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lundi, novembre 30, 2015

Avion abattu: Poutine refuse de rencontrer Erdogan

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Avion abattu: Poutine refuse de rencontrer Erdogan
Le ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergei Lavrov et Vladimir Poutine
(à droite).
Photo Etienne Laurent / AFP

Karim Talbi et Thibault Marchand

Dernière mise à jour: 30-11-2015 | 09h11
MOSCOU - Vladimir Poutine a refusé de rencontrer lundi à Paris Recep Tayyip Erdogan malgré l'insistance du président turc, dont le pays va subir les sanctions économiques de Moscou après avoir abattu un bombardier russe à sa frontière avec la Syrie.
Près d'une semaine après l'intervention au-dessus de la frontière turco-syrienne de deux avions de chasse turcs F-16 pour descendre en flammes un bombardier Soukhoï-24 de retour de mission, la grave crise diplomatique entre la Russie et la Turquie ne connaît aucun signe de détente.
Ankara refuse de s'excuser et maintient avoir agi légitimement pour protéger son espace aérien.
Alors que le corps du lieutenant-colonel Oleg Pechkov - pilote mitraillé par des rebelles syriens alors qu'il retombait en parachute - a quitté dans la matinée la Turquie pour être rapatrié, la fièvre anti-turque continue en Russie et les médias d'État tirent à boulets rouges sur la Turquie, hier encore partenaire privilégié.
Parallèlement, les autorités russes peaufinent l'ensemble des sanctions économiques décrétées contre la Turquie, dont l'ampleur devrait être limitée mais l'impact réel.
Lundi matin, le Kremlin a catégoriquement exclu toute rencontre entre Vladimir Poutine et son homologue turc qui se trouvent tous deux au Bourget, près de Paris, pour participer au sommet sur le climat.
Moscou continue de bouder Ankara malgré les appels insistants du président turc à rencontrer le chef de l'État russe «en face à face».
Furieuse, la Russie accuse depuis l'incident la Turquie d'avoir partie liée avec l'organisation jihadiste État islamique (EI) et exige des excuses.
«Aucun premier ministre turc, aucun président, aucune autorité ne s'excusera», a maintenu lundi le premier ministre turc Ahmet Davutoglu après avoir rencontré à Bruxelles Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN dont la Turquie est membre.
«Aucun pays ne peut nous demander des excuses car nous n'avons fait que notre devoir», à savoir «protéger notre espace aérien et notre frontière», a-t-il plaidé.
Répétant que la Turquie n'avait «aucunement l'intention d'avoir une escalade» avec la Russie, M. Davutoglu a appelé Moscou à «reconsidérer» ses sanctions économiques, soulignant qu'elles étaient «contraires» aux intérêts de la Turquie comme de la Russie.
Le secrétaire général de l'OTAN a une nouvelle fois appelé au «calme», mais a souligné que la défense de son espace aérien était «le droit souverain de la Turquie».

LA DÉPOUILLE DU PILOTE RUSSE RAPATRIÉE

Le gouvernement russe a adopté des sanctions diplomatiques et économiques : rétablissement du régime des visas, interdiction de vols charter entre les deux pays, interdiction pour les employeurs russes d'embaucher des Turcs ou interdiction des importations de certaines marchandises turques.
Le corps du pilote du Soukhoï Su-24 abattu la semaine dernière a quitté la Turquie pour la Russie où il devrait prochainement arriver.
La dépouille du pilote, remise aux autorités turques, avait été rapatriée dimanche de la région frontalière de Hatay (sud) jusqu'à Ankara, où une cérémonie s'est déroulée en présence de représentants russes.
Le lieutenant-colonel Oleg Pechkov, 45 ans, avait été tué alors qu'il retombait en parachute après s'être éjecté. Son navigateur, le capitaine Konstantin Mourakhtine, avait lui été secouru à l'issue d'une opération des forces spéciales russes et syriennes. Une première tentative de sauvetage avait coûté la vie à un soldat d'infanterie de marine.
Le pilote sera enterré à Lipetsk (500 km au sud-est de Moscou), où il résidait, ont rapporté les médias russes qui précisent que cet officier avait grandi à Oskemen, aujourd'hui situé dans l'est du Kazakhstan. Formé dans une école militaire de Iékatérinbourg (Oural), Oleg Pechkov était marié et avait deux enfants de 8 et 16 ans.
Le 25 novembre, dès le lendemain de la mort du pilote, Vladimir Poutine avait signé un décret décorant Oleg Pechkov, à titre posthume, et Konstantine Mourakhtine du titre de «Héros de la Fédération de Russie».
Le capitaine Mourakhtine est actuellement hospitalisé dans un hôpital de Moscou, selon l'agence de presse russe Ria Novosti.
AUSSI SUR CANOE.CA

