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jeudi, décembre 03, 2015

La fille de Robert Bourassa tire à boulets rouges sur Péladeau

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 03 décembre 2015 à 10h23 | Mis à jour à 11h08
Pierre Karl Péladeau... (PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)
Pierre Karl PéladeauPHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Martin Croteau
MARTIN CROTEAU
La Presse
(Québec) La fille de Robert Bourassa a dénoncé vigoureusement le refus du Parti québécois d'appuyer une motion qui aurait souligné le 30e anniversaire de l'élection de l'ancien premier ministre, jeudi.
Dans une entrée sur Facebook, Michelle Bourassa a tiré à boulets rouges sur le chef péquiste, Pierre Karl Péladeau, qu'elle tient responsable de la décision.
« Bonne chance à toi à titre de premier ministre, si un jour tu le deviens ! a-t-elle écrit. Les grands hommes n'agissent pas de la sorte ! Jamais mon père n'aurait été aussi mesquin !!!!!! »
Mme Bourassa a rappelé le souvenir de la soeur de M. Péladeau, Isabelle, qui est décédée dans une tragédie routière en 2013. Sa « merveilleuse amie était drôlement plus humaine que toi ! » a-t-elle écrit.
M. Péladeau, qui connaît bien Mme Bourassa, a souhaité répondre de vive voix à son message jeudi matin.
« J'ai énormément de respect et d'estime à l'endroit de son père, a-t-il dit. Je pense que c'est un grand Québécois. C'est un Québécois qui a réussi de très grandes choses. »
Il a cité le développement de la Baie-James comme un exemple du riche héritage laissé par M. Bourassa.
Il a néanmoins défendu sa décision de refuser de débattre de la motion présentée mercredi par les libéraux. Car en soulignant la deuxième élection de M. Bourassa, le PQ se serait trouvé à célébrer sa propre défaite.
« La motion telle qu'elle a été présentée par le Parti libéral hier, si elle avait pris le soin de souligner les réalisations de M. Bourassa, nous lui aurions effectivement accordé notre consentement », a dit M. Péladeau.
Les libéraux, a-t-il précisé, n'ont jamais consulté ses troupes avant de présenter la motion. Une pratique qui est pourtant courante dans des cas comme celui-ci. Cette affirmation est contestée par un porte-parole libéral, qui soutient que le texte de la motion a été envoyé au PQ deux heures avant la séance de l'Assemblée nationale.
Ces explications n'ont guère convaincu le premier ministre Philippe Couillard, qui a qualifié de « dégoûtant » le refus du chef péquiste de souligner le 30e anniversaire de l'élection de M. Bourassa.
« On voit encore une fois la dérive du mouvement indépendantiste, qui est incapable de s'élever, qui est incapable d'aborder le Québec comme un endroit où les gens sont unis, qui est incapable de reconnaître les mérites des gens qui ne partagent pas leurs idées, ce que nous, on a fait à plusieurs reprises », a dénoncé M. Couillard.
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, avait décrit M. Bourassa comme une « idole » mercredi. Mais à l'instar de M. Péladeau, il s'opposait au texte de la motion déposé par les libéraux, qu'il juge « partisan ».
« On ne commencera pas à célébrer toutes les élections du PLQ dans les 50 dernières années, a-t-il dit. À un moment donné, on va passer tout notre temps à célébrer. »
Le chef caquiste a proposé à M. Couillard de présenter une nouvelle motion pour souligner les réalisations de M. Bourassa, jeudi. Cette initiative serait plus rassembleuse que la commémoration d'une victoire électorale, a-t-il dit.

Le refus du PQ d'appuyer la motion sur Robert Bourassa fâche Couillard

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/

Publié le 02 décembre 2015 à 11h34 | Mis à jour le 02 décembre 2015 à 21h30
«C'est inacceptable», a déclaré Philippe Couillard alors qu'il a... (La Presse Canadienne, Jacques Boissinot)
LA PRESSE CANADIENNE, JACQUES BOISSINOT

«C'est inacceptable», a déclaré Philippe Couillard alors qu'il a tenté, en vain, mercredi matin, de présenter une motion soulignant l'apport de l'ex-premier ministre du Québec et ex-chef du Parti libéral du Québec à la société québécoise.

