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mardi, décembre 01, 2015

Changements à l'aide sociale : coup d'éclat à l'Assemblée nationale

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Mise à jour le mardi 1 décembre 2015 à 17 h 58 HNE  La Presse Canadienne
Des membres du groupe qui ont perturbé la période des questions escortés par des agents de sécurité.
Des membres du groupe qui ont perturbé la période des questions escortés par des agents de sécurité.

Un groupe opposé à des changements à l'aide sociale a perturbé la période des questions, mardi, en lançant des avions en papier au Salon bleu.
Une dizaine de personnes présentes dans les tribunes ont rapidement été expulsées par les agents de sécurité de l'Assemblée nationale pendant que la séance était suspendue brièvement.
Le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ) voulait ainsi protester contre le projet de loi 70 présenté récemment par le ministre du Travail et de l'Emploi, Sam Hamad.
Après avoir été escortée avec les autres manifestants hors du périmètre parlementaire, une porte-parole, Marie-Hélène Fortier, a expliqué que les avions en papier faisaient référence à la participation de 1 milliard de dollars du gouvernement dans la filiale aéronautique de Bombardier.
« C'est un investissement, lutter contre la pauvreté. Donner de l'argent à Bombardier, c'est une dépense. »— Marie-Hélène Fortier, porte-parole du FCPASQ

Devant les journalistes, Mme Fortier a dénoncé les dispositions du projet de loi 70 qui permettraient de réduire de 50 % les versements de certains prestataires de l'aide sociale.
« Ça vise à faire retourner les gens à suivre des mesures d'employabilité, sous peine de pénalité, jusqu'à la moitié d'un chèque d'aide sociale, ce qui est inacceptable, a-t-elle dit. On a été exprimer notre colère et je pense que cette colère est ressentie chez les personnes qui vivent cette situation. »
Selon la porte-parole, d'autres coups d'éclat des opposants sont à prévoir contre le projet de loi 70.
« Tant que le projet de loi 70 sera sur la table, il faut s'attendre à d'autres actions dans le genre qui vont se produire. »— Marie-Hélène Fortier, porte-parole du FCPASQ

Le projet de loi 70, déposé il y a près d'un mois, a pour objectif de forcer les demandeurs de prestations d'aide sociale n'ayant aucune contrainte particulière à s'inscrire à une démarche d'emploi.
À défaut de le faire, leur chèque d'aide sociale pourrait être réduit de moitié, ce qui permettrait jusqu'à 50 millions de dollars d'économies annuelles.

Réfugiés au Liban : un appel qui changera leur vie

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Mise à jour le mardi 1 décembre 2015 à 13 h 17 HNE

Alors que l'heure du départ pour le Canada approche, les membres d'une famille syrienne réfugiée au Liban sont déchirés entre la joie et la tristesse.
Un reportage de Marie-Eve BédardTwitterCourriel correspondante au Moyen-Orient
Dans un petit appartement de Saïda, au sud de Beyrouth, les membres de la famille Houdhoud attendent ce qu'ils croient être un départ imminent pour le Canada. Ils ont complété toutes les étapes de sélection et n'attendent plus que les résultats des examens médicaux.
Originaires de Damas, ils ne manquaient de rien avant la guerre. Mais ils ont laissé derrière une entreprise de chocolat prospère quand une bombe est tombée à 50 mètres d'un de leurs fils. C'en était trop, raconte le père, Haïssam Houdhoud.
« Nous avons le sentiment d'obtenir un droit de passage vers un avenir meilleur, mais ce qui nous blesse, c'est qu'on a quitté notre pays », affirme-t-il.
La famille Houdhoud, à Beyrouth, attend de connaître sa date de départ pour le Canada. Alaa est à l'extrême gauche sur la photo.La famille Houdhoud, à Beyrouth, attend de connaître sa date de départ pour le Canada. Alaa est à l'extrême gauche sur la photo. Photo :  Radio-Canada/Sylvain Castonguay
« Le Canada, c'est le pays dont tout le monde rêve. Tout le monde nous a dit que là-bas, la vie est belle, nos enfants seront scolarisés et leur avenir est assuré. »— Haïssam Houdhoud

