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samedi, septembre 12, 2015

Céline Dion évoque une reconversion… étonnante!

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Publié le Samedi 12 Septembre 2015 à 
Rédaction en ligne
Alors qu’il y a quelques jours elle déclarait qu’il n’y avait pas d’avenir pour René et elle, la star canadienne pense quand même à l’après. Son manager a révélé que la chanteuse a déjà songé à se reconvertir après la musique… Une reconversion étonnante !

Une reconversion étonnante pour Céline Dion
Une reconversion étonnante pour Céline Dion

Céline Dion est sous les feux des projecteurs, mais pas forcément pour d’heureuses raisons… Il y a quelques jours, elle a confié sa peine à plusieurs magazines. René Angelil, le bras droit de la star, souffre d’un cancer et son état s’aggrave de jour en jour.
Il y a quelques jours, une confession d’Aldo Giampaolo, son agent qui a succédé à René Angélil, a agité la sphère people. L’homme a confié que Céline Dion envisageait une reconversion après la musique. « Céline est polyvalente et bonne dans toutes sortes de choses. Elle est précise et perfectionniste dans tout ce qu’elle entreprend. Céline a du goût et des bons flashs », a-t-il confié avant d’expliquer qu’elle pourrait bien lancer « une collection de vêtements » ou encore des« accessoires déco ».
Une reconversion surprenante !

Duceppe veut que Québec collecte l’impôt

http://www.ledevoir.com/politique/

La production d’une seule déclaration ferait épargner 150 millions aux particuliers, selon le Bloc

12 septembre 2015 |Pierre Saint-Arnaud - La Presse canadienne | Canada
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe
Photo: Ryan Remiorz La Presse canadienne
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe
Le Bloc québécois propose de faire exactement l’inverse de ce que suggère la commission Robillard, soit de rapatrier l’administration de l’impôt fédéral au Québec, comme c’est le cas pour la TPS.
 
« Il y a déjà un pas de fait ; faisons le deuxième pas et non seulement conservons notre autonomie fiscale, mais permettons aux gens d’économiser », a déclaré le chef bloquiste, Gilles Duceppe, vendredi à Montréal.
 
M. Duceppe a invité les autres chefs de parti à se prononcer sur cette question qui, selon lui, devrait obtenir leur assentiment puisqu’elle représente des économies de temps et d’argent pour l’ensemble des contribuables. Selon ses calculs, les particuliers économiseraient ainsi 150 millions de dollars en frais administratifs, les entreprises 200 millions de dollars et le gouvernement du Québec 250 millions de dollars, pour une économie totale de 600 millions de dollars.
 
Quant à la possibilité de faire l’inverse, comme le propose le rapport de la commission Robillard, Gilles Duceppe affirme qu’on ne peut confier le Trésor québécois au gouvernement fédéral avec confiance.
 
Il fait valoir que l’Ontario, dont les impôts sont perçus par Ottawa, en est la preuve avec le refus systématique du gouvernement Harper de permettre au gouvernement de Kathleen Wynne de mettre sur pied son propre régime de retraite. « Quelle a été la réponse de Stephen Harper ? Ç’a été de dire : c’est le fédéral qui perçoit les impôts, jamais on n’acceptera ça, on ne collaborera pas, il n’est pas question d’instaurer ce nouveau mode de perception », a martelé le chef bloquiste.
 
« M. [Martin] Coiteux [président du Conseil du trésor] se trompe parfaitement, de même que Mme [Lucienne] Robillard [présidente de la Commission de révision permanente des programmes] quand ils disent que l’autonomie fiscale est préservée. C’est tout à fait le contraire, et là on en a la preuve durant cette campagne », a tranché M. Duceppe.
 
Disparition et pertinence du Bloc
 
M. Duceppe a par ailleurs refusé de se laisser impressionner par les propos de certains souverainistes rapportés par Radio-Canada, notamment de l’ex-ministre péquiste Yves-François Blanchet, selon qui le Bloc pourrait disparaître à l’issue de la présente campagne électorale. « Moi, je pense qu’il se trompe. On va prouver le contraire », s’est limité à dire le chef bloquiste.
 
