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mardi, janvier 10, 2017

Les libéraux s'excusent après avoir sondé leurs membres sur l’éthique de Sam Hamad

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PUBLIÉ LE LUNDI 9 JANVIER 2017 À 17 H 23 | Mis à jour à 5 h 37
Sam Hamad sourit à l'Assemblée nationale après avoir renoncé à ses privilèges de ministre, le 7 avril 2016. À droite, le premier ministre Philippe Couillard.
Sam Hamad et Philippe Couillard au Salon bleu
Photo : La Presse canadienne/Jacques Boissinot

Des testaments parfois mémorables... parfois moins

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Publié le 10 janvier 2017 à 06h15 | Mis à jour à 06h15
Barack Obama, président des États-Unis de 2009 à... (photo MANDEL NGAN, archives agence france-presse)
Barack Obama, président des États-Unis de 2009 à 2017,
 prononcera un discours d'adieu aujourd'hui.
PHOTO MANDEL NGAN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
RICHARD HÉTU
La Presse
Le 17 septembre 1796, George Washington a lancé une tradition que Barack Obama poursuivra aujourd'hui à Chicago en prononçant un discours d'adieu. Le 44e président ne se contentera pas de défendre son bilan. Comme Washington et le 34e président, Dwight Eisenhower, il voudra laisser à la postérité des mises en garde mémorables et pertinentes. On verra s'il fera mieux que son prédécesseur George W. Bush. En attentant, un bref retour sur les testaments des Washington, Eisenhower et Bush.
Haro sur « l'esprit de parti »
À une certaine époque, le discours d'adieu de George Washington était aussi vénéré aux États-Unis que l'adresse d'Abraham Lincoln à Gettysburg. Or, après la conquête républicaine de tous les leviers de pouvoir à Washington, il n'a peut-être jamais été aussi d'actualité. Car il met en garde les Américains contre « les pernicieux effets de l'esprit de parti » qui poussent « les hommes à chercher la sûreté et le repos dans le pouvoir d'un seul ; et tôt ou tard, plus habile ou heureux que ses rivaux, le chef de quelque faction met cette disposition à profit pour s'élever sur les ruines de la liberté publique ». Washington affirme que cet esprit de parti expose également son pays à la corruption par l'étranger. « Il donne de l'influence aux étrangers, et introduit la corruption dans toutes les branches du gouvernement ; et c'est ainsi que la politique et la volonté d'une nation sont soumises à la politique et à la volonté d'une autre nation. » C'est comme si le premier président avait prévu Donald Trump et Vladimir Poutine.
Gare au « complexe militaro-industriel »
Dwight D. Eisenhower n'a pas inventé l'expression « complexe militaro-industriel », qui fait référence aux entreprises d'armement, aux lobbyistes et membres du Congrès dont les efforts communs finissent par gonfler les dépenses militaires. Mais il l'a rendue célèbre en l'insérant dans son discours d'adieu, le 17 janvier 1961 : « Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d'une désastreuse ascension d'un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. » Une telle mise en garde pouvait sembler étonnante de la part d'un homme ayant passé l'essentiel de sa vie d'adulte chez les militaires. Mais le général à la retraite et héros de la Seconde Guerre mondiale craignait que les dépenses militaires ne viennent plomber les budgets civils. Sa crainte s'est matérialisée. Et la promesse de Donald Trump d'augmenter massivement les dépenses militaires doit sourire aujourd'hui au complexe militaro-industriel.
La lutte entre « le Bien et le Mal »
Huit ans plus tard, les Américains sont à même de constater la nature éphémère ou illusoire des succès revendiqués par George W. Bush lors de son discours d'adieu. « L'Afghanistan est passé d'un pays où les talibans abritaient Al-Qaïda et lapidaient des femmes dans la rue à une jeune démocratie qui combat le terrorisme et encourage les jeunes filles à aller à l'école. L'Irak est passé d'une dictature impitoyable et d'un ennemi juré des États-Unis à une démocratie arabe au coeur du Moyen-Orient et à un ami des États-Unis. » Au plus bas dans les sondages, le 43e président avait profité de ce discours pour défendre son bilan et sa doctrine formulée après le 11-Septembre. « Le Bien et le Mal sont présents dans ce monde, et entre les deux, il n'y a pas de compromis possible. » Saluant l'élection du premier président noir, Bush avait décrit son investiture prochaine en des termes que Barack Obama ne risque pas d'utiliser concernant celle de Donald Trump : « Ce sera un moment d'espoir et de fierté pour notre pays tout entier. »

