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mercredi, mars 30, 2016

Drame aux Îles : les enquêteurs sont en route

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Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le mercredi 30 mars 2016 à 06h35. Modifié à 08h33.
Drame aux Îles : les enquêteurs sont en route
Photo: Jonathan Lapierre / @jonlapierre1806 / Twitter
(98,5fm) - Des enquêteurs des crimes majeurs de la Sûreté du Québec, une vingtaine de personnes environ, ont décollé ce matin vers 5h en direction des Îles-de-la-Madeleine. Des Enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports doivent également s'y rendre aujourd'hui.

C'est une équipe de réservistes à temps partiel des Forces canadiennes qui a gardé la scène toute la nuit en attendant leur arrivée.
La météo ou une combinaison de facteurs ou un bris mécanique ne sont pas écartés.
Plusieurs questions demeurent en suspens à propos du drame qui a coûté la vie à sept personnes, hier matin.
Pourquoi l’avion a décollé ?
Ce qu'on sait, c'est que les conditions climatiques étaient exécrables. Si la ligne aérienne Air Canada Jazz a annulé un vol, pourquoi pas l'avion privé qui menait la famille Lapierre aux obsèques de leur père ?
Les premières recherches du 98,5fm indiquent que la décision finale appartient au pilote. Quand un pilote d'un avion privé planifie un vol, il doit élaborer son «plan de vol» et le fournir au FIC (Flight information center) qui est chapeauté par NAV Canada, l'organisme qui gère les tours de contrôle, qui «gèrent le ciel du Canada » (trafic aérien civil). Ces gens sont, entre autres, formés pour interpréter la météo.
Le pilote doit tout fournir: le type d'appareil, le nombre de passagers, l'équipement à bord, la route aérienne qui sera empruntée, la durée du vol à la minute près et il doit aussi désigner «l'aéroport de dégagement», l'endroit où atterrir en cas d'urgence.
Dans le cas qui nous concerne, c'était l'aéroport de Gaspé, mais les conditions y étaient également très mauvaises, mardi matin.
Le pilote connaissait la famille
NAV Canada peut «fortement suggérer» au pilote d'annuler ou de retarder le vol. Mais ultimement, c'est le pilote qui a le dernier mot. Personne n'a l'autorité de l'empêcher de voler ou de lui dire «tu ne décolles pas».
Il faut donc nécessairement que le pilote ait pris la décision de partir, malgré la météo «marginale » qui les attendaient à destination.
Le pilote, Pascal Gosselin, connaissait la famille Lapierre. C'était un ami de la famille et ce n'était pas la première fois qu'il pilotait pour eux. Selon nos informations, il était très expérimenté avec des milliers d'heures de vol à son actif.

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