<p>Jean-Marc Salvet</p>
(Québec) Philippe Couillard n'a pas caché sa colère après le refus du Parti québécois de consentir à la présentation d'une motion soulignant une élection de Robert Bourassa.
«Qu'on refuse en chambre, aujourd'hui, pour des raisons purement partisanes et de très bas niveau, de reconnaître la contribution de Robert Bourassa à l'histoire du Québec, c'est inacceptable», a déclaré le premier ministre. «C'est un bas-fond politique que j'ai rarement vu. Je dois le condamner.»
Le gouvernement a tenté, en vain, à l'issue de la période des questions de mercredi matin, de présenter une motion soulignant l'apport de l'ex-premier ministre du Québec et ex-chef du Parti libéral du Québec à la société québécoise. C'est du moins ainsi que M. Couillard a présenté le libellé de la motion.
Celle-ci se lisait ainsi : «Que l'Assemblée nationale souligne le 30eanniversaire de l'élection du deuxième gouvernement de Robert Bourassa qui a eu lieu le 2 décembre 1985.»
Lui aussi irrité, le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, a noté que l'ex-chef du Parti québécois, Pauline Marois, avait déposé le 15 novembre 2011 une motion soulignant les 35 ans de l'arrivée au pouvoir de René Lévesque, en 1976. L'Assemblée nationale l'avait adoptée.
«Nous aurions consenti à une motion mettant en valeur les réalisations de Robert Bourassa», a assuré le chef péquiste, Pierre Karl Péladeau. «Mais on ne consentira pas à une motion qui salue la défaite du Parti québécois. On ne célébrera pas une défaite du Parti québécois.»
En 2011, il s'agissait de célébrer l'anniversaire de l'élection du premier gouvernement de René Lévesque. Il ne s'agissait pas d'une deuxième élection, a poursuivi M. Péladeau.
Est-ce qu'on va célébrer l'anniversaire de la troisième arrivée au pouvoir du gouvernement de Jean Charest? a-t-il ironisé.
Dans cette histoire, le chef caquiste, François Legault, est sur la même longueur d'onde que M. Péladeau.

L'ex-mari de Michèle Richard arrêté pour fraude

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/

Publié le 03 décembre 2015 à 09h31 | Mis à jour à 09h31
Yvan Demers, en 2000.... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE)
Yvan Demers, en 2000.PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

Vincent Larouche
L'ancien mari de la chanteuse Michèle Richard, Yvan Demers, a été de nouveau arrêté par la Sûreté du Québec ce matin pour avoir monté une fraude « à la Ponzi » de près de deux millions de dollars.
Yvan Demers, qui habite Saint-Colomban, dans les Laurentides, avait été condamné dans une affaire de fraude très médiatisée au tournant des années 2000, et ses déboires financiers avec son ancienne épouse vedette avaient encore davantage contribué à le placer sous le feu des projecteurs.
Pour son nouveau stratagème, les enquêteurs de l'Équipe intégrée des crimes contre les marchés financiers croient toutefois que l'homme de 70 ans opérait sous un faux nom, Marcel Hébert, lors de ses représentations auprès des investisseurs.
Un « système de Ponzi » est un montage financier frauduleux dans le cadre duquel les organisateurs versent de petites ristournes à leurs investisseurs à même les fonds procurés par les nouveaux investisseurs qui viennent d'être recrutés, pour faire croire à un investissement rentable, alors qu'il n'en est rien.
Un complice de 38 ans, Jean-François Demers, de Montréal, a aussi été arrêté ce matin. En plus du montage financier frauduleux, ce dernier est accusé de fraude dans le cadre de la vente d'oeuvres d'art réalisée par l'entremise de la Galerie les Règles de l'art, à Saint-Sauveur.
La SQ affirme que certains investisseurs auraient été floués dans les deux dossiers