Le Maroc interdit la fabrication et la vente de la burqa

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Publié le 10 janvier 2017 à 06h47 | Mis à jour à 06h47
Le port de la burqa reste un phénomène... (photo Fayaz Aziz, archives REUTERS)
PHOTO FAYAZ AZIZ, ARCHIVES REUTERS
Le port de la burqa reste un phénomène extrêmement marginal au Maroc, pays tiraillé entre modernité et conservatisme, dont le roi Mohammed VI se veut le chantre d'un islam modéré, et où une majorité de femmes portent le simple hijab (qui ne couvre que les cheveux).

Agence France-Presse
RABAT
Mettant en avant des raisons sécuritaires, les autorités marocaines ont interdit la fabrication et la vente de la burqa, ce voile intégral musulman à l'afghane rarement porté par des femmes au Maroc.
Selon la presse locale, le ministère de l'Intérieur a diffusé une circulaire à ses agents responsables des commerces dans les villes leur enjoignant de ne plus autoriser la confection et la commercialisation des burqas à compter de cette semaine.
Aucune annonce officielle ou communication publique sur le sujet n'a cependant été faite par ce ministère.
Le port de la burqa reste un phénomène extrêmement marginal au Maroc, pays tiraillé entre modernité et conservatisme, dont le roi Mohammed VI se veut le chantre d'un islam modéré, et où une majorité de femmes portent le simple hijab (qui ne couvre que les cheveux).
La burqa est à l'origine le vêtement traditionnel des tribus pachtounes en Afghanistan, où il avait été rendu obligatoire par les talibans. Ce long voile, bleu ou marron, couvre complètement la tête et le corps, un grillage dissimulant les yeux.
Au Maroc, c'est le niqab, voile intégral qui ne laisse voir que les yeux, qui est porté par certaines femmes, en particulier dans les milieux salafistes. Cette tenue est davantage répandue dans les régions plus conservatrices du nord du pays, d'où sont originaires des milliers de jihadistes partis combattre en Syrie et en Irak, et les petites villes.
Dès lundi, des agents de l'Intérieur ont mené des «campagnes de sensibilisation auprès des commerçants» de Casablanca, la capitale économique du pays, «pour les informer» de l'interdiction de la burqa, indique le site Médias 24.
À Taroudant (sud), le pacha (haut fonctionnaire administratif) a ordonné à des commerçants qui fabriquent et confectionnent des burqas de liquider leur stock dans les 48 heures, et de stopper toute fabrication et commercialisation de ce vêtement à l'avenir, selon un document qui circule sur les réseaux sociaux, largement repris par les médias.
Le même ordre a été donné par le pacha de la petite ville de Ouislane (centre-nord) qui a qualifié la burqa de «niqab afghan».
«Nous avons pris la mesure d'interdire totalement l'importation, la fabrication et la commercialisation de ce vêtement dans toutes les villes et localités du royaume», a indiqué au site Le360 un «responsable de haut rang au ministère de l'Intérieur».
Cette décision serait motivée par des raisons sécuritaires, «des malfrats ayant à maintes reprises utilisé ce vêtement pour perpétrer leurs crimes», toujours selon la presse.
Et le niqab?
L'annonce de l'interdiction de la burqa a jusqu'à présent suscité des réactions limitées. Devant le mutisme des autorités, certains commentateurs s'interrogeaient sur la portée de cette décision, tandis que des salafistes s'inquiétaient de son extension au niqab.
«Est-ce que le Maroc se dirige vers l'interdiction du niqab que les musulmanes portent depuis cinq siècles?», s'est offusqué sur son compte Facebook Hassan Kettani, un cheikh salafiste. «Si c'est vrai, ce serait une catastrophe», a-t-il estimé.
Pour un militant de la nébuleuse salafiste, interrogé par l'AFP sous couvert d'anonymat, «des milliers de Marocaines portent le niqab. Cette décision est un premier pas vers son interdiction et elle va provoquer une scission au sein dans la société», a-t-il affirmé.
Hammad Kabbadj, un prédicateur dont la candidature aux législatives d'octobre avait été invalidée, a jugé qu'il était «inacceptable de défendre aux citoyennes de porter le niqab oriental, comme d'interférer dans sa commercialisation». Il a ironisé sur Facebook sur le «Maroc des libertés et des droits de l'Homme» qui «considère le port du maillot occidental sur les plages comme un droit intouchable».
Pour la députée et ancienne ministre de la Femme Nouzha Skalli, l'interdiction de la vente de la burqa est au contraire «un pas important dans le combat contre l'extrémisme religieux».
Contrairement à la France, la Belgique ou encore les Pays-Bas, aucune loi n'interdit, dans le royaume chérifien, le port du voile islamique intégral dans des lieux publics.
Le Conseil supérieur des Oulémas, une instance officielle chargée d'appuyer la politique religieuse musulmane du pays, ne s'est à ce jour jamais prononcé sur la question de l'interdiction du voile intégral

