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vendredi, décembre 18, 2015

L'Afrique de l'Ouest veut «interdire» le voile intégral pour contrer les kamikazes

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Publié le 17 décembre 2015 à 13h07 | Mis à jour le 17 décembre 2015 à 13h07
Une jeune femme lève son voile alors qu'elle... (PHOTO SUNDAY ALAMBA, ARCHIVES PA)
PHOTO SUNDAY ALAMBA, ARCHIVES PA
Une jeune femme lève son voile alors qu'elle se fait fouiller à un point de contrôle de Maiduguri, au Nigeria, en août 2013.

Agence France-Presse
ABUJA
Les dirigeants d'Afrique de l'Ouest se sont entendus jeudi pour «interdire» le voile islamique intégral dans leurs pays respectifs, afin de mieux lutter contre la multiplication des attentats kamikazes commis notamment par des femmes, a déclaré le président de la Commission de la CÉDÉAO Kadré Desiré Ouédraogo.
Les chefs d'État doivent «prendre des mesures» pour «interdire» «tous les vêtements qui rendent impossible l'identification d'une personne», a déclaré M. Ouédraogo, à l'issue d'un sommet de deux jours de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest.
Le Tchad a déjà interdit le voile intégral sur l'ensemble de son territoire en juin, à la suite d'un double attentat-suicide à N'Djamena. Le Cameroun et le Niger ont pris des mesures similaires en juillet, dans certaines de leurs régions frappées par des attaques kamikazes.
Les pays d'Afrique de l'Ouest devront agir «en prenant en compte leur propre situation et leur environnement culturel», a précisé M. Ouédraogo.
L'islam est la religion largement majoritaire dans toute la région sahélienne, qui traverse toute l'Afrique de l'Ouest.
Le groupe islamique nigérian Boko Haram a eu de nombreuses fois recours à des femmes, parfois des adolescentes, voire des fillettes, pour commettre des attentats-suicides.
Ces attaques ont touché non seulement le nord du Nigeria, mais aussi les pays voisins, le Tchad, le sud-est du Niger et le nord du Cameroun.
Le dernier en date s'est produit mercredi à Mafa, dans le nord-est du Nigeria, où quatre jeunes femmes ont attaqué un poste de contrôle. Selon un responsable local, il s'agissait de fillettes âgées de 9 à 12 ans.

37 millions pour sortir 2000 itinérants de la rue d'ici 5 ans

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/

Publié le 18 décembre 2015 à 10h18 | Mis à jour à 10h18
Le plan se concentrera autant sur les 784... (PHOTO ARCHIVES, LA PRESSE)
PHOTO ARCHIVES, LA PRESSE
Le plan se concentrera autant sur les 784 personnes qui se trouvaient en situation d'itinérance chronique et les 1357 qui l'étaient de façon cyclique.

Une campagne a été lancée ce matin avec l'objectif de permettre à 2000 itinérants de sortir des rues de Montréal d'ici cinq ans. Ces efforts coûteront 37 millions d'ici 2020.
L'initiative lancée ce matin par le Mouvement pour mettre fin à l'itinérance (MMFIM) s'inspire de ce que plusieurs villes ont réalisé dans le monde en offrant notamment des logements abordables.
Des 37 millions prévus, 22 millions serviront à soutenir les personnes ciblées à travers les organismes communautaires et le réseau de santé. Une tranche de 14 millions ira en soutien aux loyers pour loger ces 2000 personnes.
Cette initiative fait suite au dénombrement effectué en mars dernier, qui avait calculé que 3016 personnes se trouvaient en situation d'itinérance à ce moment à Montréal, premier portrait complet réalisé dans la métropole.
Le plan se concentrera autant sur les 784 personnes qui se trouvaient en situation d'itinérance chronique et les 1357 qui l'étaient de façon cyclique.
«On ne veut pas encadrer l'itinérance, on veut l'enrayer», a dit le maire Coderre.
Protecteur des itinérants
Au lancement de la campagne, le maire Denis Coderre a confirmé ce matin la création d'un poste de protecteur des personnes en situation d'itinérance, ce qui avait été annoncé dans le Plan d'action en itinérance. Ce type de fonctionnaire dédié à ces personnes existe déjà dans certaines villes, dont Vancouver.
Le protecteur, qui n'a pas encore été recruté, entrera en fonction au cours des prochaines semaines et il devra s'assurer que les droits des sans-abris sont respectés. Il aura aussi pour tâche de veiller à l'accessibilité des services offerts à ceux-ci.
Montréal a aussi annoncé qu'elle versera 140 000 $ par an, pour les cinq prochaines années, pour réaliser le plan du MMFIM. L'argent servira à poursuivre les recherches pour comprendre les causes et les solutions à l'itinérance.

