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samedi, octobre 03, 2015

Le Front commun syndical manifeste à Montréal samedi

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Publié le 03 octobre 2015 à 07h57 | Mis à jour à 07h57
Des membres de la Centrale des syndicats du... (PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Des membres de la Centrale des syndicats du Québec ont manifesté lors du Forum des idées du Parti libéral, le vendredi 25 septembre.

La Presse Canadienne
À l'appel du Front commun intersyndical, des milliers de travailleurs des réseaux de la santé, de l'éducation et de la fonction publique de partout au Québec manifesteront samedi à Montréal.
Le rassemblement aura lieu à midi au parc du Mont-Royal. Le Front commun regroupe notamment la CSQ, la CSN et la FTQ.
Selon le président de la FTQ, Daniel Boyer, les travailleurs sont plus mobilisés et déterminés que jamais à mener la bataille «pour sauver les services publics et stopper l'hémorragie dans leurs conditions de travail».
M. Boyer estime qu'il faut envoyer un message clair au gouvernement qui, selon lui, continue de faire la sourde oreille aux revendications des 400 000 syndiqués du Front commun des services publics et parapublics.
La porte-parole du Secrétariat intersyndical des services publics, Carole Dubé, trouve incroyable que rien n'ait encore été réglé, malgré un nombre important de rencontres de négociations avec la partie patronale.
Elle affirme que l'objectif est de conclure une entente négociée avec le gouvernement et d'éviter toute grève ou loi spéciale. Mais, selon elle, le gouvernement ne semble pas dans un mode de compromis.

Élections Canada 2015 Et si on parlait de coalition?

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Le vote du 19 octobre n'a pas encore eu lieu, mais cette campagne marque déjà un tournant dans l'histoire politique canadienne. La traditionnelle lutte à deux a cédé la place à un combat serré entre trois partis. Ce qui pose la question d'une coalition avec plus d'acuité.
Un texte de Danielle BeaudoinTwitterCourriel
L'échiquier politique fédéral change, constate Antonia Maioni, professeure de sciences politiques à l'Université McGill. « La suite normale des choses, c'est d'avoir deux partis plus forts avec d'autres partis qui sont plus faibles, mais là, on dirait bien qu'on a trois partis! »
« L'égalité entre les trois partis, ça a duré pendant toute la campagne électorale, et ça, c'est une réalité à laquelle on devra faire face dans les prochaines années. »— Antonia Maioni, professeure de sciences politiques à l'Université McGill
Une coalition à quelles conditions?
L'électorat se montre encore changeant à deux semaines du vote et l'on pourrait assister à des transferts importants de voix vers l'un ou l'autre parti. Mais si les Canadiens élisent à nouveau un gouvernement conservateur minoritaire le 19 octobre prochain, il est possible que le Nouveau Parti démocratique et le Parti libéral forment une coalition, selon le politologue André Lamoureux.
« Pour moi, c'est très plausible et légitime aussi. Et ce n'est même pas contraire ni à la Constitution ni à la convention constitutionnelle. La seule chose, c'est qu'au Canada on n'est pas habitués à fonctionner comme ça. »— André Lamoureux, professeur de science politique à l'UQAM

Pour le politologue Alain-G. Gagnon, l'idée d'une coalition NPD-PLC « reviendra à l'avant-scène uniquement si les néo-démocrates sont en mesure de devancer les libéraux de façon importante lors du vote du 19 octobre ». Il croit que la coalition serait alors la seule façon de mettre fin à la domination conservatrice.
« Avec le plafonnement - sinon le recul - actuel des appuis chez les néo-démocrates et la remontée des libéraux, le projet de coalition NPD-PLC, souvent évoqué ces dernières années, sera peut-être plus nécessaire que jamais si les partis de centre gauche veulent aspirer à reprendre le pouvoir. »— Alain-G. Gagnon, professeur de science politique à l'UQAM

Si les conservateurs obtiennent le plus grand nombre de sièges sans majorité, ce sera très ardu pour les partis d'opposition de former une coalition, croit pour sa part Antonia Maioni, professeure au Département de sciences politiques de l'Université McGill.
« C'est un peu ce que disait M. Harper en 2008; une coalition de perdants. C'est très difficile quand on parle de démocratie de gouverner comme ça. »— Antonia Maioni, professeure de sciences politiques à l'Université McGill

