. Je pourrais passer des heures à vous énumérer la longue liste de ce que les libéraux ont mal fait. Mais, au-delà de la crise des délais dans notre système de justice, au-delà de leur gestion catastrophique de l’agriculture et du maintien de Pierre Paradis comme ministre, au-delà de la crise au ministère des Transports et du fait que Robert Poëti, qui voulait faire la lumière, a été écarté, ce que nous retiendrons de cette session politique, c’est que ce gouvernement a atteint le point de non-retour en ce qui a trait à la confiance des citoyennes et des citoyens.
Au Parti Québécois, nous avons entendu la volonté de changement des citoyens, leur appel pour qu’on écoute leurs préoccupations, et nous incarnons ce nouveau souffle dont le Québec a tant besoin.

Journée citoyenne dans Rosemont!
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Retourner dans Rosemont après ces deux semaines intensives à l’Assemblée nationale a été un réel plaisir. C’est toujours avec joie que je reçois les Rosemontoises et Rosemontois, à mon bureau de comté, lors des journées portes ouvertes. Logement, retour aux études, bénévolat, j’adore discuter avec vous des sujets qui vous préoccupent.
La semaine du député prendra des vacances. De retour en janvier! 

É.-U: elle découvre qu'elle a été enlevée à sa naissance il y a 18 ans

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Publié le 13 janvier 2017 à 14h54 | Mis à jour à 15h57
La police a arrêté Gloria Williams, âgée de... (PHOTO REUTERS/BUREAU DU SHÉRIF DE Jacksonville)
La police a arrêté Gloria Williams, âgée de 51 ans, de Walterboro, en Caroline du Sud, dans la maison où elle vivait avec l'enfant.
PHOTO REUTERS/BUREAU DU SHÉRIF DE JACKSONVILLE
Agence France-Presse
MIAMI
Une Américaine, enlevée peu après sa naissance dans un hôpital de Floride il y a dix-huit ans, a été retrouvée en bonne santé et la femme qui l'a éduquée a été inculpée d'enlèvement, ont indiqué vendredi les autorités.
Kamiyah Mobley, dont la disparition avait fait les gros titres à l'époque, a grandi dans la petite ville de Walterboro en Caroline du Sud (sud-est) avec une femme qu'elle pensait être sa mère.
«Nous avons reçu hier soir la confirmation que la jeune femme était en réalité Kamiyah Mobley», a annoncé Mike Williams, shérif de Jacksonville à la presse. «Elle semble être une jeune fille de 18 ans tout à fait normale. Elle doit faire face à beaucoup de choses».
Ses parents biologiques ont été informés du résultat des tests ADN vendredi matin, et sont «submergés par l'émotion», a ajouté le shérif, refusant de donner l'identité actuelle de la jeune fille.
Gloria Williams, 51 ans, a été inculpée d'enlèvement et d'infraction à la garde d'enfant, a-t-il fait savoir.
L'affaire a commencé le 10 juillet 1998 lorsqu'une femme se faisant passer pour une employée des services de santé avait approché la jeune mère dans un hôpital de Jacksonville et avait disparu avec son nourrisson.
Selon M. Williams, les enquêteurs ont suivi plus de 2500 pistes et ont fini par trouver une jeune fille de 18 ans née le même jour que Kamiyah Mobley, mais vivant sous un nom différent.
«Même lorsqu'une affaire paraît éteinte, nous cherchons toujours de nouvelles informations, un indice ou une avancée technologique», a-t-il relevé.

