Annonce

mercredi, novembre 11, 2015

Plus d'argent accordé aux familles albertaines à faible revenu

http://ici.radio-canada.ca/regions/alberta/

Mise à jour le mardi 10 novembre 2015 à 17 h 51 HNE
Les nouveaux programmes mis en place par le gouvernement visent à soutenir 380 000 enfants en Alberta.
Les nouveaux programmes mis en place par le gouvernement
visent à soutenir 380 000 enfants en Alberta.
 Photo :  ICI Radio-Canada/Geneviève Normand

Le gouvernement de l'Alberta améliore son soutien aux familles à faible revenu en créant le programme provincial de prestation fiscale pour enfants (Alberta Child Benefit) et en augmentant le crédit d'impôt pour les familles.
Un texte de Geneviève NormandTwitterCourriel
Le ministre des Finances Joe Ceci a annoncé ces mesures en compagnie du ministre aux Services à la personne Irfan Sabir et de représentants de la communauté.
« C'est la bonne chose à faire et ç'aurait dû être fait il y a longtemps », a affirmé M. Ceci, aussi président du Conseil du Trésor, qui a été chaudement applaudi à la suite de son annonce.
Le ministre des Finances Joe Ceci (gauche) et le ministre des Services à la personne Irfan Sabir (droite)Le ministre des Finances Joe Ceci (gauche) et le ministre des Services à la personne Irfan Sabir (droite)  Photo :  ICI Radio-Canada
Les deux mesures coûteront 336 millions de dollars au gouvernement et visent à soutenir financièrement les quelque 380 000 enfants membres de près de 200 000 familles albertaines.
Pour être admissibles au nouveau programme de prestation fiscale pour enfants, les parents doivent :
  • être résidents de l'Alberta,
  • avoir soumis une déclaration d'impôt,
  • avoir au moins un enfant
  • et avoir un revenu annuel inférieur à 41 220 $.
Une fois qu'elles auront rempli leur déclaration d'impôt, les familles admissibles seront automatiquement inscrites à ces deux programmes, à condition d'avoir souscrit au programme fédéral Prestation fiscale canadienne pour enfants.
« Aucun enfant ne devrait grandir dans la pauvreté. »— Irfan Sabir, ministre des Services à la personne

Les prestations offertes dans le cadre de ces deux mesures sont non imposables et seront distribuées à compter de juillet 2016.
En tout, quatre paiements par année seront effectués aux familles qui ont souscrit au nouveau programme de prestation fiscale pour enfants. Ces paiements, par chèque ou par dépôt direct, seront remis en août, en novembre, en février et en mai de chaque année.
Voyez les graphiques ci-dessous pour connaître les prestations selon la taille des familles. Voir...

Face à la menace Boko haram : Le Tchad décrète l’état d’urgence

http://www.lequotidien.sn/

Face à la menace Boko haram : Le Tchad décrète l’état d’urgence

Face à la menace Boko haram, le gouvernement tchadien a décrété ce mardi l’état d’urgence dans la région du lac Tchad.
Le Tchad se sent de plus en plus menacé par le groupe terroriste Boko haram. Le gouvernement tchadien a décrété ce vendredi l’état d’urgence dans la région du lac Tchad, ciblée la veille par un double attentat-suicide, mené par l’organisation terroriste Boko haram, ayant fait deux morts, selon un communiqué officiel lu à la radio nationale.
Selon une annonce du gouvernement à l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaire, le gouverneur de la région aura le pouvoir «d’interdire la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux et les horaires» qu’il aura fixés et «d’ordonner la perquisition des domiciles de jour et de nuit sous l’autorité du procureur de la République et de récupérer des armes». Très engagé dans la lutte contre Boko haram, le Tchad est aussi une des principales cibles du groupe armé nigérian, dirigé par le féroce Abubakr Shekau. L’insurrection armée a mené de multiples attaques meurtrières au cœur de la capitale tchadienne Ndjamena.
Depuis 2009, Boko haram a fait plus de 17 mille morts et poussé plus de 2 millions de personnes à fuir le nord du Nigeria, où le groupe armé effectue régulièrement des massacres.
Hormis le Tchad, le Cameroun et le Niger aussi participent activement dans la lutte contre Abubakr Shekau et ses disciples. Leurs troupes prêtent ainsi main forte à l’Armée nigériane qui n’a jamais réussi à vaincre l’organisation terroriste depuis sa création en 2002. A son investiture fin mai 2015, le Président Muhammadu Buhari avait pourtant promis de mettre un terme à Boko haram en trois mois. Mais cet objectif est loin d’être atteint. Bien que de nombreux observateurs assurent que le groupe terroriste est affaibli en raison des nombreuses armées qui le traquent, il n’a pas encore dit son dernier mot...
afrik.com