Quant aux doutes sur la pertinence de maintenir un parti souverainiste à Ottawa, surtout dans un contexte où sa position est grandement fragilisée, Gilles Duceppe n’a pas voulu dire que la question l’agaçait, mais elle n’a guère semblé le préoccuper.
 
« Ça fait longtemps qu’il y en a qui reviennent avec ces vieilles questions-là plutôt dépassées, mais c’est à chaque élection que c’est posé et on a gagné la plupart des fois, a-t-il laissé tomber, avant de renvoyer la balle aux journalistes. Je me pose plutôt la question de la pertinence de ces questions-là. »

Une organisatrice libérale traite Guy A. Lepage d'«osti d'épais»

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/

Publié le 12 septembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Guy A. Lepage... (Photo: Simon Giroux, archives La Presse)
Guy A. LepagePHOTO: SIMON GIROUX, ARCHIVES LA PRESSE

Tommy Chouinard
TOMMY CHOUINARD
La Presse
(QUÉBEC) Une apparatchik libérale proche de Philippe Couillard, ayant même été son organisatrice en chef aux dernières élections, a traité Guy A. Lepage d'«osti d'épais» et de «méchant pissou» au cours d'une altercation avec lui sur un réseau social.
Loin d'exprimer des regrets, Josée Lévesque justifie ses propos en disant que le populaire animateur l'a envoyée «chier».
Mme Lévesque est directrice de cabinet du whip en chef du gouvernement, Stéphane Billette, député de Huntingdon. Le premier ministre Philippe Couillard l'avait choisie comme son organisatrice en chef lors du scrutin de 2014. Deux ans plus tôt, au moment où il briguait la direction du Parti libéral, il l'avait recrutée à titre d'organisatrice pour l'Est-du-Québec. Mme Lévesque est dans les officines du PLQ depuis plus de 20 ans comme directrice de cabinet et conseillère politique, entre autres.
L'altercation entre Josée Lévesque et Guy A. Lepage est survenue jeudi et hier, sur Twitter. Mme Lévesque a lancé le bal en réagissant aux propos de l'humoriste au sujet de la vente au ralenti des billets pour le spectacle Rock et Belles Oreilles - The Tounesqui se déroulera au Centre Vidéotron le 19 septembre. M. Lepage a déclaré mardi que «c'est difficile de vendre des billets à Québec». «C'est les shows heavy métal pis le hockey des Remparts à 20 piastres le billet qui vend bien. Pour le reste, c'est très très très difficile», a-t-il affirmé à l'émission Entrée principale de Radio-Canada.
Sur Twitter, Josée Lévesque a voulu donner sa propre explication des difficultés que connaît RBO à Québec. C'est «parce que nous sommes sélectifs, payer 100$ pour un show plate, non merci!», a-t-elle écrit en interpellant directement Guy A. Lepage. Ce dernier lui a répondu peu de temps après: «Un show plate? Tu l'as vu?»
Josée Lévesque ne l'a pas vu, mais elle s'est permis ce commentaire: «Depuis le temps qu'on vous voit, je ne crois pas que vous vous êtes améliorés.»
Guy A. Lepage a été piqué au vif. «Calvaire! T'es pas gênée! T'es qui toi? Quelle planète habites-tu?»
«J'habite Québec, j'achète seulement des billets à 20$ pour les Remparts. Osti d'épais! Bonne journée», a répliqué Mme Lévesque. Et ce n'est pas tout: «Oh la la, on voit la grande classe de
@guyalepage! En plus, il me bloque. Méchant pissou.»
Ses fonctions non précisées
Sur Twitter, le profil de Mme Lévesque ne précise pas qu'elle occupe de hautes fonctions au gouvernement. Guy A. Lepage l'ignorait donc au moment de leur échange corsé. Il suffit toutefois d'une simple recherche sur l'internet pour savoir qu'elle est une apparatchik libérale - elle utilise la même photo pour Twitter et LinkedIn.
Jointe par La Presse hier, Mme Lévesque n'a exprimé aucun regret. «J'assume pleinement mes affaires», a-t-elle dit, ajoutant que ses propos n'engageaient qu'elle-même. Elle a fait valoir que Guy A. Lepage l'avait insultée dans un message que celui-ci a effacé par la suite. «Il m'a écrit "Va chier, Josée", et je lui ai répondu!», a-t-elle lancé. La Presse a retrouvé la trace de ce message.
«Si j'étais son patron, je l'arrêterais, sérieusement», a réagi Guy A. Lepage en apprenant que Mme Lévesque occupe «un gros poste», comme il le dit. «Mais pour moi, qu'elle soit mécanicienne ou organisatrice politique, je m'en fous. Elle était cavalière et agressive, disons. Et si on m'insulte cavalièrement, ça se peut que je réponde et que je dise va chier.» S'il a effacé le message contenant cette expression, c'est pour éviter «d'entretenir une relation comme celle-là avec madame» plus longtemps.
Au sujet de ses propos de mardi, Guy A. Lepage a assuré qu'il ne voulait pas insulter les gens de Québec. Il a soutenu qu'il avait répété ce que des gens du milieu lui ont dit lors d'une tournée promotionnelle à Québec.