Le Canada ouvre un centre pour le traitement des réfugiés en Jordanie

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Mise à jour le dimanche 29 novembre 2015 à 22 h 40 HNE  La Presse Canadienne
Des ministres canadiens visitent le camp de Zaatari, en Jordanie.
Des ministres canadiens visitent le camp de Zaatari, en Jordanie.  Photo :  Pool (Reuters)
Une poignée de réfugiés syriens aspirant à quitter la Jordanie ont défilé au nouveau centre pour le traitement des réfugiés du Canada à Amman, dimanche, à son premier jour d'activité.
Quatre-vingt-dix personnes se sont prêtées à ce processus de plusieurs étapes sous les yeux de trois ministres du gouvernement Trudeau qui se sont rendus dans la capitale jordanienne pour assister aux débuts de leur programme visant à accueillir 25 000 réfugiés syriens d'ici le mois de février.
Le ministre de l'Immigration John McCallum s'est réjoui des nouvelles positives qu'il a apprises, dont le fait que le gouvernement jordanien n'a pas de problème à délivrer des permis de sortie.
Il a ajouté que le centre de traitement n'était qu'à son premier jour, et que les activités deviendraient plus rapides et intenses prochainement.
M. McCallum était accompagné du ministre de la Défense Harjit Sajjan et de la ministre de la Santé Jane Philpott. La délégation canadienne, qui est arrivée à Amman samedi soir, a passé sa journée de dimanche à rencontrer les organismes humanitaires, des représentants des Nations unies et des dirigeants jordaniens. Ils se dirigeront ensuite vers Ottawa.
Les journalistes canadiens ne pouvaient pas parler de leur visite pour des raisons de sécurité, mais tant l'ONU que le roi Abdallah II ont publié des messages et des photos de leur séjour sur Twitter.
Les réfugiés au centre d'Amman représentent seulement une fraction des quelque 15 000 Syriens que le gouvernement souhaite rétablir lui-même. Ceux qui passent par le centre se font dire de s'attendre à partir seulement à la fin du mois de février, l'échéance fixée par le gouvernement. Un objectif réaliste, assure M. McCallum. « Soyons optimistes », a-t-il dit.
Un porte-parole du ministère de l'Immigration qui a informé les ministres a rappelé fréquemment que les plans du gouvernement seront appelés à changer, suggérant que l'objectif d'accueil de 500 personnes par jour représenterait un défi.
Une famille de réfugiés syriens en entrevue pour obtenir l'autorisation de venir au Canada
Une famille de réfugiés syriens en entrevue pour obtenir l'autorisation de venir au Canada. Photo :  Pool (Reuters)

Les réfugiés parrainés par le secteur privé - qui forment la majorité des 10 000 personnes que le gouvernement prévoit réinstaller au pays d'ici la fin de l'année - ne passeront pas par le centre de traitement du Canada, mais ils partiront du même aéroport. Ces avions pourraient décoller aussi tôt que la semaine prochaine.
Ces cas sont examinés par les centaines de fonctionnaires et militaires canadiens qui ont été déployés en Jordanie, au Liban et en Turquie. Ils sont sélectionnés en premier lieu par le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés.
Certains proviendront du camp de réfugiés Zaatari, que les ministres ont visité dimanche.
La ministre Jane Philpott a témoigné qu'elle avait été frappée par la gravité de l'enjeu. « Alors que nous pensons évidemment aux 25 000 qui viendront au Canada, nous devons nous rappeler qu'il y en a plus d'un million qui vit ici, dans ce pays », a-t-elle affirmé.

Le pape à la rencontre des musulmans en Centrafrique

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Mise à jour le lundi 30 novembre 2015 à 8 h 21 HNE
Le pape François s'est rendu dans le quartier musulman de Bangui, en Centrafrique.
Le pape François s'est rendu dans le quartier musulman de Bangui, en Centrafrique.  Photo :  Siegfried Modola / Reuters