Petit retour sur les élections partielles

http://www.journaldequebec.com/

MATHIEU BOCK-CÔTÉ
MISE à JOUR 
Petit retour sur les élections partielles.
  Le PQ est trop fort pour disparaître mais trop faible pour s'imposer seul comme alternative aux libéraux. Il demeure la figure centrale de l’opposition mais ne parvient pas à occuper toute la place de l’opposition. La tendance lourde, par ailleurs, ne laisse pas croire à une restauration prochaine du bipartisme, qui serait évidemment à son avantage et l’avantage des souverainistes.
La CAQ, quant à elle, ne parvient manifestement pas à s'imposer comme alternative au PQ mais dispose d'une surprenante capacité de rebond et dispose sinon de bastions, du moins de vrais appuis, dans les 450. On a annoncé souvent sa disparition. Elle a survécu. Le créneau politique qu'elle occupe, celui d'un nationalisme de centre-droit non-souverainiste, n'est pas artificiel.
QS, enfin, ne parvient pas à sortir de Montréal mais a une réelle croissance dans la métropole. Il dispose aussi d'un appui bien réel dans les milieux intellectuels et dans la jeune génération montréalaise qui voit dans le PQ l'équivalent d'une nouvelle Union nationale. Dans quelle mesure le PQ pourra-t-il résister à sa poussée?
Résultat de tout cela: le vote antilibéral est absolument dispersé et condamne le nationalisme québécois à l'opposition. Est-il possible d'imaginer entre ces différentes forces politiques quelque chose de commun? Théoriquement oui. Il y a un intérêt national québécois qu’on peut apercevoir au-delà des lignes de fracture idéologiques. Il ne faut pas non plus relativiser la profondeur de leurs divisions.
Mais la vision stratégique de chaque parti empêche cette vision commune de l'intérêt national d'émerger.
Le problème est à peu près le suivant : le PQ croit encore, malgré tout, à sa capacité d'arriver seul au pouvoir. Il continue de considérer la CAQ et QS comme deux anomalies appelées tôt ou tard à se résorber. Il veut voir dans leur existence un dérèglement temporaire du système politique québécois. Peut-être a-t-il raison. Mais peut-être a-t-il tort. Car il se pourrait que le système politique québécois soit désormais structurellement déréglé. On peut y voir un effet du régime canadien, qui depuis longtemps, pousse à une division exagérée les Québécois francophones et empêche l’intérêt national québécois de se dégager pleinement. Certains répondent qu'il est normal que les électeurs se divisent en démocratie. C'est juste. Mais on rappellera quand même que les anglophones et les allophones, eux, ne se divisent pas du tout et font de chaque élection un petit référendum contre la souveraineté.
La CAQ espère remplacer le PQ en misant sur l’effondrement de l’option souverainiste avant ou après les prochaines élections québécoises. On devine le raisonnement de ses stratèges : les Québécois veulent moins que jamais de la souveraineté alors que le PQ a l’intention, manifestement, de tout miser sur elle. Tôt ou tard, doivent-ils se dire, le PQ éclatera. Il y a aura un vide à combler et la CAQ le comblera. Dans ce scénario, le PQ deviendrait alors un tiers-parti indépendantiste. Il est bien possible, toutefois, que les deux partis cohabitent longtemps et se neutralisent l'un et l'autre.
Finalement, QS croit à sa croissance continuelle et s’imagine un jour remplacer le PQ en fondant dans une même option la gauche et la souveraineté. QS se dit que cette grande marche prendra du temps mais qu’il y parviendra. Par ailleurs, le fait que QS ne croit d’aucune manière que le projet souverainiste soit lié au poids de la majorité historique francophone dans la population lui permet de croire, et de faire croire, qu’il n’y a aucune urgence démographique dans la poursuite de la souveraineté.
Quelle leçon retenir de tout ça? Le PLQ domine. Et si la tendance se maintient, il dominera longtemps.

PKP encore plus motivé à unir les forces souverainistes

http://www.journaldequebec.com/

MARC-ANDRÉ GAGNON
MISE à JOUR 
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau
Pierre Karl Peladeau  Les résultats obtenus par le Parti québécois, Québec solidaire et Option nationale dans Saint-Henri–Sainte-Anne, lundi soir, encouragent Pierre Karl Péladeau à poursuivre dans sa volonté d’unir les forces souverainistes.
«Il y a une majorité de souverainistes dans certaines circonscriptions du Québec, moi ça m’encourage», a déclaré le chef péquiste, à la lumière des résultats obtenus plus précisément dans René-Lévesque et Saint-Henri–Sainte-Anne.
Dans l’ancienne circonscription de la députée démissionnaire Marguerite Blais, le Parti québécois a récolté un peu moins de 30 % des votes, Québec solidaire un peu plus de 20 % et Option nationale 1 %. Ensemble, les trois partis indépendantistes sont donc allés chercher près de 52 % des votes, contre 38 % pour la libérale Dominique Anglade, qui l’a tout de même emporté avec une majorité de 1206 votes.
Le chef du PQ refuse par ailleurs de se laisser abattre par la fonte de la majorité péquiste dans René-Lévesque, sur la Côte-Nord: de 6663 voix aux élections générales de 2014 à 1334 votes cette fois-ci.
M. Péladeau a signalé que son parti a jusqu’en 2018 pour mener à bien ce travail qu’est «celui du rassemblement» des forces souverainistes.
Khadir
Chose certaine, Québec solidaire ne se laissera pas avaler si facilement, à en croire Amir Khadir.
«Le peuple québécois n'a aucun intérêt de se garder enfermé dans un choix stérile entre les libéraux et les péquistes. C'est ça que Saint-Henri—Sainte-Anne montre, a analysé le député de Mercier. [...] On est sur une lancée indéniable. Il n'y a aucun parti au Québec qui n'a progressé de manière constante comme Québec solidaire depuis 10 ans.»
René-Lévesque: Couillard satisfait
De son côté, Philippe Couillard a souligné la performance de son parti dans René-Léveque, un bastion péquiste où la candidate Karine Otis a réussi à doubler le pourcentage de votes libéral.
«Pour nous, c’est une étape très importante», a dit le premier ministre.
Depuis un an, la CAQ a été victime d’un «blackout» médiatique, a observé à son tour François Legault. «Ça été très difficile de parler de d’autre chose que la course au leadership du PQ et la course électorale fédérale», a dit le chef caquiste, qui promet de réussir à faire valoir son option nationaliste d'ici le prochain scrutin général.