Bombardier reçoit la certification de Transports Canada pour la CSeries

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 18 décembre 2015 à 09h25. Modifié par Charles Payette à 10h03.
Bombardier reçoit la certification de Transports Canada pour la CSeries
MIRABEL, Qc - Après des essais ponctués de retards ainsi que de dépassements de coûts, un premier avion CSeries de Bombardier a finalement le feu vert pour entrer en service.
L'homologation tant attendue pour le CS100 a été confirmée vendredi matin par Transports Canada lors d'une conférence de presse aux installations de l'entreprise à Mirabel, dans les Laurentides.

L'annonce a été confirmée par le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau. En plus des représentants de Bombardier, le ministre québécois de l'Économie, Jacques Daoust, était présent.

L'appareil pouvant transporter entre 110 et 125 passagers devra maintenant être homologué aux États-Unis ainsi qu'en Europe, un processus qui devrait toutefois s'avérer moins long.

Depuis son vol inaugural du 16 septembre 2013, le CS100 avait passé plus de 1000 heures dans les airs.

Ces tests avaient toutefois été interrompus pendant plus de trois mois lorsque le moteur d'un des véhicules d'essais avait explosé le 29 mai 2014 à Mirabel.

En raison des pépins rencontrés par Bombardier, les premières livraisons, plus d'une fois reportées, devraient finalement avoir lieu au cours de la première moitié de 2016 au client de lancement, le transporteur Swiss.

Cela délais ont toutefois fait grimper les coûts du programmes de la CSeries, qui atteignent maintenant 5,4 milliards $ US.

Le CS300, dont la configuration peut comprendre jusqu'à 160 sièges, devrait être livré à AirBaltic — le client de lancement — en septembre 2016.

Bombardier (TSX.BBD.B) espère que la certification de Transports Canada stimulera les ventes de son nouvel avion commercial, puisque la dernière commande ferme remonte à plus d'un an.

Le carnet de commandes de la CSeries totalise actuellement 243 engagements fermes. En tenant compte des options et des lettres d'intentions, il atteint 603 commandes.

Bombardier avait inscrit une radiation de 3,2 milliards $ US pour la CSeries en octobre dernier lorsque le gouvernement Couillard avait injecté 1 milliard $ US en échange d'une participation de 49,5 pour cent dans le programme.

Si Justin Trudeau pouvait parler à Justin Trudeau

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JOSÉE LEGAULT
MISE à JOUR 
Les réactions, il faut le dire, ne sont pas très nombreuses, mais elles sont fulgurantes.
Ce mercredi, le premier ministre libéral Justin Trudeau a tracé un parallèleoutrancier entre les élucubrations populistes d’extrême-droite et ouvertement islamophobes de Donald Trump – meneur dans la course à l’investiture républicaine pour la présidentielle américaine -, et la très défunte «charte des valeurs» du très défunt gouvernement péquiste de Pauline Marois :
«Je crois que personne ne sera surpris d'entendre que je suis contre la politique de la division, la politique de la peur, la politique de l'intolérance ou la rhétorique de la haine. (...) J'ai clairement pris position contre cela dans la charte des valeurs, les enjeux de division mis de l'avant par l'ancienne première ministre du Québec. J'ai fermement pris position contre les jeux dangereux joués par l'ancien gouvernement avec le voile et les enjeux de citoyenneté.»
Ouf...
Pis encore, si l’on peut dire, est le fait que le premier ministre s’est néanmoins donné la peine de refuser de commenter publiquement les positions pourtant clairement xénophobes de Donald Trump en se limitant à condamner les leaders politiques qui défendent des «politiques de la peur». Le tout, alors que d’autres chefs d’État occidentaux ne se sont pas privés, eux, de dénoncer fortement Donald Trump. Y compris le premier ministre conservateur du Royaume-Uni, David Cameron.
Cela dit, il est vrai que la charte des valeurs de Pauline Marois était avant tout une stratégie électoraliste mal avisée et de toute évidence d'inspiration «wedge politics» - politique de la polarisation. Cette stratégie fut d'ailleurs dénoncée publiquement par de nombreux souverainistes, dont les ex-premiers ministres Jacques Parizeau et Lucien Bouchard. Après la défaite historique du Parti québécois en avril 2014, la charte fut également désavouée par des ex-députés et des ex-ministres du gouvernement Marois.
Car il est aussi vrai que cette stratégie «identitaire» a lamentablement échoué.
Toute comparaison avec l’islamophobie décomplexée de Trump n’en est pas moins irrecevable à sa face même.
Voici d’ailleurs ce que j’écrivais en septembre 2013 sur le caractère «xénophobe» ou non de la charte des valeurs :
«(...) il importe de noter que la motivation du gouvernement (Marois) est essentiellement électoraliste et non pas xénophobe. Il n’y a pas de Front national version québécoise dans notre parlement. Qui plus est, selon certains sondages, l’«opinion publique» au Canada anglais serait également divisée sur ces sujets sensibles.
Au Québec, par contre, la question se pose autrement.
La «proposition» d’une interdiction à géométrie variable des signes religieux pour régler un «problème» que le gouvernement refuse de démontrer, aura-t-elle malgré tout l’effet d’alimenter un sentiment d’exclusion au sein de certaines communautés québécoises?
Bref, sans que sa motivation ne soit xénophobe, son annonce risque-t-elle toutefois de produire le même effet?
Y aura-t-il dommages collatéraux sur ce plan majeur du même «vouloir-vivre» ensemble? La ligue des droits et libertés exprime déjà cette inquiétude. En cela, elle ne sera ni la première, ni la dernière.»
 
