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dimanche, octobre 04, 2015

Le Canada a mis son personnel à l'étranger en garde contre l'EI

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EXCLUSIF
Publié le 04 octobre 2015 à 07h58 | Mis à jour à 10h01
Sur cette photo publiée le 25 avril dernier... (PHOTO PROVENANT D'UN SITE INTERNET)
PHOTO PROVENANT D'UN SITE INTERNET

Sur cette photo publiée le 25 avril dernier sur un site internet militant, de jeunes combattants du groupe armé État islamique, surnommé les « lionceaux du califat », brandissent des armes dans un camp d'entrainement à Tall Afar, dans le nord de l'Irak.

Le Canada a craint des représailles du groupe armé État islamique (EI) lorsqu'il s'est joint l'an dernier à la coalition multinationale qui le bombarde en Irak et en Syrie. Des documents obtenus par La Presse en vertu de la Loi sur l'accès à l'information révèlent que le gouvernement a mis en garde ses représentations diplomatiques à l'étranger contre « la menace posée par le groupe terroriste ».
« Je tiens à profiter de l'occasion pour vous rappeler de ne pas relâcher votre vigilance et vous prodiguer de nouvelles recommandations », écrivait dans un courriel le directeur général de la gestion des urgences au ministère des Affaires étrangères du Canada, Robin Dubeau.
La missive, marquée du sceau « secret » et datée du 22 octobre 2014, était notamment destinée aux bureaux responsables de la sécurité des missions diplomatiques. Une partie des destinataires a été caviardée dans les documents obtenus par La Presse.
Le courriel dit faire suite à un précédent message daté du 3 octobre, qui n'a pas été remis à La Presse, ainsi qu'à une analyse du risque posé par le groupe armé État islamique réalisée par l'unité d'évaluation de la menace du Ministère, identifiée par l'acronyme IDSA.
Il recommande « à toutes les missions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et aux missions expressément désignées dans l'évaluation globale d'IDSA de passer en revue leur situation sur le plan de la sécurité ».
«[...] vérifier que les plans d'urgence sont à jour et compris par le personnel ; s'assurer que le matériel et les procédures de sécurité et de communications fonctionnent efficacement [et] solliciter l'aide des pays d'accueil afin de prévenir tout problème.»Extrait des recommandations envoyées par le ministère des Affaires étrangères aux missions diplomatiques

L'une des recommandations a été censurée.
Le premier ministre Stephen Harper avait annoncé le 3 octobre 2014, à la Chambre des communes, que le Canada allait mener des frappes aériennes contre l'EI. La mission, qui devait initialement durer six mois, a été prolongée d'un an en mars dernier, si bien qu'elle devrait prendre fin le 30 mars 2016.

Écoles visées
Les autorités canadiennes ont aussi prévenu leurs représentations diplomatiques d'un risque d'attaques commises contre des écoles occidentales à l'étranger, dans un courriel classé « secret » daté du 31 octobre 2014.
« Le 25 octobre, un important site internet djihadiste pro-EI a lancé un message appelant des "loups solitaires" à mener des attaques contre des enseignants occidentaux et des écoles internationales », écrivaient Jeffrey McLaren et Philip Lupul, deux directeurs au ministère des Affaires étrangères.
Ils précisaient que le message djihadiste suggérait d'attaquer les enseignants « quand ils sont le plus vulnérables », lorsqu'ils se rendent seuls au travail ou dans des commerces, par exemple.
La suite du message est lourdement caviardée.
Plus d'une centaine d'écoles dispensent dans une vingtaine de pays du monde les programmes d'enseignement de certaines provinces canadiennes.
Elles embauchent toutes un certain nombre d'enseignants canadiens.
« Pas la méthodologie de l'EI »
Le risque d'une attaque contre des intérêts canadiens est toutefois faible, estime Michel Juneau-Katsuya, ancien agent du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
«Les attaques que l'on a vues de l'État islamique, que ce soit en Tunisie, en Australie, en Angleterre ou ici au Canada, ce sont des cibles d'opportunité.»Michel Juneau-Katsuya,
ancien agent du SCRS

Ce dernier analyse que les victimes étaient donc « au mauvais endroit, au mauvais moment ».
Contrairement à Al-Qaïda, le groupe armé État islamique n'attaque pas des cibles précises en dehors des territoires qu'il contrôle, affirme l'expert en renseignement.
Par contre, l'EI appelle parfois ses sympathisants à commettre des attentats directement dans les pays occidentaux, ce que Michel Juneau-Katsuya considère comme faisant « partie de leur propagande ».
- Avec William Leclerc

Élections partielles: le PLQ a choisi ses candidats

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 04 octobre 2015 à 05h45. Modifié par 98,5 fm à 08h16.
Élections partielles: le PLQ a choisi ses candidats
Le premier ministre québécois Philippe Couillard/Photo: archives PC
MONTRÉAL - Le premier ministre Philippe Couillard dévoilera dimanche les candidats qui représenteront le Parti libéral du Québec aux prochaines élections partielles dans les circonscriptions de René-Lévesque et de Fabre.
Selon Le Soleil, Karine Otis, conseillère municipale à Baie-Comeau, aurait été choisie pour défendre les couleurs libérales dans René-Lévesque. Elle tenterait de succéder au député libéral démissionnaire Marjolain Dufour.