Le pape François s'est rendu lundi dans un quartier à haut risque de Bangui pour prier chrétiens et musulmans d'enrayer le cycle des violences qui a fait plusieurs milliers de morts ces trois dernières années en Centrafrique.
Sous l'oeil attentif des Casques bleus déployés en nombre, le souverain pontife a franchi le « no man's land » qui sépare PK5 du reste de la capitale centrafricaine. Depuis deux mois, les miliciens chrétiens « antibaraka » font le blocus de ce quartier où sont rassemblés la plupart des musulmans qui n'ont pas fui la ville.
Des blindés équipés de mitrailleuses et des tireurs d'élite étaient postés le long du trajet du pape et sur les minarets de la mosquée fraîchement repeinte en vert et blanc, où plusieurs centaines de fidèles étaient rassemblés pour l'occasion.
« Chrétiens et musulmans sont frères et soeurs », leur a-t-il lancé après un discours de l'imam Tidiani Moussa Naibi. « Ceux qui prétendent croire en Dieu doivent aussi être des hommes et des femmes de paix », a souligné François, appelant à la « cessation de tous les actes, quels qu'en soient les auteurs, qui défigurent Dieu et dont l'objectif ultime est de défendre des intérêts particuliers par tous les moyens ».
« Ensemble, nous devons dire non à la haine, à la vengeance et à la violence, en particulier cette violence perpétrée au nom de la religion et de Dieu lui-même, a-t-il poursuivi. Dieu est paix, salam. »
Après cette visite à PK5, le convoi a pris la direction du stade national où, devant des dizaines de milliers de fidèles, le pape a célébré une messe. Il s'est envolé un peu plus tard à destination de Rome.
La République centrafricaine a sombré dans le chaos en mars 2013 lorsque les rebelles musulmans de la Séléka ont pris le pouvoir. Leurs exactions leur ont ensuite valu les représailles des milices chrétiennes anti-Balaka et l'armée française a dû intervenir dans le cadre de l'opération Sangaris pour mettre fin aux massacres.
« Dieu est paix, salam »
L'apaisement des tensions entre chrétiens et musulmans a été l'un des principaux objectifs de la première visite du souverain pontife sur le continent africain, qui l'a d'abord conduit au Kenya puis en Ouganda. Mais c'est en République centrafricaine que ses efforts en faveur de la paix et de la réconciliation sont le plus d'actualité, car les violences y ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés depuis 2013.
Les assassinats et les représailles dans et aux abords de PK5, l'une des zones les plus dangereuses de Bangui, ont fait au moins 100 morts depuis la fin septembre, selon l'ONG Human Rights Watch. « Nous vivons dans une prison à ciel ouvert », déplorait récemment l'imam du quartier, qui s'est montré plus optimiste lundi.
« La relation avec nos frères et soeurs chrétiens est tellement profonde qu'aucune tentative visant à la faire dérailler ne pourra aboutir », a-t-il assuré. « Les chrétiens et les musulmans de ce pays sont obligés de vivre ensemble et de s'aimer les uns les autres ».
La communauté chrétienne, majoritaire en Centrafrique, comme la communauté musulmane se félicitent de la visite du pape et espèrent qu'elle permettra de relancer le dialogue et contribuera au retour de la paix.
Dimanche, François est allé aux devants des quelque 4000 réfugiés installés dans un camp de Bangui, chassés de chez eux, pour la plupart, par des musulmans en armes. Un peu plus tôt, à sa descente d'avion, il avait été conduit au palais présidentiel où il s'était entretenu avec la présidente par intérim, Catherine Samba-Panza, et avait appelé à « l'unité dans la diversité ».
Il a d'autre part célébré la messe dans la cathédrale Notre-Dame de Bangui, là même où des miliciens musulmans avaient tué 15 personnes dans une attaque en mai 2014.

EBR cible du premier procès «UPAC» à Québec

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Publié le 29 novembre 2015 à 21h53 | Mis à jour le 30 novembre 2015 à 09h07
Mohamed El Khayat... (Photothèque Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve)
Mohamed El KhayatPHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, JEAN-MARIE VILLENEUVE