Mourir comme projet de société

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MATHIEU BOCK-CÔTÉ
MISE à JOUR 
Une chose doit d’abord être rappelée: ce n’est pas au Canada à dire au Québec quoi faire. Nous n’avons pas besoin de la tutelle fédérale pour nous encadrer et superviser notre démocratie. Nous n’avons pas besoin non plus du «despotisme éclairé» des juges. C’est pourtant la subordination de la démocratie québécoise au cadre canadien que vient de rappeler la Cour supérieure. Que nous prenions de bonnes ou de mauvaises décisions, l’essentiel est qu’il s’agisse des nôtres. Ce principe devrait aussi guider notre réflexion en ce qui a trait au suicide assisté ou comme on dit en novlangue, sur l’aide médicale à mourir. Théoriquement, cet article pourrait s’arrêter ici.
Cela dit, il n’en demeure pas moins qu’on peut réfléchir un instant sur l’enthousiasme étrange et peut-être même morbide autour du suicide assisté dans notre classe politique et médiatique. Comment expliquer l’unanimisme officiel autour du suicide assisté? J’ai souvent rappelé de quelle manière le débat entourant le suicide assisté avait été biaisé: on a célébré la grande consultation démocratique mais dans les faits, on a laissé les opposants dans les marges et on les a transformés en militants religieux emportés par une foi tyrannique. Mais il semble quand même y avoir une adhésion populaire à cette «réforme de civilisation».
On connait l’argument des partisans du suicide assisté: il humanise la fin de vie dans une société qui prolonge considérablement l’existence grâce au progrès médical. Chacun s’imagine aisément ses derniers jours écrasés par une souffrante terrifiante, où le suicide assisté devient la seule manière, paradoxalement, de reprendre en main sa vie, en décidant de quelle manière s’en délivrer. C’est pour cela qu’on parle de «mourir dans la dignité». Chacun veut garder cette carte dans son jeu pour éviter des souffrances atroces dans une vie qui n’aurait plus aucun sens. Au cas où, comme on dit. On peut comprendre.
Mais ce qui aurait pu être présenté comme une nécessité tragique, ou comme le prix moral à payer pour l’allongement quelquefois insensé de la vie, a plutôt été célébré à la manière d’un progrès social sans précédent qui méritait nos applaudissements. Comme si le «droit de mourir dans la dignité» était le plus important des droits de l’homme et qu’il consacrait véritablement l’autonomie de l’être humain. N’y a-t-il pas quelque chose d’orwellien à présenter comme des soins de fin de vie le fait de faire de la mise à mort d’un homme un soin médical parmi d’autres, aussi humaniste cette mise à mort soit-elle?
Dans une scène poignante de son roman La carte et le territoire, Michel Houellebecq a montré à quel point il y avait une forme de barbarie technocratique dans l’euthanasie. La mort, qui n’est pourtant pas un moment parmi d’autres dans la vie, est transformée en banalité médicale sans mystère ni profondeur existentielle. On a sous-estimé à quel point le suicide assisté représente une révolution anthropologique majeure et à quel point il heurte une certaine idée de l’humanité notamment alimentée par l’anthropologie chrétienne. Il est vrai qu’on ne veut plus entendre parler de cette dernière.
Au-delà de cela, n’y a-t-il pas quelque chose de sordide à s’enthousiasmer pour la mort, à la dissoudre dans la logique des droits, comme c’est le cas actuellement, et à l’inscrire ensuite dans la logique de l’État-providence? Ne devrait-il pas y avoir une forme de prudence philosophique devant l’euthanasie? Ne devrions-nous pas rencontrer ici quelque chose comme un interdit moral? À moins que la société québécoise ne soit à ce point enthousiasmée par tout ce qui se réclame de la modernité qu’elle ne croit plus nécessaire de poser certaines limites à ce désir de toute-puissance, qui pousse jusqu’à celui de l’autodestruction.
Je sais bien ce qu’on répondra: la loi québécoise est très strictement balisée. Elle ne permet pas le suicide assisté dans n’importe quelle situation. Nos parlementaires ont tout fait ce qu’ils pouvaient pour faire du suicide assisté une exception. Mais la loi n’est toutefois pas à l’abri des dérives. À terme, on peut s’attendre à une extension du domaine de la souffrance donnant droit au suicide assisté. Mais on devrait quand même se rappeler que cette loi est peut-être elle-même une dérive tant elle repose sur une transgression grave du caractère sacré de la vie humaine. À moins que cette idée aussi ne soit qu’une vieillerie.
Cela ne veut pas dire que le suicide assisté est en lui-même toujours condamnable. Il est même parfaitement compréhensible dans certaines circonstances. Mais ne devrait-il pas demeurer derrière un voile d’ombre? Certaines choses, pour demeurer légitime, doivent demeurer absolument exceptionnelles ou du moins, ne pas recevoir la reconnaissance du droit et de la morale publique. Il est vrai qu’une telle idée entre en contradiction avec l’exigence contemporaine de la transparence absolue, mais c’est peut-être cette dernière qu’il faudrait questionner.
J’y reviens car la chose est importante: ce n’est pas aux autorités canadiennes à nous faire la leçon et à tenir la bride à l’Assemblée nationale. Les réserves que j’exprime ici s’inscrivent entièrement dans le cadre de la démocratie québécoise. Mais nous n’avons pas fini d’examiner la signification culturelle et même philosophique de cet étrange droit qu’a reconnu la société québécoise, et qui en dit beaucoup sur le nihilisme dans lequel nous croyons apercevoir le visage du progrès. 

