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jeudi, novembre 26, 2015

Commission Charbonneau: Péladeau parle d’un rapport «épuré» et «aseptisé»

http://www.journaldequebec.com/

Pierre Karl Péladeau

MISE à JOUR 
  QUÉBEC - La commission Charbonneau a remis un rapport «épuré» et «aseptisé», croit Pierre Karl Péladeau.
Pierre Karl PéladeauLe chef du Parti québécois (PQ) n’écarte pas la possibilité que les menaces de poursuite aient pu influencer les conclusions de la commission chargée d’enquêter sur l’octroi des contrats dans l’industrie de la construction.
Selon M. Péladeau, les auteurs du rapport final n’avaient visiblement pas de preuves suffisamment prépondérantes pour décerner des blâmes aux organismes et aux acteurs qui ont pris part au financement sectoriel des partis politiques et autres stratagèmes mis en lumière par les travaux de la commission.
«Croyez-vous qu’ils ont eu peur d’être poursuivis par les différentes parties et qu’ils se sont dégonflés?», lui a demandé un journaliste en anglais.
«Je ne sais pas s’ils ont eu peur, mais ils ont certainement pris en considération qu’une telle situation (des poursuites) pouvait survenir. Ils ont donc agi en fonction de ce qu’ils considéraient être la meilleure voie à suivre», a-t-il répondu dans la langue de Shakespeare.
«S’agit-il d’un rapport nettoyé, qui ne dit pas la vérité? Est-ce un document aseptisé?»
«Je crois que le terme que vous employez, “aseptisé”, n’est certainement... probablement pas un mauvais mot», a reconnu Pierre Karl Péladeau.
Un mandat qui manque de clarté?
Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a affirmé qu’il n’était pas clair si le mandat de la commission Charbonneau était uniquement d’analyser le mode d’octroi des contrats ou si elle devait également décerner des blâmes.
«Je crois qu’en cours de route, probablement durant les derniers mois, les commissaires ont changé d’idée afin de se concentrer uniquement sur la première partie du mandat», a dit le chef caquiste.
«Ils se sont dégonflés», s’est fait demander M. Legault?
«Je ne sais pas, il faut que vous leur posiez la question. Malheureusement, personne ne semble pouvoir leur parler», a répondu le chef du deuxième groupe d’opposition en référence au refus des commissaires France Charbonneau et Renaud Lachance de prendre les questions des journalistes à l’issue du dévoilement de leur rapport, mardi dernier.
Pierre Karl Péladeau et François Legault ont réitéré l’importance de donner à l’Unité permanente anticorruption et aux forces policières les moyens nécessaires pour appliquer les recommandations de la commission Charbonneau.

Qu'est devenu Elian Gonzalez, cet enfant cubain trouvé en mer?

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Vous souvenez-vous de cet enfant cubain trouvé en pleine mer au large de la Floride en 1999? Elian Gonzalez a fait l'objet bien malgré lui d'un bras de fer entre Cuba et les États-Unis. Quelques mois après son naufrage, il retournait à Cuba, où il était accueilli en héros. Il a maintenant 23 ans, et nous l'avons rencontré.
Un texte de Jean-Michel LeprinceTwitterCourriel
Le 25 novembre 1999, deux pêcheurs trouvent le petit Elian Gonzalez, cinq ans, seul en pleine mer, à la dérive dans une chambre à air. La mère du petit Cubain et 11 autres réfugiés de la mer ont péri dans la tempête. La saga du petit Elian a bouleversé Cuba, la Floride, les États-Unis et le monde entier.
Elian Gonzalez dans les bras de son père à leur arrivée à l'aéroport Jose Marti le 29 juin 2000 à La Havane.
Elian Gonzalez dans les bras de son père à leur arrivée à l'aéroport Jose Marti le 29 juin 2000
 à La Havane.
  Photo :  AFP/Getty Images/ADALBERTO ROQUE

En juin 2000, Elian retourne à Cuba dans les bras de son père, Juan Miguel. Le jeune homme vit aujourd'hui avec sa famille dans une maison plutôt modeste à Cardenas, petite ville près de Varadero. Son père est encore barman dans un complexe hôtelier de Varadero. Elian finit ses études d'ingénieur mécanique et il compte exercer sa spécialité au sein des forces armées cubaines.
Elian Gonzalez (au centre, en jeans) en compagnie de sa familleElian Gonzalez (au centre, en jeans) en compagnie de sa famille 
 Photo :  ICI Radio-Canada
Elian Gonzalez et son père nous ont reçus chez eux à Cardenas. Ils nous ont parlé de Fidel Castro, qui est devenu, après leur aventure, un ami de la famille. Ils le voyaient souvent. Et l'homme légendaire les visitait à l'improviste. Une sorte de grand-père des Gonzalez.
Cliquez ici pour voir le documentaire « Castro vu par ses fidèles », diffusé à l'émission Enquêteen septembre 2015.
Ils reviennent sur les événements de 2000, malgré leur réticence. Ils n'ont donné que de très rares entrevues à ce sujet. Quinze ans plus tard, Elian Gonzales a du mal à oublier le drame qui a coûté la vie à sa mère.
« C'est difficile de ne pas s'en souvenir. Mais des cauchemars? Je n'en ai pas. Je n'ai pas laissé les choses négatives m'influencer. »— Elian Gonzalez