***
Bref, prêter une motivation xénophobe à cette charte ne tient pas la route.
C’est pourquoi la comparer aux horreurs islamophobes qui sortent régulièrement de la bouche de Trump, c’est carrément grossier.
***

Or, cette semaine, Justin Trudeau lançait cette perle de sagesse en entrevue avec le magazine Maclean’s : «la peur ne nous rend pas plus en sécurité, elle nous affaiblit».
Là-dessus, le premier ministre a tout à fait raison. Sur toute la ligne.
Tout comme il a raison lorsqu’il répète depuis des mois sur toutes les tribunes que la «peur», la «division», la «mesquinerie» et la «méchanceté»  qui ont marqué les années Harper ont fait énormément de tort au climat politique et à la population elle-même.
Maintenant, si seulement ce Justin Trudeau-là pouvait l’expliquer au Justin Trudeau qui compare la défunte charte des valeurs à l’islamophobie assumée d’un Donald Trump, peut-être que le premier ministre éviterait à l’avenir de verser lui-même de la sorte dans la «division», la «peur», la «mesquinerie» et la «méchanceté».  
Être opposé fortement au projet politique indépendantiste est une chose tout à fait cohérente pour un premier ministre canadien.
Pour le faire,  cela ne nécessite toutefois en rien d'aller jusqu'à placer des souverainistes qui, même à tort, ont défendu cette charte des valeurs au détriment même de l'unité de leur propre mouvement, sur un pied d’égalité en matière de xénophobie avec un Donald Trump, ce haut-parleur inquiétant d'une extrême-droite montante.
La démagogie n’est jamais une réponse sage.

Do you speak French?

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JOSÉE LEGAULT
MISE à JOUR 
québec canada drapeau  Le Canada est un pays officiellement «bilingue» où moins de 10 % seulement des anglophones hors Québec connaissent le français. Le Québec est une province dont la langue officielle est le français, mais où les francophones sont de plus en plus nombreux à maîtriser l’anglais.
Le paradoxe est spectaculaire. Il explique cependant pourquoi si peu d’anglophones élus hors Québec au Parlement fédéral maîtrisent la langue de Molière.
Au sein du nouveau gouvernement de Justin Trudeau, lui-même un Québécois bilingue et biculturel, la moitié des ministres seraient en effet incapables de donner une entrevue dans un français même minimaliste.
Le mirage
Que cache-t-il derrière ce paradoxe? Primo, un mirage. Pierre Elliott Trudeau, père du premier ministre, cherchait à combattre le nationalisme québécois, entre autres par l’image d’un pays «bilingue» qui ne s’est jamais matérialisée.
Secundo, une grave iniquité. Hors Québec, il est facile de faire des études universitaires ou de mener des carrières prestigieuses – c’est le cas pour plusieurs des ministres de Justin Trudeau – sans connaître l’«autre» langue officielle du pays. Au Québec, l’inverse est de moins en moins possible.
Tertio, un mensonge. Les lamentations qui fusent sur la «difficulté» des francophones à apprendre l’anglais sont de la bouillie pour les chats.
Selon une étude publiée en 2013 par Statistique Canada, de 2001 à 2011, le Québec fut «la seule province à enregistrer une hausse soutenue de bilinguisme», passant de 40,8 % à 42,6 %. Déjà en 1961, ce taux était de 25 %.
À l’opposé, le taux de bilinguisme au Canada anglais a glissé de 10,3 % à 9,7 %. Voilà pour la pleine mesure du fossé qui se creuse toujours plus entre le Québec et le reste du pays dans le département politiquement délicat du bilinguisme anglais-français.
La paille et la poutre
En 2013, Charles Castonguay, professeur de mathématiques à la retraite de l’Université d’Ottawa et expert de la question linguistique, notait même ceci en entrevue:
«Parmi les 20-29 ans au Québec en 2011, 78 % des anglophones se déclaraient bilingues, comparé à 57 % des francophones. Dans la région de Montréal, l’écart se rétrécit encore plus, à 80 % et 70 % respectivement. Dans l’île, c’est 78 % et 79 %. Ces jeunes francophones montréalais seraient donc rendus un tantinet plus bilingues que les anglophones. Ils n’ont pourtant reçu ni l’anglais dès la première année ni l’anglais exclusif. L’enseignement normal de l’anglais paraît avoir fonctionné assez bien merci.»
Bref, la connaissance de l’anglais est en constante progression au Québec, alors que celle du français au Canada anglais reste minimale. À Montréal, l’anglais est exigé même pour les emplois au salaire minimum. À Ottawa, on peut être ministre sans connaître le français.
Les faits objectifs sont têtus. Le danger est néanmoins ailleurs.
À force de regarder la paille du bilinguisme chancelant dans l’œil fédéral, on risque de ne pas voir la poutre de la fragilisation du français dans l’œil d’un Québec dont il est pourtant la «langue officielle».