Notre linge sale en famille

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MARIO DUMONT
MISE à JOUR 
Canada is back. Le Canada est de retour. Voilà l’expression devenue clichée par laquelle Justin Trudeau veut exprimer avec force la différence entre son gouvernement et le précédent dans le dossier des changements climatiques.
Je n’aime pas du tout cette manière d’essayer de se grandir devant 150 chefs de gouvernement du monde en s’essuyant les pieds sur ses prédécesseurs.
Justin Trudeau a parfaitement le droit de faire évoluer les positions du Canada sur les grands enjeux internationaux selon ses priorités. Il a été élu pour ça.
Si quelqu’un voulait simplement prendre Justin Trudeau à son jeu, on pourrait se contenter de dire que cette façon de noircir publiquement l’ancien gouvernement ne correspond pas à la «nouvelle politique» qu’il nous promet. Plus de transparence, c’est bien, des nominations non partisanes aussi, mais continuer à se remonter en rabaissant l’autre garde une saveur de vieille politique.
Le ton juste
Cependant dans ce cas-ci il s’agit de quelque chose de plus fondamental que d’une approche politique vieille ou nouvelle. Il s’agit de la façon de parler du Canada dans le monde. Il existe une différence majeure entre les débats qui auront lieu au quotidien chez nous au Canada et une conférence internationale.
Que Justin Trudeau remette régulièrement sur le nez des conservateurs leurs erreurs à la Chambre des communes, c’est de bonne guerre. C’est la politique intérieure. Mais le même genre de sous-entendus sur la scène internationale n’a pas sa place. Il est la continuité des dirigeants élus par la population canadienne pour la représenter.
Cela étant dit, il a parfaitement le droit de faire évoluer les positions du Canada sur les grands enjeux internationaux selon ses priorités. Il a été élu pour ça.
Sur les changements climatiques, il a non seulement le droit, mais le devoir d’aller plus loin, une position qui sera mieux accueillie dans le monde que la tiédeur de Stephen Harper.
Cependant, son expression «le Canada est de retour» laisse entendre qu’avant lui, c’était le néant. Attention, avant Justin Trudeau il y avait un autre gouvernement dûment élu par les citoyens du Canada.
La prudence que je propose à Justin Trudeau est encore plus de mise si l’on pense à la nature même des positions qu’il défend à cette Conférence de Paris. Pour l’instant, les cibles de réduction des GES présentées par le Canada sont celles qui avaient été établies par le gouvernement Harper. Il souhaite les réviser. On verra.
Si différent ?
Ses positions sur d’autres enjeux reliés au réchauffement ne sont pas si radicalement différentes des conservateurs non plus. Je n’ai pas entendu monsieur Trudeau annoncer la fin de l’exploitation des sables bitumineux. Il sait que l’économie canadienne ne peut pas se le permettre. Forcément, il est à l’international le porte-parole du Canada, avec ses sables bitumineux.
Sa position concernant l’oléoduc Énergie Est peut apparaître ambiguë sur la place publique. Mais pas si l’on considère que l’un de ses plus proches collaborateurs dans la dernière campagne électorale s’est fait prendre à conseiller TransCanada, le promoteur du projet. Je suppose que s’il était radicalement opposé, il n’aurait pas laissé ce monsieur l’approcher.
À Kyoto, le Parti libéral du Canada avait participé à un consensus ambitieux sur l’environnement, puis n’a rien fait pour réduire nos émissions. Ce souvenir pourrait servir de base pour plus d’humilité et moins de partisanerie.

Des policiers suspendus à Montréal et Sherbrooke

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Des policiers suspendus à Montréal et Sherbrooke
Un policier du SPVM a été suspendu 15 jours. Photo Archives / Agence QMI

Maxime Deland avec Agence QMI

MONTRÉAL - Pour avoir abusé de son autorité et avoir intimidé une citoyenne en juillet 2012, un sergent-détective du Service de police de la Ville de Montréal s'est vu imposer une suspension de 15 jours par le Comité de déontologie policière.
En juillet 2012, deux policiers ont été appelés sur les lieux d'une dispute entre une femme et deux cyclistes. Durant l'intervention, la femme, Lucie Brassard, a été arrêtée pour avoir commis des voies de fait sur les deux agents de la paix.
Quelques jours plus tard, le sergent-détective Daniel Thiffault a contacté Mme Brassard et lui a proposé de venir s'excuser aux deux policiers au poste de police. Il lui a précisé que les excuses devaient être «sincères» et faites durant le rassemblement des policiers au début de leur quart de travail.
Selon le Comité, le sergent-détective Thiffault «ne s'est pas comporté de manière à préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction à l'égard de Lucie Brassard en lui manquant de respect en lui demandant de s'excuser». Le Comité est également d'avis que le policier a «abusé de son autorité à l'égard de madame Lucie Brassard en l'intimidant».
«Le Comité voit dans les propos du policier l'équivalent d'un scénario dans lequel Mme Brassard devait s'agenouiller avant de demander pardon aux agents (...)», peut-on lire dans le jugement.
Par conséquent, le Comité de déontologie policière a imposé deux suspensions au sergent-détective Thiffault; la première de 15 jours pour avoir manqué de respect à la plaignante et la deuxième de 10 jours pour l'avoir intimidée.
Ces deux suspensions seront toutefois purgées de façon concurrente.

ARRESTATION MUSCLÉE À SHERBROOKE

Trois policiers de Sherbrooke ont été suspendus sans traitement pendant cinq jours par le Comité de déontologie policière pour avoir été négligents et insouciants à l'égard de la santé de Kevin Lessard alors qu'il était sous leur garde.
Ce dernier a eu l'humérus du bras gauche fracturé durant son arrestation musclée. Malgré cela, il n'a reçu aucun soin durant son incarcération qui a duré une partie de la nuit, et ce jusqu'à ce qu'il soit relâché au matin.
Le Comité de déontologie a statué que les agents Mathieu Laliberté, Nicolas Lemay et Carl Pelletier ont enfreint les dispositions de l'article 10 du Code de déontologie, qui stipule qu'un policier «doit respecter les droits de toute personne placée sous sa garde et éviter de lui montrer de la complaisance. Notamment, le policier ne doit pas [...] être négligent ou insouciant à l'égard de la santé ou de la sécurité d'une personne placée sous sa garde».
L'affaire remonte au soir de Noël 2011, alors que Kevin Lessard et ses amis, Steeve Beaudoin et David Desmarais, ont fait la fête jusque tard dans la nuit au bar le Living Room à Sherbrooke. Lessard avait consommé environ huit bières, de la vodka avec du Red Bull et deux shooters au cours de la soirée, selon son témoignage. Peu avant la fermeture, le portier du bar a dû faire appel aux policiers pour mettre fin à une bagarre vraisemblablement causée par Kevin Lessard à l'extérieur de l‘établissement.
C'est alors que les agents Laliberté et Lemay sont arrivés sur les lieux. «Jeunes criss de polices», aurait alors dit Kevin Lessard. Les policiers l'ont projeté au sol, avant de le menotter et de l'amener au poste où il a été incarcéré. «Confrontés à la forte résistance de M. Lessard, les intimés Laliberté et Lemay avaient usé d'une grande force pour procéder à son arrestation.

