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samedi, juillet 11, 2015

Ottawa verse 60 millions $ pour le projet d'expansion du Port de Québec

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 10 juillet 2015 à 13h14.
Ottawa verse 60 millions $ pour le projet d'expansion du Port de Québec
QUÉBEC — Ottawa répond à la première d'une longue liste de demandes électorales du maire Régis Labeaume. Le projet Beauport 2020, projet d'expansion du Port de Québec, recevra 60 millions $ du Fonds Chantiers Canada.
Tout en applaudissant l'annonce, le maire Labeaume s'est empressé de rappeler ses autres demandes, faites au début du mois dernier.

«Nos quatre priorités régionales dans le cadre de la campagne électorale à venir... Je vous les rappelle pour être sûr qu'on se comprend bien», a lancé le maire au ministre fédéral Denis Lebel présent à ses côtés, avant de citer les projets de l'aéroport de Québec, de l'Université Laval et de l'Institut national d'optique. La commande totale dépasse les 200 millions $.

Le ministre conservateur souriait en entendant le maire vanter sa capacité d'écoute et sa disponibilité.

Mais en point de presse après l'annonce, il s'est défendu d'agir pour s'attirer des votes. «Le programme qui nous permet d'être ici au port a été lancé le premier avril dernier. Un an pour livrer ce dossier-là, c'est tout à fait normal. Donc vous allez me revoir cet été, un peu partout au Québec, dans différentes annonces et on va toujours me dire que c'est en fonction des élections», a noté le ministre.

Le projet Beauport 2020 doit prolonger la ligne de quai de 610 mètres, augmenter la superficie en arrière-quai de 18,5 hectares, le tout dans le but d'accueillir de plus gros navires. Le projet doublera aussi la taille de la plage de la Baie de Beauport. Le coût total de ce chantier est de 190 millions $.

La construction débutera une fois l'évaluation environnementale fédérale complétée. Il n'y aura pas d'évaluation provinciale. Querelle de juridiction de laquelle le maire Labeaume refuse de se mêler.

Quant à ceux qui s'inquiètent de voir s'installer un terminal pétrolier avec ce projet, le PDG du Port de Québec, Mario Girard, a tenu à les rassurer. «Il n'y a aucune discussion avec TransCanada. De toute façon, même s'il y en avait, le projet de 18,5 hectares qu'on annonce ce matin ne correspondrait pas au descriptif technique nécessaire pour accueillir le terminal pétrolier de TransCanada pipeline», a insisté M. Girard.

Attentat-suicide au Tchad Kamikaze déguisé en femme: 14 morts et 74 blessés

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Première publication 11 juillet 2015 à 08h36

Kamikaze déguisé en femme: 14 morts et 74 blessés
Crédit photo : Agence France-Presse