Il raconte qu'il était tout petit et qu'il garde des images intermittentes du périple en mer. « Je me souviens quand l'embarcation s'est retournée, que je me suis retrouvé dans la mer, dans la chambre à air avec ma mère. Elle me recouvrait et je m'endormais. J'étais à moitié déshydraté. Je m'éveillais de temps en temps, j'ouvrais les yeux. À un moment donné, j'ai ouvert les yeux et je me suis retrouvé seul. Ce dont je me souviens, de la suite, je l'ai vu dans les journaux. Tout le reste, le sauvetage, le transfert à l'hôpital, je ne me souviens de rien ».
Une épreuve de force entre Washington et La Havane
Juan Miguel Gonzalez apprend que son fils est vivant. Au début, tout semble indiquer qu'il va pouvoir le récupérer. Mais des exilés anti-Castro de Miami en ont décidé autrement. Ils veulent garder l'enfant à Miami.
Fidel Castro convoque Juan Miguel. « Le 2 décembre, Fidel Castro me fait chercher; il faisait nuit. J'arrive à son bureau, où nous avons parlé jusqu'au matin. Lui aussi avait connu un cas semblable au mien. Précisément avec son fils Fidelito, qui avait le même âge qu'Elian, quand sa mère (Mirta Diaz Balart, la première femme de Castro) l'a emporté aux États-Unis. Il a dû faire la même chose que moi pour le faire revenir à Cuba. »
Le petit Elian Gonzalez en compagnie du président Castro, à Cardenas,à Cuba, en juillet 2001.Le petit Elian Gonzalez en compagnie du président Castro, à Cardenas,à Cuba, en juillet 2001. 
 Photo :  AFP/Getty Images)ADALBERTO ROQUE
Fidel Castro décide d'en faire une affaire d'État. Les Cubains se mobilisent. Les exilés de Miami aussi. Finalement les tribunaux américains, le président Bill Clinton et la procureure Janet Reno décident qu'Elian doit retrouver son père. La police doit l'enlever de force à sa famille de Miami, qui voulait le garder.
Elian Gonzalez raconte que l'opération s'est déroulée de « manière professionnelle ».
« D'abord ça a été un choc de voir arriver ces personnes. Quand ils m'ont sorti du placard, nous sommes tombés, et quand je suis arrivé à Cuba, j'avais encore des marques de la chute. Mais c'était des professionnels, avec leur stratégie militaire. Je ne savais pas s'ils parlaient espagnol ou anglais et avec le peu d'anglais que je connaissais je leur ai dit : "lâchez-moi, qu'est-ce que vous me faites?" », dit-il.
« Ils ont commencé à parler espagnol et ils m'ont dit : "nous sommes des amis de ton papa et nous allons le retrouver". Ils me l'ont passé au téléphone et ça m'a soulagé. Je crois que si j'ai réussi à éviter les séquelles et à surmonter tout ça le plus vite possible, c'est grâce au professionnalisme de ces personnes », poursuit-il.
Elian Gonzalez aimerait retourner aux États-Unis. Pas pour y vivre, c'est un bon Cubain loyal aux Castro, mais pour revoir les Américains qui l'ont aidé à l'époque.
Elian GonzalezElian Gonzalez  Photo :  ICI Radio-Canada
Avant et après l'entrevue, pendant que nous filmions d'autres images, Elian, assis, ne disait rien et paraissait comme absorbé dans ses pensées. Plusieurs d'entre nous ont cru voir une certaine tristesse dans son regard.
L'aventure d'Elian a-t-elle changé la face du monde? Qui sait? L'élection présidentielle américaine de 2000 s'est jouée en Floride. Le vice-président démocrate Al Gore l'a perdue par 537 voix. Des voix de Cubains-Américains de Miami furieux de sa position et de celle du président Clinton dans l'affaire du petit Elian? C'est plus que possible. George W. Bush a été proclamé vainqueur. L'histoire du monde aurait pu être bien différente!