Ce serait vrai pour chacun de leurs cinq enfants, sauf Alaa, l'aînée. Assise aux côtés de ses parents dans le salon, elle ne sera pas du voyage.
À 24 ans, elle est mariée et mère de deux jeunes enfants. Son mari, comme des dizaines de milliers de Syriens, est emprisonné par le régime de Bachar Al-Assad depuis plus de deux ans. Alaa soutient que son mari n'a commis aucun crime et n'a participé à aucun combat. Sans nouvelles, la famille craint le pire.
La mère d'Alaa, Shahinaz, est déchirée. « C'est difficile, c'est un déracinement », dit-elle entre deux sanglots.
« Je suis à la fois ravie pour mon fils qui va poursuivre ses études de médecine, mais triste pour ma fille qui n'a personne. »— Shahinaz Houdhoud

Alaa ne s'est pas qualifiée parce qu'elle n'est plus enregistrée auprès du HCR. Croyant que son mari pourrait être libéré lors d'une amnistie décrétée après la réélection de Bachar Al-Assad, elle est retournée l'attendre en Syrie. Et elle a perdu son statut de réfugiée.
Alaa vit maintenant illégalement au Liban. Son père craint qu'elle ne soit condamnée à retourner seule en Syrie. « Elle n'a pas de permis de séjour au Liban », soutient-il. « Si elle retourne en Syrie, c'est la guerre, les arrestations, rien n'est rassurant. »
La famille Houdhoud a demandé une dérogation pour Alaa, mais elle a été refusée. « D'abord, j'ai perdu mon mari et maintenant mes parents, dit Alaa. Mais je me dis que s'ils acceptent que je parte aussi, je serai reconnaissante, et sinon, je les remercie aussi. »
Alaa parle sans jamais perdre le sourire, parce que ses petits frères et soeurs qui rêvent maintenant de la neige et d'apprendre à patiner peuvent envisager un avenir en sécurité.
Une attente partagée par plusieurs
Un peu partout dans les camps informels qui tapissent le paysage montagneux du Liban, des milliers de réfugiés syriens reçoivent en ce moment un appel qui va changer leur vie.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) fait une première sélection de réfugiés potentiels à partir de sa base de données sur les 1,2 million de réfugiés syriens enregistrés au Liban.
« On doit faire des choix très difficiles chaque jour pour identifier les personnes les plus vulnérables parmi un groupe de plus de 1 million de réfugiés qui sont tous vulnérables. »— Dana Sleiman, porte-parole du HCR

Une fois ce premier contact effectué, les réfugiés sont dirigés vers les ambassades du Canada au Liban et en Jordanie.
L'ambassadrice du Canada au Liban, Michelle Cameron, se dit fière de piloter un projet d'une telle ampleur. « Nous avons un impact sur la vie des gens, et en même temps, nous obtenons de nouveaux citoyens spectaculaires », précise-t-elle.
De nouveaux citoyens qui sont sélectionnés selon des critères humanitaires d'abord et avant tout, explique Michelle Cameron.
Michelle Cameron, ambassadrice du Canada au LibanMichelle Cameron, ambassadrice du Canada au Liban  Photo :  Radio-Canada/Sylvain Castonguay
« Notre principe fondamental, c'est la vulnérabilité. Nous épluchons les dossiers pour voir qui sont les plus vulnérables. Nous cherchons ceux qui n'ont plus les moyens de continuer, qui n'arrivent pas à nourrir leur famille ou qui sont persécutés. Autrement dit, ils ne peuvent plus rester où ils sont, ils n'y arrivent pas. »— Michelle Cameron, ambassadrice du Canada au Liban