Isabelle Mathieu
(Québec) Pour la première fois à Québec, s'ouvre aujourd'hui un procès issu d'une frappe de l'Unité permanente anticorruption (UPAC). La cause mettra à l'avant-plan une firme qui fut un fleuron économique de la région.
Mohamed El Khayat, 57 ans, cofondateur de la firme EBR Informatique, fermée depuis les événements, et Abdelaziz Younsi, 51 ans, patron de l'informatique au ministère de la Sécurité publique (MSP), sont accusés d'abus de confiance, de complot et d'une fraude qui aurait duré plus de trois ans et coûté 400 000 $ à l'État québécois.
La poursuite allègue que les deux hommes, des connaissances ayant déjà voyagé ensemble, ont manoeuvré pour que EBR Informatique obtienne un contrat public de renouvellement d'ordinateurs d'une valeur de 3,3 millions $. Toujours selon les allégations du ministère public, une comptabilité parallèle avait été mise en place et un crédit de 400 000 $ a été ouvert chez EBR au bénéfice du ministère de la Sécurité publique. Selon les conclusions de l'enquête, le crédit n'a jamais été utilisé par le MSP.
Requête en exclusion de preuve
Avant d'attaquer le fond du litige, la défense tentera cette semaine de faire exclure toute la preuve recueillie lors de la perquisition chez EBR Informatique, le 4 juin 2014.
Selon les allégations de la requête déposée le 18 novembre devant le juge du procès, Alain Morand, la saisie aux bureaux du boulevard Jean-Perrin était «abusive». Les éléments de preuve ont été obtenus «dans des conditions portant atteinte aux droits et libertés garantis», allègue-t-on. Les admettre et les utiliser au procès serait susceptible «de déconsidérer l'administration de la justice», estime la défense.
Mohamed El Khayat affirme dans sa requête que le mandat de perquisition a été délivré notamment «sur la base d'informations transmises par un informateur anonyme, dont la crédibilité ou la source ne pouvait être vérifiée ou validée».
L'information de départ de l'enquête venait d'un appel anonyme fait à la ligne de dénonciation 1 888 de l'UPAC.
L'affidavit présenté au juge qui a autorisé le mandat de perquisition s'appuyait sur du ouï-dire, déplore la défense, plutôt que sur des informations provenant de la source elle-même.
Le policier qui a fait la déclaration sous serment «présente les faits de manière à ce que le juge autorisateur croie qu'EBR a obtenu le contrat auprès du ministère de la Sécurité publique par corruption de fonctionnaire sans élément probant à l'appui autre qu'une interprétation tendancieuse des faits», plaide la défense.
Les policiers ont omis de présenter plusieurs faits au juge autorisateur, assure la défense. Le MSP avait bel et bien mis en place des mesures pour contourner les règles de capitalisation, mais c'était bien avant la conclusion du contrat avec EBR, dit El Khayat.
Le fameux crédit accumulé auprès d'EBR a été utilisé par le MSP, jure la défense et «l'UPAC elle-même [qui relève de la Sécurité publique] a acquis des biens payés à même le crédit cumulé», pour aménager des salles de visioconférence, assure la défense.

Faits saillants

Deux accusés : Abdelaziz Younsi, fonctionnaire au MSP et Mohamed El Khayat, ex-dirigeant de EBR Informatique
- Accusations de fraude, complot et abus de confiance
- Durée prévue du procès : 8 semaines

Superprojet de 420 millions à Laval

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EXCLUSIF
Publié le 30 novembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 08h51
Le projet Espace Montmorency prévoit un complexe d'une... (PHOTO FOURNIE PAR SID LEE)
PHOTO FOURNIE PAR SID LEE

Le projet Espace Montmorency prévoit un complexe d'une dizaine de «blocs». Chaque «bloc» pourra porter le logo de son occupant principal. Une grande place sera faite aux restaurants et aux bars.

MAXIME BERGERON
La Presse
Après des mois de rumeurs et de spéculation, les promoteurs de l'Espace Montmorency, un immense complexe immobilier de 420 millions de dollars conçu à la manière de gros blocs Lego, lanceront leur projet aujourd'hui à Laval.
Le Fonds de solidarité immobilier FTQ, Claridge et MONTONI sont partenaires à parts égales dans ce projet d'aspect futuriste. Le complexe, adjacent à la future Place Bell et relié à la station de métro Montmorency, sera construit en quatre phases successives à partir de la fin de 2016. Il devrait être terminé dans un horizon de cinq ans, selon le consortium.
«On a vraiment concentré notre développement près de la station de métro parce qu'on pense vraiment que c'est là qu'on va attirer les gens», a expliqué Normand Bélanger, PDG du Fonds immobilier de solidarité FTQ, pendant une présentation exclusive àLa Presse Affaires.
Le projet sera composé d'une dizaine d'immeubles imbriqués les uns dans les autres, dont la hauteur maximale pourrait atteindre 20 étages. Le complexe «multiusages» dessiné par Sid Lee Architecture inclura un hôtel, des bureaux, des commerces, des espaces de travail partagés pour les jeunes entreprises ainsi que de nombreuses places publiques et terrasses vertes.
Nouveau centre-ville
C'est en 2003 que le Fonds FTQ a commencé à acquérir plusieurs terrains autour de la station Montmorency, en prévision du développement futur. La densification s'est accélérée depuis deux ans, avec la construction de la Place Bell - un amphithéâtre culturel et sportif de 10 000 places - et du complexe résidentiel Urbania, qui comprendra à terme 1150 condos.
«Autour de la Place Bell, il va y avoir un changement dramatique en termes d'animation», a fait valoir Pierre Boivin, PDG de Claridge, qui prenait part à la rencontre.
«Ce qu'on recherche essentiellement, ce ne sont pas tant des projets signature, qui comportent une certaine notion d'orgueil, mais des projets transformateurs qui vont changer la qualité de vie dans un secteur, a poursuivi l'ancien PDG du Canadien de Montréal. On s'en rapproche avec l'Espace Montmorency.»
Jean Pelland, associé principal chez Sid Lee Architecture, croit lui aussi que ce projet viendra consolider les environs du métro Montmorency comme nouveau pôle urbain de premier plan. «Laval déplace toujours son centre-ville, chaque année ça bouge, mais là, on a vraiment l'impression que c'est en train de se fixer.»
Comme des blocs
Les quatre phases du projet comprendront chacune leur propre stationnement souterrain ainsi que leurs aires communes et espaces commerciaux. Les constructeurs «feront un phasage tant horizontal que vertical», explique Jean Pelland, et construiront le complexe comme on assemble de gros blocs Lego.
«Selon la vélocité du marché, il y aura la possibilité de rajouter des blocs par-dessus», a expliqué l'architecte pendant sa présentation.
Chaque «bloc» aura une superficie d'environ 10 0000 pieds carrés, et la superficie totale du complexe lavallois devrait s'établir à un peu plus de 1 million de pieds carrés. C'est davantage que le 1000, de La Gauchetière, un gratte-ciel de 51 étages qui compte 898 000 pieds carrés.
Le marché lavallois pourra-t-il absorber une telle quantité de nouveaux bureaux? Selon un rapport de la firme Colliers, le taux de disponibilité (incluant les espaces offerts en sous-location) s'établissait à 15,7 % au début de l'année à Laval, contre 10,6 % au centre-ville de Montréal.
Dario Montoni, président du constructeur MONTONI, se montre néanmoins confiant. Il signale que les promoteurs sont déjà en discussions avec différents locataires potentiels, incluant des enseignes internationales de l'hôtellerie.
«C'est un produit qui est inédit, a-t-il fait valoir à La Presse Affaires. Le fait qu'on crée un bâtiment comme ça, qui réunit plusieurs besoins ensemble, c'est intéressant pour attirer une compagnie. On voit ça comme un projet métropolitain, pas comme un projet de Laval.»
Des bribes d'information sur le projet avaient circulé dans les médias lavallois le printemps dernier, après que MONTONI eut publié des images sur son site web. Le groupe avait vite retiré ces données de son site web, et le consortium n'avait jamais donné aucun détail publiquement avant la rencontre de vendredi dernier.
Le projet sera lancé officiellement lundi dans le cadre du Forum immobilier de Laval.