375 ans d’imbécillité

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GILLES PROULX
MISE à JOUR 
Chers colonisés. Oh! Je sais que vous ne savez même pas ce que signifie le mot colonisé. Ce n’est pas grave. Le 375e de Montréal en 2017 ne vous apprendra rien. Ce sera l’occasion de donner des contrats aux amis pour organiser des spectacles à n’en plus finir. L’insignifiance du 400e de Québec gagne la métropole.
À lire: l’ouvrage du professeur Jean-Maurice Arbour intitulé Cessons d’être des colonisés. Il raconte comment les colonisés de 2008 ont détourné le 400e de Québec à leurs fins de propagande tout en oubliant Samuel de Champlain, notre illustre héros que les Américains célèbrent davantage que nous!
Jamais Cincinnati, Londres, New York, Mexico ou Toronto, par exemple, ne fêteraient leur anniversaire sans se référer à leur fondation ou à leurs fondateurs!
Pour vouloir à ce point occulter ses origines, il faut être... un petit colonisé.
Kodak Coderre
Dans la métropole, avec le satrape vendeur de «chars usagés» Denis Kodak Coderre et son suzerain Gilbert «Ce n’est pas comique» Rozon, on s’apprête à nous servir en 2017 la même sauce à poutine qu’à Québec en 2008.
On va oublier le sieur de Maisonneuve et Jeanne Mance. Je me souviens... de quoi? De rien!
Vive les néons! Vive les vedettes! Vive la musique américaine! Et prospérité aux petits amis qui vont ramasser les contrats à nos frais tout en oubliant nos origines pour ne pas déplaire à cette génération d’imbéciles diplômés!
La présentation de l’organisation du 375e, dévoilée cette semaine, ne dit pas un traître mot de la fondation ou des fondateurs.
Ça ne fait que redire en se répétant que Montréal est «vivante», «vive» et «en vie». Que tout, à Montréal, est «vif» et «vivant». Insignifiances! On ne fêtera pas 375 ans d’histoire, mais 375 ans d’imbécillité.
Le syndrome de Garneau
Enfin, je veux parler de Louis Garneau, cet inventeur de casques pour têtes fêlées. Au cours du documentaire Crise d’identité, réalisé par Bernard Derome et présenté à Télé-Québec la semaine dernière, M. Garneau crachait sur le Québec «petit» et «fermé».
Lui est au-dessus de ses compatriotes maintenant qu’il vend plus d’équipement de vélo au Japon que dans son Québec attardé. Il oublie qu’un artiste comme André Gagnon, qui vend davantage de disques au Japon qu’au Québec, n’a jamais ressenti ce besoin de renier son peuple. André Gagnon n’est pas atteint du «syndrome de Garneau».
En bon colonisé, notre richissime pauvre type Louis Garneau s’est déjà permis de se coller sur la reine Elizabeth II comme si elle était un joueur de hockey pendant une photo, en 2009, ce qui faisait très «habitant» comme sans-gêne contraire au protocole.
Malheureusement, j’ai bien peur que le 375e de Montréal ne fasse plaisir à Louis Garneau. La métropole que l’on vantera en répétant «vive», «vivante» et «en vie» sera une attaque contre le Montréal de nos amours, celui qui a des héros et une histoire, pas toujours belle, mais vraie.
Mon Dieu! Si j’avais été dans le comité organisateur, j’aurais proposé des activités historico-pédagogiques afin de rappeler la naissance de la ville avec les Amérindiens et les Français, tout en rappelant la présence américano-britannique.

La marijuana ne sera pas une vache à lait pour Ottawa, promet Trudeau

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Mise à jour le vendredi 18 décembre 2015 à 1 h 43 HNE  La Presse Canadienne
Un remaniement ministériel se prépare à Québec; et les fantômes de la Commission Charbonneau se promènent.
Le premier ministre du Canada rencontrera aujourd'hui le premier ministre du Québec

