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mardi, septembre 29, 2015

Les gens de Québecor satisfaits

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Publié par 98,5 fm pour (Québec) 102,9 Québec le mardi 29 septembre 2015 à 14h13. Modifié par Jonathan Bernard à 17h13.
Les gens de Québecor satisfaits
NEW YORK - Après des mois de préparation, Québecor croit avoir fait tout ce qui était en son pouvoir afin de convaincre la Ligue nationale de hockey (LNH) de lui octroyer de nouveau une concession pour la ville de Québec.
Au terme d'une rencontre aux bureaux de la LNH à New York, mardi, le président du conseil d'administration du conglomérat et ex-premier ministre du Canada Brian Mulroney a estimé que la balle était maintenant dans le camp du circuit Bettman.

«Nous avons fait notre présentation et c'est maintenant entre les mains des gouverneurs de la LNH, a-t-il dit au cours d'un bref point de presse. C'est leur processus et leur décision.»

Il s'agissait de la troisième et dernière étape du processus d'expansion, auquel participe aussi un groupe dirigé par Bill Foley désireux d'obtenir une équipe à Las Vegas.

Devant le comité exécutif de la LNH formé de 10 propriétaires d'équipes, les promoteurs du retour des Nordiques se sont penchés sur quatre grands thèmes: le propriétaire, l'amphithéâtre, le plan d'affaires ainsi que la capacité du marché.

Ils voulaient entre autres s'assurer que les représentants du circuit Bettman aient bien remarqué que l'économie de Québec s'était profondément transformée depuis 1995, année où les Nordiques ont plié bagage vers le Colorado.

M. Mulroney était accompagné à la présentation du chef de la direction de Québecor (TSX:QBR.B), Pierre Dion, du chef de la direction financière, Jean-François Pruneau, ainsi que du dirigeant de la division sports et divertissement, Benoît Robert.

S'il s'est montré satisfait de la présentation, M. Dion n'a pas voulu se prononcer sur le moment où le circuit Bettman trancherait dans le dossier de l'expansion.

«C'est entre les mains de la ligue, a-t-il répété aux journalistes. Nous allons continuer de demeurer discrets et patients.»

Le président et chef de la direction de Québecor a toutefois concédé que la présentation la veille du premier match professionnel au Centre Vidéotron entre le Canadien de Montréal et les Penguins de Pittsburgh donnait du poids aux arguments de son groupe.

«Les commentaires des gens n'étaient que positifs», a dit M. Dion.

Des images de cet affrontement, disputé devant une salle comble de 18 259 spectateurs, ont par ailleurs été présentées lors de cette rencontre aux bureaux de la LNH.

Des représentants des Bruins de Boston, des Flyers de Philadelphie, des Maple Leafs de Toronto, des Blackhawks de Chicago, du Wild du Minnesota, des Ducks d'Anaheim, des Flames de Calgary, du Lightning de Tampa Bay, des Capitals de Washington ainsi que des Hurricanes de la Caroline étaient présents lors de la rencontre.

Québecor tente de faire revivre le hockey de la LNH dans la Vieille Capitale après une absence de 20 ans et d'amener une équipe dans le tout nouveau Centre Vidéotron, inauguré officiellement le 12 septembre.

Plus tôt en septembre, le commissaire Gary Bettman a répété que le processus d'expansion n'était pas soumis à un échéancier défini.

Il avait également suggéré que le coût d'obtention d'une concession d'expansion pourrait s'élever à 500 millions $ US. Il s'agit d'un bond significatif par rapport au montant de 80 millions $ qu'avaient dû verser les dirigeants des Blue Jackets de Columbus et du Wild du Minnesota lorsque le circuit est passé à 30 équipes en 2000.

Les responsables des groupes de Québec et de Las Vegas ont soumis des paiements initiaux de 10 millions $, dont 2 millions $ ne seront pas remboursés.

La LNH pourrait être la première des quatre grandes ligues professionnelles en Amérique du Nord à compter sur une concession à Las Vegas.

Lino Zambito connaîtra son sort aujourd'hui

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Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le mardi 29 septembre 2015 à 08h25. Modifié à 09h05.
Lino Zambito connaîtra son sort aujourd'hui
Cogeco Nouvelles
(98,5FM) - L'ex-entrepreneur Lino Zambito devrait connaître sa sentence, aujourd'hui, au terme des représentations sur sentence à son procès. Le 13 mai dernier, il a plaidé coupable à six chefs d'accusation pour corruption et fraude.
Il avait mis sur pied un système afin de garder l’ex maire de Boisbriand, Sylvie St-Jean, en poste, le tout en échange de contrats pour son entreprise Infrabec.
Lino Zambito a été le premier véritable acteur à lever le voile sur les activités de corruption touchant le secteur de la construction au Québec devant la Commission Charbonneau.

Sauvons-le de la décapitation et crucifixion

https://secure.avaaz.org/fr/


896 650 ont signé. Aidez-nous à atteindre 1 000 000
L’Arabie Saoudite s’apprête à décapiter un jeune homme de 21 ans avant de crucifier son cadavre et de l’exposer en public. C’est ce même pays qui vient d’être choisi pour présider un panel du Conseil des droits de l’homme à l’ONU. Si le sujet n’était pas si dramatique, c'en serait presque comique…

Ali Mohammed al-Nimr a été arrêté à 17 ans alors qu’il participait à des manifestations contre le gouvernement. Il a été reconnu coupable sur la base d'aveux obtenus sous la torture. Mais son cas n’est pas une exception dans le Royaume: l’Arabie Saoudite a déjà exécuté plus de 100 personnes cette année, soit une personne tous les 2 jours!

