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PUBLIÉ LE LUNDI 25 JUILLET 2016 À 11 H 48
PUBLIÉ LE LUNDI 25 JUILLET 2016 À 11 H 48
L'ex-député libéral de Papineau Norman MacMillan effectue un retour en politique. Des sources ont confié à Radio-Canada qu'il sera nommé « directeur exécutif » au sein du gouvernement de Philippe Couillard, auprès duquel il agira comme conseiller spécial.
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, M. MacMillan s'occupera de resserrer les liens entre les députés libéraux et le Cabinet du premier ministre – une responsabilité toute désignée pour celui qui a présidé le caucus du gouvernement Charest de 2003 et 2005.
Il a aussi été whip en chef, donc responsable de la discipline, à deux reprises entre 2005 et 2007, avant de réoccuper la fonction de président du caucus pendant quelques semaines en 2008. Il a ensuite été désigné ministre délégué aux Transports jusqu'en 2012.
M. MacMillan pourrait entrer en fonction dans les prochaines semaines.
Lors de sa démission comme député en juillet 2012, juste avant les élections provinciales, il avait expliqué vouloir passer à autre chose, ayant été élu sans interruption dans sa circonscription depuis 1989.
En politique, « il faut savoir quand s'embarquer, et aussi quand quitter, avait-il affirmé. La politique, c'est fini. »
Normand MacMillan a notamment marqué le milieu politique québécois en 2009 en dévoilant les objectifs de financement de 100 000 $ exigés de chaque ministre par le Parti libéral du Québec. Une déclaration qui hante encore le parti aujourd'hui.
Depuis sa retraite de la politique, il a entre autres été gouverneur des Olympiques de Gatineau en 2014.
La faiblesse du PLQ
Le manque de cohésion au sein du caucus libéral a été reproché au gouvernement de Philippe Couillard. La communication semblait régner davantage pendant l'ère Charest.
La présidente du caucus libéral, Nicole Ménard, avait d'ailleurs convoqué il y a deux mois un caucus extraordinaire pour que les députés libéraux lavent leur linge sale en famille, sans la présence des conseillers politiques. La rencontre avait été baptisée le « caucus de la discorde » par la Coalition avenir Québec.