Jean Chrétien dit avoir «honte» de Stephen Harper

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Publié le 12 septembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
L'an dernier, Jean Chrétien avait fait un vibrant... (Photo Chris Young, archives PC)
PHOTO CHRIS YOUNG, ARCHIVES PC

L'an dernier, Jean Chrétien avait fait un vibrant plaidoyer pour que le Canada soit aux premières lignes de l'aide humanitaire en Irak et en Syrie, au lieu de participer à la mission militaire dirigée par les États-Unis.

(Du bureau d'Ottawa) Interpellé par la crise des migrants, irrité au plus haut point par la «réaction froide et dure» de Stephen Harper face à cette tragédie humaine, l'ancien premier ministre Jean Chrétien saute dans la campagne électorale afin de dénoncer les torts qu'infligent les conservateurs à la réputation du Canada sur la scène internationale.
Dans une lettre coup-de-poing publiée dans la section Débats deLa Presse, M. Chrétien affirme que Stephen Harper a mis abruptement fin à une longue tradition canadienne, épousée jusqu'en 2006 par tous les premiers ministres qui ont dirigé le pays, peu importe leur allégeance politique, voulant faire du Canada une nation «avancée et progressiste» qui s'évertue à promouvoir la paix et la stabilité dans le monde.
Des Casques bleus de Lester B. Pearson pour mettre fin à la crise du canal de Suez en 1957 à la décision de Pierre Trudeau d'établir des relations diplomatiques avec la Chine en 1970 en passant par la lutte de Brian Mulroney contre l'apartheid en Afrique du Sud et la signature, sous l'impulsion du gouvernement Chrétien, du traité d'interdiction des mines antipersonnel en 1997, le Canada s'est patiemment construit «une réputation internationale exceptionnelle» en misant sur une approche «multilatérale [des] problèmes mondiaux».
Mais le gouvernement Harper, en moins de 10 ans, «a terni près de 60 ans de notre réputation de bâtisseurs de paix et porteurs de progrès».
En un mot, M. Chrétien dit avoir «honte» du gouvernement Harper, qui continue encore aujourd'hui de privilégier la force militaire en Irak et en Syrie au lieu de mettre l'accent sur l'aide humanitaire et l'accueil de réfugiés syriens, comme tous les premiers ministres canadiens qui l'ont précédé l'ont fait dans le passé lorsqu'une crise humanitaire a frappé une région du globe.
«Aujourd'hui, en tant que Canadien, c'est avec un mélange de honte et de tristesse que j'observe la réaction froide et dure de notre premier ministre face à la tragédie des réfugiés en provenance de la Syrie et de l'Irak. Entretemps, la chancelière allemande Angela Merkel s'est montrée à la hauteur du drame et le monde regarde la générosité de son pays avec la plus grande admiration. La même chose vaut notamment pour la Norvège, la Suède et la Finlande. Ils ont agi rapidement et avec diligence pour faciliter les procédures d'accueil aux réfugiés et non les compliquer davantage. Mais pas Stephen Harper dont le détachement fait honte aux Canadiens et à notre pays aux yeux de la communauté internationale», écrit l'ancien premier ministre.
Vives pressions