Quant à la circonscription lavalloise de Fabre, elle est devenue vacante à la suite du départ du député libéral Gilles Ouimet.

Des élections complémentaires se tiendront bientôt dans ces deux comtés, de même que dans deux autres circonscriptions, soit Saint-Henri-Sainte-Anne et Beauce-Sud, où se présentent respectivement Dominique Anglade et Paul Busque pour les libéraux.
Ce sont deux autres députés libéraux qui ont démissionné dans ces deux circonscriptions, soit Marguerite Blais et Robert Dutil.

Assad : "La région sera détruite" en cas d'échec de la Russie et de ses alliés

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Le président syrien a mis en garde les Occidentaux, dimanche, contre la destruction de la région du Moyen-Orient par "les groupes terroristes".



Publié le  | Le Point.fr
Bachar el-Assad, photo d'illustration.

Dans un entretien à la télévision iranienne Khabar qui l'interrogeait sur les chances de succès de la coalition entre la Russie, le régime syrien, l'Iran et l'Irak contre le "terrorisme", M. Assad a répondu : "Elle doit réussir, sinon la région entière sera détruite et pas seulement un ou deux pays."
"Le prix à payer sera certainement élevé", a-t-il dit, selon un extrait diffusé par la présidence syrienne sur Twitter. Mais il s'est dit toutefois confiant que "cette coalition va obtenir de véritables résultats". "Les chances de succès de cette coalition sont grandes et non minimes", a ajouté le chef de l'État dont les troupes sont en guerre contre les rebelles depuis quatre ans et demi.

Des soupçons sur l'engagement de Moscou

Il appelé les pays occidentaux à se joindre à cette coalition. "Si ces États rejoignent de manière sérieuse et sincère la lutte contre les terroristes, du moins en cessant de les soutenir, nous obtiendrons des résultats beaucoup plus rapidement".
La Russie mène depuis mercredi des frappes aériennes contre les djihadistes de l'État islamique mais aussi des groupes rebelles en Syrie, affirmant vouloir combattre le "terrorisme". Les pays occidentaux soupçonnent Moscou de vouloir surtout apporter son soutien au président syrien en frappant ses ennemis, après de nombreux revers de l'armée syrienne ces derniers mois.

Campagne: Thomas Mulcair et Justin Trudeau courtisent l'Ontario dimanche

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 04 octobre 2015 à 08h18.
Campagne: Thomas Mulcair et Justin Trudeau courtisent l'Ontario dimanche
MONTRÉAL — Le chef du Nouveau Parti démocratique Thomas Mulcair effectuera un blitz en Ontario dimanche, dans le cadre de la campagne électorale fédérale.
Il parcourra six villes, faisant escale à Brantford, Waterloo, Stratford, London, Sarnia et Essex.

Le chef du Parti libéral Justin Trudeau se rendra également en Ontario pour participer à un grand rassemblement militant, à Brampton.

Le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, prend congé dimanche.

Quant au chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, il fera d'abord campagne à Sainte-Sophie, dans les Laurentides, pour ensuite effectuer du porte-à-porte dans la circonscription montréalaise de Laurier-Sainte-Marie où il se présente.

Secteur public: des dizaines de milliers manifestent pour leurs conditions

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 03 octobre 2015 à 16h30. Modifié par Léandre Drolet à 17h29.
Secteur public: des dizaines de milliers manifestent pour leurs conditions
Des milliers de manifestants ont envahi les rues de Montréal./Peter McCabe-PC
MONTRÉAL - Des dizaines de milliers de travailleurs du secteur public, 150 000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi, à Montréal, dans le but de mettre de la pression sur le gouvernement dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leurs conventions collectives. Et ils ont aussi dénoncé les compressions budgétaires qui affectent l'ensemble des services.
Le président de la CSN, Jacques Létourneau.
 
 
 
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La marche a commencé à 12 h 30 au pied du mont Royal et les marcheurs se sont dirigés vers les bureaux du premier ministre Philippe Couillard, au centre-ville. Tout s'est déroulé calmement; de nombreux enfants étaient présents.

Pas moins de 384 autobus ont été nolisés provenant de toutes les régions du Québec, et c'est sans compter les manifestants qui provenaient de la grande région de Montréal. Il s'agissait certainement d'une des plus grosses manifestations des dernières années.

Le front commun des secteurs public et parapublic voulait ainsi exprimer son mécontentement, après plusieurs mois de négociations avec les représentants gouvernementaux.

Le gouvernement Couillard offre à l'ensemble des employés de l'État deux années de gel, suivies de trois années avec des augmentations de 1 pour cent par année, soit 3 pour cent sur 5 ans.