La France a demandé aux autorités saoudiennes de renoncer à cette exécution mais les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni entretiennent eux aussi des relations étroites avec ce régime. Le meilleur moyen d’obtenir une réaction urgente est de cibler les dirigeants de ces pays qui peuvent influer sur leurs alliés saoudiens. Signez maintenant pour sauver Ali et pour s’opposer à cette farce des droits de l’homme; l’exécution pourrait survenir à tout moment.

Québec et les municipalités signent le pacte fiscal

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Publié le 29 septembre 2015 à 09h50 | Mis à jour à 09h50
L'entente a été signée mardi matin à l'Assemblée... (Archives La Presse Canadienne)
ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

L'entente a été signée mardi matin à l'Assemblée nationale par le premier ministre Philippe Couillard (photo) et la présidente de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), Suzanne Roy, ainsi son homologue de la Fédération des municipalités du Québec (FQM), Richard Lehoux.

PATRICE BERGERON
La Presse Canadienne
Québec
Le gouvernement Couillard s'engage à verser plus de 3,2 milliards $ sur quatre ans aux municipalités dans le cadre d'un nouveau pacte fiscal, de 2016 à 2019.
L'entente a été signée mardi matin à l'Assemblée nationale par le premier ministre et la présidente de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), Suzanne Roy, ainsi son homologue de la Fédération des municipalités du Québec (FQM), Richard Lehoux.
Québec s'engage aussi à revoir le mode de négociation des conventions collectives des municipalités avec leurs cols bleus, cols blancs, policiers et pompiers. Le gouvernement dit qu'il examinera le processus "en consultation avec les intervenants du milieu municipal".
Le gouvernement avait laissé entendre qu'il allait laisser le pouvoir aux municipalités de décréter les conditions de travail de leurs employés, ce qui a provoqué la colère des syndicats. Le projet de loi devrait être présenté au printemps de 2016.
Dans les transferts financiers prévus dans le pacte fiscal, soulignons entre autres le remboursement de 50 pour cent de la TVQ payée par les municipalités, une enveloppe qui passe de 410,8 à 455,5 millions $ par an, de 2016 à 2019. L'entente prévoit la négociation de compensations si la TVQ était haussée.
Également, les compensations tenant lieu de taxes pour les immeubles parapublics passeront de 94 millions $ à 120 millions $ durant la période de quatre ans.
Une mesure touche aussi le transfert de redevances sur les ressources naturelles pour les nouveaux projets, un engagement électoral de Philippe Couillard, une enveloppe de 25 millions $ par an.
Le gouvernement s'engage par ailleurs à accorder un statut particulier aux Villes de Montréal et de Québec, par l'entremise de projets de loi, comme il avait été convenu.
Les municipalités dénonçaient des compressions de 300 millions $ dans leurs transferts au cours de la dernière année, à la suite notamment de l'abolition des Centres locaux de développement (CLD) et des Conférences régionales des élus (CRE).
Le Pacte fiscal actuel venait à échéance le 31 décembre 2015.

Élections Canada 2015 Le Bloc québécois dénonce la complaisance à l'égard des paradis fiscaux

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Mise à jour le lundi 28 septembre 2015 à 14 h 52 HAE
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe  Photo :  PC/Paul Chiasson

Le gouvernement fédéral est complice de l'évasion fiscale effectuée par des investisseurs canadiens, et les choses doivent changer, estime le Bloc québécois.
Un texte de Gaétan PouliotTwitterCourriel
« Chaque année, des milliards de dollars échappent au fisc canadien et québécois. Ces sommes colossales prennent le chemin des paradis fiscaux, ces pays qui ont des taux d'imposition ridiculement bas et qui gardent les transactions financières dans la plus grande opacité », a dénoncé le chef bloquiste Gilles Duceppe, lors d'un point de presse à Montréal, lundi.
Cette situation est d'autant plus scandaleuse, croit-il, que les stratagèmes d'évitement fiscal se font souvent en toute légalité, notamment à la Barbade.
« Les règlements de la loi de l'impôt sont rédigés expressément pour permettre de l'évitement fiscal à la Barbade. C'est un véritable scandale. »— Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois

Le chef de la formation souverainiste a souligné que 71 milliards de dollars ont été investis à la Barbade en 2014, un paradis fiscal avec lequel le Canada a signé un traité fiscal en 1980.
« Ne pas payer sa juste part d'impôts, ça revient à voler tous les autres citoyens », a ajouté Gilles Duceppe, qui propose cinq solutions :
  1. Mettre fin aux traités avec les paradis fiscaux;
  2. Exiger des accords d'échange de renseignements avec les paradis fiscaux;
  3. Revenu Canada doit réembaucher des inspecteurs;
  4. Participation du Canada au projet de traité multilatéral de l'OCDE contre les paradis fiscaux;
  5. Convoquer en commission parlementaire les banques, les sociétés de placement et les compagnies d'assurance pour aborder la question des paradis fiscaux.

Catalogne : vers une rupture avec l’Espagne? Madrid dit non au oui des indépendantistes de la Catalogne

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 Mise à jour le lundi 28 septembre 2015 à 10 h 16 HAE  Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.  Photo :  Juan Medina / Reuters

Le chef du gouvernement espagnol se dit prêt à discuter avec le nouveau gouvernement catalan, mais uniquement « dans le cadre de la loi », ce qui exclut toute velléité d'indépendance.
« Il y a beaucoup de choses dont on peut discuter », a déclaré Mariano Rajoy, au lendemain d'une victoire des indépendantistes lors d'élections visant à élire les députés du Parlement régional de la Catalogne.
« Mais tant que je serai président du gouvernement, je ne discuterai jamais de l'unité de l'Espagne, de la souveraineté nationale ou de la liberté des Espagnols », a-t-il ajouté.« Je suis prêt à écouter mais je ne suis pas prêt à oublier la loi. »
Sans surprise, Mariano Rajoy a réitéré que le processus d'accession à l'indépendance que se sont engagés à enclencher les indépendantistes est à son avis illégal.
« Les prétentions de quelques-uns étaient et restent en dehors de la loi, mais en plus maintenant, il a été démontré qu'ils n'ont pas l'appui de la majorité des citoyens. »— Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol

Les indépendantistes de la coalition « Ensemble pour le oui » (Junts pel Si), qui regroupe des partis de droite et de centre-gauche, et la liste de la CUP (extrême gauche), ont obtenu la majorité absolue au parlement catalan, avec 72 des 135 députés.
Les deux listes ont cependant échoué à rallier la majorité absolue des voix. Ils ont récolté 47,8 % des suffrages exprimés.
Raul Romeva, en tête de liste de la coalition « Ensemble pour le oui », a pour sa part déclaré lundi matin qu'il est prêt au « dialogue » avec Madrid, mais uniquement sur la base du mandat obtenu des électeurs, à savoir l'accession à l'indépendance.
« Le message est clair. Nous avons la majorité qui légitime totalement le fait d'initier le processus », a affirmé M. Romeva lors d'une conférence de presse tenue à Barcelone.
« Si l'on voulait compter les voix pour le oui et pour le non, la solution était très facile. Cela s'appelle un référendum. Si quelqu'un avait voulu un référendum, il aurait fallu le faire. »— Raul Romeva, tête de liste de la coalition « Ensemble pour le oui »

Le président sortant du gouvernement catalan, Artur Mas, a tenté d'organiser un référendum sur l'indépendance le 9 novembre 2014, mais a changé d'avis à quelques semaines du scrutin, en raison de l'absence de garanties légales.
Le référendum était jugé inconstitutionnel par Madrid, puisque la constitution de l'Espagne prévoit que les questions de souveraineté nationale relèvent de l'ensemble de la population.
M. Mas avait plutôt organisé un « processus de consultation participatif », qui s'est soldé par une victoire du oui à 80 %. Seuls 2 des 5,4 millions de Catalans avaient cependant daigné voter.
L'indépendance, « ce n'est pas une question dépassée »
« Je souhaite de tout mon cœur que la Catalogne réussisse » à faire son indépendance, a déclaré lundi matin le chef bloquiste Gilles Duceppe, invité à réagir aux résultats de l'élection de dimanche.
« On est toujours heureux de voir que des nations progressent dans leur quête du pays. Maintenant, à chacun de déterminer sa stratégie », a également dit M. Duceppe.
Le chef bloquiste soutient que les chefs des autres partis fédéraux devraient prendre bonne note des désirs d'indépendance qui animent une « partie importante » de la population de la Catalogne, mais aussi de l'Écosse.
« J'entendais les autres chefs dire que cette question [de l'indépendance] est dépassée. [...] C'est bien évident que ce n'est pas une question dépassée », a-t-il ajouté.
Il a d'ailleurs invité ses adversaires à appeler les chefs de gouvernement britannique et espagnol, David Cameron et Mariano Rajoy, pour en discuter.

4 questions pour comprendre la grève des enseignants

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Mise à jour le mardi 29 septembre 2015 à 6 h 15 HAE
Des journées de grève annoncées
Des journées de grève annoncées  Photo :  Radio-Canada

Le débrayage des enseignants prévu mercredi cause bien des maux de tête aux parents dont les enfants se retrouveront en congé forcé. Mais savez-vous pourquoi les professeurs sont en grève et ce qu'ils revendiquent? Résumé.

1. Qui est touché par la grève de mercredi?
Environ 275 000 enfants qui fréquentent des écoles francophones de Montréal, de Laval, de la Rive-Nord, de l'Outaouais et de la région de Granby.
La Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qui représente environ le tiers des enseignants de la province, a décidé d'exercer son droit de grève le 30 septembre. Le syndicat prévoit tenir une grande manifestation à Montréal afin de mettre de la pression sur le gouvernement en vue du renouvellement de la convention collective. Du même coup, ils souhaitent dénoncer les compressions en éducation.
Les enseignants des conseils scolaires anglophones ont aussi voté jusqu'ici dans une forte majorité pour la grève. Notamment, les enseignants de la commission scolaire English-Montréal ont approuvé à 76,5 % la tenue de six jours non consécutifs de grève. Le syndicat représente 2300 enseignants, qui sont sans contrat de travail depuis avril dernier.

2. Quelles sont les revendications des enseignants?
Les syndicats dénoncent la proposition du gouvernement d'augmenter le nombre d'élèves dans les classes des 2e et 3e cycles du primaire et du 1er cycle du secondaire. Les moyennes et les maximums seraient revus à la hausse.
De plus, les élèves handicapés ou ayant des difficultés d'apprentissage ne seraient plus comptabilisés en double ou en triple, ce qui viendrait encore alourdir la tâche des enseignants.
Québec veut aussi augmenter de 32 à 35 heures (et même à 40 heures selon la dernière proposition patronale) la semaine de travail des enseignants, sans aucune compensation salariale.
Conditions de travail actuelles

Actuellement, les enseignants sont tenus de passer 32 heures à l'école chaque semaine. Au primaire, cela implique 23 heures d'enseignement, 4 heures d'activités complémentaires et 5 heures pour la préparation et les corrections ainsi que les rencontres avec les parents. Au secondaire, 20 heures d'enseignement et 7 d'activités complémentaires.
Du côté salarial, les enseignants réclament des augmentations de 13,5 % sur 3 ans, soit 7,5 % la première année et 3 % par année pour les années subséquentes. À titre d'exemple, un enseignant à l'échelon 3 passerait d'un salaire de 42 700 $ en 2015 à 61 000 $ en 2018 (alors qu'il sera à l'échelon 7).
La proposition patronale propose plutôt un gel des salaires jusqu'en 2016, puis une augmentation de 1 % par année jusqu'en 2019. Dans ce cas-là, le même enseignant atteindrait un salaire de 52 000 $ en 2018. Il aura en même temps progressé dans les échelons, ce qui explique l'augmentation de salaire.
Le gouvernement veut également apporter des modifications au régime de retraite, soit retarder l'âge de départ et ajouter des pénalités pour la prise de retraite anticipée.
Ces négociations surviennent au moment où Québec entame des compressions majeures dans le milieu de l'éducation.