Le pape au Kenya: des «attaques barbares» injustifiables au nom de Dieu

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Publié le 26 novembre 2015 à 09h15 | Mis à jour à 09h15
Arrivé dans sa papamobile découverte et accueilli par... (PHOTO THOMAS MUKOYA, REUTERS)
PHOTO THOMAS MUKOYA, REUTERS
Arrivé dans sa papamobile découverte et accueilli par des chants et hululements, le pape François a dans son homélie mis en avant la défense de la famille.

CYRIL BELAUD
Agence France-Presse
NAIROBI
Quelques centaines de milliers de catholiques kényans ont bravé la pluie et le froid pour communier avec le pape François, en visite pour la première fois en Afrique, jeudi à Nairobi, où il a dénoncé l'utilisation de Dieu pour justifier «haine» et «violence» et appeler à défendre la famille.

Le pape dénonce la violence au nom de Dieu

Le pape François a très fermement condamné jeudi la radicalisation des jeunes qui sont «rendus extrémistes» pour commettre des «attaques barbares» injustifiables au nom de Dieu, appelant musulmans, protestants et catholiques à résister ensemble.
«Notre conviction commune est que le Dieu que nous cherchons à servir est un Dieu de paix! Son saint Nom ne doit jamais être utilisé pour justifier la haine et la violence», a-t-il répété.
À la nonciature apostolique (ambassade du Saint-Siège) à Nairobi, Jorge Bergoglio s'adressait aux représentants des Églises anglicanes, luthériennes, méthodistes, pentecôtistes, ainsi qu'aux dignitaires de l'islam et des religions animistes.
«Je sais combien est vivant en vous le souvenir laissé par les attaques barbares au centre commercial Westgate (de Nairobi), à l'Université de Garissa (est) et à Mandera (nord-est)», a-t-il lancé dans une allusion à une série d'attaques spectaculaires et meurtrières menées au Kenya par les islamistes shebab somaliens depuis deux ans.
«Trop souvent des jeunes sont rendus extrémistes au nom de la religion pour semer discorde et peur et pour déchirer le tissu même de notre société», a-t-il lancé deux semaines après les attentats de Paris commis par de jeunes musulmans radicalisés.
Pour cette raison notamment, a-t-il dit, «le dialogue oecuménique et interreligieux n'est pas un luxe, n'est pas optionnel, c'est quelque chose dont notre monde, blessé par des conflits, a toujours plus besoin».

Arrogance des hommes et mépris à l'égard des femmes

Même si les fidèles y ont vu une «bénédiction de Dieu», la météo n'a pas favorisé les desseins papaux. Environ 200 000 personnes, selon les médias kényans, ont garni les jardins de l'Université de Nairobi pour assister à cette messe, ainsi qu'un parc du centre-ville où avaient été installés des écrans. On est loin du million de fidèles attendu.
Les intempéries sont fréquentes en ce mois de novembre, qui correspond à la petite saison des pluies au Kenya. Mais elles tombent normalement la nuit et s'estompent d'ordinaire au petit matin, ce qui n'a pas été le cas jeudi.
Une pluie fine a succédé aux fortes averses nocturnes et l'état du ciel a pu dissuader nombre de personnes de se déplacer. Quelques courageux ont tout de même trouvé la force de venir de loin.
«C'est un moment très important dans ma vie, parce que je n'ai jamais eu la chance jusqu'ici d'assister à une messe du pape», explique Paul Ndivangu, venu de Nyeri, à environ 200 km au nord de Nairobi, et arrivé à l'université à 4 h du matin.
Avant la messe, cet homme d'affaires espérait entendre François parler de corruption, d'environnement et des valeurs familiales lors de sa visite au Kenya. Il quittera le pays vendredi pour aller en Ouganda et en Centrafrique.
«Il y a trop de divorces, ce qui est mauvais, dit-il. La famille, c'est très important. Je suis très heureux d'être là.»
Ses voeux ont été exaucés. Arrivé dans sa papamobile découverte et accueilli par des chants et hululements, le souverain pontife a dans son homélie mis en avant la défense de la famille.La cellule familiale «est particulièrement importante aujourd'hui que nous assistons à l'avancée de nouveaux déserts créés par une culture du matérialisme, de l'égoïsme et de l'indifférence», a-t-il notamment estimé.
Le Saint-Père a également dénoncé les attitudes qui tendent à «favoriser l'arrogance des hommes et le mépris à l'égard des femmes», appelant à défendre la famille et à protéger «l'innocent pas encore né».
«Nous sommes appelés à résister aux pratiques qui favorisent l'arrogance chez les hommes, qui blessent ou méprisent les femmes, qui ne soignent pas les anciens et qui menacent la vie des innocents qui ne sont pas encore nés», a déclaré le pape François.
«La santé de toute société dépend toujours de la santé des familles. La foi dans la parole de Dieu nous appelle à soutenir les familles dans leur mission à l'intérieur de la société, à accueillir les enfants comme une bénédiction pour notre monde», a-t-il dit.
«Je m'en souviendrai toute ma vie»
Devant la scène sur laquelle il s'exprime, des milliers de sièges ont été installés, la plupart réservés aux invités. À l'écart, les spectateurs pataugent debout dans l'herbe boueuse devant des écrans. Des milliers de parapluies multicolores donnent une allure de fête à l'ensemble.
Un peu partout, des militaires ou policiers, pour certains en armes, sont visibles. Environ 10 000 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés pour assurer la sécurité de l'événement.
«C'est très important pour les catholiques», estime Stephen Kola, un étudiant en ingénierie à Nairobi et l'un des volontaires chargés de garantir que «l'événement soit un succès».
«C'est important pour moi d'être ici, parce que je veux voir le pape et écouter son message», ajoute-t-il. «J'aimerais qu'il parle de paix, de pardon, d'amour et aussi d'unité.»
Le Kenya n'est pas épargné par les tensions ethniques. Le pape a ainsi appelé à rejeter le «préjugé et la discrimination», pendant qu'étaient prononcées des prières en swahili, la langue nationale, et en masaï, kiborana et turkana, des langues locales.
Ses quelques mots en swahili à l'issue de l'homélie sont salués par un tonnerre d'applaudissements. Tout au long de la messe, de nombreux fidèles ont chanté et dansé.
Pour la communion, des centaines de prêtres, sous des parapluies tenus par des volontaires, distribuent l'hostie, les gens se rassemblant autour d'eux par petits groupes.
«J'étais ici pour remercier Dieu en compagnie d'un successeur de Saint-Pierre. C'était une opportunité unique», explique après la cérémonie Peter Gachui, un homme d'affaires de Nairobi, qui a jugé «merveilleux» le discours du pape.
«Il nous a encouragés en tant que familles, que nation, que différentes tribus et différentes religions à travailler ensemble et à construire nos fondations sur le rocher qu'est Dieu», explique-t-il. «Je m'en souviendrai toute ma vie.»

