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mardi, août 30, 2016

Cloutier veut plus de femmes et des «primaires ouvertes» au PQ

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EXCLUSIF
Publié le 30 août 2016 à 07h09 | Mis à jour à 07h09
Lors de la dernière campagne à la direction... (Photothèque Le Soleil)
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL
Lors de la dernière campagne à la direction du Parti québécois, Alexandre Cloutier avait proposé de permettre à tous les Québécois qui le désirent de participer au choix du chef.

(Québec) Alexandre Cloutier veut des réformes au Parti québécois (PQ). S'il en devient chef le 7 octobre, et si ses propositions sont avalisées par les militants, davantage de place sera faite aux femmes au sein des différentes instances, ainsi qu'aux immigrants. Et le PQ s'engagera dans un processus de «primaires ouvertes» pour choisir ses futurs chefs, dit le candidat à la direction.
Lors du prochain grand congrès du Parti québécois, en 2017, M. Cloutier voudrait soumettre aux délégués une proposition faisant en sorte que les «exécutifs locaux, régionaux et national» respectent «la parité hommes-femmes», c'est-à-dire qu'ils soient composés «de 40 à 60 % de représentants des deux sexes».
À l'heure actuelle, environ un quart seulement des 125 présidences de circonscription et des 17 présidences de région du Parti québécois sont occupées par des femmes.
Le député de Lac-Saint-Jean s'engage «à tout mettre en oeuvre pour atteindre cette zone paritaire» dans le recrutement des candidates et candidats du Parti québécois aux élections de 2018.
Il propose de bonifier de 15 % l'allocation versée par le Directeur général des élections du Québec aux partis politiques qui feront élire au moins 40 % de femmes à l'Assemblée nationale.
Vers les immigrants
Alexandre Cloutier dit prendre acte de la distance existant entre son parti et une part importante des immigrants. 
Afin que le Parti québécois reflète davantage la diversité du Québec, il souhaite qu'«un poste de responsable des liens avec les Québécois issus de l'immigration soit créé dans chacun des exécutifs du parti».
«Les militants élus à ce titre, idéalement eux-mêmes issus de l'immigration, auraient le mandat de tisser des liens avec les néo-Québécois de leur circonscription et de favoriser leur participation à nos activités», explique-t-il. 
Vers les «sympathisants»
Lors de la dernière campagne à la direction du Parti québécois, M. Cloutier avait proposé de permettre à tous les Québécois qui le désirent de participer au choix du chef - plutôt que de réserver cette possibilité aux seuls membres. En vain. Il revient à la charge avec cette idée de «primaires ouvertes».
Offrir à tous les «progressistes et souverainistes» la possibilité de choisir les futurs chefs péquistes obligerait le Parti québécois à se rebrancher sur davantage de citoyens, croit-il. Les éventuels votants non membres signeraient une déclaration d'adhésion aux valeurs du Parti québécois.
Alexandre Cloutier rappelle qu'«une part grandissante de la population, particulièrement chez les plus jeunes générations, est devenue récalcitrante à acheter une carte de membre pour devenir membre d'un parti politique».
Les membres en règle, eux, seraient invités à participer à la rédaction du programme du parti non seulement à travers les réunions des diverses instances, comme c'est le cas aujourd'hui, mais grâce à une «plateforme Web ou mobile». Ils pourraient y soumettre directement leurs propositions.
Alexandre Cloutier aimerait par ailleurs que la rentrée politique au Québec ne soit plus marquée par la réunion annuelle des jeunes libéraux, comme c'est le cas depuis de nombreuses années, mais par une «université d'été» du Parti québécois. Elle se tiendrait annuellement afin de débattre de toutes sortes de questions de société.

UPAC: Normandeau laisse planer un suspense autour de son émission de radio

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30 août 2016 |Alexandre Robillard - La Presse canadienne | Justice
Nathalie Normandeau à son arrivée au palais de justice de Québec, lundi, avec son avocat Maxime Roy
Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne
Nathalie Normandeau à son arrivée au palais de justice de Québec, lundi, avec son avocat Maxime Roy
L’ex-ministre libérale Nathalie Normandeau pourrait commenter les procédures judiciaires criminelles dont elle est l’objet dans une nouvelle émission de radio qu’elle animera à partir de la semaine prochaine à Québec.
 