Donald Trump pousse son cabinet à s'exprimer librement

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Publié le 13 janvier 2017 à 16h37 | Mis à jour à 16h37
«Je veux qu'ils restent eux-mêmes et qu'ils expriment... (Photo Associated Press)
«Je veux qu'ils restent eux-mêmes et qu'ils expriment leurs propres points de vue, pas les miens!», a assuré Donald Trump
PHOTO ASSOCIATED PRESS
NICOLAS REVISE
Agence France-Presse
Washington
À une semaine de son entrée à la Maison Blanche, Donald Trump a encouragé vendredi les membres de son cabinet à s'exprimer librement après que ses futurs chefs de la diplomatie et du Pentagone se sont démarqués du président désigné en matière de politique étrangère.
Dans l'un de ses tweets matinaux dont il est coutumier, mais au ton cette fois apaisé, le 45e président des États-Unis, qui sera investi le 20 janvier, s'est félicité que «tous les membres de [son] cabinet donnent une excellente impression et fassent du bon boulot».
«Je veux qu'ils restent eux-mêmes et qu'ils expriment leurs propres points de vue, pas les miens!», a assuré Donald Trump, d'humeur visiblement conciliante.
Car les secrétaires qu'il a choisis pour les Affaires étrangères et la Défense l'ont contredit sur nombre de dossiers stratégiques, lors de leurs auditions de confirmation cette semaine au Sénat.
Prenant le contre-pied d'un Donald Trump qui veut se rapprocher de Moscou, Rex Tillerson, ex-PDG d'ExxonMobil qui brigue la tête du département d'Etat, et l'ancien général des Marines James Mattis qui ambitionne de diriger le Pentagone, ont tapé à bras raccourcis sur la Russie du président Vladimir Poutine.
Un «danger» pour l'Europe et qui «cherche à casser» l'OTAN, ont-ils tonné.
Certes, les secrétaires américains jouissent en général d'une grande latitude, mais les titulaires de porte-feuilles régaliens doivent porter publiquement et mettre en musique les choix du commandant en chef.
Les contours de la diplomatie de Donald Trump restent flous, même si, sur la Russie, il affiche la couleur depuis des mois et prône un réchauffement des relations après des années de froid sous l'ère de Barack Obama en raison de l'Ukraine et de la Syrie.
Une transition «inhabituelle»
Il n'empêche que les déclarations étonnamment antirusses de Rex Tillerson, pourtant un proche du président Poutine, sèment le trouble chez des analystes.
«On a du mal à y voir clair sur la stratégie à moyen ou à long terme de l'administration Trump vis-à-vis de la Russie», critique ainsi Alina Polyakova, du centre Atlantic Council. Le prochain président «continuera-t-il à soutenir l'Ukraine et comment gèrera-t-il ses relations avec la Russie au Moyen-Orient?», en particulier sur la Syrie, s'interroge l'experte.
D'ailleurs, juste avant de quitter la Maison Blanche le 20 janvier, le vice-président Joe Biden se rendra à Kiev pour exprimer le «soutien des États-Unis [...] à l'indépendance, au développement démocratique, à la prospérité et à la sécurité de l'Ukraine», a annoncé l'exécutif américain.
Devant le Sénat, MM. Tillerson et Mattis ont aussi fait entendre leur différence sur pléthore de sujets sur lesquels M. Trump avait pris des positions parfois extrêmes.
Les deux ministres pressentis se sont démarqués de leur président sur l'accord sur le nucléaire iranien, la lutte contre la prolifération nucléaire, le changement climatique ou la capitale d'Israël.
Ils sont en revanche sur la même ligne de fermeté à l'égard de la Chine, en particulier sur la militarisation par Pékin d'îles disputées en mer de Chine méridionale. Des menaces proférées par le possible secrétaire d'État Tillerson ont été dénoncées par la presse d'Etat chinoise, évoquant un risque d'«affrontement militaire».
À tout juste une semaine de sa prestation de serment, Donald Trump est également à couteaux tirés avec les services de renseignements américains et des médias qu'il accuse d'incompétence, de déloyauté et de propager de fausses informations.
Dans ce climat très lourd, le président Obama a reconnu, en termes très diplomatiques, que la transition était «inhabituelle», dans un entretien à CBS qui a en diffusé des extraits. Évoquant la campagne «un peu improvisée» du candidat Trump, M. Obama juge impossible d'assurer les fonctions de président sur le même mode. Son conseil à son successeur et aux républicains: «Assurez-vous que certaines traditions institutionnelles ne soient pas érodées, car il y a une raison pour laquelle elles sont en place».
L'administration démocrate a encore prodigué quelques dernières «recommandations» à l'équipe Trump.
Réduire les financements américains aux Nations unies serait «extrêmement préjudiciable» aux intérêts de Washington, a prévenu son ambassadrice à l'ONU Samantha Power et miser sur une «fragmentation» de l'Union européenne serait une «pure folie, selon l'ambassadeur des États-Unis à Bruxelles, Anthony Gardner. Le département d'État a aussi conseillé à l'administration Trump, si elle y est conviée, de participer aux pourparlers sur la Syrie organisés par Moscou et Ankara le 23 janvier, trois jours après l'investiture du 45e président des États-Unis.

