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mardi, novembre 10, 2015

Une vidéo montre l'exécution de soldats ougandais de l'Union africaine

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Publié par Associated Press le mardi 10 novembre 2015 à 05h09. Modifié par Charles Payette à 06h56.
Une vidéo montre l'exécution de soldats ougandais de l'Union africaine
Freedigitalphotos.net
KAMPALA, Ouganda - Des islamistes du groupe somalien al-Shabab ont réalisé une vidéo montrant des soldats de l'Union africaine être exécutés lors d'une attaque survenue sur leur base, en septembre dernier, en Somalie.
La vidéo montrée par l'organisation SITE Intelligence Group, qui dresse un répertoire des activités djihadistes, montre d'abord des combattants armés entrant dans un camp probablement occupé par des soldats de l'Union africaine originaires de l'Ouganda dans la ville de Janale.

Al-Shabab affirme que ses militants ont tué ce jour-là plus de 50 soldats ougandais de maintien de la paix.

Pour sa part, le gouvernement de l'Ouganda déplore la perte de 19 soldats. Cependant, le président ougandais, Yoweri Museveni, reconnaît que les assaillants ont probablement fait des prisonniers parmi les soldats et il blâme les commandants de la base pour s'être assoupis alors que les djihadistes y déferlaient en trombe.

La vidéo montre aussi un prisonnier ougandais menotté alors que d'autres soldats, tout près, sont assassinés par des tirs de carabine AK-47.

Une automobile tombe du haut d'un viaduc à Montréal

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 10 novembre 2015 à 04h26. Modifié par Charles Payette à 05h40.
Une automobile tombe du haut d'un viaduc à Montréal
Freedigitalphotos.net
MONTRÉAL- Un automobiliste a chuté du haut d'un viaduc dans la nuit de mardi, à Montréal, se blessant grièvement.
Environ 90 minutes après l'accident, son état de santé était considéré critique à l'hôpital.

L'accident est survenu vers 2h40 sur un viaduc du boulevard Henri-Bourassa Ouest, dans l'arrondissement Saint-Laurent.

L'automobiliste âgé d'une trentaine d'années a perdu le contrôle de son véhicule et a heurté un muret avant de tomber du haut de la structure. Son véhicule est allé s'écraser sur la voie secondaire de l'autoroute 40 Est, plusieurs mètres plus bas.

À l'arrivée des secours, l'homme était conscient mais des pompiers ont eu du mal à l'extirper de son véhicule.

La voie secondaire de l'autoroute 40 Est demeurera fermée pour une durée indéterminée afin que les reconstitutionnistes de scènes d'accident et les enquêteurs de l'escouade des collisions du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) puissent effectuer leur travail.

Grâce à une offre de Trudeau, Harper serait rentré à Calgary en avion Challenger

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 06h06. Modifié par Charles Payette à 06h33.
Grâce à une offre de Trudeau, Harper serait rentré à Calgary en avion Challenger
OTTAWA - Quelques heures après avoir démissionné du poste de premier ministre du Canada, la semaine dernière, Stephen Harper est rentré chez lui, à Calgary, à bord d'un appareil CC-144 Challenger de l'Aviation royale canadienne, une faveur accordée par son successeur Justin Trudeau selon ce qu'a appris La Presse Canadienne.
Lorsqu'il dirigeait le gouvernement, M.Harper faisait fréquemment usage de l'un de ces quatre biréacteurs d'affaires car les risques pour sa sécurité lui indiquaient de ne pas monter à bord d'avions commerciaux.

Cependant, en quittant la direction du gouvernement, il a perdu ce privilège, de même que l'usage d'une voiture de luxe conduite par un chauffeur, même s'il est encore député de la circonscription de Calgary Heritage.

Stephen Harper aurait donc dû rentrer à Calgary à bord d'un avion commercial mais Justin Trudeau lui aurait offert l'utilisation d'un CC-144 Challenger, ce qu'il semble avoir accepté.

Lorsqu'il était chef de l'Opposition officielle, Stephen Harper a fréquemment reproché aux libéraux leur usage inapproprié des avions du gouvernement.