Contrats informatiques au gouvernement: des irrégularités chroniques

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EXCLUSIF
Publié le 26 novembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 06h13
Cette enquête, entamée en 2013, avait permis d'en... (PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL)
PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL

Cette enquête, entamée en 2013, avait permis d'en ouvrir une autre, qui a entraîné, en mars dernier, l'arrestation de sept personnes, dont deux fonctionnaires du gouvernement occupant des postes importants.

Denis Lessard
DENIS LESSARD
La Presse
(Québec) Le Vérificateur général du Québec apportera de l'eau au moulin de l'Unité permanente anticorruption (UPAC): son coup de sonde dans les contrats d'informatique signés par le gouvernement a permis de constater de nombreuses irrégularités.
Publiquement, les firmes ne seront pas identifiées dans le rapport que déposera demain, à l'Assemblée nationale, la vérificatrice Guylaine Leclerc. Mais il faut s'attendre à ce que l'UPAC frappe rapidement à la porte pour récolter le fruit de cette enquête.
Le Vérificateur a scruté une trentaine de contrats importants, d'une valeur globale d'environ 300 millions, et a constaté des problèmes nombreux et importants, a appris La Presse. D'abord, en ce qui concerne la formation des comités de sélection, l'indépendance de ces groupes par rapport aux firmes d'informatique n'est pas toujours évidente. Le processus même de l'attribution du contrat n'est pas au-dessus de tout soupçon. Finalement, même si le contrat prévoit la présence de ressources à pied d'oeuvre dans le ministère ou l'organisme, on constate que les consultants promis ne sont pas sur place.
Ce constat récent laisse perplexe quand on relève les engagements répétés du président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, visant à «faire le ménage» dans ces contrats souvent controversés. M. Coiteux est responsable du Centre des services partagés, qui administre les contrats en technologies de l'information du gouvernement québécois. Déjà, en novembre 2012, le Vérificateur général du Québec avait relevé de nombreuses lacunes - les mêmes -
dans les contrats informatiques: mauvaise préparation des appels d'offres, tarifs payés supérieurs à ceux prévus au contrat. Le Vérificateur général avait alors analysé 38 contrats, d'une valeur totale de 270 millions, et pour chacun d'eux, il y avait des problèmes importants. Trois ans plus tard, on en est au même point.
L'autre conclusion percutante du prochain rapport portera sur les évaluations erronées des honoraires versés aux médecins de 2010 à 2015. Durant cette période, l'évolution de la pratique a fait que Québec a versé 416 millions de plus aux médecins - aux généralistes, mais surtout aux spécialistes, qui étaient représentés alors par l'actuel ministre de la Santé Gaétan Barrette.
Fraude et complot
Le Vérificateur général a décidé de reprendre son enquête dans les dossiers informatiques après que le Conseil du trésor a demandé son opinion sur les changements à apporter aux processus, à la suite du dérapage des contrats accordés à la firme EBR, dont le président Mohamed El-Khayat a été arrêté par l'UPAC.
Avec un employé du ministère de la Sécurité publique, aussi accusé de fraude et de complot, M. El-Khayat aurait mis en place une comptabilité parallèle pour un contrat public d'une valeur de 3,7 millions.
Cette enquête, entamée en 2013, avait permis d'en ouvrir une autre, qui a entraîné, en mars dernier, l'arrestation de sept personnes, dont deux fonctionnaires du gouvernement occupant des postes importants.
Dans cette affaire, des employés des firmes IBM et EBR, ainsi que des ministères du Revenu et de la Sécurité publique sont notamment soupçonnés d'avoir comploté, entre juin 2011 et avril 2013, pour favoriser le consortium IBM-EBR dans l'attribution d'un contrat d'informatique de 24 millions au ministère du Revenu. En contrepartie, les fonctionnaires auraient reçu «des avantages personnels», comme l'a indiqué l'UPAC au moment des arrestations.
Plus récemment, M. El-Khayat faisait l'objet d'une troisième arrestation pour non-respect de condition et pour avoir falsifié un document - un courriel - afin d'appuyer sa défense. Il faisait déjà face à 10 chefs d'accusation pour abus de confiance, fraude, complot pour fraude, fabrication et usage d'un document contrefait, qui ont été déposés en juin 2014 et en mars dernier. Après des perquisitions successives, EBR s'était vu retirer le droit de traiter avec le gouvernement. Elle a fermé ses portes depuis.