Le marché central de N'Djamena sous surveillance militaire
Par Stéphane Yas | Agence France-Presse
Un kamikaze déguisé en femme s'est fait exploser samedi sur lemarché central de N'Djamena, faisant au moins 14 morts, ladeuxième attaque d'envergure frappant en moins d'un mois la capitale du Tchad, pays en pointe dans la lutte contre lesislamistes nigérians de Boko Haram.
Le «bilan provisoire» est de 14 morts et 74 blessés. Neuf femmes commerçantes et cinq hommes ont été tués, dont un gendarme tchadien, a affirmé à l'AFP le porte-parole de la police nationale, Paul Manga. Le kamikaze a également péri dans l'explosion.
L'attaque n'avait pas été revendiquée à la mi-journée, mais pour une source policière interrogée par l'AFP, «pas de doute, il s'agit de Boko Haram».
Le groupe avait revendiqué une double attaque ayant fait 38 morts mi-juin à N'Djamena et une opération de police dans le cadre de l'enquête s'était soldée fin juin, toujours dans la capitale tchadienne, par la mort de cinq membres présumés de Boko Haram, cinq policiers et un de leurs informateurs.
Samedi, c'est un homme habillé en femme, le visage dissimulé par un voile intégral, qui «a voulu infiltrer le marché (...) Il a été intercepté par les gendarmes, qui lui ont demandé de se démasquer (...) C'est à ce moment qu'il a déclenché sa ceinture (d'explosifs)», a décrit le porte-parole de la police.
La tête voilée de l'auteur présumé de l'attentat, arrachée par l'explosion, a été retrouvée près du lieu de l'attentat, et montrée à des journalistes présents sur place.
Invoquant des mesures de sécurité après la double attaque de juin, les autorités tchadiennes avaient dans la foulée totalement interdit le port du voile intégral (niqab, ne laissant apparaître que les yeux) dans ce pays majoritairement musulman. Elles avaient en représailles bombardé des positions de Boko Haram au Nigeria à plusieurs reprises.
À proximité immédiate du lieu de l'attentat, des morceaux de chair humaine étaient éparpillés au milieu de flaques de sang.
Aussitôt après l'attaque, commerçants et badauds ont fui le marché - désormais désert - en laissant sur place leurs marchandises dans un mouvement de panique.
«Tout le monde est très choqué», a confié un responsable policier, d'autant que «nous sommes en pleine période de ramadan».
Le quartier du marché central, situé au coeur de la capitale, a été entièrement bouclé par les forces de sécurité tchadiennes et selon des sources sécuritaires, le premier ministre Kalzeube Pahimi Deubet a convoqué en urgence un Conseil de sécurité.
L'armée tchadienne est en première ligne dans l'opération militaire régionale contre les insurgés de Boko Haram, qui ont multiplié les attentats-suicide ces dernières semaines dans le nord-est du Nigeria, comme samedi matin à Maiduguri (nord-est) où deux kamikazes ont fait deux morts en visant une gare routière bondée
Ils ont percuté un bus de 18 places qui sortait tout juste du terminal routier, avec des passagers à bord, faisant deux morts.
Les deux attaques de samedi soulignent une nouvelle fois la capacité de nuisance du groupe islamiste nigérian, malgré les succès militaires revendiqués ces derniers mois par l'opération régionale à laquelle participent le Nigeria et ses voisins tchadiens, nigériens et camerounais.
Le président nigérian Muhammadu Buhari, au pouvoir depuis le 29 mai, a fait de la lutte contre Boko Haram une priorité, mais selon des experts, aucune solution efficace ne pourra être trouvée sans l'implication réelle du Nigeria et de ses voisins.
«Il y a peu de chances que la lutte contre Boko Haram trouve son terme rapidement», a affirmé à l'AFP Ryan Cummings, analyste chez Red24.
«Boko Haram reste perçu comme un problème nigérian, mais l'évidence montre que la menace a pris des proportions régionales qui réclament une solution régionale», selon M. Cummings.
L'insurrection meurtrière de Boko Haram et sa répression ont fait au moins 15 000 morts depuis 2009 et fait plus de 1,5 million de déplacés.
Depuis l'entrée en fonctions de M. Buhari le 29 mai, les insurgés ont multiplié leurs attaques, faisant au moins 570 victimes au Nigeria, notamment dans l'État de Borno, selon un décompte de l'AFP.

Montérégie : le corps découvert à Hinchinbrooke est celui de Samantha Higgins

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 |  Par Radio-Canada.ca avec La Presse Canadienne   Publication: 

