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dimanche, janvier 31, 2016

Frénésie dans l'Iowa pour les premières primaires américaines

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Publié le 31 janvier 2016 à 08h11 | Mis à jour à 08h11
Hillary Clinton prend une photo en compagnie d'une... (PHOTO BRIAN SNYDER, REUTERS)
PHOTO BRIAN SNYDER, REUTERS
Hillary Clinton prend une photo en compagnie d'une partisane lors d'un rassemblement à Cedar Rapids, le 30 janvier.

IVAN COURONNE
Agence France-Presse
DES MOINES
Impossible d'y échapper: les candidats aux primaires présidentielles américaines occupaient le terrain et les ondes de l'Iowa ce week-end avant le vote de lundi. Donald Trump et Hillary Clinton sont en tête des sondages, mais pas assez pour prédire une victoire certaine.
Le dernier sondage est tombé samedi soir. La démocrate Hillary Clinton, après une entrée triomphale en campagne en avril dernier, n'est plus la préférée que de 45 % des démocrates de l'Iowa ayant l'intention de participer aux « caucus » de lundi soir, selon l'enquête du journal local Des Moines Register.
Ce sondage traditionnel ne s'est « trompé » qu'une fois depuis 1988, en 2012 chez les républicains.
Le sénateur Bernie Sanders a séduit la jeunesse démocrate avec sa dénonciation de la « classe des milliardaires » et son appel à une révolution politique. Il talonne l'ex-secrétaire d'État avec 42 % des électeurs. La marge d'erreur est de quatre points. « Ça ne pourrait pas être plus serré », a dit au quotidien David Axelrod, ancien bras droit de Barack Obama.
Si les étudiants qui remplissent par milliers les salles pour Bernie Sanders se mobilisaient lundi, ils pourraient renverser l'avantage qu'a Hillary Clinton chez les plus de 45 ans.
« Si la participation est forte, nous gagnerons », a-t-il promis aux étudiants de l'Université de l'Iowa samedi soir, dans une salle surchauffée, précédé par le groupe de rock Vampire Weekend.
Dans une ambiance moins électrique, Hillary Clinton multiplie aussi les déplacements, trois samedi et trois dimanche, épaulée par son mari Bill et leur fille Chelsea. Elle exhorte les démocrates à choisir l'expérience plutôt que la nouveauté, et rappelle aux électeurs qu'en plus d'un président, ils éliront un « commandant en chef », façon peu subtile de rappeler que Bernie Sanders n'a aucune autre expérience exécutive que celle de maire de Burlington.
« Hillary est résistante », a vanté l'ancienne parlementaire démocrate Gabrielle Giffords, grièvement blessée par un tireur à la tête en 2011, et militante d'un durcissement des lois sur les armes, lors d'd'un rassemblement sur un campus universitaire à Ames. « À la Maison-Blanche, elle tiendra tête au lobby des armes ».
Marco Rubio, troisième homme 
Douze républicains et trois démocrates sillonnaient ainsi le petit Iowa, parfois dans les mêmes villes à quelques heures d'écart. Une tempête de neige n'est heureusement annoncée que pour la nuit de lundi à mardi, après les consultations qui auront lieu lundi à 19 h locales dans des milliers de bureaux de vote.
Mais si la neige arrivait en avance lundi soir, le milliardaire Donald Trump a enjoint ses partisans à « venir malgré la neige, vous êtes habitués dans l'Iowa, n'est-ce pas? »
Le candidat recueille 28 % des intentions de vote dans l'enquête du Des Moines Register. Son ennemi déclaré est le sénateur du Texas Ted Cruz, premier choix de 23 % des électeurs républicains.
« Il était citoyen canadien jusqu'à il y a 15 mois », a répété Donald Trump samedi sur le tarmac de l'aéroport de Dubuque, dans l'est de l'État, avec son avion privé en arrière-plan. « C'est un problème », argue-t-il, citant des experts constitutionnels affirmant que le sénateur pourrait être inéligible, ce que contestent d'autres.
Mais le sénateur du Texas semble en passe de consolider le soutien de la droite religieuse, une remarquable ascension pour un candidat qui n'a siégé que trois ans au Sénat, et était jugé trop extrême il y a quelques mois pour se hisser sur un podium. Des dizaines de pasteurs évangéliques et de personnalités du mouvement chrétien conservateur le soutiennent, et le candidat affirme disposer de milliers de bénévoles.
Ce sera le lot de nombreux habitants de l'Iowa dimanche et lundi: répondre aux coups de téléphone et visites des équipes des candidats qui veulent assurer qu'ils se déplaceront lundi soir.
En troisième place chez les républicains avec 15 % des intentions de vote, le sénateur de Floride Marco Rubio, d'origine cubaine, rassemble des foules importantes, et est souvent cité comme second choix tant par les partisans de Ted Cruz que ceux de Donald Trump.
« Vous avez le droit d'être en colère », a-t-il dit samedi à Ames. « Mais la colère n'est pas un programme ».
Après l'Iowa, les candidats s'envoleront pour le New Hamsphire, dans le nord-est, où les primaires auront lieu le 9 février.

Triple attentat à Damas: au moins 45 morts

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 31 janvier 2016 à 08h47. Modifié par Valérie Beaudoin à 09h39.
Triple attentat à Damas: au moins 45 morts
GENÈVE, Suisse - Un triple attentat revendiqué par le groupe armé État islamique (ÉI) a fait au moins 45 morts, dimanche, près de Damas, la capitale de la Syrie, éclipsant les débuts tumultueux des pourparlers de paix visant à mettre un terme au conflit syrien.
Selon SANA, l'agence de presse officielle du pays, les trois explosions se sont produites à Sayeda Zeinab, une banlieue de Damas où la population est majoritairement de confession chiite. SANA a rapporté qu'une voiture piégée avait explosé près d'un arrêt d'autobus et que deux kamikazes avaient ensuite déclenché leur veste d'explosifs alors que les secouristes se précipitaient sur les lieux pour aider les victimes.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), un groupe de l'opposition basé au Royaume-Uni qui surveille la situation en Syrie grâce à un réseau d'activistes présents sur le terrain, a affirmé qu'au moins 47 personnes avaient été tuées par les trois déflagrations et que le bilan risquait de s'alourdir en raison du nombre important de blessés.

Un site web affilié à l'ÉI a annoncé que le triple attentat avait été commis par des membres de l'organisation terroriste, qui contrôle de larges pans de territoire en Syrie et en Irak.

Parrainés par les Nations unies, les pourparlers de paix à Genève font partie d'un processus résumé dans une résolution de l'ONU ayant établi un échéancier de 18 mois pour une transition politique en Syrie, incluant l'ébauche d'une nouvelle Constitution et la tenue d'élections.

Les discussions ont toutefois commencé sur une note difficile, vendredi, après que l'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, eut rencontré seulement une délégation du gouvernement de Bachar el-Assad.