Annonce

mardi, novembre 01, 2016

Le SPVM s'est intéressé à trois autres journalistes

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/

Publié le 01 novembre 2016 à 07h05 | Mis à jour à 07h05
La section des Enquêtes spéciales de la police, chargée... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE)
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
La section des Enquêtes spéciales de la police, chargée de réprimer le crime au sein même des forces de l'ordre, cherche à savoir qui, à l'interne, parle aux journalistes.

La Presse
Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a fouillé les registres téléphoniques de ses employés pour savoir s'ils avaient tenté de contacter trois autres journalistes, selon le Journal de Montréal.
Le SPVM a ainsi cherché à identifier les interlocuteurs au sein même de ses forces parlant au journaliste indépendant Fabrice de Pierrebourg, anciennement à La Presse, à Félix Séguin, du Bureau d'enquête du Journal de Montréal et à Monic Néron, du 98,5 FM.
Hier, on a appris que le iPhone du chroniqueur Patrick Lagacé était visé par au moins 24 mandats de surveillance afin d'analyser ses appels entrants, sortants, ses textos et d'activer son GPS. Or, dans le cas présent, ce sont plutôt les registres téléphoniques des employés du SPVM qui ont été épluchés, afin de savoir si certains avaient contacté ces trois journalistes. Le tout dans un contexte de chasse aux sources au SPVM. En effet, la section des Enquêtes spéciales de la police, chargée de réprimer le crime au sein même des forces de l'ordre, cherche à savoir qui, à l'interne, parle aux journalistes.
La police a ainsi fait « des vérifications très poussées pour savoir qui vous [aux médias] parlait », a confié un inspecteur-chef au Bureau d'enquête du Journal de Montréal.
« Ils traquent les policiers qui nous parlent, il faut redoubler de prudence et protéger nos sources ; ça s'arrête là, a commenté la journaliste Monic Néron au Journal de Montréal. Je n'arrivais pas à croire qu'on oserait nous épier. C'est profondément troublant. »

Aucun commentaire:

Publier un commentaire