SAMATHA HIGGINS DISPARITION
Le corps démembré qui a été trouvé dans un sac aux abords d'un petit cours d'eau à Hinchinbrooke, en Montérégie, jeudi soir, est celui d'une mère de famille de 22 ans portée disparue depuis le début de la semaine.
Le cadavre de Samantha Higgins a été découvert à plus de 70 km du dernier endroit où elle a été vue vivante, soit dans l'arrondissement de LaSalle, en début de semaine.
Elle avait quitté à pied la résidence d'une amie située à une dizaine de minutes de chez elle, vers minuit dans la nuit de lundi à mardi. Elle avait prévenu son conjoint qu'elle rentrait, mais elle n'a jamais été revue depuis.
Mme Higgins était la mère d'un bébé de 10 semaines et d'une petite fille de 4 ans.
Une autopsie sera pratiquée sur le corps de la victime afin de déterminer entre autres le moment de la mort de la jeune femme.
Les enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ) ont ratissé un large secteur, aux abords de l'endroit où le corps a été retrouvé, à la recherche d'indices. Les agents de la SQ ont effectué des recherches à pied, en véhicule tout-terrain et en hélicoptère. Ils ont également interrogé les résidents du secteur.
Un périmètre de sécurité a été établi à l'intersection de la montée de Rockburn et du chemin de la Rivière-aux-Outardes.
Les enquêteurs de la SQ travaillent désormais en collaboration avec leurs collègues du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui avaient ouvert une enquête sur la disparition de la victime, pour tenter d'élucider les circonstances qui ont mené à la mort suspecte.
Le corps a été retrouvé jeudi soir par un adolescent qui a alerté le propriétaire de la ferme laitière pour lequel il travaille.

Un Québécois meurt après 46 ans derrière les barreaux

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 |  Par Agence France-Presse   Publication: 

SO THAT HAPPENED JUVENILE DETENTION

Un détenu de 74 ans est décédé vendredi à la prison de Sainte-Anne-des-Plaines, au Québec, après avoir passé 46 ans derrière les barreaux et où il lui restait moins de deux ans à purger, a indiqué l'établissement pénitentiaire.
Roland Côté avait été condamné alors qu'il était âgé de 28 ans, le 13 juin 1969, à une peine de 48 ans et 6 jours d'emprisonnement pour une série de vols à main armée, a rappelé le ministère de la Justice dans un communiqué.
Roland Côté est mort à l'hôpital de la prison Archambault, à Sainte-Anne-des-Plaines, petite localité à 40 km au Nord de Montréal, a indiqué la prison en indiquant qu'une enquête sur les circonstances du décès avait été diligentée, comme c'est l'usage en cas de décès d'un prisonnier.

Disparition de 33 000 emplois au Québec en juin

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  |  Par La Presse Canadienne  Publication: 

JOB SEARCH
OTTAWA _ L'économie canadienne a affiché une perte nette de 6400 emplois en juin, les gains de la Colombie-Britannique et de l'Ontario ayant été effacés par la disparition de 33 000 emplois au Québec, a indiqué vendredi Statistique Canada.
Dans l'ensemble, la création d'emplois à temps plein au pays n'a pas su contrebalancer complètement les pertes d'emplois à temps partiel, mais le taux de chômage est néanmoins resté stable à 6,8 pour cent, a précisé l'agence fédérale.
Au Québec, le taux de chômage a avancé de 0,4 point de pourcentage à 8,0 pour cent. Les pertes d'emplois de la province étaient entièrement attribuables au travail à temps partiel.
Les économistes s'attendaient à ce que l'économie canadienne perde 10 000 emplois et à ce que le taux de chômage national grimpe de 0,1 point à 6,9 pour cent, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters.
Le Nouveau-Brunswick a pour sa part perdu 3500 emplois.
À l'opposé, l'emploi en Colombie-Britannique a crû de 15 400 et il a crû aussi de 14 000 en Ontario et de 4300 à Terre-Neuve-et-Labrador.
Ces statistiques sont dévoilées alors que certains observateurs de la scène économique affirment que le Canada serait déjà en récession.
Au Canada, après avoir progressé de 63 000 (+0,4 pour cent) au premier trimestre de 2015, l'emploi a augmenté de 33 000 (+0,2 pour cent) au deuxième trimestre. Le travail à temps plein a connu une hausse de 143 000 au deuxième trimestre, tandis que le travail à temps partiel a diminué de 110 000 au cours de la même période.
Au cours des 12 mois ayant pris fin en juin, il y avait 176 000 personnes de plus en emploi, soit une hausse de 1 pour cent provenant entièrement de la croissance du travail à temps plein. Durant la même période, le nombre total d'heures travaillées s'est accru de 2,1 pour cent.
L'emploi a diminué chez les jeunes de 15 à 24 ans et augmenté chez les hommes de 55 ans et plus. Par contre, les autres groupes démographiques ont connu peu de variation.

