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jeudi, mars 17, 2016

Les grandes lignes de la carrière publique de Nathalie Normandeau

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MISE à JOUR 
  Alors qu’on apprenait jeudi matin que Nathalie Normandeau a été arrêtée par l’UPAC, voici un retour sur sa carrière et les principaux événements qui ont marqué sa vie publique au cours des dernières années.
Celle qui a été mairesse de Maria, en Gaspésie, a ensuite représenté la circonscription de Bonaventure de 1998 à 2011 à l’Assemblée nationale.

Députée du Parti libéral du Québec (PLQ), Mme Normandeau a été vice-première ministre du Québec sous le gouvernement de Jean Charest et notamment ministre des Affaires municipales de 2005 à 2009.

Numéro 2 du gouvernement Charest, elle avait annoncé sa démission et son retrait de la vie politique le 6 septembre 2011, évoquant des raisons personnelles et le besoin de relever de nouveaux défis.

En janvier 2012, elle était nommée vice-présidente développement stratégique au sein de la firme Raymond Chabot Grant Thornton. Elle est entrée dans ses fonctions en mai suivant.

À l’automne 2012, Nathalie Normandeau s’était notamment retrouvée dans l’embarras à la suite du témoignage devant la commission Charbonneau de l’entrepreneur Lino Zambito, qui avait affirmé lui avoir offert des billets au Centre Bell pour le spectacle de Céline Dion et un bouquet de 40 roses pour souligner ses 40 ans.

En novembre 2013, l’ancienne députée libérale quittait ses fonctions chez Raymond Chabot Grant Thornton «d’un commun accord» avec son employeur pour se «permettre un temps de réflexion» et prendre «le recul nécessaire pour faire le point» sur sa carrière professionnelle.

Le mois précédent, le DGE avait montré du doigt l’ex-ministre dans une histoire de financement illégal, en lien avec une activité de financement du PLQ tenue en octobre 2008 à Québec, une activité qui aurait profité «plus spécifiquement à Mme Nathalie Normandeau», avait écrit le DGE.

En juin 2014, Nathalie Normandeau a témoigné devant la commission Charbonneau. Elle avait défendu son droit d’exercer son pouvoir discrétionnaire alors qu’elle était ministre.

Elle s’était montrée surprise et outrée par les allégations entendues dans les mois précédents à la commission Charbonneau, des allégations selon lesquelles des firmes auraient usé de stratagèmes de corruption pour obtenir des contrats.

«Si c'est ça, que l'UPAC fasse son travail. Et j'espère que les enquêtes en cours vont donner des résultats. Parce que si ça s'est fait, ça s'est fait à l'insu du ministère et de la ministre que j'étais», avait-elle affirmé sous serment.

En décembre 2014, Nathalie Normandeau a reçu un préavis de blâme de la commission Charbonneau.

En janvier 2015, elle amorçait une nouvelle carrière, en devenant la coanimatrice vedette de l’émission Normandeau-Duhaime, sur les ondes du FM 93 à Québec, aux côtés d’Éric Duhaime.

Dans le rapport de la commission Charbonneau déposé le 24 novembre 2015, le nom de Nathalie Normandeau revenait à 175 reprises dans le document de 1700 pages. En ondes lors de son émission quotidienne le jour même, Nathalie Normandeau avait de nouveau défendu son intégrité, réitérant qu’elle n’avait rien à se reprocher.

«S’il y en a qui pensent que je me suis mis de l’argent dans les poches en faisant de la politique, enlevez-vous ça de la tête. J’ai toujours fait mon travail de façon intègre et honnête», avait-elle martelé.

Elle avait alors mentionné avoir été «trahie» par des gens de son entourage, sans nommer personne. Lors de son témoignage à la commission Charbonneau en 2014, elle avait affirmé que son chef de cabinet n’avait «peut-être» pas fait preuve de la même prudence qu’elle en refusant de céder aux pressions des firmes de génie qui finançaient illégalement son parti.

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