3. Où en sont les négociations?
Les négociations se poursuivent, mais le syndicat a rejeté les dernières offres patronales le 22 septembre. Il s'agit, selon eux, d'un recul par rapport aux offres initiales, déposées en décembre 2014.
Au cours des neuf derniers mois, il y a eu plus de 50 rencontres, mais les parties ne parviennent à s'entendre sur aucun des points.
Une chaîne humaine à l'école primaire Rose-des-Vents, à Montréal
Une chaîne humaine à l'école primaire Rose-des-Vents, à Montréal  Photo :  Julien Royal

4.- Y a-t-il d'autres journées de grève prévues?
La FAE a déjà annoncé la tenue de deux autres journées de grève, dont une entre le 14 et le 30 octobre.
Par ailleurs, les syndicats affiliés à la Fédération syndicale de l'enseignement (FSE), qui représente 65 000 autres enseignants, sont en train de recueillir des mandats auprès de leurs membres afin de tenir six journées de grève tournante.
Ces journées de débrayage, qui pourraient être enclenchées sur une base régionale ou nationale, se tiendront en accord avec tous les syndicats faisant partie du Front commun. Celui-ci englobe aussi les enseignants des commissions scolaires anglophones, ainsi que les professionnels de l'éducation, les techniciens et le personnel de soutien, entre autres.
L'ensemble de la fonction publique en négociation

Les négociations avec le gouvernement ont lieu dans le cadre du renouvellement des conventions collectives des employés de l'État. Cela concerne 267 200 personnes dans le secteur de la santé et des services sociaux, 38 300 dans les collèges, 188 400 dans les commissions scolaires et 83 800 dans la fonction publique.

Le président catalan convoqué pour désobéissance civile

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Mise à jour le mardi 29 septembre 2015 à 8 h 40 HAE
Le leader catalan Artur Mas.
Le leader catalan Artur Mas.  Photo :  Sergio Perez / Reuters

Le Tribunal supérieur de justice de Catalogne a convoqué mardi le chef du gouvernement régional, Artur Mas, en vue de l'inculper pour avoir organisé l'an dernier une consultation sur l'indépendance de la Catalogne alors que celle-ci avait été interdite par la Cour constitutionnelle espagnole.
La citation du dirigeant catalan pour désobéissance civile, abus de pouvoir et détournement de fonds publics intervient deux jours après la victoire des listes indépendantistes catalanes aux élections régionales.
Artur Mas devra s'expliquer le 15 octobre devant le Tribunal pour avoir organisé fin 2014 cette consultation symbolique, défiant ainsi le gouvernement de Madrid, qui l'avait faite interdire par la justice espagnole.
Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, refuse catégoriquement la tenue d'un référendum d'autodétermination de la Catalogne, position de principe qu'il a répétée lundi après le succès des séparatistes, qui avaient annoncé qu'ils mèneraient la région à l'indépendance en 18 mois si, comme cela a été le cas, ils obtenaient la majorité absolue.
S'appuyant sur la Constitution espagnole, Madrid argue qu'une région ne peut pas décider seule de l'avenir de l'unité du pays.
Lors de l'organisation de la consultation de novembre 2014, sans valeur légale, Artur Mas avait déclaré qu'il ne se laisserait pas intimider par les « tactiques judiciaires » du gouvernement espagnol.
S'il est reconnu coupable des charges retenues contre lui, le dirigeant catalan risque notamment de se voir interdire d'exercer une fonction publique pendant plusieurs années.

Un milliard de plus à couper dans l'exercice 2016-2017

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 29 septembre 2015 à 08h32.
Un milliard de plus à couper dans l'exercice 2016-2017
Phillipe Couillard/PLQ
(Cogeco Nouvelles) - Les Québécois n'en n'ont pas fini avec l'austérité.

En plus de finaliser la dernière partie des compressions de 800 millions de dollars pour 2015-2016, le gouvernement Couillard prépare une stratégie pour trouver un milliard de plus pour 2016-2017.
Selon La Presse, une réunion extraordinaire du conseil des ministres s'attaquera à cette tâche lundi prochain et un mini-budget sera déposé avant la fin de l'année, probablement fin novembre.
Au-delà de coupes dans les budgets des programmes, le gouvernement cherche des changements structurels qui entraîneront des économies année après année.
Parmi les mesures envisagées : transférer au fédéral la perception des impôts, au moins pour les entreprises, et regrouper dans un seul point de service en région les bureaux des différents ministères et organismes.

Les cigarettiers perdent dans leur contestation de la loi de Québec

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 28 septembre 2015 à 17h41.
MONTRÉAL — Les cigarettiers ont subi un revers en Cour d'appel du Québec, lundi, alors que la constitutionnalité de la loi adoptée par le gouvernement du Québec pour poursuivre les fabricants de tabac afin de recouvrir des coûts de soins de santé a été confirmée.
Les juges de la Cour d'appel ont maintenu le jugement rendu le 5 mars 2014 par Robert Mongeon de la Cour supérieure, et rejeté l'appel des cigarettiers.