Le père grand-père contredit deux des trois victimes

http://www.lapresse.ca/le-droit/justice-et-faits-divers/actualite-judiciaire/

Publié le 13 janvier 2017 à 16h06 | Mis à jour à 16h06
Jacques Roger Lesage est celui qui est accusé... (Etienne Ranger, Archives Le Droit)
Jacques Roger Lesage est celui qui est accusé d'avoir agressé trois de ses enfants.
ETIENNE RANGER, ARCHIVES LE DROIT
Le père grand-père qui subit son procès pour inceste à Gatineau a avoué avoir fait des enfants à l'une de ses filles, mais a rejeté du revers de la main les allégations de ses deux autres victimes, qui l'accusent aussi de les avoir agressées sexuellement entre les années 70 et 2004.
Jacques Roger Lesage, qui aura 80 ans le mois prochain, témoigne vendredi. Ses avocats l'ont appelé à la barre des témoins. Il s'est excusé auprès de sa fille Lucie, avec qui il a eu trois enfants, ajoutant qu'il éprouvait des remords.
Il a toutefois nié catégoriquement les versions de ses deux autres filles, qui sont aussi ses victimes alléguées, Nathalie Lesage et Chantal Knippenberg. Ces deux femmes disent avoir été agressées à plusieurs reprises lorsqu'elles étaient enfants et adolescentes.
La Couronne doit contre-interroger l'homme en après-midi.
Jacques Roger Lesage est accusé d'inceste, d'agression sexuelle et d'attentat à la pudeur.
Le procès se déroule devant jury.