Même si la légalisation de la marijuana pourrait générer « certaines recettes fiscales », le gouvernement fédéral ne s'attend pas à faire de ce commerce une vache à lait pour l'État, a admis Justin Trudeau.
Les libéraux souhaitent légaliser la marijuana pour des motifs de santé et de sécurité publiques, pas pour faire de l'argent, a indiqué cette semaine le premier ministre dans son entrevue de fin d'année à La Presse Canadienne.
Tout revenu fiscal tiré de ce commerce devrait ensuite être consacré au traitement de la toxicomanie, au soutien en matière de santé mentale et aux programmes d'éducation, et non aux recettes générales de l'État, a soutenu M. Trudeau mercredi.
Les libéraux ont promis de légaliser la marijuana tout en restreignant l'accès à cette drogue. Ils soutiennent que la prohibition n'a pas empêché les jeunes gens de consommer de la marijuana et que trop de Canadiens condamnés pour possession simple se retrouvent ainsi avec un casier judiciaire.
Le gouvernement souhaite abroger les articles du Code criminel qui interdisent la consommation et la possession simple, mais punir par ailleurs plus sévèrement ceux qui vendent la drogue à des mineurs ou qui conduisent un véhicule avec les facultés affaiblies par la marijuana.
M. Trudeau a déjà promis de former un groupe de travail, composé de représentants des trois ordres de gouvernement, pour imaginer un système de distribution et de vente au détail de la marijuana, avec les conseils d'experts en santé publique, en toxicomanie et en répression du crime. Ce système prévoirait bien sûr des taxes d'accise fédérale et provinciale.
Le premier ministre a cependant prévenu que si ces taxes sont trop élevées, certains consommateurs se tourneront vers le marché noir, comme on l'a vu parfois avec la cigarette, et on retournera alors à la case départ pour ce qui a trait à la sécurité publique.
En visite à Vancouver, jeudi, M. Trudeau a souligné l'importance d'entendre tous les points de vue lors des consultations préliminaires, notamment ceux des municipalités, des provinces et du secteur de la marijuana médicinale. Il faudra aussi aller voir ce qui se fait ailleurs dans le monde, a-t-il dit.

PKP en politique : Québecor peut agir pour préserver l'indépendance journalistique

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Mise à jour le jeudi 17 décembre 2015 à 15 h 25 HNE  Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Le chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau
Le chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau  Photo :  Radio-Canada/Mathieu Arsenault

Le Centre d'études sur les médias (CEM) vient de rendre publique une étude indépendante sur la situation « exceptionnelle » créée par l'élection de Pierre Karl Péladeau, actionnaire majoritaire de Québecor, à la tête du Parti québécois et en tant que député de Saint-Jérôme.
« Il faut protéger les médias et les journalistes des pressions indues du propriétaire », affirment les auteurs de l'étude en expliquant que Québecor peut prendre des mesures en ce sens, afin de protéger « l'indépendance des journalistes et des dirigeants de rédactions ». Ils soulignent l'importance de la reprise du débat public et posent la question d'une éventuelle intervention de l'État.
« M. Péladeau est l'actionnaire de contrôle du groupe Québecor, acteur de premier plan du milieu des communications et de la culture. Québecor possède notamment TVA, le réseau de télévision le plus regardé au Québec, ainsi que deux grands quotidiens, Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec. »— Extrait de l'introduction du rapport du CEM intitulé Réflexions et mise en contexte de la situation créée par l'élection de M.Pierre Karl Péladeau

Au vu de la situation particulière de M. Péladeau, tant dans le paysage politique que dans le paysage médiatique du Québec, les auteurs proposent d'explorer trois pistes de solutions :
  • l'intervention législative ou réglementaire;
  • les mesures que pourrait prendre Québecor;
  • la régulation par le débat public.
« [...] Comment s'assurer que l'élu ne puisse favoriser ses entreprises et ses intérêts financiers? Et comment s'assurer que les médias contrôlés par l'élu ne favorisent pas son parti? »— Extrait de la conclusion du rapport

