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samedi, avril 02, 2016

Sam Hamad se retire de ses fonctions de ministre, le temps de l'enquête du commissaire à l'éthique

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PUBLIÉ IL Y A 26 MINUTES | Mis à jour il y a 19 minutes
Le ministre Sam Hamad
Le ministre Sam Hamad   PHOTO : ICI RADIO-CANADA

Sam Hamad, le président du Conseil du Trésor, se retire de ses fonctions, le temps de l'enquête du commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale à son sujet, a annoncé le premier ministre, Philippe Couillard, samedi après-midi.
« J'ai confiance en Sam Hamad. Ma confiance en lui n'est pas diminuée par les évènements des derniers jours », a déclaré Philippe Couillard, quelques minutes après la fin des funérailles de Claire Kirkland-Casgrain. Il a ajouté qu'il croit que l'enquête « confirmera son intégrité » et que son départ n'est que temporaire.
Sam Hamad a confirmé dans un communiqué qu'il se retire de ses fonctions afin « d'éviter toute distraction à la poursuite du mandat gouvernemental ». Il a de nouveau réfuté les allégations à son égard et remis en doute la place de la présomption d'innocence dans l'espace public. « Je ne peux accepter que ce genre de reportage, fondé sur des amalgames non vérifiés, entache ma réputation et remette en question l'honnêteté avec laquelle j'exerce mes fonctions depuis toujours », écrit-il dans le communiqué. 
On attaque injustement mon intégrité. Je répète que je n'ai rien à me reprocher et que je n'ai fait que mon travail de ministre.Sam Hamad
Rappelons que le commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale avait annoncé vendredi qu'il se pencherait sur les révélations de l'émission Enquête au sujet de Sam Hamad, montrant l'accès privilégié dont a bénéficié Marc-Yvan Côté auprès de lui alors qu'il était ministre au sein du gouvernement de Jean Charest.
M. Hamad a réfuté les révélations, mais avait demandé au commissaire à l'éthique de faire la lumière sur cette affaire, à l'instar des partis d'opposition.
Selon Enquête, des courriels démontrent que Sam Hamad était « une source d'information stratégique » et qu'il faisait avancer au gouvernement les dossiers de Marc-Yvan Côté, alors vice-président du C. A. de Premier Tech, une entreprise de Rivière-du-Loup en quête de subventions. Quant à Marc-Yvan Côté, il s'activait pour récolter du financement politique.
Selon l'opposition, l'intervention de Sam Hamad, qui s'est déroulée sous le règne de Jean Charest, viole le code d'éthique de l'Assemblée nationale, et particulièrement ses articles 16 et 17.

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