« On peut simplement avoir un gouvernement minoritaire, comme ce fut le cas récemment avec les conservateurs ou le Parti libéral dans le passé », ajoute-t-elle.
Le Canada a connu trois gouvernements minoritaires consécutifs avec les élections de 2004, 2006 et 2008.
Le NPD doublé sur sa gauche
Plus largement, Alain-G. Gagnon croit que les électeurs sont en train d'assister à une « repolarisation sur l'axe gauche-droite au Canada ». Il rappelle que les années 90 ont été marquées par la régionalisation du système partisan sur la scène fédérale, avec l'arrivée du Bloc québécois, du Parti réformiste et de l'Alliance canadienne.
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Marcel Aubut démissionnerait du Comité olympique canadien

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Mise à jour le samedi 3 octobre 2015 à 6 h 28 HAE
Marcel Aubut
Marcel Aubut  Photo :  Radio-Canada

Une source proche du dossier a confirmé à CBC et à Radio-Canada que Marcel Aubut démissionnera samedi du Comité olympique canadien (COC) et que la plainte de harcèlement sexuel qui pèse contre lui sera retirée.
Toujours selon cette source, Marcel Aubut expliquera qu'il quitte ses fonctions afin d'éviter que la situation devienne une distraction majeure pour le COC et pour les Jeux de Rio.
Dans un communiqué publié vendredi après-midi, le COC écrit que les allégations de harcèlement sexuel publiées dans les médias au sujet de son président Marcel Aubut sont « extrêmement dérangeantes ».
Une enquête a été mise sur pied par le COC pour examiner la plainte formelle déposée contre Marcel Aubut. D'autres allégations ont cependant poussé le comité à instaurer un second mécanisme d'enquête afin d'examiner toutes plaintes additionnelles. Cette seconde enquête sera dirigée par un tiers indépendant, qui reste à identifier.
Marcel Aubut a déjà fait savoir qu'il comptait coopérer « pleinement » avec les autorités.

Le dernier débat des chefs avant le scrutin: niqab et armes à feu

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 02 octobre 2015 à 23h06.
Le dernier débat des chefs avant le scrutin: niqab et armes à feu
Le cinquième et dernier débat des chefs de la campagne électorale fédérale, vendredi soir, a poussé Stephen Harper à faire une déclaration surprenante sur les armes à feu, tandis que la question du niqab a, encore une fois, donné lieu aux échanges les plus enflammés.
«M. Harper, je trouve que vous avez du cran (...) de parler de défense du droit des femmes. Il y a plus d'hommes dans votre caucus qui sont contre l'avortement que de femmes qui portent le niqab au Québec», a attaqué Justin Trudeau, demandant au chef conservateur de dire s'il était pour ou contre le choix en matière d'avortement.

Le premier ministre sortant n'a pas voulu répondre, alors que le chef libéral soulignait les valeurs québécoises qui lui semblaient loin des valeurs conservatrices: mariage gai, droit à l'avortement, aide médicale à mourir.

«Il n'y a personne ici qui est pro-niqab. (...) M. Harper, vous jouez un jeu dangereux», a repris Thomas Mulcair.

«Vous êtes en train d'utiliser comme cible, comme bouc émissaire, une communauté pour faire de la politique sur leur dos. C'est indigne pour un premier ministre de jouer ce jeu-là contre une minorité», a ajouté le chef néo-démocrate, s'attaquant toujours au chef conservateur et reprenant ainsi des arguments présentés plus tôt cette semaine par Françoise David, députée de Québec solidaire à l'Assemblée nationale.

«Votre position est déconnectée des opinions du Canada et des Québécois», a rétorqué Stephen Harper à M. Mulcair. Puis, le chef conservateur a déclaré qu'il étudierait la possibilité d'étendre l'interdiction du niqab à la réception de services gouvernementaux. Ceci lui a valu un «c'est de l'hypocrisie», lancé par Gilles Duceppe.

Le chef bloquiste a rappelé que le gouvernement conservateur avait eu l'occasion de légiférer sur le niqab dans la fonction publique fédérale et a refusé de le faire.

Avant cet échange houleux sur le niqab, les quatre chefs étaient invités à parler de contrôle des armes à feu.

C'est là que, traqué par M. Trudeau qui lui reprochait de ne pas avoir signé un traité international sur le commerce des armes et qui l'accusait d'être «toujours dans la poche du lobby canadien et américain des armes à feu», M. Harper a fait une déclaration surprenante.

«On est en consultation avec l'industrie», a lâché M. Harper pour expliquer pourquoi ce traité n'était pas signé par le Canada, semblant donner raison à l'accusation du chef libéral sur le copinage entre le gouvernement conservateur et le lobby des armes.

Avant d'être invités à s'aventurer sur ces terrains par l'animateur du réseau TVA Pierre Bruneau, les chefs avaient discuté d'économie, de sécurité et de la mission militaire contre le groupe armé État islamique.