Au cours des derniers jours, Stephen Harper a fait l'objet de vives pressions de la part des partis de l'opposition, des provinces et des grandes villes du pays pour que le Canada accueille un plus grand nombre de réfugiés. M. Harper a déjà annoncé que le Canada doit accueillir, d'ici 2017, 11 300 réfugiés de la Syrie, mais le traitement de leurs demandes s'enlise dans les dédales bureaucratiques. Au début de la campagne, M. Harper s'est aussi engagé à accueillir 10 000 réfugiés de plus au cours des quatre prochaines années s'il est reporté au pouvoir. L'effort du Canada est minime si on le compare à celui de l'Allemagne, qui prévoit accueillir 800 000 réfugiés cette année seulement.
Cette lettre ne sera pas la seule sortie de M. Chrétien contre les conservateurs de Stephen Harper durant la campagne. Dimanche, il sera aux côtés de Justin Trudeau à Hamilton, où il prononcera un discours devant les militants au cours duquel il mettra en relief les travers de la politique étrangère depuis une décennie, entre autres. M. Chrétien souhaite l'élection d'un autre gouvernement le 19 octobre pour stopper la dérive du Canada sur la scène internationale.
Nation guerrière?
Dans sa lettre, M. Chrétien s'inquiète aussi de l'esprit guerrier qui anime le gouvernement conservateur de Stephen Harper, rappelant que le Canada, sous sa houlette, a envoyé des avions de chasse en Libye en 2011 - quelques mois après avoir subi une rebuffade aux Nations unies en n'obtenant pas un siège au Conseil de sécurité en 2010 - et qu'il participe à la mission militaire en Irak et en Syrie depuis presque un an.
«Après la campagne de Libye dont on sait maintenant les conséquences désastreuses, le gouvernement Harper a fait survoler le parlement par nos chasseurs-bombardiers en signe de victoire; un rituel normalement caractéristique de nations conquérantes et guerrières, un peu comme tirer des coups de feu en l'air», affirme M. Chrétien, qui a été premier ministre de 1993 à 2003.
L'an dernier, M. Chrétien avait fait un vibrant plaidoyer pour que le Canada soit aux premières lignes de l'aide humanitaire en Irak et en Syrie, au lieu de participer à la mission militaire dirigée par les États-Unis. Il soutenait que le Canada devrait accueillir 50 000 réfugiés qui ont échappé aux griffes du groupe armé État islamique et verser 100 millions de dollars au Programme alimentaire mondial pour nourrir les centaines de milliers de réfugiés. Si ce plan avait été mis à exécution, il y a un an, «nous aurions pu réduire la souffrance liée à ce drame d'une immense ampleur que des images insupportables viennent nous rappeler jour après jour».
En entrevue avec La Presse, hier, M. Chrétien a rappelé les efforts déployés par son gouvernement pour accueillir au Canada 5000 réfugiés du Kosovo en un seul mois.
«Il y avait un problème humanitaire évident. Il y avait une guerre. Je n'ai pas hésité une seconde avant d'agir. En ce qui me concerne, cela allait de soi. Je ne me suis pas dit: "Est-ce qu'il y en a un qui ne sera pas un bon citoyen?" Cela peut arriver. Cela fait 50 ans que je suis là-dedans. Il y en a eu, des réfugiés qui sont venus ici en 50 ans. Et dans 99,9999% des cas, ils sont devenus de bons citoyens exemplaires», a-t-il dit.

Vente d'électricité: Québec et Toronto visent un contrat de 16 ans

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/

Publié le 12 septembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Kathleen Wynne, première ministre de l'Ontario, et Philippe... (Photo Jacques Boissinot, PC)
PHOTO JACQUES BOISSINOT, PC
Kathleen Wynne, première ministre de l'Ontario, et Philippe Couillard, premier ministre du Québec, en conférence de presse hier à Québec.