Pire désastre financier en 15 ans

http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/

Publié le 11 novembre 2015 à 00h30 | Mis à jour à 00h30
Ils sont 115 à avoir dû faire ce... (Photo Le Quotidien, Jeannot Lévesque)
PHOTO LE QUOTIDIEN, JEANNOT LÉVESQUE

Ils sont 115 à avoir dû faire ce geste, depuis le début de l'année, au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Depuis le début de l'année, 115 familles du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont dû laisser les clés de leur maison à leur créancier, faute d'être en mesure de payer leur prêt hypothécaire. Il s'agit du nombre de délaissements le plus élevé des 15 dernières années, selon les données fournies par la firme GDL Crédit Ressource inc.
Dans l'agglomération définie sous le nom de Chicoutimi (voir tableaux), 60 débiteurs ont fait un délaissement volontaire ou forcé depuis janvier. À Alma, 25 propriétaires ont fait de même, tout comme 30 Robervalois, et ce, même si les taux hypothécaires atteignent des seuils historiquement bas.
Après 10 mois en 2014, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ils avaient été 93 à faire un délaissement, une hausse qui était déjà remarquable par rapport aux 72 de l'année précédente et aux 62 de 2012. C'est donc dire que sur le seul territoire du Saguenay, il y a eu presque autant de délaissements jusqu'à aujourd'hui en 2015 que pour tout le territoire régional durant la même période en 2012. Depuis 2001, il n'est arrivé qu'à trois reprises que le nombre de 100 délaissements soit atteint après 10 mois, soit en 2002, en 2004 et cette année.
Sur les sites internet de la plupart des agences immobilières oeuvrant au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on trouve même des onglets «reprises de finance».
Il est de notoriété publique que les derniers mois ont été particulièrement pénibles pour l'économie de la région. En septembre, la machine numéro 9 de Produits forestiers Résolu a cessé de tourner, causant des pertes d'emploi pour 85 personnes. Graphic Packaging, qui avait 142 personnes à son emploi à Jonquière, a fermé ses portes en juillet. En mars, la mine de niobium de Saint-Honoré, Niobec, a abandonné son projet d'expansion au coût de 1,6 milliard$ qui aurait permis de tripler la production. La restructuration inattendue au sein de l'entreprise a entraîné 70 mises à pied. Ces trois fermetures majeures ont causé des centaines de pertes d'emploi indirects.
Différent dans la province
Les données régionales ne suivent pas la même courbe que celle pour l'ensemble du Québec. Depuis le début de l'année, 1984 débiteurs ont dû laisser leur maison au créancier dans l'ensemble du Québec, soit une baisse par rapport aux 2139 qui en étaient aussi venus à cette solution ultime en 2014. En 2013, ils avaient été 1728.
«Plusieurs personnes ont des difficultés à payer leurs frais fixes, comme l'habitation, l'électricité, les télécommunications, les garderies, etc. Je travaille depuis six ans au Service budgétaire et communautaire, et la situation a empiré durant ces années, explique la consultante budgétaire Julie Brassard. Des personnes qui travaillent à temps plein et qui viennent nous voir parce qu'elles ne sont pas capables de payer leurs frais fixes, on ne voyait pas ça. Les mesures d'austérité, on les sent au quotidien. On ne peut pas faire semblant de l'inverse.»
Préavis
Durant les dix premiers mois de 2015, 290 propriétaires de la région ont reçu un préavis pour les aviser qu'ils devaient payer le créancier au courant des 60 prochains jours.
Il s'agit, là encore, d'un sommet historique au cours des 15 dernières années. Au cours de cette période, jamais plus de 237 préavis n'avaient été émis durant les dix premiers mois d'une année. Au total au Québec, 8304 préavis ont été émis en 2015. De ce nombre, 23,89% se sont traduits par des délaissements.

En bref

GDL Crédit Ressource inc, via sa plate-forme de recherche www.nominis.ca, a comptabilisé tous les délaissements déposés dans les bureaux de publicité des droits du Québec depuis 2001. Pour les besoins de cet article, les mois de janvier à octobre de chaque année sont calculés, afin d'être comparés à l'année en cours.
Qu'est-ce qu'un préavis?
Un préavis avise le débiteur qu'il doit remédier à ses défauts de paiement dans les 60 jours.
Qu'est-ce qu'un délaissement?
Un délaissement est volontaire ou forcé. Un délaissement volontaire se produit lorsque le débiteur abandonne l'immeuble en faveur du créancier avant le délai. Lors d'un délaissement forcé, le débiteur reçoit un jugement de délaissement. C'est donc dire que le tribunal ordonne l'abandon de l'immeuble en faveur du créancier.
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Hydro-Québec débranche des clients à un rythme record

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/consommation/

Publié le 11 novembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 09h43
Des chandelles ont provoqué l'incendie qui a causé... (Collaboration spéciale Steve Jolicoeur)
COLLABORATION SPÉCIALE STEVE JOLICOEUR

Des chandelles ont provoqué l'incendie qui a causé des dommages évalués à 100 000 $ à un immeuble à logements de Limoilou, lundi.