UNE OPÉRATION RISQUÉE

Une telle intervention présente certains risques qu'ils ne pouvaient ignorer», lit-on dans la décision du Comité de déontologie qui ajoute : «La faute des intimés Laliberté et Lemay réside dans le fait de ne pas s'être soucié de l'état de M. Lessard qui, fortement intoxiqué, n'était pas en mesure de réclamer le secours dont il avait un urgent besoin».
Une fois au poste de police, Kevin Lessard passe alors sous la responsabilité de l'agent Carl Pelletier, qui voit à sa détention. Ce dernier n'a effectué aucune surveillance et ce n'est qu'au moment de la libération de Kevin Lessard qu'il a constaté ses blessures.
«Si l'intimé Pelletier avait été quelque peu attentif à sa tâche, il serait intervenu», a déploré de Comité de déontologie.
Kevin Lessard a finalement été relâché vers 5 h et deux constats d'infraction au règlement municipal lui ont été remis. Le jeune homme s'est rendu directement à l'hôpital où l'on a diagnostiqué une fracture de l'humérus gauche et la neurolyse du nerf radial. Il a dû être opéré le lendemain.
AUSSI SUR CANOE.CA

Le présumé kidnappeur de Beloeil accusé

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Frédérique Giguère

Dernière mise à jour: 02-12-2015 | 14h48
Patrick Lévesque Paquette, l'homme de 24 ans qui a présumément enlevé et séquestré une jeune femme mardi à Beloeil avait en sa possession une arme à impulsion électrique de type Taser et des narcotiques analgésiques.
Il a comparu mercredi au palais de justice de Saint-Hyacinthe avant de prendre le chemin de la prison. Il fait face à 17 chefs d'accusation.
Il a entre autres été accusé de s'être fait passer pour un policier, de voies de fait armées, d'agression sexuelle armée, d'enlèvement, de séquestration, de conduite dangereuse, de possession d'arme prohibée et de possession dans le but d'en faire le trafic de Dilaudid.
L'homme, originaire de Québec, s'est présenté souriant au palais de justice en matinée, menotté et vêtu d'une combinaison blanche et de pantoufles en plastique.
La Couronne s'est opposée à sa remise en liberté. Il lui sera interdit d'entrer en contact avec la victime et les membres de sa famille pendant sa détention.
Lévesque Paquette a été longuement interrogé et, selon le Journal de Montréal, les enquêteurs ont pu établir avec certitude que l'enlèvement ne serait pas lié au crime organisé ou à un réseau de traite de personnes. Le kidnappeur allégué n'aurait aucun antécédent judiciaire.

«TRÈS SOLIDE»

Sa victime, âgée de 25 ans, a passé la nuit avec les enquêteurs. «Elle est très solide dans cette épreuve, a indiqué Yanic Parent, inspecteur-chef à la Régie intermunicipale de police de Richelieu-Saint-Laurent. Elle a très bien raconté son histoire aux policiers.»
Mardi, le lecteur de plaques d'une autopatrouille a détecté un véhicule qui n'était pas en règle.
Les deux policiers qui étaient à bord se sont immédiatement mis aux trousses du conducteur, mais celui-ci a poursuivi sa route. Après une courte poursuite, le véhicule de l'individu est soudainement entré en collision avec un arbre.
Quand ils se sont approchés, les policiers ont découvert une jeune femme dans un piètre état et menottée au levier de vitesse.

PORTÉE DISPARUE

Elle était portée disparue par sa famille depuis 22 h la veille. La police de Montréal avait obtenu des indices qui laissaient croire qu'elle pouvait se trouver en Montérégie. Les agents de la Régie de police Richelieu-Saint-Laurent ont entrepris des recherches à Mont-Saint-Hilaire, mais en vain.
L'accusé aurait enlevé la jeune femme avant de possiblement la violer dans une chambre du Motel Mont-Saint-Hilaire, en Montérégie.
La femme ne connaissait pas son agresseur. Le duo s'était rencontré apparemment sur internet.
Le véhicule du suspect et ses vêtements ont été saisis et devaient être expertisés pour tenter de trouver de nouveaux indices. Une perquisition a également été effectuée à son domicile de Québec.
- Avec la collaboration de Claudia Berthiaume
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Avion abattu: les Turcs «vont regretter ce qu'ils ont fait»

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Avion abattu: les Turcs «vont regretter ce qu'ils ont fait»
Vladimir Poutine.Photo Archives / Reuters