Donc, d'une part, les auteurs, Colette Brin, Florian Sauvageau et Daniel Giroux, estiment qu'une éventuelle intervention législative du gouvernement doit être universelle et ne peut s'appliquer qu'au seul cas de Québecor. Et ce, pour préserver l'indépendance des journalistes; non seulement ceux de Québecor, mais de l'ensemble de l'univers médiatique de la province.
Des actions, au-delà des promesses
D'autre part, le conseil d'administration de Québecor doit aller « au-delà des promesses générales de non-intervention », disent les auteurs de l'étude. À cet égard, ces derniers citent en exemple le quotidien Financial Times au sein duquel plus de 200 journalistes ont demandé à leur nouveau propriétaire, le groupe japonais d'informations financières Nikkei, de « formaliser sa garantie d'indépendance éditoriale ».
Selon le document, un mécanisme interne assurant l'indépendance journalistique pourrait être mis en place par le conseil d'administration de Québecor.
Les chercheurs donnent l'exemple de l'agence Bloomberg, qui a nommé un responsable de la couverture quand le propriétaire de l'entreprise, Michael Bloomberg, est devenu maire de New York.
Le New York Times, le Globe and Mail et le Toronto Star ont chacun un poste d'éditeur public qui, s'il était créé chez Québecor, pourrait évaluer chaque année l'application d'un « contrat d'indépendance journalistique » qui serait conclu entre le propriétaire et les responsables de ses rédactions.
Jeudi, M. Sauvageau a estimé que les conventions collectives des employés des salles de nouvelles de Québecor sont insuffisantes pour répondre aux inquiétudes soulevées par la situation de M. Péladeau.
« S'il y avait des mesures prises par le conseil d'administration, ce serait préférable à la situation actuelle », affirme Florian Sauvageau.
Enfin, en ce qui a trait à la régulation par le débat public, les auteurs rappellent l'importance des conseils de presse, des ombudsmans, des « éditeurs publics » et des autres mécanismes de supervision. « La vigilance du public, elle-même alimentée par ces divers mécanismes et par la critique des médias, de plus en plus présente sur les réseaux sociaux, est aussi essentielle », écrivent-ils.
Refus de la « joute politique »
En décembre, l'an dernier, le CEM avait refusé l'offre du gouvernement de Philippe Couillard de mener une réflexion sur la concentration des médias, dans la foulée du cas de Pierre Karl Péladeau. Le CEM considérait ainsi qu'il évitait de se prêter à une « joute politique ».
Le fait que les différents partis politiques n'étaient pas parvenus à s'entendre sur le mandat à confier au CEM avait aussi motivé ce dernier à ne pas donner suite à l'offre du gouvernement. C'est dans ce contexte que le Centre avait choisi de mener plutôt une étude indépendante, sans formuler de recommandations.
Pierre Karl Péladeau ne voit pas de problèmes
En entrevue à l'émission Gravel le matin, sur les ondes d'ICI Radio-Canada Première, jeudi, après que l'animateur eut mis en relief que Québecor constituait 40 % du poids médiatique au Québec, Pierre Karl Péladeau a rétorqué qu'il n'était « plus aux affaires ». 
« Je ne suis pas obligé de suivre les éléments prévus dans le code d'éthique, puisque je ne suis pas membre du Conseil des ministres, mais j'ai pris l'engagement publiquement [...] de confier les actions dans un mandat sans droit de regard », a-t-il déclaré.
« Moi je me promène partout au Québec et il n'y a personne qui soulève ce point-là. Cette apparence [de conflit d'intérêts] auquel vous faites référence, honnêtement, c'est dans le radar de personne. »— Pierre Karl Péladeau

En entrevue à l'émission 24|60, il a affirmé qu'il rencontre « le test de la loi », ajoutant qu'au final, ce sont les électeurs qui décideront. « C'est éventuellement la sanction politique qui va venir trancher ce débat », a déclaré M. Péladeau.

Trudeau ne voit aucune raison de rouvrir la Constitution

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Mise à jour le jeudi 17 décembre 2015 à 15 h 15 HNE  La Presse Canadienne
Justin Trudeau, lors de son entrevue à La Presse canadienne.
Justin Trudeau, lors de son entrevue à La Presse canadienne.  Photo :  PC/PATRICK DOYLE

Justin Trudeau ne voit aucune raison qui justifierait de rouvrir la Constitution canadienne - pas même pour y inclure le Québec. En entrevue à La Presse Canadienne, le premier ministre a fait savoir qu'il était hors de question qu'il ouvre cette boîte de Pandore.
M. Trudeau a demandé carrément « pourquoi » il faudrait rouvrir la Constitution, rapatriée en 1982 par son père, et qui n'a jamais été signée par le Québec. « Quel est le problème concret qu'on ne peut pas résoudre sans rouvrir la Constitution? », s'est-il questionné.
Lorsqu'on lui a fait valoir que plusieurs considèrent comme un problème majeur le fait que le Québec n'ait pas signé cet important document, il a répliqué rapidement : « [Un problème] qui s'articule de quelle façon? »
Lors du long entretien de fin d'année qu'il a accordé à l'agence de presse, le chef libéral s'est particulièrement animé lors de la portion de l'entrevue portant sur les débats constitutionnels.
« Ouvrir et changer la structure de notre gouvernance sans avoir de problème insoluble à régler serait comme nous l'avons vu dans le passé : des efforts laborieux qui consumeraient beaucoup du dialogue fédéral-provincial à un moment où, bien honnêtement, je préférerais parler de changements climatiques, de création d'emplois, de formation, de santé », a-t-il insisté.
Québec pas d'accord
Tous ne pensent pas comme lui, à commencer par le premier ministre du Québec, Philippe Couillard.
Lors du congrès de son parti en juin dernier, M. Couillard avait paru convaincu qu'il faudrait s'engager sur la voie des négociations constitutionnelles un jour ou l'autre. « Je trouve toujours ça curieux de voir que les gens sont terrorisés par une conversation constitutionnelle », avait-il lancé aux militants.
« Je ne connais pas de pays qui n'accepte pas de temps en temps de revoir ses fondements », avait-il ajouté.
En 1982, Pierre Elliott Trudeau avait procédé au rapatriement de la Constitution du Canada du Royaume-Uni, y incluant la Charte canadienne des droits et libertés et une procédure d'amendement.
Toutes les provinces avaient signé le document, à l'exception du Québec de René Lévesque, placé devant le fait accompli. Aucun gouvernement québécois n'a accepté par la suite d'apposer la signature de la province. Deux rondes de négociations constitutionnelles - Meech et Charlottetown - se sont soldées par des échecs.
« Je reconnais qu'il y a eu un sentiment d'exclusion. Ça a donné la montée du Bloc. Ça a donné énormément de sentiments de désengagement envers le gouvernement fédéral », a concédé M. Trudeau en entrevue.
Mais ce n'est pas à lui de réparer les pots cassés.
Les Canadiens ne veulent pas de débats constitutionnels
« On reconnaît qu'il y a des gens [...] qui auraient bien aimé que le passé se déroule autrement et qui voient peut-être des erreurs. Mais moi, je ne suis pas là pour défendre les actions d'autres premiers ministres, incluant mon père », a soutenu M. Trudeau.
Pour Justin Trudeau, au-delà des « symboles », le Québec reste couvert par cette Constitution. Et le fait que les Québécois ont voté massivement aux dernières élections pour le Parti libéral du Canada (PLC), une formation « farouchement fédéraliste », prouve qu'ils n'ont pas vraiment d'appétit pour les projets constitutionnels.
« Je suis ici pour répondre aux priorités des Canadiens. Est-ce qu'ils veulent réellement [...] qu'on ait une méga-ronde de débats constitutionnels? Non. Ce n'est pas ça qu'ils veulent », a-t-il dit.
Le fait que M. Trudeau soit si catégorique sur son refus de toucher à la Constitution laisse par ailleurs peu d'espoir à ceux qui souhaiteraient l'abolition du Sénat. La Cour suprême du Canada a jugé qu'une telle abolition nécessiterait l'appui unanime des provinces et, par ricochet, des négociations constitutionnelles.
Le premier ministre entend réformer la Chambre haute sans avoir à modifier la Constitution, notamment avec la mise sur pied d'un comité non partisan qui le conseillerait pour ses nominations de sénateurs.
Vers un nouveau système électoral