Les trois quarts des Québécois gagnent moins de 50 000 $

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/

Publié le 13 janvier 2017 à 17h11 | Mis à jour à 17h11
Plus de 75 % des contribuables québécois ont gagné... (123RF, file404)
Plus de 75 % des contribuables québécois ont gagné moins de 50 000 $ en 2013. Plus d'un tiers ont même touché moins de 20 000 $.
123RF, FILE404
(Québec) Plus de 75 % des contribuables québécois ont gagné moins de 50 000 $ en 2013. Plus d'un tiers ont même touché moins de 20 000 $.
À l'autre bout du spectre, 6 % seulement des contribuables ont déclaré un revenu supérieur à 100 000 $.
Autre donnée à garder en mémoire : 70 % des impôts sur le revenu au Québec ont été payés par les 20 % des contribuables les mieux nantis. Ces plus aisés captent, il faut le préciser, plus de la moitié des revenus totaux déclarés.
Ces éléments sont tirés d'une étude publiée vendredi par la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l'Université de Sherbrooke, une chaire que les bonzes du ministère des Finances du Québec suivent avec intérêt.
Le fiscaliste Luc Godbout est l'un des chercheurs associés à cette chaire. Cette précision parce que M. Godbout est un fiscaliste ayant l'oreille du ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão, même si l'une des principales recommandations de la Commission d'examen sur la fiscalité québécoise, qu'il avait pilotée et dont le rapport a été dévoilé en mars 2015, n'a pas été suivie.
Pour des raisons politiques, M. Leitão a renoncé à aller de l'avant avec l'idée de faire passer la TVQ de 9,975 % à 11 % en contrepartie d'une réduction de l'impôt sur le revenu.
Ce Bilan de la fiscalité au Québec - 2017 sera assurément lu par le ministre des Finances du Québec et ses hauts fonctionnaires.
Document étoffé
En 2014, le total des recettes fiscales prélevées au Québec par l'ensemble des administrations publiques s'est élevé à près 140 milliards $, selon l'étude. Le gouvernement du Québec a prélevé 49 % de ce total; le gouvernement fédéral, 32 %, les administrations locales environ 10 % et la Régie des rentes du Québec, autour de 10 % aussi.
Le Québec, avec 37,6 %, affichait un taux de «pression fiscale» supérieur à la moyenne de l'OCDE (34,3 %) en 2014. Il était supérieur à celui de 25 pays de l'OCDE sur 35. Le taux de pression fiscale représente le rapport entre les recettes fiscales récoltées et le produit intérieur brut.
«Le taux de pression fiscale du Québec se rapproche davantage de celui des pays européens que de celui de ses voisins nord-américains, y compris les autres provinces canadiennes», rappelle le document.
Les chercheurs calculent néanmoins que le poids de la fiscalité a globalement diminué au Québec depuis un sommet atteint en 2000, bien que moins qu'ailleurs au Canada. 
En cette matière, l'équipe de Sherbrooke voit trois groupes de provinces. Le premier est composé des trois provinces exploitant des hydrocarbures. Les taux de pression fiscale y sont les plus bas au Canada.
Le second groupe est composé de cinq provinces dont les taux sont relativement au même niveau que celui de la moyenne canadienne. Le troisième regroupe la Nouvelle-Écosse et le Québec.
Pas une analyse politique
Après une analyse à large spectre, les chercheurs écrivent que les impôts sur le revenu représentent au Québec une proportion plus grande du total des recettes fiscales que ce que l'on trouve en moyenne dans les pays de l'OCDE, soit 35,8 % contre 24,0 %.
À l'inverse, «l'utilisation des taxes à la consommation comme source de revenu est nettement plus répandue en moyenne dans les pays membres de l'OCDE» qu'ici. Ils en tirent 28,3 % de leurs recettes fiscales, contre 19,5 % au Québec.
Le document note que le poids des impôts sur le revenu des particuliers a légèrement diminué au Québec depuis l'an 2000. Il est passé de 14,8 % du PIB à 13,5 %.
Le Bilan de la fiscalité au Québec - 2017 indique enfin que les impôts des sociétés représentent 13,3 % des recettes fiscales au Québec contre 10,6 % en moyenne dans les pays de l'OCDE.
L'étude n'a pas la prétention de brosser une analyse politique. Elle se penche strictement sur la fiscalité. Elle n'avait pas pour objet de la mettre en perspective avec les mesures sociales mises en place au Québec, qui elles aussi, comme les finances publiques, sont au coeur de nombreux débats politiques.