Maxime Popov et Anaïs Llobet avec Burak Akinci à Ankara

MOSCOU - Vladimir Poutine s'est livré jeudi à une violente diatribe contre la Turquie, dirigée par «une clique» qui a perdu «raison et bon sens» en abattant un avion russe, une trahison que la Russie «n'oubliera jamais» et que les responsables turcs «vont regretter».
Mis en cause, le président turc Recep Tayyip Erdogan a réagi en dénonçant les «accusations immorales» de la Russie sur une implication de sa famille dans la contrebande de pétrole du groupe État islamique (EI) et mis en cause en retour la complicité de Moscou dans ce trafic.
Cette passe d'armes entre les deux présidents intervient alors que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov doit rencontrer à Belgrade son homologue turc Mevlüt Cavusoglu pour la toute première rencontre entre hauts responsables russes et turcs depuis la destruction le 24 novembre par l'aviation turque d'un bombardier russe près de la frontière syrienne.
«Nous n'oublierons jamais cette complicité avec les terroristes. Nous considèrerons toujours la trahison comme l'un des pires et des plus vils actes», a lancé M. Poutine lors de son adresse annuelle devant les parlementaires, le gouvernement et les gouverneurs des régions de Russie.
«Il semble qu'Allah ait décidé de punir la clique au pouvoir en Turquie en la privant de la raison et du bon sens», a-t-il poursuivi, provoquant les rires de l'assemblée.
Vladimir Poutine s'est défendu de «brandir les armes» dans cette crise tout en promettant de nouvelles mesures de représailles contre Ankara, déjà victime d'un embargo sur ses produits alimentaires et de sanctions visant ses entreprises et son secteur touristique.

NÉGOCIATIONS SUR LE GAZODUC SUSPENDUES

Le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak a d'ailleurs annoncé dans la foulée que les négociations sur le projet de gazoduc TurkStream qui devait acheminer le gaz russe en Turquie avaient été «suspendues».
«Ce n'est pas la dernière fois que nous leur rappellerons ce qu'ils ont fait, ni la dernière fois qu'ils vont regretter ce qu'ils ont fait», a clamé M. Poutine lors de son discours de politique générale où la crise avec la Turquie a éclipsé les questions économiques et sociales.
Tout en faisant la distinction entre les dirigeants et le peuple turc, «bon, travailleur et talentueux», le président russe a de nouveau accusé la classe politique du pays de «s'en mettre plein les poches» en protégeant les activités illégales de l'EI en Syrie.
Le président turc n'a pas tardé à réagir, affirmant à son tour qu'il détenait des «preuves» de l'implication de la Russie dans le trafic de pétrole du groupe jihadiste État islamique (EI) en Syrie et promettant de bientôt «commencer à les révéler au monde».

«PROPAGANDE SOVIÉTIQUE» SELON ANKARA

En dépit de la virulence de la crise diplomatique, un maigre espoir d'apaisement dans les relations entre les deux pays pourrait se concrétiser avec la rencontre jeudi entre MM. Lavrov et Cavusoglu en marge d'une réunion ministérielle de l'OSCE dans la capitale serbe.
Le chef de la diplomatie russe avait annoncé la veille qu'il rencontrerait son homologue à la demande de ce dernier, dans l'espoir d'entendre «quelque chose de nouveau qui n'a pas déjà été dit publiquement».
Jusqu'à présent, les hauts responsables russes ont refusé tout contact avec leurs homologues turcs. Le président russe Vladimir Poutine, après avoir refusé de prendre les appels du président turc, l'a évité lors de la COP21 à Paris.
Les autorités russes exigent sans succès des excuses officielles d'Ankara pour la destruction de leur avion qui provoqué la mort de deux militaires, premières pertes officielles depuis le début de l'intervention russe en Syrie le 30 septembre.
La Russie était déjà passée mercredi aux attaques personnelles dans la crise qui l'oppose à la Turquie en accusant directement le président Recep Tayyip Erdogan et sa famille d'être impliqué dans le trafic de pétrole de l'EI, l'une des principales sources de financement du groupe jihadiste.
M. Erdogan avait par la suite menacé les autorités russes de mesures de représailles si elles continuaient à «propager des calomnies». Jeudi, le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a de nouveau qualifié de «propagande soviétique» les accusations russes.
Washington, qui a appelé à plusieurs reprises au «calme» et à la «désescalade» entre Moscou et Ankara, a fermement démenti mercredi les accusations russes, ne voyant «aucune preuve» soutenant les allégations visant son allié.
AUSSI SUR CANOE.CA

Deux autres suspects sont accusés de terrorisme en Belgique

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le jeudi 03 décembre 2015 à 09h08. Modifié par Charles Payette à 09h27.
Deux autres suspects sont accusés de terrorisme en Belgique
Freedigitalphotos.net
BRUXELLES - Les autorités belges ont annoncé jeudi le dépôt d'accusations de terrorisme contre deux suspects en lien avec les attentats de Paris.
Le bureau du procureur fédéral a expliqué qu'un Français identifié seulement sous le nom de Samir Z. a été épinglé tôt dimanche matin à l'aéroport de Bruxelles, alors qu'il tentait de se rendre au Maroc. L'individu avait essayé à deux reprises de se rendre en Syrie depuis le début de l'année.

