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vendredi, janvier 13, 2017

Le procureur en chef de la Commission d'enquête sur les Autochtones est nommé

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Publié le 13 janvier 2017 à 12h52 | Mis à jour à 12h52
Depuis 1995, Christian Leblanc est substitut du procureur général... (Robert Skinner, archives La Presse)
Depuis 1995, Christian Leblanc est substitut du procureur général et procureur aux poursuites pénales et criminelles, notamment auprès de la Cour itinérante siégeant dans les communautés cries de la baie James et des villages inuits du Nunavik.
ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
La Presse Canadienne
Le procureur en chef de la Commission d'enquête québécoise sur les relations avec les Autochtones a été nommé : il s'agit de Christian Leblanc, un avocat qui a déjà oeuvré en droit auprès des communautés cries et inuites.
L'annonce de sa nomination a été faite vendredi par le commissaire Jacques Viens, juge à la retraite.
Me Leblanc détient deux baccalauréats : l'un en criminologie et l'autre en droit.
Après avoir été admis au Barreau en 1993, il a commencé sa carrière d'avocat à Val-d'Or comme criminaliste en défense et en protection de la jeunesse.
Depuis 1995, il est substitut du procureur général et procureur aux poursuites pénales et criminelles, notamment auprès de la Cour itinérante siégeant dans les communautés cries de la baie James et des villages inuits du Nunavik.
Il s'est même établi à Kuujjuaq pour deux ans, précise le communiqué annonçant sa nomination.
Me Leblanc a aussi siégé sur plusieurs comités provinciaux se penchant sur les services de justice en milieu autochtone.
Il sera en poste dès le 30 janvier.
La Commission d'enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics a été annoncée par le gouvernement du Québec le 21 décembre dernier.
Celle-ci ne se limitera pas à enquêter sur les services policiers : elle ratissera large et se penchera sur les relations entre les Autochtones et les services de protection de la jeunesse, la santé publique, la justice ainsi que les services correctionnels.
Cette enquête indépendante québécoise était réclamée par les Premières Nations depuis les dénonciations de femmes autochtones de Val-d'Or à l'émission Enquête, à l'automne 2015, où elles ont relaté les sévices physiques et sexuels qu'elles ont subis. La tension s'est accrue quand il a été révélé qu'aucun policier impliqué dans cette affaire n'allait faire l'objet d'accusations à la suite des plaintes d'agressions sexuelles déposées par certaines d'entre elles contre des policiers de la Sûreté du Québec (SQ).
Le rapport de la Commission est attendu d'ici le 30 novembre 2018 - après les prochaines élections générales au Québec.

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