(Québec) L'incendie qui a ravagé un immeuble à logements de Limoilou, lundi, a été causé par des chandelles qu'utilisait une locataire après qu'Hydro-Québec lui eut coupé l'électricité. Un drame qui survient alors qu'un nombre record de foyers se font couper le courant dans la province.
«Nos enquêteurs confirment que l'incendie est accidentel et qu'il a été causé par la flamme nue d'une chandelle», a expliqué, mardi, la porte-parole des pompiers de Québec, France Voiselle, à propos de l'incendie de la veille, au 2103, chemin de la Canardière. 
Le feu s'est déclaré vers 10h, lundi matin, au sous-sol d'un immeuble de six logements. Le courant dans l'appartement, où une femme vivait seule, avait été coupé par Hydro-Québec.
L'utilisation de chandelles, faute d'électricité, a pris une tournure dramatique. La femme se trouvait dans son logement lorsque l'incendie s'est déclenché et a dû être transportée à l'hôpital après avoir inhalé de la fumée. Tous les locataires de l'immeuble ont dû être évacués et ont été pris en charge par la Croix-Rouge. Les dommages sont évalués à 100 000 $.
L'incident survient alors qu'Hydro-Québec s'apprête à battre son triste record de 58 000 débranchements en un an, établi en 2014. En date du 30 septembre, 53 000 foyers avaient déjà été privés d'électricité en 2015 pour cause de retard dans les paiements. 
Rappelons que depuis trois ans, les tarifs d'électricité ont monté de près de 10 %.
Selon Hydro-Québec, la coupure du courant est une situation de dernier recours qui survient après deux mois où sont envoyés des avis de retard et de rappel, de même que des appels téléphoniques. Une fois que le courant est débranché, par contre, aucun suivi n'est fait pour s'enquérir de l'état du ménage qui doit fonctionner sans électricité. Pour que le courant revienne, il faut payer le montant dû à Hydro-Québec.
«On trouve la situation très inquiétante», admet Marc-Olivier Moisan, de l'Union des consommateurs. Le règlement d'Hydro-Québec prévoit que le courant doit être rétabli à tout le monde, pour des raisons humanitaires, entre le 1er décembre et le 31 mars. «Nous, on aimerait que ce soit à partir du 1er novembre. Avec le changement d'heure, la noirceur s'installe très tôt en novembre.»
M. Moisan rappelle également que l'absence d'électricité peut amener d'autres risques, comme l'utilisation de brûleur de camping à l'intérieur d'un appartement. «D'un point de vue social, c'est inacceptable de courir ces risques-là pour récupérer des montants qui sont dérisoires.»
Solution de dernier recours
Bien qu'Hydro-Québec ne peut commenter sur ce cas précis de l'incendie de lundi ni confirmer que l'électricité avait été coupée pour un retard de paiement, la porte-parole de l'entreprise, Nathalie Vachon, explique que les deux derniers hivers ont été les plus froids depuis la création de l'entreprise, en 1944. Ce qui explique, au moins partiellement, le nombre élevé de débranchements. Mme Vachon rappelle que la compagnie est ouverte aux ententes de paiement avec des clients qui ne sont pas en mesure de payer leurs factures. «Il ne faut pas se gêner d'appeler. On est très sensible avec notre clientèle à faible revenu.»
En fournissant des preuves de revenus, les ménages défavorisés peuvent effectivement bénéficier de tarifs réduits, confirme Francine Hamel, de l'Association coopérative d'économie familiale de Québec. «Ils doivent passer par nous, c'est quelque chose qu'on a réussi à obtenir auprès d'Hydro-Québec.»

La police laisse la place au privé pour la vérification des casiers judiciaires

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/

EXCLUSIF
Publié le 11 novembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 08h28
Les particuliers peuvent avoir besoin d'une vérification des... (123RF/Galina Peshkova)
123RF/GALINA PESHKOVA

Les particuliers peuvent avoir besoin d'une vérification des antécédents judiciaires pour de nombreuses raisons, notamment à la demande d'un employeur potentiel.

(Québec) Parce que la demande explose et que l'envoi électronique des empreintes digitales est devenu obligatoire, plusieurs corps de police abandonnent la vérification des antécédents judiciaires des simples citoyens et les invitent à se tourner vers le privé.
Que ce soit à la demande d'un nouvel employeur ou d'une association de hockey mineur dans laquelle on veut s'impliquer, les raisons sont nombreuses aujourd'hui pour qu'un citoyen ait besoin d'un certificat validant qu'il ne possède aucun casier judiciaire.
À la Sûreté du Québec (SQ), on n'offre plus ce service dans les divers bureaux régionaux depuis le 1er avril. On fait exception toutefois pour les gens qui veulent être bénévoles. Les organismes qui demandent de montrer patte blanche doivent prendre entente avec le corps policier provincial, qui vérifiera les antécédents de leurs membres tout à fait gratuitement.
La SQ ne veut pas préciser les raisons d'un tel changement. «Ça découle d'une décision de la GRC. Ce n'est pas nous qui avons pris cette décision-là», exprime la porte-parole Geneviève Bruneau.
À la Gendarmerie royale du Canada (GRC), on ne commente pas la décision de la SQ, mais on nous informe que depuis le 1er juillet 2014, dans le cas d'une demande de vérification à des fins civiles, on exige que des empreintes digitales soient prises et envoyées de façon électronique.
Auparavant, la présentation de deux cartes d'identité à un poste de police local suffisait. «Ce nouveau processus permettra d'améliorer le niveau de service ainsi que la précision de la vérification», nous indique par courriel la gendarme Annie Delisle, citant le site Web de la GRC. 
À la police de Québec, on a décidé de continuer à offrir le service de vérification, moyennant des coûts qui sont ajustés chaque année. Quand c'est pour un emploi rémunéré, on demande 63 $, mais pour        une fonction bénévole, c'est 11 $.
À la police de Québec, on a décidé... (123RF/belchonock) - image 2.0
À la police de Québec, on a décidé de continuer à offrir le service de vérification, moyennant des coûts qui sont ajustés chaque année. Quand c'est pour un emploi rémunéré, on demande 63 $, mais pour une fonction bénévole, c'est 11 $. À la police de Lévis, on a décidé de mettre fin au service gratuit le 1er octobre.
123RF/BELCHONOCK
Beaucoup de demandes
«On a vraiment beaucoup de demandes pour des emplois de toutes sortes : garderies, terrains de jeu... en fait, tout le monde qui est appelé à être en contact avec des enfants. C'est la folie furieuse!» lance la porte-parole Nancy Roussel.
À la police de Lévis, on a décidé de mettre fin au service gratuit le 1er octobre. «Il aurait fallu acheter une deuxième machine pour prendre les empreintes digitales numériques et mettre quelqu'un presque à temps plein là-dessus. Ça aurait été des coûts trop élevés pour répondre à la demande», explique le porte-parole Patrick Martel.
La police conserve toutefois quelques ententes de vérification qu'elle a, par exemple avec les chauffeurs de taxi. «C'est sûr que les gens trouvent ça dommage, mais ce n'est pas un manque de volonté de notre côté. Vu les nouveautés, on n'était plus capables de fournir», indique M. Martel.