Le procureur en chef de la Commission d'enquête sur les Autochtones est nommé

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Publié le 13 janvier 2017 à 12h52 | Mis à jour à 12h52
Depuis 1995, Christian Leblanc est substitut du procureur général... (Robert Skinner, archives La Presse)
Depuis 1995, Christian Leblanc est substitut du procureur général et procureur aux poursuites pénales et criminelles, notamment auprès de la Cour itinérante siégeant dans les communautés cries de la baie James et des villages inuits du Nunavik.
ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
La Presse Canadienne
Le procureur en chef de la Commission d'enquête québécoise sur les relations avec les Autochtones a été nommé : il s'agit de Christian Leblanc, un avocat qui a déjà oeuvré en droit auprès des communautés cries et inuites.
L'annonce de sa nomination a été faite vendredi par le commissaire Jacques Viens, juge à la retraite.
Me Leblanc détient deux baccalauréats : l'un en criminologie et l'autre en droit.
Après avoir été admis au Barreau en 1993, il a commencé sa carrière d'avocat à Val-d'Or comme criminaliste en défense et en protection de la jeunesse.
Depuis 1995, il est substitut du procureur général et procureur aux poursuites pénales et criminelles, notamment auprès de la Cour itinérante siégeant dans les communautés cries de la baie James et des villages inuits du Nunavik.
Il s'est même établi à Kuujjuaq pour deux ans, précise le communiqué annonçant sa nomination.
Me Leblanc a aussi siégé sur plusieurs comités provinciaux se penchant sur les services de justice en milieu autochtone.
Il sera en poste dès le 30 janvier.
La Commission d'enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics a été annoncée par le gouvernement du Québec le 21 décembre dernier.
Celle-ci ne se limitera pas à enquêter sur les services policiers : elle ratissera large et se penchera sur les relations entre les Autochtones et les services de protection de la jeunesse, la santé publique, la justice ainsi que les services correctionnels.
Cette enquête indépendante québécoise était réclamée par les Premières Nations depuis les dénonciations de femmes autochtones de Val-d'Or à l'émission Enquête, à l'automne 2015, où elles ont relaté les sévices physiques et sexuels qu'elles ont subis. La tension s'est accrue quand il a été révélé qu'aucun policier impliqué dans cette affaire n'allait faire l'objet d'accusations à la suite des plaintes d'agressions sexuelles déposées par certaines d'entre elles contre des policiers de la Sûreté du Québec (SQ).
Le rapport de la Commission est attendu d'ici le 30 novembre 2018 - après les prochaines élections générales au Québec.

La ministre Gould refuse de promettre une réforme du mode de scrutin

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 13 janvier 2017 à 15h52 | Mis à jour à 15h52
La nouvelle ministre fédérale des Institutions démocratiques, Karina Gould.... (Photo Sean Kilpatrick, Archives La Presse Canadienne)
La nouvelle ministre fédérale des Institutions démocratiques, Karina Gould.
PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
JOAN BRYDEN
La Presse Canadienne
OTTAWA
La nouvelle ministre fédérale des Institutions démocratiques refuse de réitérer la promesse électorale de Justin Trudeau, voulant que le scrutin de 2015 soit le dernier sous le système uninominal majoritaire à un tour.
Interrogée à ce sujet jeudi, la ministre Karina Gould s'est seulement engagée à se familiariser avec le dossier. Elle a aussi esquivé une question touchant la promesse de sa prédécesseure, Maryam Monsef, de présenter un projet de réforme électorale d'ici le mois de mai.
Le besoin de se renseigner avant de se prononcer sur un tel dossier est plausible et fréquemment évoqué par les ministres récemment entrés en fonction. Or, dans le cas de Mme Gould, le refus de répéter un engagement électoral, pourtant sans équivoque, risque d'alimenter les soupçons envers les véritables intentions du gouvernement de Justin Trudeau.
Dès qu'il a fait surface, l'enjeu de la réforme électorale s'est révélé hasardeux pour les libéraux.
Le sondage en ligne madémocratie.ca, qui prendra fin dimanche, en a fait sourciller plus d'un avec l'absence de toute question directe sur les modes de scrutin.
La pénible création du comité chargé d'étudier la question, le penchant libéral pour un système de vote préférentiel et la revendication d'un référendum ont aussi refroidi l'enthousiasme à l'égard d'une coopération entre tous les partis.
Le premier ministre lui-même n'a pas répété sa promesse lors d'une assemblée publique tenue à Kingston, en Ontario, jeudi.
Une citoyenne se disant d'allégeance libérale lui avait demandé s'il croyait, comme elle, que le système électoral proportionnel serait préférable pour le Canada.
«Ce que nous faisons, c'est écouter avec attention les Canadiens, nous regardons les recommandations du comité et nous irons de l'avant pour améliorer notre système électoral d'une manière conforme aux priorités et aux valeurs exprimées par les Canadiens», a-t-il répondu en anglais.