À défaut de carte soleil, un chèque de 2500 $

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Publié le 30 novembre 2015 à 06h59 | Mis à jour à 06h59
Le Dr Tuan Khoan Nguyen a été condamné... (PHOTO MARTIN LEBLANC, LA PRESSE)
PHOTO MARTIN LEBLANC, LA PRESSE
Le Dr Tuan Khoan Nguyen a été condamné pour avoir exigé 2500 $ d'une patiente avant de procéder à une chirurgie sur sa cheville fracturée.

Un chirurgien montréalais vient d'être condamné pour avoir exigé 2500 $ d'une patiente de 19 ans avant de lui prodiguer des soins urgents parce qu'elle avait perdu sa carte d'assurance maladie.
Le docteur Tuan Khoan Nguyen voulait s'assurer qu'il serait payé pour l'opération à effectuer à la cheville fracturée de la jeune femme, native et résidante du Québec, arrivée en ambulance à l'hôpital Fleury.
L'intervention, qui remonte à 2006, était urgente pour réduire les risques de nécrose et de trouble neuro-vasculaires.
« Il n'était pas raisonnable d'exiger un samedi un chèque certifié de 2500 $ ou de l'argent comptant », a écrit la Cour supérieure plus tôt ce mois-ci. La décision fait suite à une victoire du médecin devant le Tribunal des professions, elle-même précédée d'un blâme du conseil de discipline du Collège des médecins, qui qualifiait le comportement « d'inconcevable et inadmissible ».
« La situation était urgente en raison de la gravité de la blessure et du fait qu'aucune réduction fermée n'avait été effectuée depuis près de 12 heures suivant son admission à l'urgence. »
De plus, « ce cas ne soulevait pas de sérieuses craintes de ne pas être payé », parce que le médecin « pouvait considérer qu'elle avait un nom canadien-français, un passeport canadien, un permis de conduire avec une adresse au Québec ». Les bureaux de la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) sont fermés le samedi, ce qui rendait impossible une vérification.