Après sa prise du pouvoir, en 2006, il les a utilisés à toutes les sauces, notamment pour le transport de membres de sa famille au Canada et aux États-Unis, pour assister à des matchs de baseball ou de hockey et pour des événements partisans. Les contribuables auraient été remboursés pour ces vols, bien que ces affirmations aient été contestées.

Le coût d'une heure de vol d'un CC-144 Challenger varie de 3000 $ à 11 000 $.

Céline Dion donnera six spectacles au Québec

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 22h55. Modifié par Léandre Drolet à 00h00.
Céline Dion donnera six spectacles au Québec
Céline Dion./Twitter.
MONTRÉAL - Céline Dion délaissera «son» Colosseum au Caesars Palace de Las Vegas, l'été prochain, le temps de venir donner six spectacles au Québec.
La chanteuse se produira à quatre reprises au Centre Bell de Montréal le 31 juillet, ainsi que les 1er, 4 et 5 août. Elle n'était pas revenue au Centre Bell depuis sa tournée de 2008-2009, «Taking Chances», lorsqu'elle avait occupé l'amphithéâtre montréalais 11 soirs.

Cette tournée, la plus récente de l'artiste de Charlemagne, avait été effectuée à la suite d'une «résidence» de cinq ans au Caesars Palace, où elle avait présenté son spectacle «A New Day» dans un théâtre construit d'abord pour elle.

Céline Dion s'arrêtera aussi à Québec deux soirs, les 20 et 21 août, au Centre Vidéotron.
Son dernier récital à Québec remonte à 2013 alors qu'elle avait chanté devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. Elle avait d'ailleurs dédié ce concert aux victimes de la tragédie de Lac-Mégantic survenu quelques semaines plus tôt.

Après s'être retirée de la scène pendant un an pour prendre soin de son mari René Angélil, atteint de cancer, Céline Dion a retrouvé en août le Colosseum de Las Vegas.
Selon son équipe, elle atteindra l'an prochain le cap des 1000 performances au Colosseum, quand le Caesars Palace célébrera son 50e anniversaire.
Les billets pour les six spectacles de l'été prochain au Québec seront mis en vente vendredi à midi.

Montréal ira de l'avant avec le déversement des eaux usées

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 19h43. Modifié par Léandre Drolet à 21h30.
Montréal ira de l'avant avec le déversement des eaux usées
La ministre fédérale de l`Environnement, Catherine McKenna./youtube.com
MONTRÉAL - Le maire de Montréal, Denis Coderre, a affirmé, lundi soir, que la Ville allait procéder comme prévu au déversement de huit milliards de litres d'eaux usées non traitées dans le fleuve Saint-Laurent, en respectant les conditions imposées par la nouvelle ministre fédérale de l'Environnement, Catherine McKenna.
Le maire Denis Coderre.
 
 
 
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Prenant la parole devant les médias réunis à l'hôtel de ville, M. Coderre a déclaré que la municipalité était tout à fait d'accord avec les exigences de Mme McKenna et qu'elle s'était déjà entendue à ce sujet avec cette dernière.

Il a ajouté qu'une conférence de presse technique aurait lieu mardi durant laquelle les responsables de la gestion de l'eau et de l'environnement de la Ville dévoileront le protocole entourant le rejet des eaux usées.

Plus tôt lundi soir, la ministre de l'Environnement avait annoncé en conférence téléphonique depuis Paris qu'elle avait décidé d'autoriser le déversement prévu par Montréal moyennant certaines conditions.

Afin de minimiser l'impact du déversement planifié, elle demandait à la municipalité d'implanter plusieurs mesures de mitigation basées sur le rapport des experts chargés par sa prédécesseure conservatrice d'évaluer les risques que représente ce rejet pour la santé publique et la faune.

Ainsi, la Ville devait s'engager à exercer une surveillance visuelle des panaches de l'effluent pour remédier à toute accumulation en nettoyant les endroits touchés de même qu'à élaborer et implanter un plan pour gérer les rejets imprévus issus de grandes installations industrielles, institutionnelles ou commerciales durant la période du déversement.

La municipalité devait également recueillir des données relativement à la qualité de l'eau et de l'effluent, des sédiments et de la flore avant, pendant et après le rejet des eaux usées non traitées et les soumettre à Environnement et Changement climatique Canada.