Après plus de quatre ans de guerre en Syrie et des millions de vies brisées, les réfugiés correspondant à ce profil ne manquent pas.
Selon l'ambassadrice, 70 % de réfugiés syriens au Liban vivent sous le seuil de la pauvreté et 50 % d'entre eux dépensent moins que ce qui est considéré comme nécessaire pour survivre.
L'ambassadrice veut rassurer les Canadiens qui s'inquiètent des risques pour leur sécurité que comporte l'accueil de 25 000 réfugiés en quelques mois. « Je peux dire en toute sincérité que je n'aurais aucun problème à vivre dans une communauté qui accueille les réfugiés syriens », affirme Michelle Cameron. « J'aime être ici et participer à tout le processus, mais j'adorerais être de l'autre côté de l'Atlantique pour faire partie d'un comité d'accueil pour montrer ce qu'est le Canada. Je n'aurais aucune crainte en termes de sécurité. »

Le PDG de Facebook veut léguer 99 % de ses actions

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   Reuters
Mark Zuckerberg et son épouse, Priscilla Chan, annoncent la naissance de leur fille, Max.
Mark Zuckerberg et son épouse, Priscilla Chan, annoncent la naissance de leur fille, Max.

Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, et son épouse, Priscilla Chan, ont annoncé mardi qu'ils comptaient reverser 99 % de leur fortune à leur nouvelle fondation caritative, la Chan Zuckerberg Initiative.
Le couple a dévoilé ce projet à l'occasion de la naissance, la semaine dernière, de leur premier enfant, une fille prénommée Max.
« Nous léguerons au cours de nos vies 99 % de nos actions Facebook, représentant actuellement une valeur de 45 milliards de dollars, pour faire avancer cette mission », écrivent les deux jeunes parents dans une longue lettre à leur fille diffusée mardi sur le réseau social.
La fondation, précisent-ils, vise à faire progresser le « potentiel humain » et à « promouvoir l'égalité » par l'entremise de l'éducation, de la technologie et de l'accès à Internet.
Priscilla Chan et Mark Zuckerberg ont déjà versé 1,6 milliard de dollars pour des activités caritatives, notamment pour soutenir des écoles publiques, un meilleur accès sans fil à Internet ou des dons à l'hôpital général de San Francisco, où Priscilla Chan travaille comme pédiatre.
D'autres multimilliardaires américains, comme Warren Buffett et Bill Gates, ont créé des fondations financées par une partie de leur fortune.
Mark Zuckerberg dit avoir informé la société qu'il vendrait ou donnerait au cours des trois prochaines années ses actions pour un montant allant jusqu'à 1 milliard de dollars par an.
Il précise également qu'il gardera, « dans un avenir prévisible », le contrôle des droits de vote de sa société.
En attendant, le PDG de Facebook, qui a 31 ans, a décidé de s'accorder deux mois de congé de paternité.

Des gardiennes aux frais des contribuables pour Justin Trudeau

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Mise à jour le lundi 30 novembre 2015 à 21 h 30 HNE
Une gardienne s'occupe d'un enfant du premier ministre Trudeau.
Une gardienne s'occupe d'un enfant du premier ministre Trudeau.  Photo :  CBC

En campagne, Justin Trudeau disait que des familles riches comme la sienne n'avaient pas besoin de la prestation universelle pour la garde d'enfants proposée par les conservateurs. N'empêche, une fois élu, le nouveau premier ministre a engagé deux gardiennes aux frais de l'État.
Un texte de Raphaël Bouvier-AuclairTwitterCourriel
Le 4 novembre dernier, deux femmes ont été embauchées par le Bureau du conseil privé comme adjointes spéciales, en vertu de la Loi sur les résidences officielles. Leur salaire est de 15 à 20 $ l'heure le jour et de 11 à 13 $ la nuit, mais leurs tâches ne sont pas précisées.
Toutefois, dans des photos publiées sur Facebook, on peut les apercevoir accompagnant les enfants du premier ministre Trudeau pendant son séjour officiel à Malte et à Paris. Au moins l'une des deux gardiennes travaillait pour les Trudeau pendant la campagne électorale.
La Loi sur les résidences officielles prévoit que des employés nécessaires à la gestion de la résidence du premier ministre peuvent être nommés. Le maître d'hôtel ou le régisseur peut aussi retenir « temporairement les services d'autres personnes pour seconder le personnel régulier ».
L'explication du bureau du premier ministre