Mme Normandeau était présente pour la première fois au palais de justice, lundi, relativement au dossier qui a mené à son arrestation par l’Unité permanente anticorruption (UPAC), en mars dernier.
 
Son avocat et celui de ses six coaccusés, également présents, ont convenu avec la Couronne de poursuivre le 28 septembre les discussions en vue d’une enquête préliminaire à leur procès.
 
Malgré les demandes de deux avocats des accusés, qui souhaitaient éviter à leurs clients de revenir devant le tribunal dans un mois, le juge Jean-Louis Lemieux a exigé une nouvelle fois leur présence à cette prochaine étape.
 
En sortant de la salle d’audience, au palais de justice de Québec, Mme Normandeau n’a pas voulu commenter les procédures.
 
« Vous m’écouterez le 6 [septembre] », s’est-elle contentée de répondre aux journalistes qui la sollicitaient.
 
L’ex-ministre, qui animera à partir de la semaine prochaine une nouvelle émission de radio à Québec, a déclaré qu’elle parlera « peut-être » de son procès.
 
Au moment de l’annonce du lancement de son émission sur les ondes de BLVD FM, la semaine dernière, Mme Normandeau avait déclaré que tous les sujets concernant l’UPAC seraient exclus de sa feuille de route.
 
Mme Normandeau fait face à un total de sept chefs d’accusation de complot, de corruption, d’abus de confiance et de fraude. Elle est passible d’un maximum de 14 ans d’emprisonnement.
 
Ancienne mairesse de Maria, en Gaspésie, Mme Normandeau a été députée de Bonaventure pendant 13 ans, ministre et vice-première ministre jusqu’à sa démission en 2011.
 
Mme Normandeau a été embauchée par BLVD FM après avoir perdu son poste d’animatrice au FM93, un congédiement qu’elle conteste devant les tribunaux.
 
Jacques Larochelle, avocat de l’ex-ministre et organisateur libéral Marc-Yvan Côté, également au nombre des accusés, a tenté en vain, lundi, d’éviter le retour de son client dans un mois pour la suite de la conférence de gestion préalable à l’enquête préliminaire.
 
« À quoi ça sert de les faire parader ? » a-t-il demandé au magistrat.
 
Le juge Lemieux a rejeté cette demande en soulignant que leur présence était nécessaire pour faciliter les procédures.
 
« Loin de moi l’idée de vouloir les faire parader », a-t-il répondu en fixant son exigence.
 
Les avocats de la défense ont obtenu que la Couronne précise d’ici la prochaine audience les éléments de preuve qui seront utilisés pour l’enquête préliminaire.
 
Le procureur Claude Dussault a affirmé qu’il soumettra une liste « non définitive » des pièces dont il se servira.
 
Toutes les parties s’entendent pour procéder rapidement dans ce dossier, a remarqué le porte-parole de la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP), René Verret.
 
Selon M. Verret, des précisions sur les pièces utilisées par la Couronne pourraient aider la défense à accélérer le déroulement de l’enquête préliminaire, dont la durée a été estimée lundi entre trois et six semaines.
 
« C’est plutôt exceptionnel comme demande, mais devant la complexité de la preuve, il semble que cette preuve est volumineuse, on peut comprendre les avocats de la défense de demander à l’avance quelles sont les pièces qui seront produites de façon à se préparer », a-t-il dit.
 
Bruno Lortie, ex-directeur de cabinet de Mme Normandeau, est au nombre des accusés, tout comme deux anciens dirigeants du cabinet de génie-conseil Roche, Mario Martel, France Michaud, d’anciens collègues de Marc-Yvan Côté.
 
L’ex-maire de Gaspé, François Roussy, et l’ancien responsable du bureau de circonscription de Pauline Marois dans Charlevoix, Ernest Murray, sont également poursuivis.
 
Au moment des arrestations, l’UPAC avait déclaré qu’ils étaient soupçonnés d’avoir participé à « des stratagèmes criminels reliant à la fois des activités frauduleuses de financement politique et l’obtention indue de subventions gouvernementales ou de contrats publics ».