Celui-ci ne concerne que la validité constitutionnelle de la Loi sur le recouvrement du coût des soins de santé et des dommages-intérêts liés au tabac.

Il ne statut pas sur la poursuite intentée par Québec en 2012 contre Imperial Tobacco, JTI-Macdonald et Rothmans, Benson & Hedges, en fonction de cette loi. La poursuite réclame plus de 60 milliards $ en remboursement du coût des soins de santé prodigués à la population du Québec et liés aux produits du tabac.

La loi, entrée en vigueur en juin 2009, établit des règles particulières pour faciliter le recouvrement de telles sommes par le gouvernement.

Les juges ne se sont pas rendus aux arguments des cigarettiers, qui plaidaient l'entrave à un procès juste et équitable par l'«effet cumulatif» des règles particulières prévues par la loi.

Toutefois, selon la juge Geneviève Marcotte, parlant en son nom et au nom de ses collègues Paul Vézina et Manon Savard, la loi est «particulièrement sévère» à l'endroit des cigarettiers et elle «allège considérablement» le fardeau de preuve du gouvernement et des autres bénéficiaires de la loi.

La juge parle de moyens «costauds» en matière de responsabilité civile.

Malgré ce constat, elle affirme qu'il n'est pas du rôle de cette Cour de remettre en question les choix que fait le législateur ni l'«opportunité d'une loi».

À l'instar du Québec, d'autres provinces ont des causes pendantes contre des compagnies de tabac pour les coûts défrayés par leurs systèmes de santé qui ont soigné les fumeurs.

Vote à visage couvert: les conservateurs moins pressés

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Publié par 98,5 fm pour 98,5 fm le lundi 28 septembre 2015 à 14h04. Modifié à 16h28.
Vote à visage couvert: les conservateurs moins pressés
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(98,5 fm) - Le Parti conservateur n'entend pas passer rapidement une loi qui interdirait le vote à visage couvert, s'il prend le pouvoir.
Le ministre de la Sécurité publique Steven Blaney a expliqué que son parti désirait se concentrer uniquement sur la cérémonie de citoyenneté.
«Le vote est un geste privé qui se fait dans l'isoloir, a expliqué le député de Lévis-Bellechasse. Le serment de citoyenneté, ça veut dire que tu adhères à la société canadienne. On t'accueille les bras ouverts, mais viens nous respecter, respecte les valeurs et ce que nous sommes. On a besoin de faire en sorte que les générations futures puissent vivre dans un monde libre dans lequel on n'a pas besoin de se promener avec une cagoule sur la tête.»
Pourtant, en 2007, Stephen Harper avait annoncé une loi pour interdire le vote à visage couvert, dont un déposé par M. Blaney.
La controverse entourant le niqab a fait gagner des points au Parti conservateur dans les récents sondages, tandis que le NPD continue de reculer surtout au Québec.

Afghanistan: réplique des É.-U. aux talibans qui avaient pris le contrôle de Kunduz

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Publié par Associated Press le mardi 29 septembre 2015 à 04h08. Modifié par Charles Payette à 05h55.
Afghanistan: réplique des É.-U. aux talibans qui avaient pris le contrôle de Kunduz
U.S Air Force
KABOUL - L'armée de l'air américaine a procédé mardi à des frappes aériennes dans la ville de Kunduz, dans le nord de l'Afghanistan, qui avait été mise sous contrôle des talibans la veille.
Cette capture des talibans, une défaite majeure pour le gouvernement afghan du président Ashraf Ghani, constituait leur première prise d'une zone urbaine depuis 2001.

Kunduz regroupe environ 300 000 habitants. La ville est située dans une province du nord de l'Afghanistan qui est un carrefour routier stratégique qui relie diverses régions du pays de même que les routes conduisant au Pakistan et en Chine.

Dans la nuit de lundi, des centaines de combattants talibans avaient lancé une vaste attaque sur la ville. Ils sont ensuite parvenus à s'implanter dans divers édifices gouvernementaux et à faire flotter leur drapeau.

Les talibans ont déployé leur attaque en plusieurs endroits différents de la ville et de façon très vive, ce qui a pris les forces gouvernementales au dépourvu.

Le colonel Brian Tribus, porte-parole de l'armée américaine et des missions de l'OTAN en Afghanistan, a simplement expliqué que les frappes de mardi visaient à éradiquer la menace à l'intégrité des forces gouvernemantales afghanes. Il n'a pas dit si d'autres frappes seraient déployées.

Lors de leur invasion de Kunduz, lundi, les talibans ont libéré de prison environ 600 détenus, dont 144 talibans.

Les bureaux des Nations unies et de la Croix Rouge internationale situés à Kunduz ont quant à eux été évacués par leur personnel.

Québecor en présentation devant la LNH, aujourd'hui

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Publié par (Québec) La Presse Canadienne le lundi 28 septembre 2015 à 10h48. Modifié par Charles Payette le mardi 29 septembre 2015
Québecor en présentation devant la LNH, aujourd'hui
PC
MONTRÉAL - Les villes de Québec et de Las Vegas franchiront une nouvelle étape, aujourd'hui, dans leur quête d'une équipe d'expansion dans la Ligue nationale de hockey.
Dans un courriel, le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly, a confirmé que les responsables des deux candidatures ont été invités à une rencontre avec le comité exécutif de la LNH. Plus tard mardi, le comité présentera son rapport au Bureau des gouverneurs de la LNH.

Il s'agit de la troisième et dernière étape du processus.

Daly a rappelé que le processus d'évaluation des candidatures se poursuivra au-delà de cette journée, et qu'aucun échéancier définitif n'avait encore été établi.