Le Dr Nguyen devra s'acquitter d'une amende de 2000 $ pour ses gestes.
En vertu du serment d'Hippocrate - vieux de plusieurs siècles - et de leur code de déontologie, les médecins ont l'obligation de prendre en charge les cas urgents sans se soucier de leur rémunération.
«Pas d'argent, pas d'opération»
Le Dr Nguyen n'a pas nié les faits, mais plaidait que la situation n'était pas assez urgente pour utiliser un formulaire spécial permettant le remboursement d'honoraires sans présentation d'une carte soleil. De plus, a-t-il argumenté, le père de la patiente « n'en était pas offusqué ».
Appelé à témoigner, le père de la jeune blessée a admis ne pas avoir contesté la demande du médecin sur le coup : « Je ne suis pas en train de négocier une auto. C'est la vie de ma fille, c'est sa jambe. Je suis inquiet, désemparé », a-t-il expliqué. « Pas d'argent, pas d'opération. »
Après coup, la mère de la jeune femme a rapporté avoir entendu le Dr Nguyen dire « qu'il ne l'aurait pas opérée même s'il avait fallu attendre cinq jours ».
Joint au téléphone, l'avocat du Dr Nguyen n'a pas souhaité commenter le dossier ni indiquer si son client comptait porter la décision en appel.
Le Collège des médecins « ne commentera pas la décision rendue par la Cour supérieure puisqu'une possibilité d'appel est toujours possible », a indiqué sa porte-parole Leslie Labranche dans un courriel.
De façon générale, si un médecin évalue être devant un cas grave, il « doit obligatoirement soigner le patient. Et, par la suite, il peut convenir d'une modalité de paiement », rappelle l'ordre professionnel.

COP21: Obama appelle le monde à «être à la hauteur»

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Publié le 30 novembre 2015 à 06h18 | Mis à jour à 08h08
«Nous avons le pouvoir de déterminer notre avenir... (PHOTO KEVIN LAMARQUE, REUTERS)
PHOTO KEVIN LAMARQUE, REUTERS
«Nous avons le pouvoir de déterminer notre avenir ici et aujourd'hui, mais seulement si nous nous montrons à la hauteur de l'enjeu», a lancé le président Obama devant quelque 150 dirigeants rassemblés au Bourget, près de la capitale française.

CATHERINE HOURSHERVÉ ASQUIN
Agence France-Presse
LE BOURGET
Le président américain Barack Obama a appelé lundi les dirigeants du monde à «être à la hauteur» des enjeux que pose le réchauffement inédit de la planète, lors de la conférence mondiale sur le climat de Paris.
«Nous avons le pouvoir de déterminer notre avenir ici et aujourd'hui, mais seulement si nous nous montrons à la hauteur de l'enjeu», a-t-il lancé devant quelque 150 dirigeants rassemblés au Bourget, près de la capitale française.
Le dirigeant du deuxième pays le plus émetteur de gaz à effet de serre (derrière la Chine) a également rejeté avec force l'argument selon lequel la lutte contre le changement climatique serait une mauvaise nouvelle pour l'économie.
«Nous avons prouvé qu'il n'y a plus de conflit entre croissance économique forte et protection de l'environnement», a-t-il lancé. «Nous avons brisé les vieux arguments de l'inaction (...) Cela devrait nous donner de l'espoir».
Citant Martin Luther King qui a expliqué qu'un moment vient toujours où il est «trop tard pour agir», il a souligné que, sur le climat, ce moment était désormais proche.
«Mais si nous agissons ici, si nous agissons maintenant (...) alors il ne sera pas trop tard», a-t-il aussitôt ajouté.
«Savoir que la prochaine génération bénéficiera de ce que nous faisons ici, pouvons-nous imaginer une récompense plus gratifiante», s'est-il encore interrogé.
Les États-Unis se sont engagés sur une réduction de 26 % à 28 % de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025, par rapport à 2005.
Le président français Francois Hollande.... (PHOTO THIBAULT CAMUS, ASSOCIATED PRESS) - image 2.0
Le président français Francois Hollande.
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«Un immense espoir», dit François Hollande