Donald Trump rejette le soutien d'un ancien leader du Ku Klux Klan

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Publié le 29 août 2016 à 19h21 | Mis à jour le 29 août 2016 à 22h21
Donald Trump... (REUTERS)
Donald TrumpREUTERS
Agence France-Presse
WASHINGTON
Un ancien leader de l'organisation raciste Ku Klux Klan, David Duke, a appelé les électeurs à voter pour Donald Trump à l'élection présidentielle américaine dans un message téléphonique soutenant sa propre candidature au Sénat en Louisiane, ont rapporté des médias lundi.
Mais le candidat républicain à la Maison-Blanche a répudié le soutien d'un tel personnage, qui l'avait déjà plongé dans l'embarras il y a plusieurs mois.
«À moins d'un arrêt immédiat de l'immigration massive, nous deviendrons minoritaires dans notre propre pays», a lancé David Duke dans un message diffusé par téléphone auprès de nombreux électeurs de Louisiane, et mis en ligne par Buzzfeed.
«Il est temps de nous défendre et de voter pour Donald Trump comme président, et de voter pour moi, David Duke, au Sénat», poursuit le candidat.
À 66 ans, cet ancien responsable du KKK tente un retour en politique, profitant de l'agitation créée par la candidature de Donald Trump.
Il y a six mois, le milliardaire new-yorkais avait tardé à désavouer le soutien apporté publiquement par David Duke, prétendant initialement ne pas savoir qui il était.
Cette fois, l'équipe Trump a immédiatement rejeté l'association à David Duke, figure de l'extrême-droite raciste américaine qui fut candidat malheureux à divers postes politiques dans les années 1980 et 1990. Il siégea trois ans à l'assemblée locale de Louisiane de 1989 à 1992.
«C'est tout à fait inquiétant», a dit une porte-parole, Katrina Pierson, sur CNN. «L'équipe Trump ne sait rien de la campagne de David Duke, et nous avons désavoué David Duke et ne cautionnons aucune de ses activités».
Mais Hillary Clinton entend continuer à associer Donald Trump à David Duke pour persuader les électeurs que son adversaire est un raciste patenté.
«Je voulais en parler au grand jour et montrer aux gens que David Duke soutient Donald Trump, alors qu'il est un ancien «Grand wizard» du Ku Klux Klan», a-t-elle dit lors d'une réception privée de collecte de fonds à Easthampton (New York), en utilisant l'ancien titre formel de David Duke au sein du groupe.


La mère d'un suspect québécois de terrorisme accusée d'entrave à la justice

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EXCLUSIF
Publié le 30 août 2016 à 06h49 | Mis à jour à 06h49
Photo reçue par la présumée victime... (PHoto fournie par Le Soleil)
Photo reçue par la présumée victime
PHOTO FOURNIE PAR LE SOLEIL