Radicalisation : les dessous de la stratégie de prévention d'Ottawa

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  |  Par Bahador Zabihiyan, Radio-Canada.ca  Publication: 

ISLAMIC CENTER MICHIGAN
Le ministère de la Sécurité publique a lancé une opération séduction pour bâtir des ponts avec les communautés musulmanes canadiennes dans le but de lutter contre l'extrémisme violent. La stratégie de prévention semble fonctionner, selon les documents obtenus par Radio-Canada. Mais il y a des ratés.
Depuis 2009, de hauts fonctionnaires du ministère de la Sécurité publique reçoivent des conseils des membres de la Table ronde transculturelle sur la sécurité (TRTS) pour organiser des activités de sensibilisation au sein des communautés musulmanes. Plus de 1300 personnes y ont pris part, indiquent les documents obtenus par Radio-Canada grâce à une demande d'accès à l'information.
Dans une allocution à Halifax le 21 novembre dernier, le ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, a souligné le rôle important de la TRTS, quelques semaines après les attaques d'Ottawa et de Saint-Jean-sur-Richelieu.
« Vos points de vue, ainsi que le travail que vous avez accompli jusqu'à aujourd'hui au chapitre de la prévention et de la lutte contre l'extrémisme violent, sont devenus des éléments importants de notre approche relative à cette question [...] Vous représentez mon comité consultatif communautaire », disait M. Blaney, selon une copie de son allocution.
À la rencontre des jeunes musulmans
Récemment, le ministère de la Sécurité publique et la TRTS ont organisé des activités de sensibilisation auprès des jeunes de Windsor, Hamilton, London et St. Catharines « pour prévenir et lutter contre l'extrémisme violent ». Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) y a aussi pris part.
La centaine de jeunes qui ont participé à ces sessions au printemps 2014 les ont trouvées « engageantes et pertinentes ». Elles leur ont permis de mieux comprendre « l'extrémisme violent », selon le compte rendu produit par le ministère.
Mais le ministère s'est ainsi rendu compte en effectuant un « sondage » que les participants ne savaient toujours pas qui contacter s'ils voyaient des signes indiquant qu'une personne est « sur le chemin de l'extrémisme violent ».
Des rencontres similaires se sont tenues en Alberta et au Québec. En juin 2014, le ministère prévoyait d'en tenir d'autres.
Les recommandations du comité consultatif
En août 2014, le TRTS a remis son rapport au ministre Blaney. Celui-ci a ensuite indiqué aux membres de ce comité que son ministère travaillait « activement » pour mettre en place « un grand nombre » de ses recommandations :
  • Mener plus d'activités de sensibilisation
  • Mieux utiliser les réseaux sociaux
  • Créer un site web de type « extrémisme violent 101 » pour sensibiliser les jeunes, les familles
  • Créer un contre-discours à la rhétorique violente des extrémistes : utiliser les faits ou l'humour pour invalider les messages extrémistes
  • Créer des manuels d'information destinés aux divers intervenants : entraîneurs sportifs, personnels soignants, policiers, agents de probation, chefs religieux, personnels éducatifs, groupes étudiants
Un membre de la TRTS suspendu
Le comité a toutefois dû composer avec une importante controverse le printemps dernier. Des médias et un blogue avaient soulevé le fait qu'un membre de la TRTS avait publié des propos controversés dans un guide de conduite destiné à une association étudiante ontarienne. Dans le document qu'il avait cosigné en 1996, Hussein Hamdani s'opposait au mariage de conjoints de même sexe. Il a depuis indiqué que sa pensée avait évolué.
Or les documents obtenus par Radio-Canada donnent plus de détail sur le rôle précis de M. Hamdani au sein de la TRTS. L'avocat a joué « un rôle déterminant » pour établir le dialogue avec des membres des communautés musulmanes au Canada, peut-on lire dans un compte rendu interne interne préparé pour le ministre Blaney en novembre 2014.
M. Hamdani a ainsi participé à plusieurs rencontres en 2014 avec des hauts fonctionnaires des ministères de la Sécurité publique et de la Justice, mais aussi du SCRS, de la GRC et de l'Agence des services frontaliers du Canada.
« Je suis au courant que les activités de sensibilisation conduites avec les communautés au Québec, en Ontario et en Alberta ont été très productives [...]. Merci à Hussein d'avoir travaillé avec nous pour nous aider avec ces évènements », peut-on ainsi lire dans des notes de breffage destinées à M. Blaney, en novembre dernier.
Six mois plus tard, M. Blaney décidait de suspendre M. Hamdani de la TRTS en attendant une « revue des faits ».
Par téléphone, M. Hamdani indique qu'il n'a pas eu de nouvelles de la part du ministère ni reçu d'avis écrit lui indiquant sa suspension. Il estime que la décision du ministre était politique, car il avait participé à une activité de financement pour le Parti libéral du Canada.