L'audience du «parrain de l'herbe» reportée pour raisons de santé

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/proces/

Publié le 13 janvier 2017 à 16h15 | Mis à jour à 16h15
John Robert Boone... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE)
John Robert Boone
PHOTO ARCHIVES LA PRESSE
La Presse Canadienne
MONTRÉAL
L'audience en matière d'immigration du fugitif américain surnommé le «parrain de l'herbe» a été reportée à la fin janvier pour des raisons de santé.
Âgé de 73 ans, John Robert Boone demeurera détenu à Montréal jusqu'à la tenue de l'audience, qui déterminera s'il pourra rester au pays.
M. Boone a assisté à l'instance de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada par visioconférence, vendredi, alors que son avocate a demandé et obtenu un report jusqu'au 26 janvier.
Me Perla Abou-Jaoude soutient que ce délai permettra à son client de se présenter à un rendez-vous médical la semaine prochaine.
Après huit années de cavale, John Robert Boone a été arrêté en décembre, soit quelques mois après que la police de Montréal eut lancé une enquête à la demande des autorités américaines.
Les policiers fédéraux des États-Unis disent avoir été à sa recherche depuis qu'ils avaient saisi 2400 plants de marijuana sur sa ferme du Kentucky, en 2008.

Trudeau débranché du Québec

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  Si l’on était un disciple de Freud, on pourrait être tenté de croire que Justin Trudeau se distancie peu à peu de son père québécois pour adhérer à la culture anglo-canadienne de sa mère adorée, une femme courageuse que la vie n’a pas épargnée.
Pierre Elliott Trudeau avait contribué à créer le «French power» à Ottawa en imposant le bilinguisme officiel, ce que de nombreux Canadiens ne lui avaient jamais pardonné. Dans les cabinets qu’il a dirigés et au sein de son entourage se retrouvaient des hommes et des femmes exceptionnels issus du Québec et qui en menaient large à Ottawa. Autrement dit, le «French power» a été au cœur de la politique de Trudeau père.
Les Gérard Pelletier, Marc Lalonde, Monique Bégin, Jeanne Sauvé et tant d’autres ont tous contribué à la construction du Canada progressiste. Et tout Québécois qu’ils fussent, ils avaient incarné une certaine idée du Canada.
Manque de sensibilité
Le Canada de Justin Trudeau est un autre pays que celui rêvé par son père. Le premier ministre, bien que député du Québec, semble insensible, voire irrité par les demandes, bien humbles et molles, du Québec de Philippe Couillard, le mondialiste culturel. Le plus prestigieux ministre du Québec dans son gouvernement vient d’être remercié, au final pour cause d’incompatibilité avec le futur président Trump. Il faut préciser que la décision de Justin Trudeau est politiquement justifiable. Mais le maillon fort des ministres québécois en matière d’expérience, de capacités politiques et de vision sociale n’a pas été remplacé.
Si Trudeau le jeune s’identifiait un tant soit peu à la culture québécoise, il ne tolérerait pas que 75 % des ministres de son gouvernement soient unilingues anglais et que quelques autres aient peine à faire des phrases complètes en français. D’ailleurs, il corrigerait lui-même son français si contaminé par l’anglais qu’il devient parfois incompréhensible.
Son irritabilité excessive dès qu’il est confronté à des revendications du gouvernement Couillard au nom des intérêts spécifiques du Québec est surprenante dans le cas d’un premier ministre, lui-même député du Québec. Conforté par son plus proche conseiller et ami Gerald Butts, un garçon brillant, mais allergique à tout ce qui touche de près ou de loin le Québec, Justin Trudeau, le multiculturaliste radical exècre le nationalisme de l’affirmation québécoise.
Relativisme culturel
Car c’est au Québec seulement que l’on retrouve une résistance intellec­tuelle, politique, structurée et forte au multiculturalisme, dont on observe les conséquences. En effet, c’est la version 21e siècle du progrès social dont les assises­­ reposent sur l’individualisme et le relativisme culturel.
C’est également une idéologie hypocrite parce qu’elle se drape dans la rectitude politique qui est moins au service de la vertu que du déni des réalités collectives. Il n’y a plus de consensus minimal dans une société où le moi efface le nous.
Mais on ne peut pas se leurrer. Justin Trudeau a gagné son pari. Il est parvenu à son objectif par la séduction et par le choix judicieux des minorités qu’il appuie­­ et qu’il n’a de cesse de flatter et d’encenser à travers le pays.
Avec Justin Trudeau, exit le «French power». Le multiculturalisme est plus rentable électoralement auprès des minorités culturelles. Regardons la composition de son cabinet. C’est le nouveau Canada. Adieu la société distincte.
Aux yeux du premier ministre, seuls les modernes multiculturels mènent aux voies ensoleillées de l’avenir.