La mère d'un suspect québécois de terrorisme a été arrêtée et accusée la semaine dernière d'avoir tenté de convaincre un témoin clé de l'enquête sur son fils de changer sa version des faits.
Ismael Habib a comparu le 8 mars dernier... (Photo Patrick Woodbury, archives Le Droit) - image 1.0
Ismael Habib a comparu le 8 mars dernier au palais de justice de Gatineau, où la sécurité a été renforcée pour l'occasion.
PHOTO PATRICK WOODBURY, ARCHIVES LE DROIT
Pauline Maltais est la mère d'Ismael Habib, Montréalais aux sympathies djihadistes accusé l'hiver dernier d'avoir tenté de quitter le Canada pour participer aux activités d'un groupe terroriste après avoir été dénoncé par sa conjointe.
L'homme de 28 ans a été arrêté en février à Gatineau, où il venait à peine d'emménager, et accusé de harcèlement criminel, de menaces de mort et d'emploi de documents contrefaits dans une affaire de violence conjugale. Sa présumée victime avait alors raconté aux policiers que Habib avait menacé de faire exploser sa voiture si elle le dénonçait. Selon la preuve présentée au palais de justice de Gatineau, comme l'a rapporté le journal Le Droit, elle avait aussi déclaré qu'il regardait des vidéos d'exécutions du groupe armé État islamique et qu'il était de plus en plus radical.
Quelques jours plus tard, Ismael Habib, fils d'un père réfugié afghan et d'une mère québécoise, faisait l'objet de nouvelles accusations, cette fois à Montréal, en lien avec des infractions terroristes. Les faits exacts qui lui sont reprochés dans ce dossier sont protégés par une ordonnance de non-publication. Habib est derrière les barreaux en attendant son procès.
SA MÈRE S'EN MÊLE
C'est un mois après le dépôt des accusations de terrorisme que sa mère, une résidante de la Rive-Sud de Montréal âgée de 52 ans, aurait tenté de prendre les choses en main. 
Selon des documents judiciaires obtenus par La Presse, Pauline Maltais a pris contact avec l'ex-conjointe de son fils en avril, soit quelques mois après son arrestation, et a enjoint à celle-ci de retirer sa plainte. Mme Maltais aurait fait appel à l'instinct maternel de la présumée victime de son fils pour la convaincre d'obtempérer. Elle aurait eu espoir de voir les accusations de terrorisme tomber en même temps que celles de violence conjugale. 
La présumée victime a alerté les autorités, qui ont pris l'affaire très au sérieux. Pauline Maltais a été arrêtée en avril par la police de Gatineau, puis relâchée sous promesse de comparaître, ce qu'elle a fait la semaine dernière pour répondre à une accusation d'avoir volontairement tenté d'entraver, de détourner ou de contrecarrer le cours de la justice.
Il n'a pas été possible de joindre Mme Maltais ou son avocat, hier.
AUTRES PRESSIONS
Ce n'est pas la première fois que la présumée victime dans cette affaire fait l'objet de pressions. En mars, elle a reçu une photo montrant ce que les autorités croient être la mère des enfants de Habib, une Montréalaise qui serait actuellement en Syrie, le visage complètement voilé et tenant une arme, avec une petite fille au visage couvert sur ses genoux.
Lors de l'enquête sur remise en liberté de Habib à Gatineau, un enquêteur avait présenté la photo reçue par courriel par la conjointe et accompagnée du message suivant : « Tu penses que tu vas gagner contre ça ? »
- Avec la collaboration de William Leclerc

Retour sur l'affaire Habib

Février 2016 : Ismael Habib est arrêté par la police de Gatineau dans une affaire de violence conjugale. Il est accusé de harcèlement criminel, de menaces de mort, d'emploi d'un document contrefait et de possession d'une pièce d'identité appartenant à un tiers. Sa présumée victime fait des déclarations inquiétantes sur les idées radicales de Habib.
8 mars : Habib comparaît au palais de justice de Gatineau, où la sécurité a été renforcée pour l'occasion.
10 mars : Habib fait l'objet d'une nouvelle accusation, cette fois à Montréal, soit d'avoir fait une déclaration fausse ou trompeuse en vue d'obtenir un passeport. La GRC souhaite aussi lui imposer des conditions pour le garder sous surveillance en vertu de l'article 810.011, parce qu'elle craint qu'il ne commette un acte terroriste. La Couronne fédérale s'oppose à sa remise en liberté.
11 mars : De retour devant un juge, Habib est accusé en vertu de l'article 83.181 du Code criminel du Canada d'avoir tenté de quitter le pays pour participer aux activités d'un groupe terroriste.
11 avril : Pauline Maltais, mère de Habib, prend contact avec sa présumée victime pour tenter de la convaincre de retirer sa plainte.
5 mai : Un juge décide de garder Habib derrière les barreaux jusqu'à son procès.
19 août : Pauline Maltais se présente devant un juge pour répondre à une accusation d'entrave à la justice.

Petite révolution en vue du salaire minimum

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Publié le 30 août 2016 à 07h03 | Mis à jour à 07h07
Le débat ayant cours dans la société sur... (Photothèque Le Soleil)
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL
Le débat ayant cours dans la société sur la pertinence de hisser à terme le salaire minimum à 15 $ n'est probablement pas étranger au questionnement amorcé au ministère du Travail du Québec.