Denis Lessard
DENIS LESSARD
La Presse
C'est un contrat à long terme, jusqu'en 2032, que veulent conclure le Québec et l'Ontario pour l'utilisation des surplus d'électricité d'Hydro-Québec. Une telle entente serait une première pour l'Ontario qui, jusqu'ici, n'a jamais acheté son énergie à l'extérieur.
Philippe Couillard et son homologue ontarienne Kathleen Wynne ont signé hier une lettre d'entente, préparant le terrain à une négociation rapide pour ces surplus d'énergie québécoise. On parle d'environ 1000 mégawatts d'énergie, a appris La Presse, un volume qui ne nécessiterait pas de nouvelles installations de transport. Au-delà, les interconnexions existantes qui servent en période de pointe ne suffiraient pas. La construction de lignes supplémentaires aurait une incidence sur le prix de vente. Même à 1000 mégawatts - les surplus du Québec sont de 2400 mégawatts -, le contrat signifierait plusieurs centaines de millions en recettes annuelles. La négociation sur les tarifs n'est pas commencée.
L'Ontario doit trouver de l'énergie à l'extérieur parce qu'elle doit rénover ses centrales nucléaires, des réacteurs CANDU datant des années 70. Elle pourrait combler le déficit en augmentant la production de ses centrales thermiques, mais elle s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Elle devrait en outre débourser davantage parce qu'elle s'est jointe, le printemps dernier, au Québec et à la Californie à la Bourse du carbone.
Les consommateurs ontariens ont été frappés par des hausses importantes de tarifs, et le gouvernement Wynne cherche des sources d'énergie à prix stable avant tout.
Une série d'accords 
L'entente sur l'énergie fait partie d'une série d'accords conclus hier entre les deux gouvernements dans le cadre d'une réunion commune des conseils des ministres. Jean Charest avait amorcé ces rendez-vous en 2008; le gouvernement Couillard s'est rendu à Queen's Park en novembre dernier.
Pour Philippe Couillard, cette collaboration est une réponse à «l'isolationnisme» préconisé par le chef péquiste Pierre Karl Péladeau. Au passage, il a souligné que le «mandat sans droit de regard» mis de l'avant par son adversaire pour la gestion de ses actions de Québecor était une réponse «inadéquate, clairement en deçà de ce qui est nécessaire» pour satisfaire aux exigences de son poste de chef de l'opposition.
D'autres ententes ont été conclues hier. Les deux provinces s'entendent pour libéraliser leurs échanges commerciaux et l'accès réciproque à leurs marchés publics. Il ne sera plus possible de soustraire des enfants à la compétence des organismes de protection des deux provinces, une mesure qui aurait empêché que la secte Lev Tahor n'envoie ses élèves en Ontario pour éviter l'application de la loi québécoise sur la protection de la jeunesse.
Hausse de TVQ?
Finalement, le premier ministre Couillard a apporté un bémol important aux visées de son ministre des Finances, Carlos Leitao, qui envisageait qu'une baisse des impôts soit compensée exclusivement par une hausse de la taxe de vente, conformément à la proposition du rapport de Luc Godbout le printemps dernier.
«On va réduire le fardeau fiscal des Québécois, essentiellement par la baisse des impôts sur le revenu qui nuisent à la croissance économique. M. Godbout propose de le remplacer presque entièrement par la TVQ. On entend d'autres suggestions à la commission parlementaire, on est en réflexion là-dessus», a soutenu M. Couillard.
En point de presse, le ministre Leitao a poursuivi la retraite qu'il avait amorcée la veille en commission parlementaire. Le gouvernement s'est engagé à réduire les impôts en 2017 en abolissant la taxe santé. Il pourrait réduire les impôts plus tôt, dès 2016. Le milliard de manque à gagner serait comblé par des hausses de revenus diverses, des taxes à la consommation, mais pas nécessairement la TVQ, a-t-il expliqué. Le rapport Godbout identifiait 4 milliards de dollars de sources potentielles de revenu, dont 1 milliard venu d'une hausse de 1 point de la TVQ.