Dans la même entrevue à La Presse Canadienne, Justin Trudeau a réitéré que son gouvernement va remplacer le système électoral uninominal majoritaire par un autre. Il se défend cependant de préconiser un système favorisant son parti.

« Suis-je dans ce poste pour défendre un parti politique en particulier et m'assurer [...] que les libéraux gouvernent ce pays pour toujours? Non. Je fais ce travail pour essayer de faire une différence significative et positive dans la vie des gens », a-t-il déclaré, en faisant valoir qu'il serait plus facile pour lui de ne rien faire.

Bien qu'il ait déjà admis être favorable à un système préférentiel, en vertu duquel les électeurs choisiraient un premier, deuxième et troisième choix, Justin Trudeau assure qu'il va « faire attention de ne pas mettre de l'avant ses préférences à ce sujet », maintenant qu'elles ont plus de poids.

Les Canadiens seront en outre « largement consultés » par un comité spécial multipartite qui doit recommander des solutions de rechange au système de scrutin d'ici 18 mois.

Fraude: Carole Morinville plaide coupable

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MONTRÉAL - Carole Morinville, cette ex-représentante en assurances collectives qui est accusée d'avoir fraudé une soixantaine de clients, dont l'actrice Karine Vanasse, pour un montant d'environ 3,5 millions $, a plaidé coupable jeudi au palais de justice de Montréal.
La cause avait été reportée à plusieurs reprises au cours des dernières années. En juin 2014, les avocats avaient convenu de faire en sorte d'écourter les délais de règlement des dossiers.
Plusieurs épargnants, dont des retraités, ont été victimes de la fraudeuse.
«Je crois que Carole Morinville utilise tous les moyens pour reporter son dossier, car j'imagine qu'elle a peur de faire de la prison, avait dit avec agacement la première épargnante à avoir dénoncé publiquement l'affaire, Marie-Noëlle Déry, en 2014. J'ai 72 ans, j'espère voir la fin de cette affaire avant ma propre fin. J'ai perdu beaucoup d'argent et il n'y a pas un soir où je ne m'endors pas sans y repenser.»
Les faits reprochés à Carole Morinville se seraient produits entre le 7 octobre 2005 et le 25 août 2010. Son entreprise avait été placée en faillite le 25 août 2010.
Son domicile situé à l'Île-des-Sœurs, à Montréal, avait été perquisitionné le 16 novembre de la même année dans le cadre d'une enquête menée conjointement avec l'Autorité des marchés financiers (AMF). Elle avait été arrêtée le jour même.