Enfin, Montréal devait promettre de participer à une analyse exhaustive des événements ayant mené au déversement afin d'assurer que cela ne se reproduise plus à l'avenir, et ce, de concert avec les différentes parties intéressées, dont les gouvernements fédéral et provincial de même que les Premières nations concernées.

Catherine McKenna avait indiqué que le déversement pourrait commencer dès que les conditions, sauf celle concernant l'analyse de la situation, seraient respectées, mais qu'il devait être complété avant le 5 décembre. Faute de quoi, tout le dossier devrait être réévalué.

«Je reconnais que ce rejet est loin d'être une solution idéale», avait admis Mme McKenna, qui se trouve dans la capitale française pour prendre part à des pourparlers en prévision de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui s'amorcera à la fin du mois.

«Mais la Ville doit effectuer rapidement des travaux d'entretien essentiels à son infrastructure afin de prévenir tout rejet non prévu qui pourrait causer encore plus de dommages à l'environnement et aux espèces aquatiques.»

Denis Coderre maintient depuis le début que ce déversement d'eaux usées, qui devait à l'origine se dérouler entre le 18 et le 25 octobre, est inévitable puisque la municipalité doit déplacer une chute de neige située sous l'autoroute Bonaventure, qui fait présentement l'objet de travaux, et que les autres solutions envisagées sont trop coûteuses.

À la mi-octobre, l'opération avait été suspendue par l'ancienne ministre conservatrice de l'Environnement, Leona Aglukkaq, qui avait ensuite nommé un comité d'experts indépendants avec le mandat de déterminer si l'afflux d'eaux usées constituait un danger.

Dans son rapport publié vendredi, le comité a statué que les risques associés à un déversement non planifié, ce qui pourrait arriver si les travaux de réfection projetés ne sont pas effectués, étaient plus importants que ceux liés à un rejet planifié tel que celui prévu par la Ville de Montréal.

Les élections partielles ne modifient pas l'équilibre des forces à l'Assemblée nationale

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 23h31. Modifié par Charles Payette le mardi 10 novembre 2015
Les élections partielles ne modifient pas l'équilibre des forces à l'Assemblée nationale
Dominique Anglade pose avec sa famille et le premier ministre Philippe Couillard après sa victoire./Ryan Remiorz-PC
MONTRÉAL - Sans surprise, le Parti libéral (PLQ) et le Parti québécois (PQ) ont pu conserver leurs sièges respectifs dans les quatre élections partielles qui ont eu lieu lundi, mais la course s'est avérée plus serrée que prévu dans Saint-Henri-Sainte-Anne.

Dans la circonscription montréalaise, la candidate libérale Dominique Anglade a finalement réussi à distancer sa plus proche rivale, la péquiste Gabrielle Lemieux.
Le reportage de Catherine Gignac
 
 
 
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Pendant le décompte, Mme Anglade, une femme d'affaires qui a déjà été présidente de la Coalition avenir Québec (CAQ), avait du mal à se détacher considérablement de ses adversaires. Elle l'a finalement emporté en obtenant 38,64 pour cent des suffrages. Sa majorité est de 1206 voix.
La candidate de Québec solidaire, Marie-Ève Rancourt, s'est taillée une place confortable au troisième rang, dépassant le candidat de la CAQ, Louis-Philippe Boulanger.

Le premier ministre Philippe Couillard, qui était à Montréal avec sa candidate et une poignée d'autres ministres de la région, a souligné l'élection d'une «femme forte de son expérience et forte dans son implication». Il s'est également réjoui que son parti ait mené une «campagne positive» dans toutes les régions et que ses candidats «aient pris des engagements concrets».

Par voie de communiqué, la coporte-parole de Québec solidaire Françoise David semblait ravie que sa candidate dans la circonscription montréalaise ait doublé les appuis du parti depuis 2014.
Elle a du même coup reproché au premier ministre Couillard d'avoir «rajouté une couche de cynisme» en déclenchant des élections partielles pendant la campagne fédérale. Elle l'a prévenu que ces résultats n'étaient pas une «quelconque approbation» des politiques libérales.