Les municipalités redoutent d'autres compressions de Québec

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le vendredi 11 septembre 2015 à 20 h 15 HAE
Suzanne Roy, mairesse de Sainte-Julie et présidente de l'UMQ
Suzanne Roy, mairesse de Sainte-Julie et présidente de l'UMQ

L'Union des municipalités du Québec (UMQ) craint que les compressions de 300 millions de dollars imposées aux Villes l'an dernier par Québec deviennent récurrentes, même si le gouvernement n'en a pas encore fait l'annonce.
Québec avait invoqué en novembre dernier l'impérieuse nécessité d'atteindre l'équilibre budgétaire pour justifier ces coupes qui s'inscrivaient dans un « pacte fiscal transitoire ».
La décision avait alors soulevé un tollé dans le milieu municipal, certaines Villes, comme Laval et Longueuil, ayant décidé de hausser les taxes. Ce qui leur a valu la menace de gouvernement Couillard de leur couper les vivres.
L'inquiétude face à la récurrence de ces compressions est telle que l'UMQ a convoqué une réunion d'urgence de son conseil d'administration vendredi, et ce, sur fond de négociations avec Québec.
Les municipalités, qui doivent présenter leur budget en novembre prochain, ont besoin d'être fixées sur les intentions du gouvernement. Celui-ci se refuse à tout commentaire à ce sujet, se gardant de « négocier sur la place publique ».
« Le premier ministre et le ministre des Affaires municipales, il y a un an, nous ont parlé d'un pacte transitoire. Alors, à moins que le mot "transitoire" ait changé de signification dans les 12 derniers mois, ça doit être transitoire. »— Suzanne Roy, mairesse de Sainte-Julie et présidente de l'UMQ

Quoi qu'il en soit, les municipalités se mobilisent pour empêcher une répétition des compressions de l'année dernière et mettent le gouvernement devant ses engagements. Toutes les Villes seront convoquées en assemblée générale le 2 octobre pour examiner ce dossier.
Baisse de services ou hausse de taxes
En entrevue à l'émission Le 15-18, le maire de Laval, Marc Demers, a tenu à appeler lui aussi le caractère transitoire de l'annonce et les conséquences fâcheuses pour les Villes et les citoyens dans le cas de sa reconduction.
« Les municipalités n'ont pas le droit de faire des déficits, l'ensemble des maires ne veulent pas aller là, mais comme est-ce qu'on va boucler les budgets? », en cas de compressions, se demande-t-il.
Et d'ajouter que les conséquences prendront la forme soit d'une « baisse de services » ou d'une « augmentation de taxes. C'est à peu près les seules avenues que nous avons pour équilibrer nos budgets dans les municipalités ».
Avec les informations de François Cormier

Le président cubain libère plus de 3500 prisonniers avant la visite du pape

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Mise à jour le vendredi 11 septembre 2015 à 17 h 49 HAE   Associated Press
Raul Castro et le pape François au Vatican, le 10 mai 2015
Raul Castro et le pape François au Vatican, le 10 mai 2015 
Photo :  PC/Gregorio Borgia

Les autorités cubaines ont annoncé vendredi qu'elles libéraient 3522 prisonniers, à une semaine de la visite du pape François. Il s'agit d'une troisième amnistie massive avant le passage d'un souverain pontife dans cet État insulaire des Caraïbes.
Le Conseil d'État a annoncé dans le quotidien du Parti communiste cubain, Granma , que les prisonniers libérés sont principalement des femmes, des détenus âgés de moins de 20 ans, des malades chroniques et des gens dont la peine prend fin l'an prochain.
Certains prisonniers étrangers, dont le pays d'origine a accepté l'extradition, seront également libérés avant l'arrivée du pape François, qui sera à Cuba du 19 au 22 septembre.
Le gouvernement n'entend toutefois pas rendre leur liberté à ceux qui ont été condamnés pour des crimes graves, dont font partie le meurtre, la pédophilie ou la violation de la sécurité de l'État, même si cette dernière catégorie comprend parfois des gens considérés comme des prisonniers politiques par les groupes de défense des droits de la personne.
Sont aussi exclues de ce pardon les personnes condamnées pour avoir illégalement abattu du bétail gouvernemental, un crime sévèrement puni à Cuba, où le lait et la viande de boeuf viennent souvent à manquer.
« Profonde satisfaction » des évêques cubains
Un porte-parole du Vatican n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires, mais la Conférence des évêques catholiques de Cuba a exprimé sa « profonde satisfaction » devant cette décision.
Les noms des prisonniers amnistiés ont été publiés dans un décret signé par le président Raul Castro dans la gazette officielle du gouvernement cubain. Le décret qualifie ces pardons « d'actes humains et souverains ».
Le quotidien Granma a annoncé vendredi matin que les prisonniers seraient relâchés au cours des 72 prochaines heures.
Raul Castro avait amnistié plus de 2900 prisonniers avant la visite de Benoît XVI, en mars 2012. Son frère, l'ex-président Fidel Castro, avait quant à lui libéré environ trois cents détenus quand le pape Jean-Paul II avait visité Cuba en 1998.