Entreprise florissante

Fondée en 2012, iDentité Québec compte maintenant 23... (Le Soleil, Erick Labbé) - image 4.0
Fondée en 2012, iDentité Québec compte maintenant 23 bureaux, dont un à Québec et un à Lévis.
LE SOLEIL, ERICK LABBÉ
Le mot d'ordre concernant la prise obligatoire des empreintes a été assorti de nouvelles ententes avec des entreprises privées. Dix ont obtenu leur accréditation de la GRC.
Identité Québec est celle qui offre le plus de points de service au Québec. Créée en 2012 à Laval, elle compte aujourd'hui 23 bureaux où on peut prendre rendez-vous pour une prise d'empreintes digitales. «Ça a grossi rapidement. Quand mes patrons ont su que la SQ allait arrêter de le faire, ils se sont mis en mode expansion», indique Emmie Vaillancourt, une employée d'iDentité Québec. L'entreprise vient tout juste d'ouvrir un bureau sur le boulevard Guillaume-Couture, à Lévis, pour répondre à la clientèle qui ne pourra plus s'adresser à la police municipale.
Les cas de figure sont nombreux. Les gens qui veulent adopter, obtenir un visa pour un voyage à l'étranger, faire une demande d'immigration, un changement de nom, ou du placement étudiant doivent passer par ce processus. «Les employeurs le demandent de plus en plus. On veut s'assurer que la personne a un dossier vierge», explique Mme Vaillancourt.
Bénévolat
Certaines personnes qui veulent faire du bénévolat auprès des enfants - par exemple, un papa qui veut entraîner l'équipe de soccer de son fils - s'adressent également à eux. Sauf qu'ils trouvent la facture, qui oscille entre 65 $ et 90 $, très salée. «On a des discussions avec différents organismes bénévoles pour mettre en place des ententes particulières», soutient MmeVaillancourt.
À la GRC, on nous assure que les informations personnelles des citoyens sont bien protégées, même si on fait affaire avec des entreprises privées. Avant d'accréditer une entreprise, la GRC mène des enquêtes de sécurité sur tous  ses employés et inspecte les installations «en vue de la protection des données», indique la gendarme Annie Delisle.  

Plus compliqué pour la SEVEC

Pour la première fois cette année, la SEVEC demande aux parents dont l'enfant participe à un échange étudiant la preuve qu'il n'a pas de squelette dans le placard. «C'est quelque chose qui nous a été demandé par le passé, surtout par les organisateurs de groupe. C'est vraiment pour la sécurité de tout le monde qu'on fait ça», indique Jamie McCullough, directrice des programmes à la SEVEC. Aucun incident de nature sexuelle ou autre n'a toutefois été rapporté à l'organisme fédéral, qui organise des échanges étudiants de jeunes de 12 à 17 ans depuis 1936.
La SEVEC se désole toutefois que le processus de vérification des antécédents judiciaires puisse entraîner des coûts supplémentaires pour certains parents. «Dans certains endroits, on nous dit que c'est gratuit, d'autres non. C'est compliqué. On dirait que dans chaque province et même dans chaque ville, on fait les choses un peu différemment», indique Mme McCullough. À l'école l'Aubier de Lévis, par exemple, on avait avisé des parents dont l'enfant participe à un échange SEVEC qu'ils auraient à payer pour cette vérification. La commission scolaire des Navigateurs soutient toutefois qu'elle leur demandera simplement de remplir un formulaire attestant qu'ils n'ont pas d'antécédents judiciaires, et cela, sans frais.

L'armée brise le siège de l'EI autour d'un aéroport-clé près d'Alep

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/

Publié le 10 novembre 2015 à 12h43 | Mis à jour le 10 novembre 2015 à 22h33
De la fumée s'échappe aux abords de l'aéroport... (PHOTO GEORGE OURFALIAN, AFP)
PHOTO GEORGE OURFALIAN, AFP

De la fumée s'échappe aux abords de l'aéroport militaire de Kweires, près d'Alep, après une opération de l'armée syrienne, mardi.