Mme Anglade succède à l'ancienne députée et ministre Marguerite Blais, élue depuis 2007, qui avait remporté son siège avec plus de 52 pour cent des voix en 2014. Elle a quitté son poste récemment parce qu'elle disait avoir «besoin de défis». La circonscription élit des députés libéraux depuis 1994.

Dans Beauce-Sud, l'homme d'affaires et organisateur libéral Paul Busquea rapidement distancé ses adversaires. Sa victoire n'a jamais été mise en doute. Le nouvel élu a obtenu 55,9 pour cent des voix et une majorité de 5419 votes. Le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Tom Redmond, un autre homme d'affaires de la région et conseiller municipal de Saint-Georges a dû se contenter de la deuxième place à 29,85 pour cent. Le candidat péquiste Renaud Fortier a terminé en troisième place à moins de 7 pour cent du vote.

Le chef de la CAQ François Legault, qui entretenait l'espoir d'une percée en Beauce, a reconnu que son parti avait eu de la «difficulté à faire sortir le vote».

«C'est le cynisme qui a gagné ce soir», a-t-il lancé, faisant écho aux propos de Françoise David.

Le siège de Beauce-Sud avait été laissé vacant par l'ancien député Robert Dutil, qui est retourné travailler dans le secteur privé.
À la dernière élection générale, en 2014, M. Dutil avait été élu avec une majorité de plus de 50 pour cent des voix.

Cette circonscription choisit des députés libéraux depuis 1981, sauf entre 2007 et 2008, alors qu'elle avait été emportée par la vague de l'Action démocratique du Québec (ADQ).

Dans René-Lévesque, circonscription située dans la région de la Côte-Nord, le candidat péquiste Martin Ouellet aura eu raison de la candidate libérale et conseillère municipale de Baie-Comeau, Karine Otis, qui a tout de même récolté près de 39 pour cent du vote populaire. M. Ouellet, qui est directeur général de la Société d'aide au développement de la collectivité (SADC) de Manicouagan, a ainsi conservé ce château-fort péquiste, frôlant le cap des 50 pour cent des voix.

Le vote de la CAQ dans cette circonscription s'est complètement effondré: moins de 6 pour cent des électeurs ont donné leur appui au parti alors qu'ils étaient plus de 15 pour cent en 2014.

Aux côtés de son candidat dans cette circonscription, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a déclaré lundi soir que le PQ avait «réalisé une très bonne performance» pour les élections partielles, saluant le «dynamisme» de son nouveau député.

Le député péquiste sortant, Marjolain Dufour, qui a annoncé sa démission pour des raisons de santé, avait été élu sans interruption depuis 2003, recevant des majorités de plus de 50 pour cent du vote depuis 2007.

Dans la circonscription de Fabre, à Laval, l'ancienne présidente du Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec et candidate libérale Monique Sauvé a conservé la circonscription dans le giron de son parti. Elle a récolté 43,87 pour cent des voix, devançant le jeune péquiste Jibril Akaaboune Le-François par 1675 votes. Fabre avait été laissée vacante par l'ancien député Gilles Ouimet qui souhaitait passer plus de temps avec sa famille. M. Ouimet avait été élu avec plus de 55 pour cent des voix en 2014.

La circonscription est dans le giron libéral depuis 2003 alors qu'elle était représentée par l'ancienne ministre libérale Michelle Courchesne. Elle avait été détenue quelques années par le PQ dans les années 1980 et 1990.

Taux de participation

Comme c'est souvent le cas lors des élections partielles, les taux de participation ont été significativement plus bas que lors des dernières élections générales. Dans Beauce-Sud et René-Lévesque, les taux préliminaires s'élevaient respectivement à 43,21 pour cent et 39,62 pour cent.

En revanche, dans Fabre et Saint-Henri-Sainte-Anne, seulement 22,97 pour cent et 23,89 pour cent des électeurs se sont déplacés.