Catalogne : vers une rupture avec l’Espagne? Les indépendantistes catalans lancent leur campagne

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Mise à jour le vendredi 11 septembre 2015 à 16 h 55 HAE   Radio-Canada avec Associated Press, Reuters et Agence France-Presse

Des centaines de milliers d'indépendantistes - 520 000 à 1,4 million selon différents bilans officiels - ont célébré vendredi dans la rue la journée nationale de la Catalogne, la Diada, persuadés de son caractère « historique », quinze jours avant un scrutin centré sur la sécession, au grand dam de Madrid. 
Menée par le président du gouvernement catalan, Artur Mas, la coalition indépendantiste, qui ratisse du centre droit à la gauche, a besoin de 68 sièges sur les 135 que compte le Parlement catalan afin d'aller de l'avant avec son projet. Selon les sondages, elle pourrait remporter une courte majorité des sièges.
Dans le cas d'une victoire, les partis indépendantistes comptent lancer une « feuille de route » qui doit leur permettre d'atteindre leur objectif d'indépendance dans un délai de 18 mois.
« Après tant de siècles, nous avons une grande opportunité de voter en faveur de notre avenir démocratique, si bien que nous devons saisir chaque occasion. Seul un 'oui' peut changer les Choses », a déclaré Arthur Mas, ajoutant que « si nous n'avons pas ce ''oui'', nous ne pourrons pas poursuivre notre route vers ce processus politique avec la même énergie et la même intensité. »
« Nous ne demandons pas la lune. Nous aspirons à ce que la plupart des nations européennes ont déjà, c'est-à-dire un État. »— Artur Mas, président du gouvernement catalan

La Catalogne réclame depuis 2012 la possibilité de tenir un référendum, à l'image de celui sur la souveraineté du Québec. Mais le gouvernement central espagnol s'y oppose, estimant qu'il appartient à tous les Espagnols de se prononcer sur l'unité du pays.
Artur Mas, le président du gouvernement catalanArtur Mas, le président du gouvernement catalan  Photo :  Gustau Nacarino / Reuters
Le président du gouvernement espagnol qualifie d'« absurde » toute idée de sécession de la Catalogne et refuse que les élections régionales du 27 septembre soient considérées comme un vote par procuration sur l'indépendance.
Le 9 novembre 2014, le gouvernement catalan avait tenu une consultation symbolique sur l'indépendance de la région, en dépit de l'interdiction signifiée par Cour constitutionnelle espagnole. L'option du oui l'avait emporté à plus de 80 %, mais la participation (40 %) avait été jugée insuffisante.
Région relativement prospère dans une Espagne en proie à la crise économique, la Catalogne accumule les rancœurs envers Madrid. Elle est notamment contrariée que le Tribunal constitutionnel limite, en 2010, la large autonomie que lui a accordée le Parlement espagnol en 2006.
Des centaines de milliers d'indépendantistes ont célébré vendredi à Barcelone la journée nationale de la Catalogne, la Diada.
Des centaines de milliers d'indépendantistes ont célébré vendredi à Barcelone
la journée nationale de la Catalogne, la Diada.
  Photo :  Albert Gea / Reuters