SYSTÈME DE PAIE PHÉNIX Le gouvernement a été négligent, admet Trudeau

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13 janvier 2017 |La Presse canadienne
Ottawa tente toujours de régler un arriéré d’environ 8000 dossiers d’employés fédéraux qui ont reçu des chèques de paie erronés.
Photo: Ron Ward La Presse canadienne
Ottawa tente toujours de régler un arriéré d’environ 8000 dossiers d’employés fédéraux qui ont reçu des chèques de paie erronés.
Ottawa — Justin Trudeau a admis, jeudi, que le gouvernement fédéral n’avait pas su tenir compte de signes avant-coureurs qui prédisaient déjà des complications dans le nouveau système de paie des fonctionnaires, avant même qu’il ne soit mis en place il y a près d’un an.
 
Lors d’une séance de discussion ouverte avec les citoyens au premier jour de sa tournée nationale, jeudi, à Kingston, en Ontario, le premier ministre a concédé à un fonctionnaire mécontent que son gouvernement « n’avait pas été suffisamment attentif aux défis et aux signes avant-coureurs à l’étape de la transition » vers le nouveau système de paie Phénix. M. Trudeau a assuré au fonctionnaire que le gouvernement « travaille extrêmement fort pour remédier à cette situation ».
 
Ottawa tente toujours de régler un arriéré d’environ 8000 dossiers d’employés fédéraux qui ont reçu des chèques de paie erronés — « c’est 8000 de trop », a admis M. Trudeau, jeudi. Ces fonctionnaires ont été trop payés ou pas assez pour des revenus particuliers comme des heures supplémentaires.
 
Plus tôt jeudi, le syndicat des scientifiques et employés professionnels de la fonction publique fédérale demandait d’ailleurs au gouvernement de créer un système de paie séparé afin d’aider tous ces fonctionnaires qui sont encore victimes des ratés de Phénix. L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada prévient que la patience de ses membres est à bout.
 
« Les employés qui doivent composer avec une paie substantiellement réduite — voire inexistante — devraient être payés par le biais d’un système séparé, mais parallèle, jusqu’à ce que les problèmes de Phénix soient réglés et qu’ils puissent réintégrer ce système, a indiqué en conférence de presse jeudi la présidente du syndicat, Debi Daviau, à Ottawa. Cela fait presque un an que le fiasco Phénix a été imposé à nos membres. Les appels à la patience du gouvernement sont maintenant déraisonnables. »
 
L’arriéré remonte dans certains cas jusqu’au milieu de 2016, alors que 82 000 dossiers étaient problématiques ; plusieurs centaines de fonctionnaires n’ont même rien reçu pendant un certain temps — et parfois même pendant des mois.