1,2
milliard
Valeur annuelle des contrats du gouvernement du Québec en informatique
1
milliard
Coût du programme SAGIR, qui a inquiété à plusieurs reprises le Vérificateur général. Le Conseil du trésor a demandé une vérification sur une douzaine de contrats, totalisant 100 millions, dans ce programme.
40
millions
Coût du Système intégré d'information de justice (SIIJ), qui devait être terminé en 2007, mais qui a été abandonné avant terme en 2012. L'UPAC a procédé la semaine dernière à des perquisitions au ministère de la Justice, une enquête menée sur deux anciens employés.
24
millions
Coût d'un contrat informatique de l'Agence du revenu, qui a mené en mars dernier à l'arrestation de sept personnes, accusées de fraude et d'abus de confiance. En tout, le groupe qui sévissait à Québec et à Montréal aura touché à 11 contrats totalisant 34 millions.

Un syndicat approuve la «désobéissance civile»

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Publié le 26 novembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 06h16
Le plus important syndicat d'enseignants au cégep et... (PHOTO JEANNOT LÉVESQUE, LE QUOTIDIEN)
PHOTO JEANNOT LÉVESQUE, LE QUOTIDIEN
Le plus important syndicat d'enseignants au cégep et de chargés de cours universitaires se fait menaçant.

Alors que les négociations publiques semblent piétiner depuis des semaines, le plus gros syndicat d'enseignants au cégep et de chargés de cours universitaires vient de donner un premier feu vert au non-respect d'une éventuelle loi spéciale par ses membres, a appris La Presse.
La Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ), syndicat affilié à la CSN, a décidé la fin de semaine dernière qu'en cas d'adoption d'une mesure législative de retour au travail, elle appuierait ses syndicats qui croient que «la poursuite de la grève peut constituer un geste de désobéissance civile légitime». Soit «le refus éclairé, assumé et public de respecter une loi parce qu'elle est jugée contraire à des principes éthiques fondamentaux ou au bien commun», ajoute la proposition adoptée.
Une position «de principe»
La présidente de l'organisation assure qu'il s'agit d'une position «de principe», qui ne pousse personne dans la rue au lendemain de l'adoption d'une loi spéciale. Si cette éventualité se produit, «on va regarder ce qu'il y a dans cette loi-là et après, on décidera si on veut s'inscrire dans la désobéissance civile», a affirmé Caroline Senneville.
«Gandhi, c'est ce qu'il faisait, de la désobéissance civile, a renchéri la syndicaliste. Il ne faut pas mettre dans ce mot-là plus que ce qu'il y a déjà.»
La FNEEQ-CSN compte près de 35 000 membres dans une centaine d'établissements et revendique le titre d'organisation syndicale «la plus représentative de l'enseignement supérieur».
Au cabinet du président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, on refuse de commenter la décision de la FNEEQ. «Il s'agit d'une situation hypothétique, a indiqué l'attachée de presse Marie-Ève Pelletier. Le gouvernement souhaite en arriver à une entente négociée.»
Délais de contestation trop longs
L'appui à la «désobéissance civile légitime» a été adopté à la fin de la semaine dernière par le conseil fédéral de la FNEEQ-CSN, au cours d'une réunion tenue à Québec. La proposition aurait été approuvée à très forte majorité.
Selon Mme Senneville, ses syndiqués sont très remontés contre le gouvernement et la possibilité que celui-ci force leur retour au travail.
La leader se dit elle-même fatiguée par les gouvernements qui adoptent des lois spéciales «qui sont peut-être illégales», mais «ça prend 10 ans pour le prouver et en attendant, [...] on a mis un couvercle sur la casserole, on a décrété des conditions de travail et on a affaibli le mouvement syndical». «Peut-être que se battre contre ça, ça peut représenter un geste de désobéissance civile. C'est ça qu'on dit», a-t-elle ajouté.
Quant au caractère «hypothétique» ou préventif de la mesure, Caroline Senneville a souligné que «quand on négocie dans le secteur public, il y a toujours l'ombre d'un décret ou d'une loi spéciale qui plane». «Une négociation sur deux ou une négociation sur trois se termine de cette façon, a-t-elle ajouté. Donc, les syndiqués n'ont pas besoin d'être paranoïaques ou amateurs de science-fiction pour savoir que c'est une réelle possibilité.»