Martin Tremblay, porte-parole de Québecor, a lui aussi confirmé que l'entreprise médiatique montréalaise effectuera une présentation. Michelle Kersch a fait de même au nom du groupe de Las Vegas, que dirige Bill Foley.

Québecor tente de faire revivre le hockey de la LNH dans la Vieille Capitale après une absence de 20 ans et d'amener une équipe dans le tout nouveau Centre Vidéotron, inauguré officiellement le 12 septembre. En attendant que leur rêve se réalise, les amateurs de Québec auront droit, lundi soir, à un duel préparatoire entre le Canadien et les Penguins de Pittsburgh.

Plus tôt en septembre, le commissaire Gary Bettman a répété que le processus d'expansion n'était pas soumis à un échéancier défini. Bettman a suggéré que le coût d'obtention d'une concession d'expansion pourrait s'élever à 500 millions $ US. Il s'agit d'un bond significatif par rapport au montant de 80 millions $ qu'avaient dû verser les dirigeants des Blue Jackets de Columbus et du Wild du Minnesota lorsque le circuit est passé à 30 équipes en 2000.

Tout indique, par ailleurs, qu'un élargissement des cadres de la LNH n'aura pas lieu avant au moins deux ans.

Les responsables des groupes de Québec et de Las Vegas ont soumis des paiements initiaux de 10 millions $, dont 2 millions $ ne seront pas remboursés.

La LNH pourrait être la première des quatre grandes ligues professionnelles en Amérique du Nord à compter sur une concession à Las Vegas.

Isabelle Gaston a débuté son témoignage au second procès de Guy Turcotte

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 28 septembre 2015 à 18h52. Modifié par Charles Payette le mardi 29 septembre 2015
Isabelle Gaston a débuté son témoignage au second procès de Guy Turcotte
SAINT-JÉRÔME, Qc - «Tu veux la guerre, tu vas l'avoir!», aurait lancé Guy Turcotte à Isabelle Gaston, le jour même du meurtre de leurs deux enfants, a témoigné celle-ci lundi au second procès criminel de son ex-conjoint.
Mme Gaston a débuté son témoignage lundi en relatant notamment cette journée du 20 février 2009. Des sanglots dans la voix au départ, elle a ensuite retrouvé son calme pour faire part de sa version des faits. L'accusé était très tendu au début de son témoignage.

L'ex-cardiologue est accusé d'avoir tué leurs deux enfants, Olivier, 5 ans, et Anne-Sophie, 3 ans.

Isabelle Gaston, toute vêtue de noir et portant des lunettes, a expliqué devant le juge et les 12 jurés comment sa relation avec son ex-conjoint s'était détériorée à partir de 2008.

La femme, qui est aussi médecin, a raconté comment un ultime voyage en famille au Mexique, en janvier 2009, a mal tourné alors qu'elle s'est fait dire que Guy Turcotte savait qu'elle l'avait trompé avec un autre homme. Celui-ci, Martin Huot, un ami du couple, a écrit à Mme Gaston qui se trouvait au Mexique pour l'informer que l'accusé était au courant. «Je suis tombée en amour avec Martin. Je regrette mon infidélité», a-t-elle répété.

Guy Turcotte a quitté le domicile familial deux jours après le retour de vacances, moins d'un mois avant de tuer les deux petits enfants.

La journée du drame, la mère de famille partait pour sa fin de semaine de ski annuelle avec des amies à Charlevoix.

Le matin, Martin Huot était encore chez elle quand l'accusé est arrivé en trombe, sans prévenir, a-t-elle relaté: «Il était agressif, il a crié: 'qu'est-ce qu'il fait là, lui?'».

Mme Gaston dit avoir fait changer les serrures de la maison où elle demeurait encore avec les enfants. Elle a été contrainte de le lui dire cet après-midi-là car il voulait venir chercher les raquettes des enfants en son absence.

«Il était en colère, il a crié», a-t-elle témoigné. Il a dit: «T'avais pas le droit. C'est ma maison», a rapporté la femme.

«Tu veux la guerre, tu vas l'avoir!» lui aurait-il ensuite lancé.

Elle a dit avoir eu peur, s'être arrêtée en chemin alors qu'elle était en route vers Charlevoix, avoir considéré rebrousser chemin et tenté d'appeler l'accusé à plusieurs reprises, en vain. Il raccrochait à chaque fois, a-t-elle dit. Elle a continué sa route.

Le lendemain, les enfants ont été retrouvés morts.

Avant cette journée du 20 février, Mme Gaston a expliqué que l'accusé avait été agressif à plusieurs reprises. Il n'acceptait pas la présence de M. Huot avec ses enfants, et lui aurait même donné un coup de poing à une occasion.

«Pour lui, que Martin soit avec les enfants, c'était un 'non' catégorique», a-t-elle dit.

Il avait de bonnes qualités de père, a toutefois convenu Mme Gaston. «Sinon je ne l'aurais pas laissé avec», a-t-elle précisé.

Après avoir perdu ses enfants, elle a voulu s'enlever la vie, a-t-elle déclaré en pleurant dans la salle de cour, la voix étranglée.

Et un jour de mai, quelques mois après le double meurtre, alors qu'elle se trouvait en état de grande détresse, elle a dit avoir appelé Guy Turcotte qui se trouvait alors à l'Institut psychiatrique Philippe-Pinel. Elle voulait mettre ses affaires en ordre avant de passer à l'acte, a-t-elle dit.

Elle lui a alors mentionné que la maison avait été évaluée à 310 000 $ ou 315 000 $. Elle a dit qu'il a alors rétorqué: «Bien là, leur as-tu dit qu'il y avait des sprinklers (système de gicleurs)?» et que cette discussion l'a mise en colère.

Relatant leurs premières années de vie commune, Isabelle Gaston a parlé d'une première rupture du couple, survenue en 2001, car elle avait vu qu'il «fréquentait de la pornographie gaie».