« Toute famille d'un premier ministre a recours à un petit nombre d'employés pour lui prêter main-forte. Étant donné les responsabilités du premier ministre et de sa jeune famille, les Trudeau emploient deux employés de maison qui, en plus d'accomplir des tâches ménagères, aident à prendre soin des trois enfants », a déclaré Kate Purchase, directrice des communications du premier ministre.
Si ces nouvelles employées semblent avoir pour tâche de s'occuper des enfants du premier ministre, en campagne électorale, Justin Trudeau a déclaré qu'il n'avait pas besoin d'argent public pour la garde de ses enfants. Pendant la campagne, il s'est attaqué à plusieurs reprises à la Prestation universelle pour la garde d'enfants (PUGE) qui avait été promise par le Parti conservateur.
Cette mesure prévoyait le versement annuel aux parents de près de 2000 $ imposables pour chaque enfant de 6 ans et moins. Le montant de la prime diminuait pour les enfants de 6 à 18 ans.
Déjà en janvier dernier, Justin Trudeau critiquait la mesure.
« En ces temps, la priorité de Stephen Harper est de donner aux familles riches comme la sienne et la mienne 2000 $. Laissez-moi vous dire quelque chose : ''nous n'en avons pas besoin. Et le Canada ne peut pas se le permettre''. »— Justin Trudeau, lors de la campagne électorale

Une question de sécurité
La présence de ces femmes peut aussi soulever des questions de sécurité. Particulièrement par rapport aux activités sur les réseaux sociaux de l'une d'entre elles, qui a clairement indiqué sur sa page Facebook dans quels hôtels elle logeait au cours du dernier voyage du premier ministre.
Elle a également mis en ligne plusieurs photos où on la voit en compagnie des enfants du premier ministre à Paris.
Un air de déjà-vu
En 1984, le premier ministre de l'époque, Brian Mulroney, avait aussi été questionné sur l'emploi d'une gardienne pour ses enfants. M. Mulroney avait déclaré que jamais il ne paierait une gardienne avec l'argent des contribuables.
Beaucoup de questions avaient été soulevées sur l'emploi d'une femme de ménage, payée par le Bureau du conseil privé, qui s'occupait des enfants et qui a été vue à au moins une reprise voyageant avec la famille du premier ministre.

L'Allemagne se joint à la coalition contre l'EI, exclut de coopérer avec Assad

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Mise à jour le mardi 1 décembre 2015 à 5 h 13 HNE
La chancelière allemande Angela Merkel
La chancelière allemande Angela Merkel  Photo :  Fabrizio Bensch/Reuters

Le gouvernement allemand a donné son feu vert à la participation de Berlin à la coalition internationale contre le groupe armé État islamique en Syrie, mardi, mais la ministre de la Défense a exclu toute coopération avec l'armée du président Bachar Al-Assad.
Ursula von der Leyden s'exprimait avant la réunion qui a approuvé le déploiement d'avions de reconnaissance Tornado, d'avions ravitailleurs, d'une frégate et de 1200 soldats au Proche-Orient.
Ce plan doit encore être soumis au Bundestag, la chambre basse du Parlement, qui devrait le voter mercredi.
« Le principe est celui-là : il n'y aura pas de coopération avec Assad et pas de coopération avec les troupes sous ses ordres », a déclaré la ministre à la chaîne télévisée ARD.
Ursula von der Leyden n'a en revanche pas exclu que des membres du régime syrien puissent participer à la transition politique.
« Nous devons éviter l'effondrement de l'État syrien », a-t-elle souligné en rappelant les erreurs commises en Irak, où la mise à l'écart de tous les partisans de Saddam Hussein après l'invasion américaine a plongé le pays dans le chaos. « Mais que les choses soient claires : il ne peut y avoir d'avenir avec Assad », a-t-elle répété.
L'Allemagne a décidé d'intégrer la coalition contre l'EI par solidarité avec la France après les attentats du 13 novembre à Paris, alors que la chancelière Angela Merkel s'y était jusqu'à présent montrée très réticente.