Moratoire en vue pour empêcher la pêche commerciale dans l'Arctique

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  |  Par La Presse Canadienne  Publication: 

ARCTIQUE
Le Canada s'apprêterait à signer un moratoire international sur la pêche commerciale au milieu de l'océan Arctique, le temps d'en savoir plus sur le potentiel de cette ressource halieutique.
Une source au fait des négociations a confié à La Presse Canadienne que l'entente devrait être signée jeudi prochain, à Oslo.
Une porte-parole de Pêches et Océans, Carole Saindon, a confirmé que le Canada participerait à une rencontre en Norvège en compagnie de représentants d'autres pays riverains afin de discuter des mesures à prendre pour lutter contre la pêche en haute mer non réglementée au milieu de l'océan Arctique.
« Les résultats de ces discussions seront divulgués à l'issue de la rencontre », a simplement indiqué Mme Saindon, dans un courriel.
Dans le cadre d'une entente provisoire, en février 2014, le Canada, les États-Unis, la Russie, le Danemark et la Norvège avaient convenu qu'il était nécessaire de protéger l'océan Arctique au-delà de leurs limites territoriales respectives de 200 kilomètres - une étendue aussi vaste que la mer Méditerranée.
Le gouvernement canadien a déjà décrété l'an dernier un moratoire sur toute nouvelle pêche commerciale dans ses eaux territoriales de l'ouest de l'Arctique, le temps de mener de plus amples études.
Priorité aux pêcheurs inuits
De nouvelles pêches commerciales dans la mer de Beaufort ne seront autorisées que lorsque les recherches auront démontré des surplus de stocks et les pêcheurs inuits auront préséance pour l'obtention des nouveaux permis. Les États-Unis ont annoncé la même mesure pour leur partie de la mer de Beaufort.
Au milieu de l'Arctique, au-delà des eaux territoriales de chacun, aucune pêche commerciale n'est actuellement pratiquée, mais les glaciers fondent peu à peu, et les recherches démontrent que plus de 800 espèces de poissons qui ont un potentiel commercial migrent vers les pôles, à une vitesse de 26 kilomètres par année. Le phénomène serait particulièrement marquant dans l'Arctique.
Or, jusqu'à 40 % du centre de l'océan Arctique, au-delà des eaux territoriales, serait dépourvu de glace depuis quelques étés, ce qui permettrait dorénavant la pêche industrielle dans cette vaste région.
Les cinq pays qui devraient entériner l'entente à Oslo ont reconnu la nécessité de convaincre d'autres pays de se joindre à eux, notamment de « gros pêcheurs » comme la Chine, le Japon, la Corée du Sud et les pays de l'Union européenne.
La signature de l'entente aurait été reportée à cause des événements en Ukraine, impliquant la Russie. Moscou a indiqué en juin qu'elle était prête à signer l'entente internationale.
En 2012, plus de 2000 scientifiques de 67 pays - dont le quart du Canada - avaient réclamé un moratoire sur la pêche commerciale dans l'Arctique, le temps de mener des recherches approfondies sur l'état de la ressource et des écosystèmes.