«J'ai figé», a-t-elle témoigné. Elle a dit avoir confronté son conjoint, qui l'aurait alors dénigrée, la traitant de folle, et que tout cela «n'était que dans sa tête». Elle a dit avoir vu plus tard des dizaines de photographies pornographiques montrant des hommes.

Leur relation était constamment parsemée de chicanes, a-t-elle dit, convenant que c'était «elle qui chialait le plus».

La semaine dernière, Guy Turcotte, âgé de 43 ans, a plaidé non coupable aux deux accusations de meurtre avec préméditation. Par l'entremise de ses avocats, il a aussi admis avoir causé la mort de ses deux jeunes enfants.

Le procès avait été suspendu toute la matinée, lundi. Un membre du jury s'étant blessé à la main au cours de la fin de semaine, le juge avait ordonné la suspension des audiences pour qu'il puisse se faire soigner à l'hôpital.

Le contre-interrogatoire de Mme Gaston se poursuit mardi.

Collision frontale mortelle à Acton Vale

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 29 septembre 2015 à 05h57. Modifié à 08h12.
Collision frontale mortelle à Acton Vale
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(Cogeco Nouvelles) - Une collision frontale impliquant un camion semi-remorque et une mini-fourgonnette a fait une victime et deux blessés lundi matin sur la route 116 à Acton Vale, en Montérégie.
Selon la porte-parole de la Sûreté du Québec, Joyce Kemp, sous la force de l'impact, le lourd camion a versé et a pris feu, à proximité d'une résidence.
Les trois résidants ont évacué les lieux en raison d'une fumée dense.

Mulcair, Harper et Trudeau s'affrontent sur les enjeux internationaux

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 28 septembre 2015 à 22h44. Modifié par Charles Payette le mardi 29 septembre 2015
Mulcair, Harper et Trudeau s'affrontent sur les enjeux internationaux
TORONTO - À trois semaines du vote, Stephen Harper a dû défendre l'image qu'il a façonnée du Canada depuis qu'il est au pouvoir. Le premier ministre sortant a été attaqué par Thomas Mulcair et Justin Trudeau lors d'un débat de presque deux heures portant uniquement sur les enjeux internationaux.
Le débat, organisé par l'Institut Munk, lundi soir, se tenait à Toronto devant une salle de presque 3000 spectateurs qui ont souvent applaudi, parfois hué, chacun des trois chefs. Le public a même trouvé quelques occasions pour rire des déclarations des chefs conservateur, néo-démocrate et libéral.

Même s'ils ont concentré leurs attaques contre M. Harper, MM. Mulcair et Trudeau ont également réussi à s'écorcher à quelques reprises, particulièrement lorsqu'il a été question de la loi antiterroriste C-51 que le NPD reproche au Parti libéral d'avoir appuyée.

M. Harper «veut que nous ayons peur qu'un terroriste se cache derrière n'importe quelle feuille ou roche autour de nous», a ironisé M. Trudeau, qui a aussi dit croire que M. Mulcair voulait que les Canadiens craignent la mise en place d'un «État policier».

M. Mulcair s'est défendu en affirmant avoir eu le courage de ses convictions en votant contre le projet de loi C-51. Et il a fait le parallèle entre cette loi et celle sur les mesures de guerre de la Crise d'octobre au Québec.

«Nous avons examiné (C-51) et savions que c'était mauvais, de la même façon que le NPD a été le seul parti à se tenir debout en 1970 quand Pierre Trudeau a mis des centaines de Canadiens en prison sans procès et sans accusations», a lancé le chef néo-démocrate.

M. Trudeau semblait n'attendre que cette salve pour sortir de ses gonds et invoquer le fantôme de son père décédé précisément 15 ans plus tôt.

«Au cours de cette campagne, avec des références directes et indirectes, ces deux hommes ont à un moment ou l'autre attaqué mon père. Laissez-moi vous dire que je suis incroyablement fier d'être le fils de Pierre Eliott Trudeau et d'avoir été élevé selon ses valeurs», a-t-il rétorqué.

Il s'est réclamé de l'héritage de son père en citant la Charte des droits, le multiculturalisme et le bilinguisme, «qui veut dire d'affirmer la même chose en français que ce que vous diriez en anglais», a-t-il ajouté, accusant par ce sous-entendu M. Mulcair de tenir un double discours.

Parler d'enjeux internationaux veut dire parler de terrorisme et de commerce international, mais aussi de changements climatiques. C'est sur ce talon d'achille conservateur que M. Trudeau s'est concentré, prenant pour témoin le public.

«Pendant la décennie passée, le Canada a eu une croissance économique avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre», s'est vanté M. Harper.

«Il parle comme ça tout le temps, comme si le Canada est un leader en matière d'environnement. Je pense qu'il commence même à se croire», a lancé le chef libéral, provoquant les rires de la salle.

Les chefs néo-démocrate et libéral ont même réussi à faire bifurquer la discussion qui devait porter sur la souveraineté du Canada en Arctique, un des sujets de prédilection de M. Harper, pour attaquer leur rival conservateur sur son bilan en environnement et sur les conditions de vie des Premières Nations.

M. Trudeau a raillé les séances de photos prises en plein été là-bas, mettant en scène M. Harper, alors que selon lui, les communautés dans le Nord — aux prises avec des problèmes de sécurité alimentaire et d'infrastructure — sont peu impressionnées par son gouvernement.

«L'une des choses qu'ils répètent à votre sujet M. Harper est que vous n'avez qu'un gros traîneau, et pas de chiens», a-t-il lancé.