La deuxième défense de Turcotte a été payée par l'aide juridique

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 01 décembre 2015 à 07h34. Modifié à 07h56.
La deuxième défense de Turcotte a été payée par l'aide juridique
Guy Turcotte/Cogeco Nouvelles
(Cogeco Nouvelles) - Alors que jury commence à délibérer, on apprend que les avocats de Guy Turcotte ont été payés par l'aide juridique à son second procès pour les meurtres de ses deux enfants.

Cette information peut maintenant être dévoilée puisque le jury est séquestré depuis hier pour délibérer, dans le but de s'entendre sur un verdict unanime.
Guy Turcotte a déclaré faillite en 2012 et vit du bien-être social. Lors d'audiences hors jury durant le procès, ses avocats ont parfois mentionné ne pas avoir beaucoup de moyens pour travailler.
Quatre verdicts sont possibles : coupable de meurtre prémédité, de meurtre non prémédité, d'homicide involontaire ou encore non criminellement responsable, comme lors du premier procès. premier procès.

Accueil des réfugiés: pourquoi 1,800$ par jour?

http://www.journaldemontreal.com/

JOSÉE LEGAULT
MISE à JOUR 
Le maire de Montréal, Denis Coderre.  En pleine crise humanitaire, l’accueil essentiel et urgent de réfugiés syriens sera une tâche exigeante à travers le Canada. Tout le monde en convient.
Exigeante, oui, mais elle ne devrait pas non plus servir de prétexte à exagérer côté fonds publics pour ce qui est de son administration.
Exemple de premier ordre : selon La Presse, l’administration Coderre paierait son «responsable de la coordination de l'arrivée des réfugiés syriens à Montréal» à la hauteur vertigineuse de 1 800$ par jour.
Pour trois mois, Michel Dorais, toucherait donc la rondelette somme de 110,000$.
À raison de cinq jours de travail par semaine pour des journées présumées de 8 heures chacune au boulot, M. Dorais serait ainsi payé près 230$ de l’heure. Et ce, non pas dans un bureau privé d’avocats ou une luxueuse clinique médicale privée-privée, mais à même les fonds publics pour veiller à la coordination des réfugiés syriens à Montréal.
Si son contrat était pour un an, sa rémunération totale serait de 440 000$...
M. Dorais fut également sous-ministre à l'Immigration au fédéral sous Denis Coderre, alors lui-même ministre.
La compétence de Michel Dorais ne fait certes aucun doute. Sa rémunération, par contre, est une autre histoire.
***
Selon La Presse, sa rémunération serait puisée dans le budget des «dépenses imprévues» et fut entérinée «lors du comité exécutif durant la portion à huis clos».
Pour justifier sa rémunération élevée, la Ville avance la raison suivante : elle «inclut le salaire de base ainsi que des congés chômés et payés, une compensation pour non-participation au régime de retraite et les garanties de l'assurance collective».
Pardon?
Depuis quand un gouvernement ou une administration municipale calcule-t-il ou elle le tarif d’un consultant contractuel en y ajoutant le coût d'une brochette d'avantages sociaux pour un employé régulier à temps plein pour un poste aux responsabilités équivalentes? Et ce, dans ce cas-ci, pour une aussi brève période que trois mois.
Des voix se demandent pourquoi le maire Coderre ne s’est pas plutôt tourné vers un de ses propres employés déjà payé par les fonds publics et possédant les compétences appropriées pour livrer ce même mandat? 
Et même s’il s’avérait que Michel Dorais n’aurait pas son «équivalent» à la Ville dans ce domaine d’expertise pointu et que, par conséquent, son embauche sur une base contractuelle serait justifiée, il aurait pu et aurait dû l’être en échange d’une rémunération plus raisonnable et raisonnée. On parle ici après tout de fonds publics.
Qui plus est, à tort ou à raison, lorsqu’on ajoute le lien professionnel passé entre messieurs Dorais et Coderre, la hauteur de sa rémunération, qu’on le veuille ou non, créée tout au moins une apparence de conflit d’intérêts ou de copinage. Et ce, même si, encore une fois, il n'y en avait pas la moindre trace.
Bref, au sortir de la commission Charbonneau, la Ville de Montréal aurait dû se garder une petite gêne...
***
Addendum:
Dans ce billet, je ne remets aucunement en question la compétence reconnue par ailleurs de Michel Dorais.
Ma perspective est qu'en ces temps d'austérité et au sortir de la commission Charbonneau, question d'éviter toute apparence d'un possible conflit d'intérêts sans qu'il y en ait pour autant la «moindre trace», la hauteur de sa rémunération est l'élément que je questionne.