JEAN-MARC SALVET
Le Soleil
(Québec) Le ministère du Travail du Québec planche sur un «plan pluriannuel» de hausse du salaire minimum. Il s'agit d'un plan à long terme, courant sur plusieurs années, dans lequel des augmentations plus importantes que celles accordées ces dernières années pourraient apparaître, a appris Le Soleil.
Les choses se bousculent depuis que Québec solidaire a relayé à l'Assemblée nationale le débat sur une hausse du salaire minimum à 15 $. Au printemps, le gouvernement avait manifesté son opposition à toute hausse rapide allant jusque-là, tandis que le Parti québécois avait fait part de ses réticences et de ses inquiétudes.
Par la suite, à la mi-août, le ministre des Finances, Carlos Leitão, a dit non. Il y a quelques jours, le premier ministre Philippe Couillard a déclaré souhaiter un débat sur le sujet.
Or, selon nos informations, la ministre du Travail, Dominique Vien, la porteuse de ce dossier au gouvernement, a fait ouvrir un chantier sur ce sujet au sein de son ministère. Mme Vien n'a voulu ni confirmer ni infirmer nos informations.
Nouveaux critères
Certains des critères servant à déterminer la hauteur du salaire minimum pourraient être revus afin de pousser le curseur un peu plus haut, peut-on comprendre à ce stade-ci. Treize critères existent à l'heure actuelle. De nouveaux pourraient être pris en compte.
La logique dans laquelle la ministre aurait décidé d'inscrire sa démarche pourrait se résumer ainsi : monter le salaire minimum aussi haut que possible, avec un plan s'étendant sur plusieurs années, mais sans jamais dépasser le niveau à partir duquel des effets pervers se feraient sentir. «Il ne faut jamais perdre de vue que l'augmentation du salaire minimum est une question d'équilibre», prend-on soin de souligner.
Plusieurs mettent en garde contre une augmentation du chômage des plus petits salariés ou insistent sur le fait que la «facture» sera toujours relayée aux consommateurs.
Selon les informations obtenues par Le Soleil, la... (Photothèque Le Soleil) - image 2.0
Selon les informations obtenues par Le Soleil, la ministre du Travail, Dominique Vien, a fait ouvrir un chantier sur le salaire minimum au sein de son ministère. Deux rendez-vous politiques sur le sujet pointent à l'horizon.
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Plan sur plusieurs années
La petite révolution que préparerait la ministre a trait à l'établissement d'un plan sur plusieurs années, insiste un interlocuteur du Soleil. Les dirigeants d'entreprise ne sauraient plus seulement en décembre de chaque année à quelle hauteur s'établira le salaire minimum l'année suivante - quand ils n'en sont pas informés en janvier.
Ils connaîtraient les différents paliers prévus sur une période pouvant courir sur plusieurs années. Ils pourraient ainsi mieux les anticiper, fait-on valoir.
Le débat ayant cours dans la société sur la pertinence de hisser à terme le salaire minimum à 15 $ n'est probablement pas étranger au questionnement amorcé au ministère du Travail du Québec. Il faut aussi dire que deux rendez-vous politiques pointent à l'horizon et que les responsables de ces questions veulent sans doute en tenir compte.
Le premier est organisé par le Parti libéral du Québec. Celui-ci tiendra un «Forum des idées» sur les politiques sociales du XXIe siècle autour du 20 septembre prochain. Le salaire minimum est au programme.
Il sera aussi au programme plus tard cet automne d'un sommet sur l'emploi et la main-d'oeuvre auquel le gouvernement a convié les partenaires patronaux et syndicaux. La ministre Vien participera à ces deux rendez-vous.
Le 1er mai dernier, le salaire minimum au Québec a été porté à 10,75 $, en hausse de 20 sous par rapport à ce qu'il était. Depuis plusieurs années, les hausses annuelles sont souvent de 20 ou 25 sous. Bon an mal an, quelque 260 000 personnes sont directement concernées par le salaire minimum.

Porno juvénile: le principal suspect dans l'affaire Cédrika arrêté

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Publié le 30 août 2016 à 05h00 | Mis à jour à 07h44
Trois endroits ont fait l'objet hier d'une perquisition... (Photo François Gervais, Le Nouvelliste)
PHOTO FRANÇOIS GERVAIS, LE NOUVELLISTE
Trois endroits ont fait l'objet hier d'une perquisition dans le cadre d'une affaire de pornographie juvénile impliquant le principal suspect dans l'enlèvement et le meurtre de Cédrika Provencher, dont son lieu de travail, à Trois-Rivières.