Le suspect serait un proche de Bilal Hadfi, un des kamikazes qui a frappé à Paris le 13 novembre.

L'autre individu, Pierre N., a été épinglé lors d'une perquisition quelques heures après l'arrestation du premier homme.

Les deux hommes sont des habitants de Molenbeek, un quartier de Bruxelles associé à au moins trois des djihadistes de Paris. Ils sont maintenant accusés d'avoir collaboré aux activités d'une organisation terroriste.

La Belgique détient maintenant huit suspects relativement aux attaques de Paris ou à de possibles attentats à Bruxelles.

L'ambassadeur canadien aux États-Unis déplore le pouvoir de l'argent à Washington

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le mercredi 2 décembre 2015 à 19 h 20 HNE  La Presse Canadienne
Gary Doer, ambassadeur du Canada à Washington (archives)
Gary Doer, ambassadeur du Canada à Washington (archives)  Photo :  AP/David Duprey

L'ambassadeur du Canada aux États-Unis estime que les Américains doivent trouver une façon d'affranchir la politique du pouvoir de l'argent, une influence indue qui desservirait les intérêts des deux pays, selon lui.
Gary Doer soutient que les Canadiens devront bien un jour mesurer l'ampleur de ce phénomène et élaborer de nouvelles stratégies afin de contrer le pouvoir immense de l'argent dans la politique américaine, notamment dans les activités de lobbyisme et lors des campagnes présidentielles.
Dans une allocution à Ottawa, mercredi midi, le diplomate a cité en exemple les millions de dollars qui ont été dépensés au fil des ans pour bloquer la construction d'un nouveau pont entre Detroit, au Michigan, et Windsor, en Ontario. Or, ce projet d'infrastructure était primordial pour les échanges commerciaux entre les deux pays, a-t-il dit.
M. Doer prévient par ailleurs que l'on devrait prendre très au sérieux la candidature de Donald Trump à l'investiture républicaine, car l'homme d'affaires recueillerait autour de 30 % d'appuis, selon les sondages, et son discours trouve un écho certain auprès des militants du parti.
L'ambassadeur, dont le mandat à Washington doit prendre fin l'an prochain, estime que le nouveau gouvernement libéral devra d'ici là trouver la personne idéale pour le remplacer, alors que les républicains contrôlent le Congrès et que les démocrates dirigent la Maison-Blanche.
Évidemment, tout cela pourrait changer en novembre prochain lors de l'élection présidentielle, a reconnu le diplomate, qui a été pendant 10 ans premier ministre néo-démocrate du Manitoba avant d'être nommé ambassadeur à Washington par Stephen Harper, en 2009.

Afrique du Sud : Oscar Pistorius coupable de meurtre

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Mise à jour le jeudi 3 décembre 2015 à 4 h 10 HNE  Associated Press
Oscar Pistorius
Oscar Pistorius  Photo :  GI/Pool

Le célèbre athlète paralympique sud-africain Oscar Pistorius vient d'être déclaré coupable de meurtre par une cour d'appel.
Un tribunal inférieur avait précédemment prononcé contre le coureur amputé des deux jambes un verdict d'homicide coupable pour la mort de sa compagne, Reeva Steenkamp, en février 2013.
Le verdict plus sévère a été lu jeudi au palais de justice de Bloemfontein par le juge Lorimer Leach de la Cour suprême d'appel d'Afrique du Sud, qui a ajouté que la peine devra cependant être imposée par un autre tribunal.
Selon le verdict rendu par la juge de première instance Thokozile Masipa, l'accusé a été condamné à une peine d'emprisonnement de 5 ans avec possibilité de profiter d'une libération conditionnelle après à peine 10 mois de détention. Une condamnation pour meurtre signifierait qu'Oscar Pistorius risquerait 15 ans de détention.
Dans la nuit du 14 février 2013, l'athlète a tiré quatre projectiles d'arme à feu à travers la porte de la salle de bain de sa résidence. Ses avocats ont dit qu'il croyait se défendre contre un intrus, mais c'est Mme Steenkamp qui a été mortellement atteinte.
Pistorius pouvait être reconnu coupable de meurtre s'il savait que quelqu'un se trouvait dans la salle de bain, car la loi sud-africaine prévoit une telle condamnation si un individu agit tout en sachant que quelqu'un risque de mourir. Le juge Leach a d'ailleurs fait valoir cet argument, jeudi, en lisant la décision de la Cour suprême d'appel.
Durant le procès, le procureur du ministère public a toujours soutenu que l'accusé avait tiré pendant une dispute avec Mme Steenkamp.

Deux femmes autochtones disparues en Outaouais: nouvel appel au public de la SQ

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 03 décembre 2015 à 07h00. Modifié par Charles Payette à 07h35.
Deux femmes autochtones disparues en Outaouais: nouvel appel au public de la SQ
Maisy Odjik
MONTRÉAL - La Sûreté du Québec (SQ) lance un nouvel appel à la population dans le but de résoudre la disparition de deux jeunes femmes autochtones de l'Outaouais dont on est sans nouvelles depuis plus de 7 ans.
Shannon Alexander et Maisy Odjik, toutes deux de Maniwaki et parlant l'anglais, sont âgées aujourd'hui de 24 ans. Elles ont été vues pour la dernière fois dans un domicile de Maniwaki le 6 septembre 2008.