Industrie du taxi: un appui inattendu pour UberX

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EXCLUSIF
Publié le 26 novembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 06h15
Hier, quelque 300 chauffeurs de taxi venant de... (Image tirée d'une vidéo de Frédéric Matte)
IMAGE TIRÉE D'UNE VIDÉO DE FRÉDÉRIC MATTE

Hier, quelque 300 chauffeurs de taxi venant de plusieurs villes du Québec ont convergé vers l'hôtel du Parlement afin d'exprimer leur opposition à l'implantation du service UberX.

(Ottawa) Alors que les chauffeurs de taxi dans plusieurs villes du pays multiplient les sorties contre l'arrivée du service UberX, le commissaire à la concurrence, John Pecman, plaide au contraire pour une plus grande concurrence dans ce secteur, qui aurait aussi avantage à subir une cure en matière de réglementation.
M. Pecman estime qu'une plus grande concurrence dans cette industrie du transport alimentera l'innovation et augmentera la qualité des services. Les consommateurs sortiront assurément gagnants de cette nouvelle dynamique, selon lui.
Le commissaire à la concurrence doit déposer aujourd'hui un «livre blanc» sur cette épineuse question qui fait les manchettes depuis quelques mois déjà, a appris La Presse. «Les deux modèles d'affaires, le traditionnel et le nouveau, peuvent coexister afin de répondre aux divers besoins des passagers payants. En fait, les organismes de réglementation devraient non seulement permettre les services de covoiturage, mais aussi alléger les règles applicables aux taxis traditionnels de manière à leur accorder toute la souplesse voulue pour livrer concurrence», écrit le commissaire fédéral dans une lettre à La Presse.
M. Pecman a précisé que l'organisme qu'il dirige depuis 2013 avait recommandé à l'ensemble des municipalités du pays de miser sur le cheval de la concurrence au lieu de mettre des bâtons dans les roues des entreprises telles qu'UberX ou encore Lyft qui, selon lui, sont susceptibles d'offrir aux Canadiens «du choix, de bons prix et des services de qualité».
Au lieu d'interdire la concurrence, les municipalités devraient alléger la réglementation «inutilement lourde» qui régit l'industrie du taxi, notamment les tarifications rigides et les restrictions sur le nombre de taxis en service.
«Il est souvent nécessaire de réglementer pour assurer la sécurité et la protection des consommateurs, mais les organismes de réglementation ne devraient pas réglementer outre mesure. Ils devraient se fier au libre jeu du marché autant que possible, afin que la concurrence soit le moteur de la croissance et de l'innovation», soutient le commissaire fédéral dans sa lettre publiée dans la section Débats.
«Heureusement, certaines municipalités ont choisi la voie de l'innovation. Elles innovent afin que leurs résidents puissent profiter des avantages concurrentiels des applications de covoiturage parallèlement aux services de taxi déjà en place. Elles sont sur la bonne voie.»
M. Pecman donne l'exemple de l'arrivée sur le marché des DVD. «Au début des années 2000, personne ne parlait d'interdire les DVD pour protéger les fabricants de magnétoscopes et de cassettes vidéo. Nous avons plutôt accueilli l'innovation et profité de la qualité supérieure des DVD. Mais alors, pourquoi certains organismes de réglementation prennent-ils des mesures pour interdire les applications de covoiturage?», s'interroge-t-il.
«Notre message se résume à ceci: fixez de nouvelles règles pour tous les joueurs. N'imposez pas la réglementation actuelle aux services de covoiturage», enchaîne-t-il.
Les commentaires du commissaire Pecman risquent d'alimenter le débat houleux qui a cours dans plusieurs villes du pays quant aux tentatives d'UberX de s'implanter dans les grands marchés. Encore hier, quelque 300 chauffeurs de taxi venant de plusieurs villes du Québec ont convergé vers l'hôtel du Parlement afin d'exprimer leur opposition à l'implantation du service UberX, déjà présent dans près de 40 villes au Canada, dont Montréal, Laval et Longueuil.
Le porte-parole du Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi, Guy Chevrette, a fait valoir hier que le gouvernement du Québec, même s'il a déjà statué que ce service était illégal, n'avait pas encore adopté de mesures pour l'encadrer, voire l'interdire. «Il faut absolument une législation qui dirait que celui qui chauffe un taxi de façon illégale, qui n'a pas payé sa licence et les assurances responsabilité pour les citoyens et qui fait de l'évasion fiscale aussi, on suspend le permis», a-t-il soumis hier.
Pour sa part, le ministre des Transports, Robert Poëti, a répété que le service offert par UberX était illégal et constituait une concurrence déloyale. «Il s'agit d'un transport commercial rémunéré. J'ai toujours les mêmes propos, on va continuer à contrer cette façon de faire. On a été clairs, j'ai invité les gens d'UberX à venir demander ou acheter un permis d'intermédiaire de taxi, de faire des propositions qui rentrent dans la légalité.»
- Avec La Presse Canadienne