DANIEL RENAUD
La Presse
L'homme arrêté hier à Trois-Rivières pour une affaire de pornographie juvénile est le principal suspect dans l'enlèvement et le meurtre de Cédrika Provencher, ont révélé à La Presse diverses sources.
Cette arrestation est survenue hier, jour de l'anniversaire de la fillette. C'est pour une affaire d'accès à la pornographie juvénile ainsi que de possession et de distribution de pornographie juvénile que l'homme a été appréhendé.
Pas moins d'une soixantaine d'enquêteurs ont participé aux trois perquisitions qui ont eu lieu. Plusieurs enquêteurs des crimes majeurs de la Sûreté du Québec ont assisté leurs collègues de la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants lors de l'arrestation et des perquisitions effectuées hier, vers 10 h.
Selon nos sources, le suspect, âgé de 36 ans, possédait une Acura rouge avec poignées chromées et toit ouvrant à l'époque où Cédrika Provencher, 9 ans, a disparu, le 31 juillet 2007 à Trois-Rivières. Rappelons qu'un tel véhicule avait été vu dans le quartier de la fillette le jour de sa disparition et que c'est dans ce contexte que le suspect avait été interrogé une première fois par les enquêteurs en 2008, comme plus de 250 autres propriétaires d'une Acura rouge.
L'homme avait refusé de se soumettre au polygraphe, et la police l'a depuis toujours considéré comme le principal sujet d'intérêt. Il aurait requis les services d'un avocat.

PREMIER INTERROGATOIRE EN RÈGLE 
Selon nos informations, ce sont des moyens technologiques - et non humains - qui ont mené à l'arrestation de l'individu pour une affaire de pornographie juvénile. « Ce n'est pas un leurre, une affaire d'agent double ou de policière qui s'est fait passer pour une mineure de 14 ans qui nous a permis de le coincer », nous a-t-on confié.
Au moment d'écrire ces lignes, hier en début de soirée, l'homme était interrogé par les enquêteurs. Il s'agit de son premier interrogatoire en règle en huit ans.
Hier, trois endroits ont fait l'objet d'une perquisition dans le cadre de cette affaire : son lieu de travail - les Emballages Bettez, sur le boulevard des Récollets -, sa résidence et la maison de ses parents, où un ou des ordinateurs ainsi que d'autres appareils électroniques ont été saisis.
C'est la première fois que les enquêteurs effectuent des perquisitions et saisissent des appareils appartenant au suspect.
Les découvertes que les enquêteurs feront dans ces appareils dicteront vraisemblablement les accusations en lien avec la pornographie juvénile qui pourraient être portées contre lui aujourd'hui au palais de justice de Trois-Rivières.
L'enquête sur la disparition de Cédrika Provencher a été relancée en décembre dernier par la découverte de la partie supérieure du crâne de la fillette dans un boisé de Trois-Rivières.

La CAQ veut accueillir 20% moins d'immigrants au Québec

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Publié le 30 août 2016 à 08h32 | Mis à jour à 08h32
François Legault, le chef de la Coalition avenir... (Photo Olivier Croteau, archives Le Nouvelliste)
François Legault, le chef de la Coalition avenir Québec.PHOTO OLIVIER CROTEAU, ARCHIVES LE NOUVELLISTE

PATRICE BERGERON
La Presse Canadienne
SAINT-JEROME
La Coalition avenir Québec (CAQ) propose d'accueillir moins d'immigrants : le parti veut abaisser de 20 % le seuil d'immigration, de 50 000 à 40 000 nouveaux arrivants par an.
Le chef caquiste François Legault doit en faire l'annonce mardi à Saint-Jérôme à la dernière journée du caucus de ses députés visant de préparer la session parlementaire d'automne.
Une source du parti a confirmé la proposition de la CAQ mardi matin en précisant qu'il s'agirait d'une « baisse responsable ».
Le seuil d'immigration fait régulièrement l'objet de débats. Le premier ministre Philippe Couillard avait déjà évoqué une hausse possible du seuil d'immigration.
Toutefois, en avril, la ministre de l'Immigration, Kathleen Weil, avait affirmé en chambre qu'elle visait plutôt la stabilité pour 2017, à 50 000 par an.