Le typhon Chan-hom touche terre en Chine: un million d'évacués

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Publié par Associated Press le samedi 11 juillet 2015 à 06h59. Modifié par Jean-François Cyr à 08h31.
Le typhon Chan-hom touche terre en Chine: un million d'évacués
Photo: Chinatopix / AP
PÉKIN, Chine - Le typhon Chan-hom a touché terre samedi en Chine, au sud de la ville de Shanghai, alors que près d'un million de résidents ont été évacués de la côte.
La tempête est poussée par des vents qui atteignent 160 kilomètres à l'heure.

C'est la province de Zhejiang qui devrait être la plus touchée. Déjà, certaines rues de la ville de Zhoushan étaient envahies par l'eau samedi matin.

Selon le service national de météo, ce typhon pourrait être un des plus forts que la Chine ait connu en plus de 60 ans.

Les services ferroviaire, maritime et aérien ont été annulés jusqu'à dimanche dans toute la région affectée. La circulation automobile est aussi restreinte.
Ce typhon pourrait être le plus puissant depuis 1949 à toucher la région. Les vagues gigantesques et les vents violents ont déjà engendré de nombreuses évacuations et la fermeture de plusieurs bâtiments à Shanghai.

Ce typhon est la deuxième tempête à frapper la Chine en quelques jours à la suite de l'arrivée de la tempête tropicale Linfa (située à gauche sur l'image) sur les côtes de la province de Guangdong, au sud du pays.

Le Parlement grec vote en faveur des propositions du gouvernement Tsipras

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  |  Par Agence France-Presse  Publication: 