Thomas Mulcair et Justin Trudeau se sont affrontés sur la question des budgets équilibrés ou déficitaires, menant ou non à des augmentations de taxes et d'impôts.

Alors que le chef libéral accusait son rival néo-démocrate de vouloir à tout prix équilibrer les prochains budgets, sacrifiant ainsi des programmes tout comme M. Harper, le leader du Nouveau Parti démocratique (NPD) a rétorqué en rappelant que depuis 2006, les libéraux ont donné leur appui au gouvernement conservateur à quelques reprises.

«Dans ma famille, on a toujours dit que les actions parlent plus fort que les paroles», a lancé M. Mulcair à M. Trudeau, rappelant les votes libéraux en appui au gouvernement conservateur.

M. Harper a tenté, quant à lui, d'esquiver une question du chef bloquiste Gilles Duceppe dans le face-à-face suivant.

«Je voudrais savoir si la gestion de l'offre va être préservée de façon intacte», a demandé, encore une fois, M. Duceppe au premier ministre sortant, faisant référence aux négociations en cours sur le Partenariat transpacifique, entente de libre-échange entre 12 pays.

«On va préserver ce système», s'est contenté de répéter M. Harper alors que M. Duceppe lui reprochait d'esquiver la question, répétant «de façon intacte?» à quelques reprises, sans obtenir de réponse plus précise.

Le chef bloquiste n'a pas non plus ménagé le chef conservateur sur la question environnementale.

«M. Harper, ne tentez pas de passer pour quelqu'un qui est respectueux de l'environnement. Ce qui vous importe avant tout, c'est le développement des sables bitumineux», a lancé M. Duceppe au premier ministre sortant alors que MM. Trudeau et Mulcair s'échangeaient des accusations, le premier reprochant au second de ne pas avoir de «plan» tandis que le second reprochait au premier de ne pas avoir de «cible» pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre.

M. Harper, lui, s'en est pris au projet du chef libéral d'aller à la conférence de Paris, en décembre, accompagné des premiers ministres des provinces et des territoires. «Vraiment, on va arriver à Paris avec une délégation de 14 pour négocier? Sérieusement?», a tenté de railler le chef conservateur.

Stephen Harper s'est également retrouvé sur la défensive lorsqu'est venu le temps d'aborder la question de la gouvernance. Et c'est Thomas Mulcair qui a été le plus incisif de tous.

«Sur un ensemble de dossiers, c'est scandale après scandale. (...) C'est une plaque tournante de corruption et de favoritisme, votre bureau du premier ministre. Vous aviez promis de changer les choses à Ottawa, Ottawa vous a changé», a-t-il accusé.

Sur la question de la mission militaire contre le groupe armé État islamique, les chefs ont été invités à se prononcer sur la possibilité d'envoyer des troupes au sol.

Justin Trudeau a affirmé que Stephen Harper, qui «veut toujours envoyer les troupes faire la guerre», était actuellement «sur une pente très glissante pour les troupes au sol».

Le chef néo-démocrate Thomas Mulcair a semblé partager cette lecture, rappelant le décès d'un soldat qui a été victime d'un tir ami alors qu'il se trouvait au front près de Mossoul, en Irak. Il a souligné que les néo-démocrates étaient «fiers» d'être une «voix raisonnable pour la paix».

Le leader bloquiste Gilles Duceppe s'est catégoriquement opposé à l'envoi de troupes au sol, mais il est néanmoins en faveur de l'intervention militaire contre les combattants de l'État islamique. Il a dit ne pas comprendre comment on pouvait s'y opposer dans les circonstances.

Ce cinquième et dernier débat aura donc donné lieu à des échanges corsés. On a même eu le droit à une déclaration d'amour, le temps d'un lapsus.

«C'est une leçon d'histoire, mon amour», a lâché Justin Trudeau à l'intention de son rival bloquiste pendant le débat sur la sécurité, avant de se corriger, confiant qu'il avait l'habitude de querelles avec sa conjointe Sophie.

À la sortie du débat, Gilles Duceppe a tenu à mettre les pendules à l'heure. «Justin et moi avons l'intention de faire pays à part», a-t-il dit, sourire en coin.

La joute oratoire a eu lieu alors que les sondages témoignent d'importantes fluctuations dans les intentions de vote au Québec.

Les appuis au NPD, qui semblait être en bonne posture pour remporter une majorité de sièges québécois au début de cette longue campagne électorale, ont fondu au cours des derniers jours.

La glissade des néo-démocrates semble profiter au Bloc québécois et au Parti conservateur depuis l'irruption du débat sur le port du niqab lors des cérémonies de citoyenneté.

