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vendredi, janvier 13, 2017

La ministre Gould refuse de promettre une réforme du mode de scrutin

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Publié le 13 janvier 2017 à 15h52 | Mis à jour à 15h52
La nouvelle ministre fédérale des Institutions démocratiques, Karina Gould.... (Photo Sean Kilpatrick, Archives La Presse Canadienne)
La nouvelle ministre fédérale des Institutions démocratiques, Karina Gould.
PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
JOAN BRYDEN
La Presse Canadienne
OTTAWA
La nouvelle ministre fédérale des Institutions démocratiques refuse de réitérer la promesse électorale de Justin Trudeau, voulant que le scrutin de 2015 soit le dernier sous le système uninominal majoritaire à un tour.
Interrogée à ce sujet jeudi, la ministre Karina Gould s'est seulement engagée à se familiariser avec le dossier. Elle a aussi esquivé une question touchant la promesse de sa prédécesseure, Maryam Monsef, de présenter un projet de réforme électorale d'ici le mois de mai.
Le besoin de se renseigner avant de se prononcer sur un tel dossier est plausible et fréquemment évoqué par les ministres récemment entrés en fonction. Or, dans le cas de Mme Gould, le refus de répéter un engagement électoral, pourtant sans équivoque, risque d'alimenter les soupçons envers les véritables intentions du gouvernement de Justin Trudeau.
Dès qu'il a fait surface, l'enjeu de la réforme électorale s'est révélé hasardeux pour les libéraux.
Le sondage en ligne madémocratie.ca, qui prendra fin dimanche, en a fait sourciller plus d'un avec l'absence de toute question directe sur les modes de scrutin.
La pénible création du comité chargé d'étudier la question, le penchant libéral pour un système de vote préférentiel et la revendication d'un référendum ont aussi refroidi l'enthousiasme à l'égard d'une coopération entre tous les partis.
Le premier ministre lui-même n'a pas répété sa promesse lors d'une assemblée publique tenue à Kingston, en Ontario, jeudi.
Une citoyenne se disant d'allégeance libérale lui avait demandé s'il croyait, comme elle, que le système électoral proportionnel serait préférable pour le Canada.
«Ce que nous faisons, c'est écouter avec attention les Canadiens, nous regardons les recommandations du comité et nous irons de l'avant pour améliorer notre système électoral d'une manière conforme aux priorités et aux valeurs exprimées par les Canadiens», a-t-il répondu en anglais.

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