Agence France-Presse
KWEIRES
L'armée syrienne a remporté mardi sa première victoire significative face au groupe État islamique (EI) depuis le début de l'intervention russe, en brisant un siège de plus de deux ans sur un aéroport militaire proche d'Alep.
À quatre jours d'une rencontre internationale à Vienne qui doit tracer les contours d'une transition politique en Syrie, ravagée par quatre ans et demi de conflit, des éclaireurs de l'armée sont entrés mardi en fin d'après-midi dans l'aéroport de Kweires, dans le nord du pays, a rapporté un photographe collaborant avec l'AFP.
Les militaires ont pu entrer dans l'aéroport par l'ouest mais des combattants de l'EI se trouvent toujours dans d'autres secteurs autour de l'aéroport, a-t-il précisé.
A New York, à l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a appelé les grandes puissances à tirer profit de «l'élan» insufflé par les pourparlers et à mettre en place un processus politique capable de sortir le pays de la guerre.
L'ambassadeur des États-Unis auprès de l'ONU Samantha Power a tweeté que les discussions à Vienne devaient «conduire à un cessez-le-feu et ouvrir le chemin d'une solution politique».
Une vingtaine de pays doivent se retrouver samedi dans la capitale autrichienne pour tenter d'élaborer un plan de paix pour la Syrie, y compris un cessez-le-feu entre le régime de Bachar al-Assad et certains opposants.
«L'armée arabe syrienne fait la jonction avec les forces défendant la base aérienne (à) l'aéroport de Kweires», a annoncé la télévision publique de Damas dans un bandeau, assurant que des combattants de l'EI avaient été tués.
Selon l'agence de presse officielle Sana, le président Assad a appelé le chef des forces ayant brisé le siège et le général chargé de l'aéroport pour les féliciter.
Cet aéroport, à l'est d'Alep, avait été assiégé à partir d'avril 2013 par une coalition de rebelles. Après une guerre fratricide entre jihadistes et groupes rebelles en janvier 2014, c'est l'EI qui a encerclé l'aéroport.

D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des combats se déroulaient mardi soir entre l'armée et l'EI à l'est, au nord et à l'ouest de l'aéroport.
Cette offensive pour reprendre l'aéroport, lancée fin septembre, a été appuyée par des combattants iraniens, des miliciens du Hezbollah chiite libanais et par des frappes aériennes russes, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Alliée indéfectible du régime de Bachar al-Assad, la Russie est intervenue le 30 septembre dans le conflit en lançant des raids aériens sur les jihadistes et les rebelles, afin d'aider l'armée syrienne à reprendre du terrain.
Selon M. Abdel Rahmane, cette victoire, si elle se confirmait, pourrait permettre à l'aviation russe de se déployer dans l'aéroport et d'accroître ainsi sa puissance de feu, notamment dans la région d'Alep.
Après s'être emparée de plusieurs localités dans la foulée de l'intervention russe, l'armée a essuyé récemment plusieurs revers, perdant notamment ses gains dans la province de Hama (centre).
Obus à Lattaquié 
D'autre part, à Lattaquié, un fief du régime syrien, au moins 22 personnes ont été tuées et 62 blessées dans la chute de deux obus, selon la télévision d'État. Il s'agit du bombardement le plus meurtrier dans cette cité balnéaire qui a été relativement préservée depuis le début de la guerre en 2011.
Des combats ont toutefois eu lieu dans l'est et le nord de la province de Lattaquié entre une mosaïque de groupes rebelles et l'armée syrienne appuyée par des supplétifs et des miliciens du Hezbollah.
C'est dans ce fief du régime que se trouve la base de Hmeimim, où sont basés l'aviation et le gros des troupes russes depuis leur arrivée fin septembre.
Les États-Unis, opposés eux au régime Assad, mènent également des raids en Syrie dans le cadre de la coalition internationale contre l'EI.
Selon le général Herbert «Hawk» Carlisle, l'un des principaux responsables de l'US Air Force, les militaires russes et américains se parlent «deux fois par jour» pour échanger des informations sur leurs opérations aériennes respectives dans le pays.
L'aviation française a de son côté frappé des sites d'hydrocarbures de l'EI dans l'est de la Syrie dans la nuit de lundi à mardi, selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
La France, qui définit elle-même ses cibles en Syrie, va continuer à accumuler du renseignement et «frapper tout ce qui permet d'affaiblir Daech (acronyme arabe de l'EI)», a-t-on indiqué dans son entourage.
Par ailleurs, à Damas, autre fief du régime, une personne a été tuée et cinq autres blessées par des obus tirés par des rebelles sur plusieurs quartiers, selon l'agence de presse officielle Sana.
Et dans la ville rebelle de Douma, en banlieue de Damas, neuf civils, dont un enfant, ont péri dans des tirs de roquettes de l'armée, selon l'OSDH.
Déclenché en 2011 après la répression sanglante de manifestations réclamant des réformes, le conflit en Syrie est devenu complexe au fil des années, avec une multiplication des acteurs, locaux et étrangers, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a causé la mort de plus de 250.000 personnes et poussé à la fuite des millions de Syriens.

Débat républicain : Donald Trump attaqué sur la Syrie et l'immigration

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 Mise à jour le mercredi 11 novembre 2015 à 2 h 41 HNE  Reuters
Jeb Bush, Marco Rubio, Donald Trump et Ben Carson
Jeb Bush, Marco Rubio, Donald Trump et Ben Carson  Photo :  Jim Young/Reuters