Les bloquistes veulent interdire le niqab à ces cérémonies, tout comme une écrasante majorité de Québécois. Les conservateurs, qui ont été les premiers à attirer l'attention sur le niqab pendant cette campagne, ont également vu grimper leurs appuis au Québec.

La leader du Parti vert du Canada, Elizabeth May, n'avait pas reçu de carton d'invitation pour l'événement, pas plus que le chef du jeune parti Forces et Démocratie, Jean-François Fortin.

Les leaders à Paris expriment leurs craintes sur les frappes russes en Syrie

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Publié par Associated Press le vendredi 02 octobre 2015 à 22h16.
PARIS — Alors que les avions de combat russes bombardaient la Syrie pour une troisième journée, le président français François Hollande a réitéré au président russe Vladimir Poutine, vendredi, que les frappes aériennes de Moscou devaient cibler seulement les combattants de l'État islamique, et non d'autres rebelles s'opposant au gouvernement syrien de Bachar el-Assad.
M. Hollande a profité d'un sommet sur la paix en Ukraine, à Paris, pour soulever les craintes de l'Occident de voir les frappes russes servir à renforcer la position du président syrien Bachar el-Assad en ciblant des rebelles opposés au régime.

Un communiqué conjoint de la France, de la Turquie, des États-Unis, de l'Allemagne, du Qatar, de l'Arabie saoudite et du Royaume-Uni exprime des craintes que les actions de la Russie ne fassent qu'«alimenter davantage d'extrémisme et de radicalisation».

M. Hollande a dit avoir affirmé à M. Poutine que seulement une frappe aérienne de la Russie en trois jours avait atteint une cible de l'État islamique. Les autres, a ajouté le président français, ont été effectuées dans des secteurs contrôlés par l'opposition à Bachar el-Assad.

La chancelière allemande Angela Merkel, qui prenait aussi part à la rencontre avec M. Poutine, a affirmé que les leaders avaient signifié «très clairement que (l'État islamique) était l'ennemi qu'il fallait combattre». Mme Merkel a indiqué que les leaders avaient aussi déclaré qu'une solution politique en Syrie était nécessaire, et qu'elle devrait prendre en considération les intérêts de l'opposition.

À Washington, le président américain Barack Obama a aussi dit que les gestes de la Russie éloignaient le monde d'une solution au conflit en Syrie. M. Poutine a quitté la conférence de Paris sans faire de commentaires sur la Syrie, et sans se présenter aux côtés des leaders français et allemand.

Les États-Unis, qui s'opposent au président syrien et qui dirigent la campagne internationale de frappes contre les extrémistes au Moyen-Orient, ont remis en question les intentions de Moscou, soutenant que l'armée russe avait frappé près de Homs, où sont établis des rebelles opposés au régime El-Assad.

Les frappes contre l'ÉI seraient «inutiles» sans coordination avec la Syrie

Plus tôt, vendredi, devant l'Assemblée générale des Nations unies, le ministre syrien des Affaires étrangères a affirmé que les frappes contre le groupe armé État islamique étaient «inutiles» sans une intervention coordonnée avec le gouvernement syrien.

Alors que la communauté internationale réagissait de façon mitigée au lancement de l'opération militaire russe en Syrie en appui au régime controversé de Bachar el-Assad, Walid al-Moallem a expliqué que Moscou avait pris sa décision après avoir reçu une demande du président syrien.

Selon lui, l'intervention des Russes est plus efficace puisqu'elle appuie la Syrie qui veut aussi s'attaquer au terrorisme. Le ministre syrien a affirmé qu'il n'était pas possible de vaincre contre les terroristes seulement en menant une campagne de frappes aériennes.

Ainsi, a-t-il expliqué, les raids aériens ne servent à rien s'ils ne sont pas organisés de concert avec l'armée syrienne qui est «la seule» sur le terrain, en Syrie.

Le ministre Al-Moallem a indiqué que son pays poursuivrait son combat contre la «terreur», s'engageant du même coup à trouver une solution politique au conflit. Il a d'ailleurs annoncé que la Syrie participerait à des pourparlers visant à organiser une troisième ronde de négociations de paix supervisées par les Nations unies, à Genève.

La date de ces discussions n'a pas encore été fixée, selon une porte-parole de l'ONU.

Malgré les revers des derniers mois et la demande de renforts à la Russie et l'Iran, Walid Al-Moallem a assuré que son pays était apte à «nettoyer son pays des terroristes».

La guerre civile en Syrie, qui a commencé en mars 2011, a fait plus de 250 000 victimes et forcé plus de quatre millions d'habitants à fuir leur domicile.