Justin Trudeau attaque ses détracteurs politiques

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 26 novembre 2015 à 05h07. Modifié par Charles Payette à 05h56.
Justin Trudeau attaque ses détracteurs politiques
Cogeco Nouvelles
LONDRES - Le premier ministre Justin Trudeau s'est servi d'une prestigieuse tribune télévisée de Grande-Bretagne pour répliquer à ses détracteurs au Canada.
En entrevue à l'émission NewsNight du réseau BBC, le nouveau chef du gouvernement du Canada a affirmé que plusieurs personnes avaient estimé avant l'élection du 19 octobre dernier que son seul atout était d'avoir un nom célèbre, mais qu'elles avaient été laissées loin derrière par le résultat du scrutin.

Pendant plus de deux ans, le Parti conservateur s'est livré à une multitude d'attaques contre M.Trudeau, affirmant notamment dans des publicités qu'il n'était pas prêt à gouverner.

Lorsque l'animateur de la BBC lui a parlé de son père, Justin Trudeau a reconnu que le fait que Pierre-Elliott Trudeau ait été premier ministre pendant près de 16 ans lui avait ouvert des portes. Cependant, on lui a appris à travailler deux ou trois fois plus fort que les autres pour franchir ces portes, selon ses propres dires.

L'interview livrée par Justin Trudeau a été diffusée mercredi dans une émission prestigieuse d'affaires publiques qui a probablement rassemblé un vaste auditoire en une journée où le gouvernement de la Grande-Bretagne a présenté un nouveau budget.

En français ou en anglais? Confusion sur l'intégration des réfugiés

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 25 novembre 2015 à 17h47. Modifié par Charles Payette le jeudi 26 novembre 2015
En français ou en anglais? Confusion sur l'intégration des réfugiés
Des enfants syriens dans un camp de réfugiés en Jordanie
QUÉBEC - La ministre de l'Immigration, Kathleen Weil, a semé la confusion, mercredi, en déclarant que les commissions scolaires anglophones pourraient être mises à contribution pour accueillir les réfugiés syriens qui ne sont pas soumis à la loi 101.
Les détails avec Louis Lacroix
 
 
 
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Mme Weil a d'abord affirmé qu'elle était prête à discuter de l'intégration de réfugiés adultes aux programmes de formation professionnelle de la commission scolaire Lester B. Pearson, dans l'ouest de l'île de Montréal.
«Je pense qu'il faut reconnaître que tout le monde veut contribuer à cet effort et que le ministre de l'Éducation et moi-même, nous allons regarder cette question avec eux, notamment au chapitre peut-être de la formation professionnelle pour les adultes», a-t-elle dit lors d'une conférence de presse.

Au début du mois, la commission scolaire anglophone Lester B. Pearson avait réclamé une dérogation à la loi 101 afin d'accueillir des enfants réfugiés de la Syrie.

Selon l'administration, aux prises avec une baisse de sa clientèle, le gouvernement pourrait utiliser l'article 85.1 de la Charte de la langue française, qui permet d'inscrire des enfants dans le réseau anglophone pour des raisons humanitaires.

Alors qu'elle donnait des précisions sur l'organisation de l'accueil des réfugiés syriens au Québec, Mme Weil a exclu toute dérogation.