À lire aussi :

La crise des migrants L'ONU attend 2 millions de nouveaux déplacés syriens cette année

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le samedi 12 septembre 2015 à 6 h 49 HAE
Des milliers de migrants traversent de la Hongrie à l'Autriche.
Des milliers de migrants traversent de la Hongrie à l'Autriche. 
Photo :  Leonhard Foeger / Reuters

La guerre en Syrie devrait faire deux millions de déplacés supplémentaires d'ici à la fin de l'année, a déclaré à Reuters le coordonnateur de l'action humanitaire des Nations unies en Syrie, Yacoub El Hillo.
Un million de déplacés de l'intérieur ont été déjà comptabilisés depuis le début de l'année et ce nombre devrait doubler si les combats se poursuivent avec la même intensité, a-t-il dit.
La guerre en Syrie, qui dure depuis 2011, a fait 250 000 morts, 7,6 millions de déplacés et 4 millions de réfugiés, répartis principalement dans les pays voisins.
L'Europe est confrontée depuis plusieurs semaines à un afflux de réfugiés qui met à l'épreuve sa solidarité, et cet afflux devrait se poursuivre, estime Yacoub El Hillo.
« À moins d'une importante initiative sur le plan politique, le flot humain qui a commencé de quitter la Syrie et les pays voisins continuera dans les nombreux mois à venir », dit-il.
« L'Europe sera confrontée à une crise des réfugiés similaire à celle qui a conduit à la création du HCR (Haut Commissariat pour les réfugiés) en 1950 », prédit-il, par allusion à la mise en place de l'agence onusienne pour faire face au flot de réfugiés de la Seconde Guerre mondiale.
« On peut supposer sans trop de risques que des réfugiés supplémentaires vont prendre le chemin de l'Europe et ils auront
raison, car les pays qui ont si généreusement accueilli ces réfugiés, le Liban, la Jordanie, l'Irak, la Turquie, l'Égypte, sont pour certains d'entre eux au bord de la saturation », ajoute Yacoub El Hillo.
Manifestations en soutien aux migrants en Europe

Des manifestations doivent réunir samedi des dizaines de milliers de personnes à Londres, à Berlin, à Madrid et dans plusieurs autres villes européennes. Par contre, quelques manifestations contre l'accueil des réfugiés sont prévues en Pologne, en République tchèque et en Slovaquie.

Harper, Trudeau, Mulcair et Duceppe s'accordent un congé

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le samedi 12 septembre 2015 à 04h11. Modifié par 98,5 fm à 08h18.
Harper, Trudeau, Mulcair et Duceppe s'accordent un congé
Thomas Mulcair, Stephen Harper, Justin Trudeau, Elizabeth May et Gilles Duceppe/Montage photos: archives PC
MONTRÉAL - La campagne électorale fédérale prend une pause en ce samedi.
Stephen Harper, Thomas Mulcair, Justin Trudeau et Gilles Duceppe s'accordent un repos.

Seule la chef du Parti vert, Elizabeth May, a prévu une activité publique. Elle participera à un défilé de la fierté en Colombie-Britannique.

La campagne entrera dimanche dans sa 7e semaine.
Thomas Mulcair et Gilles Duceppe reprendront le collier, alors que les autres chefs n'ont pas encore fait connaître leur horaire.

Explosions dans un restaurant en Inde: 85 personnes ont été tuées

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Publié par Associated Press le samedi 12 septembre 2015 à 07h11. Modifié par 98,5 fm à 07h38.
NEW DELHI - Deux puissantes explosions presque simultanées survenues dans un restaurant bondé de la ville de Petlawad, dans le centre de l'Inde, ont fait au moins 82 morts et 35 blessés samedi.
La force des déflagrations a provoqué l'effondrement du toit de l'immeuble.

Les explosions, qui seraient imputables à des bouteilles de gaz naturel dans la cuisine et à des détonateurs entreposés illégalement près de l'établissement, sont survenue à l'heure du petit déjeuner.

Plusieurs édifices environnants ont dû être évacués. Des recherches étaient en cours pour retrouver des survivants.