Le front commun des secteur public et parapublic réclame plutôt 4,5 pour cent d'augmentation par année pendant trois ans, soit 13,5 pour cent d'augmentation sur trois ans.

«M. (Martin) Coiteux (président du Conseil du trésor), vous dites vouloir régler; il faudrait que les bottines suivent les babines. Vos négociateurs, ils sont bien fins, mais ils n'ont pas de mandat. M. Coiteux, notre mobilisation sera à la hauteur de votre arrogance», a lancé le président de la FTQ, Daniel Boyer, à la fin de la manifestation.

Les manifestants étaient gonflés à bloc. Presque chaque tirade d'un chef syndical a été accueillie par une salve d'applaudissements, des klaxons, des cris. Bon nombre des manifestants étaient des femmes. La présidente de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, Carolle Dubé, a d'ailleurs rappelé que 75 pour cent des employés du secteur public étaient des femmes.

«Plus c'est coûteux, plus c'est Coiteux», pouvait-on lire sur une pancarte. «La grève, j'y songe», disait une autre. Et sur une énorme boule noire placée devant les bureaux du premier ministre Couillard, on pouvait lire «Couillard est un boulet».

Le président de la CSN, Jacques Létourneau, a promis que la mobilisation allait s'intensifier si le gouvernement restait sur ses positions.

«Nous, on croit à la négociation. On pense qu'on est capable d'en arriver à une entente négociée, mais c'est clair que si le gouvernement ne bouge pas, comme il le fait depuis un an, la mobilisation va s'intensifier. C'est clair que la colère des travailleuses et travailleurs se fait sentir de plus en plus», a rapporté le président de la CSN, qui représente le plus gros contingent des employés du secteur public. Quelque 170 000 de ses membres sont concernés par cette négociation.

Après cette manifestation d'envergure, les syndicats du front commun vont «entreprendre des activités de perturbations socioéconomiques dans les prochains jours», dans toutes les régions du Québec, a prévenu M. Boyer.

Au cours des derniers jours, la CSN a annoncé que ses syndicats avaient obtenu des mandats de grève à 85 pour cent — la CSN compte des milliers de membres dans les établissements de santé et de services sociaux. À la Centrale des syndicats du Québec — qui représente notamment les deux tiers des enseignants du primaire et du secondaire — les mandats atteignent 82 pour cent. Et cette négociation concerne 130 000 de ses membres. À la FTQ aussi — 40 000 membres dans les secteurs public et parapublic — le mandat de grève atteint 85 pour cent.

«À date les mandats de grève sont très forts; les assemblées bondées. On ne parle pas de mandats de grève à 51 pour cent ou aux deux tiers. Les mandats de grève à 85, 90, 95 pour cent. Le but, ce n'est pas de faire la grève, ce n'est pas de faire des moyens de pression; c'est de négocier. On demande à M. Coiteux de donner des mandats à ses négociateurs, parce que c'est fini le niaisage. C'est fini, sinon on va exercer les mandats qu'on a», a tonné M. Boyer.

Le mandat de grève du front commun des secteurs public et parapublic consiste en six journées de grève tournante, sur une base régionale ou nationale, à être tenues au moment jugé opportun. C'est le front commun qui décidera des dates de ces débrayages, le cas échéant.

Une date symbolique pour les femmes autochtones disparues ou assassinées

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 04 octobre 2015 à 07h52. Modifié par 98,5 fm à 08h11.
MONTRÉAL - Le chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, incite tous les Canadiens à se souvenir des femmes autochtones assassinées ou disparues, alors que plusieurs vigiles se tiennent dimanche à travers le pays.
M. Bellegarde souligne que tous les Canadiens doivent agir pour mettre un terme à la violence envers les autochtones, et pour montrer que la vie des femmes et des filles autochtones compte.

Le chef de l'Assemblée des Premières Nations estime que la violence à l'endroit des peuples autochtones constitue une tragédie nationale et que la nécessité d'agir doit devenir une priorité nationale.

Près de 1200 femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées au Canada.

Perry Bellegarde réitère son appel à une enquête d'envergure nationale ainsi qu'à un plan d'action national pour assurer la sécurité des peuples autochtones. Il rappelle que des mesures concrètes peuvent être adoptées, en investissant dans des refuges, des garderies, des logements, des moyens de sensibilisation et plusieurs autres éléments essentiels en matière de sécurité.

Le mois dernier, le chef Bellegarde a présenté les priorités des Premières Nations dans le cadre de l'actuelle campagne électorale fédérale.
Le plan prévoit l'adoption de mesures détaillées, notamment une invitation au nouveau gouvernement fédéral à mettre en place, dans les 100 jours suivant l'élection, d'un processus d'enquête à l'échelle nationale sur le sort des femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées, avec l'appui d'organismes, de collectivités et d'autres entités autochtones. Les priorités portent aussi sur la justice, la sécurité dans les collectivités et l'élimination de la violence.