STRATAGÈME

Après avoir enquêté, l'Autorité des marchés financiers (AMF) avait accusé la représentante en assurances d'avoir floué une soixantaine d'épargnants. Dans cette affaire, Karine Vanasse aurait été fraudée pour plus de 100 000 $.
Selon l'AMF, Carole Morinville avait mis sur pied un stratagème qui lui aurait permis de récupérer frauduleusement près de 2 millions $. Elle avait été formellement accusée en cour en février 2011, faisant face à des accusations de fraude, fabrication de faux documents et d'entrave à la justice en ayant incité certaines personnes à rendre un faux témoignage ou une fausse déclaration.
La cause a été reportée près d'une dizaine de fois depuis février 2011, les avocats des deux parties ayant de la difficulté à s'entendre.
Fin 2011, Carole Monrinville avait été déclarée coupable d'appropriations de fonds par le comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière.
L'Autorité des marchés financiers avait annoncé en mai 2011 qu'elle indemniserait les personnes ayant été fraudées pour un montant de 1,6 million $.

Aide à mourir: la requête de Québec entendue vendredi

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Aide à mourir: la requête de Québec entendue vendredi
Stéphanie Vallée. Photo Archives / Agence QMI
MONTRÉAL - La requête du gouvernement du Québec dans le dossier de l'aide médicale à mourir sera entendue ce vendredi matin par la Cour d'appel.
Dans une décision rendue le 1er décembre dernier, le juge Michel Pinsonnault de la Cour supérieure du Québec avait reporté jusqu'en février certaines dispositions de la loi, estimant que les mesures portant sur l'aide médicale à mourir étaient «incompatibles» avec le Code criminel canadien, qui interdit actuellement le suicide assisté.
La décision de la Cour d'appel d'entendre la requête de Québec avait toutefois eu pour conséquence de suspendre le jugement de la Cour supérieure. Et la loi était entrée en vigueur, la semaine dernière.
Par ailleurs, la ministre de la Justice Stéphanie Vallée avait demandé à la directrice des poursuites criminelles et pénales de ne pas poursuivre les médecins qui abrégeraient la souffrance d'un patient en vertu de la loi sur l'aide médicale.
Rappelons qu'en février 2015, la Cour suprême avait donné un an au gouvernement fédéral pour se conformer à sa déclaration d'invalidité des articles interdisant le suicide assisté du Code criminel.
Début décembre, Ottawa a déposé une demande de prolongation de six mois à la Cour suprême du Canada. Le gouvernement Trudeau veut donc avoir jusqu'en août 2016 pour réécrire la législation interdisant le suicide assisté et pour consulter la population.

Le premier ministre confirme l'augmentation de 9% pour les employés de l'état

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Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le vendredi 18 décembre 2015 à 08h05. Modifié à 08h57.
Le premier ministre confirme l'augmentation de 9% pour les employés de l'état
Philippe Couillard était l'invité de Paul Arcand
(Cogeco Nouvelles) - L'entente de principe conclue, hier, entre Québec et les syndicats du front commun sera présentée dès aujourd'hui, avec une recommandation de l'accepter, à la plupart des instances syndicales.

En entrevue avec Paul Arcand au 98,5 FM, ce matin, le premier ministre Philippe Couillard a confirmé les augmentantions salariales prévues.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le vendredi 18 décembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand
«On parle de 9%, en fait un peu plus avec les ententes sectorielles, ce qui faut comprendre c'est que c'est sur cinq ans. Pendant cinq ans, on va avoir une ambiance qui va nous permettre de développer les services publics sans avoir cette tension sur les relations de travail.»
L'entente sera présentée dès aujourd'hui, avec une recommandation de l'accepter, à la plupart des instances syndicales. L'entente avec le front commun touche 400 000 des 550 000 employés de l'État.
«Il y a eu également des mouvements des deux côtés. C'est comme ça qu'on conclut une négociation. L'important pour nous, c'est que ça respecte notre cadre budgétaire.»

Une femme traînée sur 2 km par une voiture

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  • Une femme, poussée hors d'une voiture par son conducteur et retenue par sa ceinture de sécurité, a été traînée sur près de 2 kilomètres par le véhicule et très grièvement blessée, jeudi, en plein centre de Nantes, a indiqué une source policière.

    Une violente altercation a opposé le conducteur et sa passagère, jeudi vers 16h20, à l'intérieur d'une voiture, a indiqué le parquet. L'homme a ensuite poussé la femme, qui n'a pas encore été identifiée, hors du véhicule et la victime s'est retrouvée accrochée par sa ceinture de sécurité à l'extérieur de l'habitacle. Le conducteur a alors accéléré, traînant la femme sur 1,9 kilomètre, jusqu'à ce que la ceinture cède dans un virage.  La victime a été transportée au CHU de Nantes, avec un pronostic vital "fortement engagé", selon la police. La procureure de la République de Nantes, Brigitte Lamy, a confirmé les faits à l'AFP vendredi midi, en précisant que la victime se trouvait toujours dans un état critique. Elle a également indiqué que le parquet se refuserait à tout commentaire en l'absence d'éléments nouveaux.
    Selon des témoins de la scène, l'homme aurait donné des coups de poing à la femme avant de la jeter hors de la voiture. Il a pris la fuite et n'avait pas été interpellé vendredi midi. La brigade criminelle de la sûreté départementale a été saisie de l'enquête.