M. Mulcair a assuré que l'une de ses premières priorités si son parti remportait les élections le 19 octobre serait de régler une fois pour toute la crise du logement dans le Nord. M. Harper a pour sa part signalé qu'il y avait fait des investissements sans précédent et s'est dit ravi de constater l'éveil de conscience de ses adversaires politiques sur le dossier, s'y attribuant le crédit.

Partenariat transpacifique et gestion de l'offre

Alors qu'il envoie son ministre du Commerce international à Atlanta, mercredi, régler les derniers détails d'une entente de libre-échange entre 12 pays — le Partenariat transpacifique (PTP) —, M. Harper a été attaqué sur cette question par M. Mulcair.

«Les fermes de production laitière (...) sont extrêmement préoccupées», a souligné le chef néo-démocrate en rappelant que la gestion de l'offre pourrait être sacrifiée sur l'autel du PTP.

«Vous n'avez pas la vision ni la détermination qu'il faut pour vous asseoir à la table, prendre les décisions difficiles et obtenir une entente», a reproché M. Harper à ses adversaires. «C'est ce que nous sommes en train de faire», a-t-il ajouté.

Terrorisme ici et ailleurs

Le débat a commencé avec une question sur la lutte contre l'État islamique (ÉI), M. Harper insistant sur la nécessité de poursuivre les bombardements aériens en Syrie et en Irak, et MM. Trudeau et Mulcair expliquant pourquoi ils voulaient mettre fin à la participation canadienne à cette mission.

«La seule façon (...) de les empêcher (...) de planifier des attaques contre nous, c'est de maintenir la pression militaire sur eux», a insisté M. Harper en parlant de l'ÉI.

«M. Harper n'a jamais vu un conflit au Moyen-Orient auquel il n'aurait pas voulu envoyer des soldats canadiens, en commençant par la guerre de George W. Bush en Irak, en 2003», a lancé M. Trudeau.

M. Mulcair a souligné que 60 pays participent à la lutte contre l'ÉI, et que seuls 12 d'entre eux le font en bombardant du haut des airs les positions de l'ÉI. «Non, nous ne pensons pas que notre place est dans cette mission de combat», a insisté M. Mulcair.

Le ton est monté quand M. Trudeau a accusé M. Harper de s'engager sur une pente glissante en révoquant la citoyenneté canadienne de ceux qui sont condamnés pour terrorisme. M. Harper s'est indigné en lui demandant pourquoi ne pas le faire, puisque le terrorisme n'est pas à la hauteur de ce qu'on s'attend des Canadiens. Les deux politiciens se sont mis à parler en même temps, pour l'un des rares échanges plutôt cacophoniques de la joute; une cacophonie à laquelle le public a ajouté en huant.

Réfugiés

Les trois hommes ont également défendu chacun leur approche face à la crise de réfugiés.

«Les gens sont quasiment unanimes à travers le pays; on se doit de faire plus», a plaidé M. Trudeau.

«L'hiver dernier, il y a des enfants qui sont morts de froid (...) Faisons plus M. Harper, il n'y a plus de prétexte possible», a repris en écho M. Mulcair.

M. Harper a répété que l'approche de son gouvernement était «responsable». «Nous n'avons pas ouvert les vannes. Certains pays européens se sont mis à laisser entrer tout le monde et maintenant, ils cherchent à renverser leurs politiques», a affirmé le chef conservateur sans dire à quels pays il faisait référence.

C'est la deuxième fois de la campagne que M. Harper fait référence à des pays européens qui regretteraient leur générosité face aux migrants. La première fois, il n'a pas voulu spécifier de quels pays il parlait ni ce qu'il y aurait à regretter.

Sur le plan de l'aide internationale, les chefs néo-démocrate et libéral ont critiqué la politique des conservateurs de ne pas inclure l'avortement dans leur programme sur la santé maternelle, qualifiant cette approche d'idéologique et de doctrinaire.

«Notre plan est de rallier le monde», a répliqué M. Harper, laissant entendre que cela n'est pas possible si on offre des services d'avortement.

Un débat à trois seulement

Comme pour le débat sur l'économie, les organisateurs ont exclu Elizabeth May. La leader du Parti vert a donc cherché à se faire entendre, durant la soirée, en utilisant les médias sociaux. Elle a affiché sur Twitter des vidéos offrant ses réponses aux sujets soulevés à Toronto.

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, n'était pas non plus de la partie, pas plus que Jean-François Fortin, chef de la jeune formation Forces et Démocratie.

L'Institut Munk avait annoncé un débat bilingue même si le modérateur posait toutes ses questions en anglais. Les trois chefs ont eu le choix de la langue pour leurs réponses et leurs échanges.

Un taxi montréalais happe des piétons: 4 blessés dont 2 graves

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 29 septembre 2015 à 04h31. Modifié par Charles Payette à 08h12.
Un taxi montréalais happe des piétons: 4 blessés dont 2 graves
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MONTRÉAL - Quatre piétons, trois femmes et un homme, ont été blessés lorsqu'ils ont été fauchés par une voiture-taxi en milieu de nuit, mardi, dans le centre-ville de Montréal.

Un homme de 45 ans et une femme de 25 ans sont les deux personnes les plus gravement atteintes. Elle sont dans un état critique.
André Leclerc, du Service de police de la ville de Montréal
 
 
 
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Une femme de 17 ans a été blessée à une jambe alors qu'une autre souffre d'un violent choc nerveux.
L'accident est survenu vers 3h05, sur le boulevard René-Lévesque Ouest. Les quatre personnes ont été frappées dans la voie de gauche par la voiture circulant vers l'ouest, près de la rue de la Montagne.

Les circonstances de l'accident n'ont pas encore été précisément établies. Des enquêteurs de l'escouade des collisions du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sont arrivés sur les lieux afin de les déterminer.