Le président François Hollande a exhorté lundi les quelque 150 dirigeants de la planète réunis au Bourget pour la COP21 à ne pas «décevoir» l'«immense espoir» suscité par cette conférence, lors de son ouverture officielle.
«Il s'agit de décider ici, à Paris, de l'avenir même de la planète», a souligné le chef de l'État français, parlant d'un «jour historique» alors que «jamais une conférence n'avait accueilli autant d'autorités d'autant de pays».
«Nous sommes au pied du mur... il n'est pas infranchissable», a-t-il ajouté.
«Les bons sentiments, les déclarations d'intention ne suffiront pas, nous sommes au bord d'un point de rupture», a-t-il insisté.
Au terme de la conférence, «le 12 décembre, un accord doit être trouvé à Paris», a souligné François Hollande, qui demande un accord «différencié, universel et contraignant».
Pour le président français, un «bon accord, un grand accord» reposerait sur «trois conditions». La première, selon lui, serait de «dessiner une trajectoire crédible permettant de contenir le réchauffement climatique en dessous des 2 degrés Celsius ou même 1,5 degré».
La deuxième, a-t-il poursuivi, serait d'apporter «au défi climatique une réponse solidaire» alors qu'«aucun État ne doit pouvoir se soustraire à ses engagements» même si les écarts de développement doivent être «pris en compte».
«Les pays développés doivent assumer leur responsabilité historique, ce sont eux qui ont émis pendant des années le plus de gaz à effet de serre; les pays émergents doivent accélérer leur transition énergétique, les pays en développement doivent être accompagnés dans leur adaptation aux impacts climatiques», a-t-il résumé.
Quant à la troisième condition, c'est, a-t-il poursuivi «que toutes nos sociétés, dans leur grande pluralité, diversité, se mettent en mouvement».
Après une minute de silence qui a précédé son discours en hommage aux victimes des attentats djihadistes du 13 novembre à Paris, François Hollande a affirmé: «Ces événements tragiques nous affligent, mais en même temps, nous obligent».
«Ce qui est en cause avec cette conférence sur le climat, c'est la paix» alors que «le réchauffement annonce des conflits comme la nuée porte l'orage», a-t-il développé.
«Il provoque des migrations qui jettent sur les routes plus de réfugiés que n'en génèrent les guerres» tandis que «des États risquent de ne plus pouvoir satisfaire les besoins vitaux de leurs populations avec des risques de famine, d'exode rural ou d'affrontements pour accéder à ce bien de plus en plus rare qui s'appelle l'eau», a-t-il fait valoir.
«Menaces terribles»
«Le monde fait face à deux menaces terribles, le terrorisme et le changement climatique», a déclaré Manuel Pulgar-Vidal, le ministre péruvien de l'Environnement, président de la conférence climat de Lima de 2014, en ouvrant la COP21, avant de passer le relais à Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français, qui préside la réunion de Paris.
Dans le parc d'expositions du Bourget (nord de Paris), transformé en forteresse après les attentats jihadistes du 13 novembre, l'Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping, le Canadien Justin Trudeau et leurs homologues du monde entier ont été accueillis par le président français François Hollande et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, protégés par 2800 policiers et militaires en alerte.
Le marathon des négociations doit durer jusqu'au 11 décembre.
Dimanche, plusieurs dirigeants, dont Barack Obama, la présidente du Chili Michelle Bachelet, le premier ministre japonais Shinzo Abe, sont venus se recueillir devant le Bataclan, salle de spectacle où 90 personnes, de jeunes gens pour l'essentiel, ont été tuées.
Au Bourget, les leaders du monde vont s'exprimer à tour de rôle - pendant 3 minutes maximum - sur l'engagement de leur pays pour le climat.
La veille, de nombreuses marches dans le monde entier ont réuni plusieurs centaines de milliers de manifestants qui ont réclamé «un accord climatique fort». Elles ont été ternies à Paris par des échauffourées qui ont donné lieu à plus de 300 interpellations.
«C'est la conférence de l'espoir qui peut changer beaucoup de choses», a dit lundi matin Laurent Fabius sur la radio France Inter.
Barack Obama a indiqué être «optimiste sur ce que nous pouvons accomplir», dans un court texte posté sur Facebook.
Selon le China Daily, M. Xi devait «galvaniser» la COP21 afin de favoriser «un accord historique, équilibré et juste», défendant notamment «les intérêts des économies en développement».
Impulsion politique
La COP21 accueille 10 000 délégués et autant d'observateurs et journalistes: c'est la plus grande conférence sur le climat, la plus grande concentration de chefs d'État réunis par l'ONU hors son Assemblée annuelle, la plus grande réunion diplomatique jamais organisée en France...
Objectif de ces deux semaines: élaborer le premier accord engageant l'ensemble de la communauté internationale à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement global à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Le constat est établi: le monde se réchauffe, sous l'effet des émissions issues de la combustion des énergies fossiles, mais aussi des modes de production agricole et d'une déforestation chaque année plus intense.
Du Pakistan aux îles du Pacifique, de la Californie aux vignobles du Bordelais en France, le climat déréglé bouleverse des régions entières: sécheresses, côtes grignotées par la mer, récifs coralliens rongés par l'acidification des océans...
Au-delà de +2°C, les scientifiques redoutent un emballement: cyclones à répétition, chute des rendements agricoles, submersion de territoires, de New York à Bombay...
En vue de la conférence de Paris, 183 pays (sur 195) ont publié des plans de réduction de leurs émissions, une participation inespérée qui place cependant encore le monde sur une trajectoire de +3°C.
Le sommet, à l'initiative de la France, vise à donner une «impulsion politique» à un processus de négociations qui reste difficile, tant cette question touche aux fondements des économies et du développement.
Tous les pays ont leurs «lignes rouges» qu'ils ne voudront pas franchir, les pays du Sud par exemple appelant le Nord, responsable historique du réchauffement, à honorer ses promesses financières.
Pressés d'avancer sur le projet d'accord, les négociateurs ont repris leurs travaux dimanche et doivent se retrouver lundi soir.
Cette journée devrait aussi être rythmée par de nombreuses rencontres bilatérales, au-delà du climat.
Sur fond de conflit syrien, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit vouloir rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine, après que l'aviation turque a abattu mardi un bombardier russe.
M. Obama va s'entretenir avec MM. Xi et Modi, M. Hollande avec les présidents palestinien Mahmoud Abbas et égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
La capitale française vivait aussi à l'heure de la COP21, surveillée par 6300 membres des forces de l'ordre et  soumise à des restrictions de circulation.