La SQ affirme qu'avec d'autres corps de policiers, plusieurs recherches et vérifications ont été effectuées pour tenter de les retrouver, mais sans succès.


Shannon Alexander / SQ
Shannon Alexander mesure 1,75m (5pi9po), pèse environ 66kg (146 lbs), a les cheveux et les yeux bruns. Elle affiche une cicatrice au genou gauche.

Pour sa part, Maisy Odjik mesure 1,78m (5pi10po), pèse environ 54kg (120 lbs), a les cheveux noirs et les yeux bruns. Elle affiche un perçage à la narine gauche et deux autres à la lèvre inférieure.

Toute information sur ces disparitions peut être transmise à la Centrale de l'information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264.

Fusillade en Californie: 14 morts; les deux suspects musulmans abattus ont été identifiés

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 02 décembre 2015 à 15h01. Modifié par Charles Payette le jeudi 03 décembre 2015
Fusillade en Californie: 14 morts; les deux suspects musulmans abattus ont été identifiés
La Presse Canadienne
SAN BERNARDINO, Californie - Au moins deux assaillants lourdement armés ont ouvert le feu lors d'un banquet dans un centre de services pour des personnes souffrant de troubles du développement, mercredi, en Californie, tuant 14 personnes et en blessant 17, dans une attaque soigneusement orchestrée, selon la police.
Quelques heures après la fusillade, la police à la recherche des assaillants a criblé de balles un véhicule utilitaire sport sombre non loin du centre de soins.
Un homme et une femme, Syed Rizman Farook, un citoyen américain de 28 ans, et Tashfeen Malik, 27 ans, qui serait sa conjointe, ont été tués. Ils étaient armés de fusils d'assaut et d'armes de poing.
Employé du centre
L'homme était inspecteur au département de la santé du comté de San Bernardino. Il aurait quitté brusquement une fête dans un centre de services pour des personnes souffrant de troubles du développement avant d'y revenir peu de temps après avec sa compagne et ouvrir le feu. Des explosifs ont aussi été trouvés sur place.
Une troisième personne ayant été aperçue courant près du lieu de l'échange de coups de feu avec la police a été mise en détention, mais M. Burguan a dit ignorer si cette personne avait un quelconque lien avec la tuerie.
La police ne s'est pas prononcée sur les motifs des tireurs, mais David Bowdich, directeur adjoint du bureau du FBI à Los Angeles, a affirmé que le bureau se penchait sur plusieurs hypothèses, incluant violences dans un milieu de travail et terrorisme. Il n'a pas donné plus de détails.

Le FBI a affirmé que l'hypothèse du terrorisme n'était pas écartée, mais qu'il était trop tôt pour tirer des conclusions. La police a aussi indiqué qu'un dispositif possiblement explosif avait été trouvé dans le centre de soins.
Les autorités estiment qu'au moins 14 personnes ont perdu la vie et que plus d'une douzaine ont été blessées, mercredi, à la suite de la fusillade. Dix blessés ont été hospitalisés dans un état critique, et trois se trouvaient dans un état sérieux, a affirmé le chef des pompiers, Tom Hannemann.
D'autres personnes ont pu quitter rapidement l'édifice, les mains en l'air, et ont été fouillées par la police avant d'être réunies avec leurs proches.

M. Burguan avait dit plus tôt que jusqu'à trois tireurs étaient entrés au Inland Regional Center de San Bernardino et avaient ouvert le feu.

La police avait dit que les assaillants avaient pu quitter le secteur en VUS.

«Ils étaient très bien préparés, comme s'il s'agissait d'une opération planifiée», a indiqué le directeur Burguan.

La fusillade — survenue moins de trois semaines après les attentats de Paris, qui ont fait 130 morts — a immédiatement fait craindre une attaque terroriste, surtout après que la police de San Bernardino a révélé que plus d'un tireur pouvait se trouver sur les lieux, et que le président Barack Obama avait été mis au fait de la situation par son conseiller à la sécurité intérieure.

Pendant la chasse à l'homme, des boutiques, des édifices à bureaux et au moins une école ont été bouclés dans cette ville de 214 000 habitants située à environ 95 kilomètres à l'est de Los Angeles.

Des unités de triage ont été installées sur place et des victimes ont été aperçues sur des civières devant le Inland Regional Center, qui offre des services à des personnes souffrant de troubles du développement.

La directrice générale du centre de services sociaux, Maybeth Field, a indiqué que la police se concentrait sur un édifice dans lequel travaillent au moins 25 employés et où se trouvent une bibliothèque et une salle de conférences. La régie régionale de la santé de San Bernardino tenait ce jour-là un banquet dans l'édifice.

M. Burguan a indiqué que quelqu'un avait quitté l'événement au centre de soins à la suite d'une «quelconque dispute», mais les enquêteurs ignoraient si cela avait un lien avec le massacre ayant suivi dans la ville.