TSIPRAS

Le parlement grec a donné samedi son feu vert au gouvernement d'Alexis Tsipras pour négocier un nouveau plan d'aide sur la base de propositions "loin" de ses promesses de campagne, mais bien accueillies par les créanciers.
Le Parlement a largement approuvé, par 251 voix pour (sur un total de 300) cette proposition, qui reprend dans les grandes lignes ce que souhaitaient les créanciers et a fait renaître l'espoir qu'un accord puisse être conclu pour permettre le maintien du pays dans la zone euro.
Vendredi dans la soirée, une source européenne avait révélé que les trois institutions créancières (UE, BCE, FMI) jugeaient la proposition d'Athènes "positive", et constituant "une base de négociation" en vue d'un troisième plan d'aide au pays d'un montant de 74 milliards d'euros.
Exactement au même moment, le Premier ministre grec Alexis Tsipras était devant le Parlement, appelant les députés de tous bords à un vote de "haute responsabilité" et à l'autoriser à négocier ce plan, en reconnaissant que le gouvernement avait fait "des erreurs", que le plan était "très éloigné" des promesses de Syriza, mais qu'il était finalement le meilleur possible.
Les concessions du gouvernement ont d'ailleurs provoqué plusieurs défections dans les rangs de la gauche radicale puisque huit députés Syriza se sont abstenus, deux ont voté contre et sept étaient absents lors du vote, dont l'ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis.
Cette marque de défiance fissure la majorité parlementaire pour les votes à venir et pourrait entraîner des changements au sein du gouvernement, selon les commentateurs. L'opposition socialiste et conservatrice a largement soutenu le texte.
La proposition sera examinée samedi par les ministres des Finances de la zone euro, l'Eurogroupe, avant de déboucher dans le meilleur des cas sur "un accord politique", avant un sommet extraordinaire des 28, dimanche, qui pourrait relancer officiellement les négociations. 
Il s'agira d'étudier le document publié dans la nuit de jeudi à vendredi, et dans lequel, moins d'une semaine après avoir fait voter non à 61% par la population sur un texte très proche, Athènes s'engage à adopter une grande partie des mesures proposées par les créanciers.
Les propositions d'Athènes paraissent en effet désormais toutes proches des vœux de ceux-ci, sur la plupart des sujets qui fâchent : retraites, TVA, privatisations, taxe sur les sociétés...
Vendredi, les marchés financiers avaient anticipé les nouveaux développements, avec un raffermissement de l'euro, une hausse des bourses européennes et une nette détente des taux d'emprunt des pays du sud de l'Europe.
Syriza soutient le capitalisme
A la tête du camp des conciliants, le président français François Hollande avait jugé les propositions d'Athènes "sérieuses" et "crédibles".
Alors que de nombreuses rumeurs font état d'un soutien actif de la France, très engagée en faveur d'un compromis, dans la préparation des mesures, le Premier ministre Manuel Valls avait jugé pour sa part "équilibrée et positive" la position des Grecs.
Le gouvernement allemand avait refusé au contraire de donner son opinion, indiquant "ne pas pouvoir juger du contenu" des propositions à ce stade, et "attendre que les institutions communiquent leur avis", avant l'Eurogroupe.
Mais certains Grecs ayant voté non dimanche faisaient part de leur mécontentement.
Sept à huit mille personnes ont ainsi manifesté vendredi soir à Athènes à l'appel du PAME, syndicat communiste, et de partis de gauche. "Syriza soutient le capitalisme", affirmait une banderole. "Si les Grecs ont voté aussi massivement pour le non c'est parce qu'ils voulaient mettre fin à la rigueur. Le gouvernement n'en tient pas compte", déplorait Evgenia Roussos, une étudiante proche du parti Antarsya ("Mutinerie").
"Il y avait beaucoup de oui dans le non et beaucoup de non dans le oui" au référendum, expliquait, philosophe et résigné, Grigoris Manthoulis, un commerçant dont l'activité est au ralenti depuis la fermeture des banques et l'instauration d'un contrôle des capitaux, le 29 juin. 
Cette mesure est prévue pour durer jusqu'à lundi mais le vice-ministre des Finances Dimitris Mardas a laissé entendre vendredi qu'elle pourrait encore se prolonger, avec des aménagements.
Et maintenant, la dette
Ce qui permettait au gouvernement grec de garder la tête haute malgré tout était l'espoir exprimé par M. Tsipras de voir enfin s'ouvrir "un débat sérieux sur la restructuration de la dette" grecque, qui atteint 180% du PIB du pays. Manuel Valls a estimé qu'avoir "une perspective claire" sur ce point était nécessaire.
Le sujet divise les Européens mais Athènes insiste sur le sujet, avec le soutien affiché de la France, du FMI (dont l'ancien directeur général, Dominique Strauss-Kahn, a plaidé à titre personnel pour un allègement de la dette grecque dans sa première prise de position publique depuis 2011), du président du Conseil européen Donald Tusk et de nombreux économistes.
Berlin a vu vendredi "très peu de marge de manœuvre" pour restructurer cette dette. Une sorte d'avancée néanmoins par rapport à jeudi, lorsque la chancelière Angela Merkel avait dit qu'une réduction de la dette grecque était "hors de question". L'option la plus probable est celle d'une "restructuration light" de la dette.
Le nouveau ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos a estimé pour sa part que "beaucoup des demandes de la Grèce sur la dette vont être acceptées", citant notamment un échange de 27 milliards d'euros d'obligations entre la BCE et le Mécanisme européen de stabilité (MES), prôné de longue date par les Grecs, qui lui permettrait d'éviter l'écueil des plus de 7 milliards d'euros à rembourser à la BCE en juillet et août.
Absent au parlement, son prédécesseur Yanis Varoufakis s'est en revanche distingué par une tribune dans le quotidien britannique Guardian où il a accusé le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, de vouloir une sortie de la Grèce de la monnaie unique pour faire peur à la France et l'inciter à accepter "le modèle de discipline de la zone euro".