«La scolarisation en français, dans un milieu francophone, est très importante, a-t-elle dit. C'est important pour l'enfant, qui peut parfois être l'interprète pour ces parents, on le voit souvent. Mais ça ne veut pas dire qu'on va exclure les commissions scolaires anglophones qui voudraient jouer un rôle.»

En après-midi, mercredi, Mme Weil a rencontré la presse parlementaire afin de dissiper la «confusion» entourant ses propos.

Selon la ministre, son ouverture était conditionnelle à la possibilité que la commission scolaire offre sa formation professionnelle en français, ce qui, après vérifications, s'avère impossible.

«Au début on avait compris qu'ils iraient dans un réseau anglophone mais quand j'ai eu des discussions avec Lester B., je voulais savoir quelle était leur offre en français, a-t-elle dit. C'était ça ma question, dans ma conversation avec elle.»

Mme Weil a répété que les 7300 à 9400 réfugiés syriens qui viendront s'établir au Québec au cours des deux prochaines années auront les mêmes droits que les Québécois adultes de choisir le réseau scolaire anglophone.

La ministre responsable de la Charte de la langue française, Hélène David, s'est montrée du même avis que Mme Weil.

«Il n'y a aucunement une volonté du gouvernement d'inscrire dans des écoles anglophones ou dans des cégeps anglophones ou des universités anglophones, a-t-elle dit. Mais la loi 101 s'applique, c'est-à-dire que passé 18 ans, c'est le libre choix des adultes.»

Mme Weil a insisté sur l'importance de leur francisation, sans quoi il est impossible de trouver un emploi en région montréalaise.

«Honnêtement, non, non, essayez donc, si vous êtes unilingue anglophone, de trouver un emploi à Montréal», a-t-elle dit.

Du même souffle, Mme Weil a admis que la francisation des personnes qui viennent s'établir au Québec sert à accroître la présence du français dans les milieux de travail.

«Mon ministère, on oriente les gens vers des services en français, on veut les franciser, a-t-elle dit. Et on demande aussi que les milieux de travail aussi s'ouvrent à la francisation.»

Environ 6195 des 7300 réfugiés syriens qui font partie du programme d'accueil québécois se retrouveront à Laval, Montréal et Longueuil, un secteur que Mme Weil juge propice à leur francisation si jamais ils souhaitent parfaire leur éducation.

«Ils sont là où c'est des services en français, c'est des commissions scolaires francophones, c'est ça l'offre de services, c'est ça la réalité sur le terrain, a-t-elle dit. Ils sont là, c'est ça la réalité, ils sont dans un bain linguistique français.»

Alors que la Ville de Québec avait ouvert la porte à accueillir 800 réfugiés cette année, ce nombre sera de 230 sur deux ans, une information que Mme Weil n'a pas commenté, mercredi.

Gatineau recevra un contingent total de 220 personnes, en 2015 et 2016, tandis que ce sera 210 pour Sherbrooke.

Les villes de Drummondville, Trois-Rivières, Victoriaville et Saint-Hyacinthe en recevront chacune 70 au cours de ces deux années.

Le programme mis en place par le Québec prévoit l'accueil de 7300 réfugiés syriens au cours des deux prochaines années et jusqu'à 9400 en incluant ceux qui feront partie du plan annoncé mardi par Ottawa.

Mercredi, le ministre intérimaire de la Sécurité publique, Pierre Moreau, n'a pas été en mesure de dire exactement le nombre supplémentaire de réfugiés qui sera accueilli au Québec en vertu du plan fédéral.

«Au-delà du plan du Québec, il n'y a pas de confirmation sur un chiffre», a-t-il dit.

Depuis le 1er janvier, un peu plus de 800 réfugiés syriens sont arrivés au Québec. Le ministère a complété le traitement de dossiers de 2900 personnes à titre de réfugiés parrainés, qui ont reçu leur certificat de sélection du Québec.

Garderies: la fin de la récréation ?

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le jeudi 26 novembre 2015 à 06h00. Modifié à 08h43.
Garderies: la fin de la récréation ?
Freedigitalphotos.net
(Cogeco Nouvelles) - Les centres de la petite enfance et les garderies privées subventionnées sont menacées de suppressions massives d'emplois, en raison d'une réforme de leur financement à venir.

Le gouvernement Couillard, qui souhaite couper 120 millions de dollars l'an prochain, voudrait introduire des facteurs d'ajustement. Ils permettraient de moduler les subventions en fonction du taux de présence des enfants, soit l'utilisation réelle des places.
Ils permettraient de moduler les subventions en fonction du taux de présence des enfants, soit l'utilisation réelle des places.
Mises à pied et fusions ?
Selon La Presse, cela conduira à des mises à pied majeures et des fusions de CPE pourraient aussi être nécessaires.
Une rencontre entre le ministère de la Famille et les associations du réseau se tient aujourd'hui pour compléter la présentation de la réforme du financement.