Justin Trudeau écartera Stéphane Dion pour Chrystia Freeland

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Publié le 10 janvier 2017 à 07h52 | Mis à jour à 07h52
Selon des informations obtenues par La Presse, Chrystia Freeland... (THE CANADIAN PRESS)
THE CANADIAN PRESS
Selon des informations obtenues par La Presse, Chrystia Freeland (à l'avant-plan), qui est ministre du Commerce international, se verra confier le ministère des Affaires étrangères dont est responsable Stéphane Dion (en arrière-plan). On les voit tous deux sur cette photo au sommet de l'APEC, en novembre 2015.

Le premier ministre Justin Trudeau fera appel à Chrystia Freeland et François-Philippe Champagne pour l'épauler dans ses efforts pour établir de bonnes relations avec la nouvelle administration républicaine de Donald Trump, qui entrera officiellement en fonction le 20 janvier.
Selon des informations obtenues par La Presse, Chrystia Freeland, qui est ministre du Commerce international, se verra confier le ministère des Affaires étrangères dans un remaniement qui aura lieu à 10 h 30 mardi, tandis que François-Philippe Champagne, qui est actuellement secrétaire parlementaire du ministre des Finances Bill Morneau, prendra le relais de Mme Freeland au Commerce international.
Avec Justin Trudeau, ces deux ministres seront les principaux interlocuteurs de l'administration du nouveau président, qui a promis de renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain et a démontré peu d'intérêt de conclure un nouvel accord sur le bois d'oeuvre.
Dans ce remue-ménage, Stéphane Dion, qui était ministre des Affaires étrangères depuis l'arrivée au pouvoir des libéraux, est écarté du cabinet. Il pourrait se faire offrir un poste diplomatique à l'étranger, à Paris ou ailleurs. Selon nos informations, M. Dion a mal encaissé cette décision du premier ministre.
« Justin Trudeau a démontré dans le passé qu'il est capable de prendre des décisions difficiles en écartant les sénateurs libéraux du caucus parlementaire. Il vient de le prouver à nouveau en prenant une telle décision », a-t-on indiqué dans les rangs libéraux.
M. Trudeau compte aussi confier à un jeune député d'origine somalienne, Ahmed Hussen, le ministère de l'Immigration, succédant ainsi à John MacCallum, qui deviendra le nouvel ambassadeur du Canada en Chine.
Une autre ministre, MaryAnn Mihychuk, qui était titulaire du ministère de l'Emploi, sera rétrogradée. Elle retourne sur les banquettes arrière et sera remplacée par Patty Hadju, qui est actuellement responsable de la Condition féminine.
La ministre des Institutions démocratiques, Maryam Monsef, qui a cafouillé dans le dossier de la réforme démocratique, sera mutée à la Condition féminine. La députée ontarienne Karina Gould, pilotera dorénavant le ministère des Institutions démocratiques.
M. Trudeau apportera ces changements deux semaines avant la tenue d'une retraite de son cabinet à Calgary, les 23 et 24 janvier, afin de préparer la rentrée parlementaire du 30 janvier.