Début des opérations pour transférer 25 000 Syriens

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/

Début des opérations pour transférer 25 000 Syriens
L'Organisation internationale pour les migrations a mobilisé plus
 de 100 collaborateurs sur place.
Photo Paul Chiasson / Reuters
GENÈVE -  Les premiers des quelque 25 000 réfugiés syriens qui doivent être accueillis par le Canada jusqu'à fin février ont été enregistrés en Jordanie, a annoncé mardi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
«Ils ont entamé le processus dimanche. Les premiers vols auront lieu bientôt», a souligné un porte-parole de l'OIM, Leonard Doyle, lors d'un point de presse.
Le gouvernement Trudeau a déjà indiqué qu'il va orchestrer un pont aérien dès les premiers jours de décembre, avec des avions nolisés et des avions militaires, afin d'acheminer 10 000 premiers réfugiés syriens sur son sol avant fin décembre.
Ces réfugiés se trouvent actuellement en Jordanie, au Liban et en Turquie.
Dimanche, Ottawa a ouvert le centre d'enregistrement situé à proximité d'Amman, en Jordanie, en présence, entre autres, du ministre de la Défense Harjit Sajjan, de la ministre de la Santé Jane Philpott et du ministre de l'Immigration John McCallum.

COOPÉRATION

L'OIM a mobilisé plus de 100 collaborateurs sur place et coopère aussi avec le Conseil danois pour les réfugiés, le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) et le gouvernement Trudeau qui a dépêché 500 agents consulaires dans les trois pays concernés pour mener à bien cette opération.
Pour l'instant, plus de 200 personnes ont été sélectionnées en deux jours. L'OIM espère bientôt pouvoir en enregistrer quelque 500 par jour.
Selon les autorités canadiennes, les 25 000 réfugiés seront tous sélectionnés d'ici la fin de l'année sur la base de vérifications de sécurité, grâce à des analyses morphologiques et des enquêtes des services de renseignement, en plus d'être soumis à des examens médicaux.
Ottawa compte privilégier les familles et «les femmes vulnérables». Seuls les homosexuels seront accueillis ou les célibataires hommes accompagnés d'autres membres de leur famille, selon le gouvernement.
AUSSI SUR CANOE.CA

CITOYENNETÉ Un homme refuse de prêter serment à la reine

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1 décembre 2015 | La Presse canadienne - à Toronto | Canada
Un homme de Toronto a renoncé à la « partie royale » du serment obligatoire d’allégeance à la reine après être devenu citoyen canadien, lundi matin. Dror Bar-Natan, un professeur de 49 ans originaire d’Israël, était l’un des trois résidents permanents qui avaient contesté la constitutionnalité de l’obligation de prêter serment à la reine, à ses héritiers et successeurs pour obtenir la citoyenneté canadienne. La plus haute cour de l’Ontario avait maintenu le règlement, soutenant que la reine était toujours considérée comme la chef d’État du Canada et que ce serment représentait « l’engagement symbolique d’être gouvernés comme une monarchie constitutionnelle démocratique […] jusqu’à ce qu’il soit modifié démocratiquement ». La cour avait également conclu que tous les citoyens avaient le droit d’adopter des opinions antimonarchiques et que les Néo-Canadiens pouvaient désavouer publiquement des propos tenus pendant leur serment de citoyenneté par la suite.