Les prétendants à l'investiture républicaine pour l'élection à la Maison-Blanche s'en sont pris mardi, lors de leur quatrième débat télévisé, aux positions de Donald Trump sur la Syrie et sur le président russe, Vladimir Poutine, les jugeant simplistes et irréalistes. Jeb Bush est même allé jusqu'à dire que le magnat de l'immobilier ne comprenait pas « comment marche le monde réel ».
Donald Trump est en tête de la course pour les primaires républicaines depuis des mois, même s'il a récemment été rejoint par un autre prétendant, Ben Carson. Trump a salué l'action de Vladimir Poutine contre le groupe armé État islamique et a déclaré qu'il le soutenait « à 100% » à cet égard, ajoutant que les États-Unis ne pouvaient pas continuer d'être le gendarme du monde.
Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride, a accusé l'homme d'affaires de ne pas comprendre les données du conflit syrien, estimant qu'il « se trompe dans ce domaine ».
« Nous ne serons pas le gendarme du monde, mais une chose est certaine, nous ferions mieux d'être les leaders mondiaux. »— Jeb Bush
Pour Jeb Bush, Donald Trump considère la question syrienne comme un jeu de société. « C'est comme une partie de Monopoly ou d'un jeu de ce genre. Mais ce n'est pas de cette façon que le monde réel fonctionne! » a-t-il lancé.
Tir groupé sur Trump
Lors de cet exercice de deux heures, Jeb Bush a su se démarquer, après avoir été éclipsé durant les trois débats précédents et avoir vu les intentions de vote en sa faveur reculer chez les républicains.
Cette bonne performance pourrait lui permettre de prendre un nouvel élan dans cette imprévisible campagne pour les primaires du Grand Old Party. Le prochain grand rendez-vous sera le débat entre prétendants à l'investiture le 15 décembre, à Las Vegas. Mercredi, Jeb Bush doit se rendre dans l'Iowa, l'État où se déroulera le 1er février le premier scrutin des primaires.
« Jeb Bush s'est bien amélioré. Au minimum, cela lui donne du temps pour se relancer, tenter de progresser », a déclaré Fergus Cullen, ancien président du Parti républicain dans le New Hampshire.
D'autres candidats à l'investiture ont pris pour cible Donald Trump et ses prises de position, notamment sa sympathie pour Vladimir Poutine.
« M. Trump devrait savoir que nous ne devons parler à personne en position de faiblesse », a fait valoir Carly Fiorina.
« Je n'ai jamais rencontré Vladimir Poutine, mais j'en sais assez sur lui pour comprendre que c'est un bandit », a déclaré le sénateur de Floride Marco Rubio.
Trump a également été attaqué sur ses projets concernant l'immigration, qui prévoient la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique ainsi que l'arrestation et l'expulsion d'immigrants sans papiers.

Lino Zambito écope deux ans moins un jour à purger dans la communauté

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 10 novembre 2015 à 18h10. Modifié par Charles Payette le mercredi 11 novembre 2015
Lino Zambito écope deux ans moins un jour à purger dans la communauté
Lino Zambito
SAINT-JÉRÔME, Qc - L'ex-entrepreneur en construction Lino Zambito écope une peine de deux ans moins un jour à purger dans la collectivité. Il a aussi été condamné à 240 heures de travaux communautaires et à trois ans de probation à l'issue de sa peine, comme le proposaient les deux parties.
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Mis en ligne le mercredi 11 novembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand
Le juge Paul Chevalier, de la Cour du Québec, a ainsi entériné entièrement, mardi au palais de justice de Saint-Jérôme, la suggestion commune que lui avaient faite la défense et la Couronne le 29 septembre dernier.

La peine de deux ans moins un jour proposée est la plus longue peine avec sursis permise par le Code criminel, ce qui permet à l'accusé d'éviter de se retrouver derrière les barreaux.

«Le tribunal est convaincu que la peine suggérée par les parties a un effet dissuasif, correctif et punitif», a déclaré le juge Chevalier, ajoutant que la peine n'est pas déraisonnable et ne met pas en danger la population.

Témoin vedette de la Commission Charbonneau, Lino Zambito avait plaidé coupable, le 13 mai, à six chefs d'accusation de fraude, de complot et de corruption en lien avec des contrats décrochés par sa firme, Infrabec, auprès de la Ville de Boisbriand, au nord de Montréal.

L'avocat de l'accusé, Me Conrad Lord, se dit d'ailleurs convaincu que c'est cette collaboration qui a permis à son client d'obtenir une peine dans la collectivité.

Le juge «a compris l'effet dissuasif, mais surtout la réhabilitation», a fait valoir le juriste. «Sa contribution a quand même amélioré le système», a-t-il rappelé, tout en soulignant que son client ne s'en tirait pas sans conséquences.

«Les travaux communautaires, l'assignation à domicile, ce n'est quand même pas une partie de plaisir», a indiqué Me Lord.

La procureure de la Couronne, Me Brigitte Bélair, a elle aussi souligné l'importance de la réhabilitation de M. Zambito dans la détermination de la peine par le juge Chevalier.

«Il a grandement fait état des circonstances atténuantes et du fait que M. Zambito, par son témoignage entre autres à la Commission Charbonneau, a sérieusement entamé sa réhabilitation. Il a mis un fort accent sur la réhabilitation, qui est un principe de détermination de la peine», a dit la procureure.

Le principal intéressé était, pour sa part, soulagé de voir le long processus judiciaire enfin arrivé à sa conclusion.

«On va purger ce qu'on a à purger et, à partir d'aujourd'hui, je pense qu'on peut mettre le dossier Boisbriand derrière nous et regarder vers le futur. (...) Je suis soulagé, mes enfants vont être soulagés et on va pouvoir passer à autre chose», a déclaré Lino Zambito à la sortie de l'audience, rappelant qu'il était devant les tribunaux depuis février 2011.

Même s'il a reconnu sa culpabilité, M. Zambito estime qu'il peut marcher la tête haute.

«J'ai fait face à mes responsabilités. Mon témoignage à la commission (Charbonneau) en a été un où je me suis tenu debout. J'ai démontré un système qui existait et j'ai toujours collaboré», a-t-il dit.

Lino Zambito avait été arrêté par l'Unité permanente anticorruption en février 2011, en même temps que l'ex-mairesse de Boisbriand Sylvie St-Jean, qui a aussi plaidé coupable à des accusations de fraude, de complot et d'abus de confiance, en 2014. Elle a été condamnée à une peine de prison avec sursis.

Après son arrestation et sa mise en accusation, M. Zambito s'était mis à table, et son témoignage devant la Commission Charbonneau, en 2012, avait permis de comprendre les rouages du système de collusion qui permettait de gonfler les prix des contrats publics, notamment dans les municipalités de la région de Montréal.