Procès Turcotte: Directives au jury avant les délibérations

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 30 novembre 2015 à 07h01. Modifié par Charles Payette à 08h01.
Procès Turcotte: Directives au jury avant les délibérations
Cogeco Nouvelles
MONTRÉAL - Le juge André Vincent va donner ses directives en droit au jury, ce matin, et lui indiquer les différents verdicts possibles en conclusion du procès pour meurtre de Guy Turcotte. Après, les 11 jurés seront placés en isolement jusqu'à ce qu'ils rendent leur décision.
La Couronne demande au jury de trouver Guy Turcotte coupable du meurtre prémédité de ses deux enfants, Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans.

De son côté, la défense lui demande de trouver l'accusé non-criminellement responsable pour cause de troubles mentaux. Les psychiatres experts ont fait état qu'il souffrait, le soir des meurtres, d'une maladie mentale, soit un trouble de l'adaptation avec humeur dépressive.

Guy Turcotte a témoigné avoir voulu s'enlever la vie, avoir bu du lave-glace dans ce but, et, se sentant mourir, avoir décidé «d'emmener ses enfants avec lui» pour leur éviter la souffrance de retrouver son cadavre. Il a dit avoir bu du lave-glace (qui contient du méthanol, une substance toxique) après les meurtres également.

Mercredi, la Couronne a tout fait pour détruire cette version.

Pour la poursuite, l'intention de Guy Turcotte de tuer ses enfants est évidente.

Couillard admet que l'argent versé en trop aux médecins n'est pas récupérable

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 29 novembre 2015 à 13h48. Modifié par 98,5 Sports à 17h33.
Couillard admet que l'argent versé en trop aux médecins n'est pas récupérable
PARIS - Philippe Couillard admet que l'argent versé en trop aux médecins - un montant qui frise le demi-milliard $ - ne sera pas récupérable.
Comme les sommes ont été déboursées pour des services donnés aux patients, on ne peut pas «défaire» ces services pour rembourser le contribuable, a avancé le premier ministre québécois lors d'un point de presse en marge de la conférence de Paris, dimanche.

Dans son rapport déposé vendredi, la vérificatrice générale du Québec Guylaine Leclerc a soutenu que Québec avait perdu le contrôle des coûts reliés à la rémunération des médecins, parce qu'il a sous-évalué la facture de leurs honoraires. Résultat: un total de 416,7 millions $ de plus a été versé aux omnipraticiens et médecins spécialistes.

Cet argent-là restera dans les poches des médecins. M. Couillard note toutefois que le ministre de la Santé Gaétan Barrette se penche sur les façons de rectifier le tir, afin que la situation ne se répète pas dans les prochaines années.

«On va essayer de rétablir ce qui est possible pour l'avenir. Ce qui est déjà engagé, si c'était dépensé de façon artificielle, on pourrait en discuter, mais chaque dollar a été lié à un service rendu à un patient», a expliqué M. Couillard.

En 2010, les augmentations salariales consenties par Québec s'élevaient à 25 pour cent sur huit ans.

CPE

Dans son point de presse, M. Couillard a également commenté les coupes de 120 millions $ supplémentaires que son gouvernement envisage imposer aux réseaux des garderies subventionnées. Selon lui, il est «caricatural» de prétendre que ces coupes auront un impact sur les services aux enfants ou la qualité de la nourriture offerte.

«Il n'y a absolument aucune justification de couper soit dans la nourriture soit dans les services. La seule chose qu'on demande au réseau public, que ce soit l'éducation ou la santé, c'est de prendre les meilleurs exemples, d'offrir les meilleurs services possibles au meilleur coût possible, et d'essayer de voir si on peut les étendre au reste des réseaux», a-t-il rétorqué.

Le gouvernement libéral veut que l'ensemble des garderies prenne exemple sur le «tiers performant».

Certains CPE seront-ils pénalisés? «Ceux qui vont moins bien gérer, peut-être. Mais c'est leur rôle de gérer aussi bien et même mieux que leurs voisins et d'avoir une saine émulation et construire des objectifs ensemble», a soutenu M. Couillard.

Ces nouvelles compressions s'ajoutent aux coupes de 174 millions $ imposées lors des deux dernières années.

Les centres de la petite enfance (CPE) et les garderies privées subventionnées craignent désormais pour la survie du réseau. Ils avancent que des mises à pied seront inévitables, dans un tel contexte.