Le parti d'Aung San Suu Kyi en route vers la victoire au Myanmar

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Mise à jour le mardi 10 novembre 2015 à 4 h 29 HNE  Reuters
Aung San Suu Kyi
Aung San Suu Kyi  Photo :  Jorge Silva / Reuters

L'opposition incarnée par Aung San Suu Kyi est en tête dans la plupart des assemblées régionales et à la chambre basse du Parlement, selon les résultats partiels du scrutin de dimanche au Myanmar. Ça devrait lui permettre d'arriver au gouvernement dans un pays toujours en marche vers la démocratie.
La formation au pouvoir, le Parti de l'union solidaire et du développement (USDP), créé par l'ancienne junte et dirigé par des militaires à la retraite, a concédé sa défaite lundi au terme des premières élections libres depuis un quart de siècle.
Les nouveaux résultats égrenés par la commission électorale mardi montrent que l'USDP n'est pas seulement battue par les urnes, mais qu'elle est littéralement étrillée.
La Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi, a effectué ses propres calculs à partir des résultats en provenance des bureaux de vote et s'estime en passe de remporter plus des deux tiers des sièges à la chambre basse du Parlement, suffisamment pour former le premier gouvernement démocratiquement élu du Myanmar depuis le début des années 60.
Le porte-parole de la LND, Win Htein, a estimé mardi que la LND remporterait plus de 250 des 330 sièges ouverts à la compétition. La chambre basse en compte au total 440, dont un quart, soit 110 sièges, sont réservés à l'armée selon la constitution rédigée par l'ancienne junte.
Reuters n'est pas en mesure de vérifier ce décompte de façon indépendante.
Selon les résultats déjà officiellement publiés par la commission électorale, la LND a remporté 78 sièges sur les 88 sièges attribués pour l'instant à la chambre basse. Aucun siège n'a encore été attribué à la chambre haute.
Les résultats officiels montrent aussi que la LND a également remporté une très large victoire dans les assemblées régionales. Le parti d'Aung San Suu Kyi compte 97 des 107 sièges pour l'instant déclarés. L'USDP en a trois.
« La différence entre les parties est immense. C'est une nette victoire », commente Sitida, moine bouddhiste de 37 ans, rencontré à Mandalay. Il a participé à la « révolution de safran », les manifestations de 2007 réprimées dans le sang par la junte.
« Être crédible »
Sitida a été condamné à 70 ans de prison pour avoir participé au mouvement, puis il a été amnistié dans le cadre des réformes politiques de 2011. Il estime que l'armée va devoir maintenant accepter la victoire de la LND et organiser sa retraite en bon ordre du champ politique.
« Daw Suu peut faire en sorte que cela se produise. Daw Suu peut les convaincre », dit-il, en se référant à Aung San Suu Kyi par un titre honorifique.
Bien que l'USDP soit réduite à la portion congrue, l'armée détient encore un pouvoir énorme.
Outre le quart des sièges qui lui est garanti à la chambre basse du Parlement, le chef d'état-major de l'armée nommera les trois ministères à gros budget : l'Intérieur, la Défense et la Sécurité des frontières. La constitution lui donne aussi le droit de prendre le contrôle du gouvernement dans certaines circonstances.
L'armée a certes fait savoir qu'elle accepterait les résultats des élections, mais les analystes anticipent toutefois une période d'incertitude, ne serait-ce qu'en ce qui concerne la façon dans la « Dame de Rangoon » partagera le pouvoir avec les généraux.
La constitution interdit à cette lauréate du prix Nobel de la paix de présider elle-même le pays. Mais elle a dit publiquement qu'elle exercerait le pouvoir derrière le nouveau président. Elle a qualifié la loi fondamentale du pays de « très bête ».
Lundi, les États-Unis ont salué le scrutin de dimanche comme une victoire pour le peuple du Myanmar, tout en disant vouloir suivre le processus démocratique de près avant de procéder à un ajustement des sanctions prises contre le pays.
Barack Obama a visité la Birmanie deux fois ces trois dernières années, espérant que la transition démocratique serait mise à l'actif de sa présidence et serait un élément clé de sa stratégie en Asie.
Daniel Russel, secrétaire d'État adjoint, a salué un « sacré pas en avant pour le processus démocratique ». « Le plus dur reste à faire », a-t-il cependant ajouté.
Pour que les États-Unis et la communauté internationale fournissent au Myanmar l'aide dont il a besoin, a déclaré Daniel Russel, la transition entre le gouvernement sortant et le prochain « va devoir être crédible ».