Il avait ainsi révélé que des entrepreneurs en construction payaient des ristournes à des partis politiques municipaux et à des membres de la mafia, en échange de contrats publics.

Son passage à l'émission dominicale «Tout le monde en parle» lui avait attiré la sympathie d'une partie de la population, qui voyait en lui un criminel repenti devenu dénonciateur.

L'Espagne réplique à la Catalogne

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Publié par Associated Press le mercredi 11 novembre 2015 à 08h52. Modifié par Charles Payette à 09h08.
L'Espagne réplique à la Catalogne
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MADRID - Le premier ministre Mariano Rajoy a accusé les séparatistes catalans, mercredi, de chercher à détruire des siècles d'unité espagnole, et il s'est engagé à les empêcher de réussir.
Prenant la parole après que son gouvernement ait contesté devant la justice une décision du Parlement catalan de lancer un processus devant mener à l'indépendance d'ici 2017, M. Rajoy a déclaré que la décision catalane constitue une attaque contre la souveraineté et la démocratie espagnoles.

Il a accusé les séparatistes de vouloir «liquider» l'unité d'une nation qui compte plus de cinq siècles d'histoire.

Le gouvernement de M. Rajoy a demandé à la Cour constitutionnelle de suspendre la résolution catalane à l'étude et de mettre les leaders catalans en garde contre toute nouvelle manoeuvre sécessionniste. La décision du tribunal est attendue très rapidement.

La résolution sécessionniste autorise le nouveau gouvernement de cette puissante région à entreprendre le développement d'une Constitution catalane et à développer des systèmes de sécurité sociale et de recouvrement de l'impôt. Elle dégage aussi ce gouvernement de devoir respecter les institutions espagnoles, y compris la Cour constitutionnelle.

Une politologue espagnole a toutefois expliqué que les dirigeants qui feraient fi d'un ordre de la cour s'exposent à des peines sévères.

La région de quelque 7,5 millions d'habitants génère environ 20 pour cent de la productivité économique du pays.

Loi 70: Québec coupe les vivres aux nouveaux assistés sociaux aptes à l'emploi

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 10 novembre 2015 à 18h17. Modifié par Charles Payette le mercredi 11 novembre 2015
Loi 70: Québec coupe les vivres aux nouveaux assistés sociaux aptes à l'emploi
Sam Hamad,
MONTRÉAL - Québec va limiter l'accès à l'aide sociale, en coupant désormais les vivres aux demandeurs jugés aptes à travailler.
Le ministre du Travail, Sam Hamad,
 
 
 
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Mis en ligne le mercredi 11 novembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Pierre-Yves McSween
Une fois adopté le projet de loi 70, déposé mardi par le ministre Sam Hamad, les demandeurs de prestations d'aide sociale n'ayant aucune contrainte particulière devront obligatoirement s'inscrire à une démarche d'emploi, sous peine de pénalité financière.

Ces derniers pourraient voir leur chèque d'aide sociale coupé de moitié, s'ils refusent de se chercher du travail.

Le gouvernement compte ainsi épargner, à terme, jusqu'à 50 millions $ par an.

Chaque année, quelque 17 000 Québécois sans contrainte à l'emploi présentent une demande d'aide sociale, dans la majorité des cas des gens âgés de moins de 29 ans, plusieurs milliers d'entre eux issus d'une famille vivant d'aide sociale.

En conférence de presse, le ministre Hamad a justifié la nature de son projet de loi en disant qu'il fallait «briser le cercle vicieux» de la pauvreté, surtout lorsqu'il s'agit de jeunes aptes à gagner leur vie.

«Chaque citoyen doit faire un effort, surtout pour améliorer son sort et gagner sa dignité», a fait valoir le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, rappelant que le Québec devra combler 700 000 emplois d'ici trois ans.

Jusqu'à maintenant, les programmes incitatifs n'ont pas donné les résultats souhaités auprès de cette clientèle, a fait valoir le ministre, qui estime le temps venu de passer aux mesures obligatoires et coercitives.

Le gouvernement croit réaliste de voir jusqu'à 10 pour cent des nouveaux demandeurs refuser de s'inscrire à toute démarche d'emploi, devant ainsi assumer de subir une importante pénalité financière.

À l'inverse, ceux qui accepteront de faire des démarches d'emploi pourront avoir droit à une prime qui viendra s'ajouter à leur prestation de base. Québec met de côté 5 millions $ par an pour ce programme.

Les assistés sociaux qui sont déjà dans le système ne sont pas visés par le projet de loi, et ne seront donc pas obligés de faire une démarche de recherche d'emploi.

«On veut prendre les gens qui arrivent dans l'aide sociale, pas ceux que ça fait 20 ans qu'ils sont là, parce que la différence est énorme sur les résultats», a commenté le ministre.

Québec veut donc intervenir tôt, auprès des jeunes, pour «briser» la culture de dépendance envers l'État.

Les orientations du projet de loi ont aussitôt été dénoncées par les groupes de défense des personnes assistées sociales, qui estiment faire les frais des choix budgétaires du gouvernement Couillard.

Serge Petitclerc, du Collectif pour un Québec sans pauvreté, a qualifié le projet de loi de «grande mystification».

En conférence de presse, il a fait valoir que Québec avait coupé plusieurs programmes d'aide à la recherche d'emploi depuis un an. Or, selon lui, «quand il y a des mesures d'emploi disponibles, les gens participent».

«Pénaliser les gens, ça va juste empirer leur situation, en les éloignant encore plus du marché du travail», a ajouté M. Petitclerc, persuadé que «le gouvernement fait des économies, au nom de l'équité, sur le dos des personnes assistées sociales».