Il y a 25 ans débutait la crise d'Oka: elle devait durer 78 jours

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  |  Par La Presse Canadienne  Publication: 

OKA CRISIS
OKA, Qc - Il y a 25 ans, le 11 juillet 1990, débutait la crise d'Oka qui a marqué l'histoire du Québec et défrayé les manchettes internationales.
Lorsque la ville d'Oka avait décidé de permettre l'agrandissement d'un terrain de golf sur un territoire contesté, incluant un cimetière mohawk, la communauté autochtone de Kanesatake s'était soulevée.
Les Mohawks avaient érigé une barricade et un affrontement avait éclaté avec les policiers de la Sûreté du Québec. Le caporal Marcel Lemay avait été tué par balle le 11 juillet.
Le gouvernement du Québec dirigé par le premier ministre Robert Bourassa avait appelé en renfort les Forces armées canadiennes qui avaient encerclé les Mohawks dans la pinède du golf.
Après 78 jours de négociations, les parties avaient conclu une entente: les barricades faites de terre et de véhicules de police endommagés avaient été démantelées en échange de l'annulation de l'agrandissement du terrain de golf.
Les territoires contestés demeurent encore aujourd'hui un point de discorde et n'ont jamais été officiellement cédés par les Mohawks ni remis à la communauté autochtone par le gouvernement provincial ou fédéral.
La communauté de Kanesatake souligne samedi les 25 ans de la crise.
Vendredi, le maire d'Oka Pascal Quevillon et le grand chef de Kanesatake Serge Simon ont déclaré que les membres de leur conseil respectif ont entrepris des pourparlers visant à préserver et conserver la forêt identifiée dans le périmètre de l'actuelle pinède d'Oka. Les deux communautés se disent conscientes "qu'il faut mieux dialoguer, échanger et communiquer leurs besoins communs".
Le maire Quevillon et le grand chef Simon estiment qu'il est "très important de ne pas répéter les circonstances des événements passés", qu'il faut "tourner la page et assurer le développement harmonieux des deux communautés, dans le respect des valeurs de chacun".

Deux CF-18 canadiens mènent des frappes aériennes en Irak



Publié par La Presse Canadienne le vendredi 10 juillet 2015 à 21h42. Modifié par Jacques Thériault à 22h48.
Deux CF-18 canadiens mènent des frappes aériennes en Irak
natocouncil.ca
OTTAWA - Les avions chasseurs canadiens se sont activés dans le ciel de l'Irak, vendredi, en soutien aux forces de sécurité du pays dans le cadre de leur combat contre le groupe armé État islamique (ÉI).
Les Forces armées canadiennes ont publié un court communiqué, vendredi, précisant que deux avions de chasse «(avaient) frappé une position de combat» du groupe extrémiste au nord-est de Falloujah — ville située à près de 70 kilomètres à l'ouest de la capitale, Bagdad.

Aucun autre détail sur l'opération n'a été dévoilé pour l'instant.

Dans le cadre de son intervention militaire au Moyen-Orient, le Canada fournit à la coalition internationale dirigée par les États-Unis six avions de chasse de type CF-18.

Ceux-ci sont basés au Koweït, aux côtés de deux aéronefs de patrouille CP-140 Aurora, qui sont affectés à la surveillance ciblée, et d'un avion ravitailleur C-150.