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lundi, juillet 06, 2015

Illinois Un adolescent Asperger donne une leçon à ses assaillants

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/

Première publication 6 juillet 2015 à 19h56

Un adolescent Asperger donne une leçon à ses assaillants

TVA Nouvelles
Un adolescent qui a été battu parce qu'il est atteint du syndrome d'Asperger a décidé de tendre l'autre joue. Malgré sa commotion cérébrale et son oeil au beurre noir, Gavin Joseph souhaite simplement que ses assaillants en apprennent davantage sur son handicap, rapporte le Daily Mail.

Récemment diplômé d'une école secondaire de l'Illinois, Gavin s'est fait attaquer par un groupe de jeunes qui le ridiculisaient de passer la majeure partie de son temps tout seul.

Il a été blessé de façon assez importante, mais a décidé de ne pas porter plainte. Au lieu, il souhaite que les jeunes qui l'ont battu regardent une vidéo de 20 minutes qu'il a préparée.

(gracieuseté, Facebook de Courtnie Stone)
La mère de Gavin, Courtnie Stone, a publié sur Facebook deux photos de son fils après l'incident et a écrit que son fils, qui a été diagnostiqué à l'âge de trois ans, éprouve beaucoup de difficultés à avoir des interactions avec d'autres personnes.

Comme il a difficulté à se faire des amis et à les conserver, il passe beaucoup de temps seul et certains jeunes le trouvent «étrange» ou «terrifiant».

«Il n'a pas porté d'accusation, mais a demandé qu'ils fassent des travaux communautaires liés au handicap, qu'ils écrivent un texte sur le syndrome d'Asperger et qu'ils regardent la vidéo de 20 minutes qu'il a faite pendant que leurs familles sont présentes pour voir les dommages que leurs gestes ont causés», a écrit Mme Stone.

Cette dernière s'est dite très fière de son fils et espère que les jeunes tirent une leçon de ce malheureux incident.

Attentat du marathon de Boston : Djokhar Tsarnaev veut un nouveau procès

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le lundi 6 juillet 2015 à 17 h 17 HAE   Radio-Canada avec Reuters
Djokhar Tsarnaev
Dessin de Djokhar Tsarnaev en cour le 18 décembre 2014 Photo :  PC/AP/Jane Flavell Collins

Condamné à mort il y a deux semaines pour l'attentat du marathon Boston, Jokhar Tsarnaev exige la tenue d'un nouveau procès en cour fédérale.
Ses avocats, qui ont déposé une requête en ce sens lundi, jugent que les preuves déposées contre leur client sont insuffisantes. Ils doivent remettre le 17 août de nouveaux documents dans lesquels ils détailleront leurs arguments.
Le jeune homme d'origine tchétchène a été condamné à mort le 15 mai pour avoir aidé son frère aîné Tamerlan à placer les deux bombes artisanales qui ont fait trois morts et 264 blessés au marathon de Boston, le 15 avril 2013. Le jury avait rendu sa décision après 15 heures de délibérations.
Ses avocats avaient tenté, sans succès, de lui épargner la peine de mort en soutenant que son frère, tué pendant une fusillade avec les forces de police à Watertown, avait été le cerveau de cet attentat.
Djokhar Tsarnaev est le premier criminel à être condamné à mort au Massachusetts depuis 2004. La peine a été décrétée par la cour fédérale. Les tribunaux du Massachusetts n'imposent plus la peine de mort depuis 1984.

Le caïd Raynald Desjardins plaide coupable

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/

MONTRÉAL - Le caïd Raynald Desjardins a plaidé coupable, lundi, à une accusation de complot pour le meurtre du mafioso Salvatore Montagna.
Salvatore Montagna a été abattu sur l'île Vaudry, à Charlemagne, le 24 novembre 2011.
Le complot pour l'assassiner aurait commencé le 18 septembre 2011, date à laquelle Desjardins et son garde du corps ont survécu à une tentative de meurtre à Laval, selon la police.
Ces attentats survenaient en pleine guerre de pouvoir au sein de la mafia montréalaise, pendant que le parrain Vito Rizzuto était incarcéré pour complot de meurtre aux États-Unis.
Montagna était alors le chef intérimaire de la famille mafieuse new-yorkaise Bonanno. Il avait été expulsé au Canada par les autorités américaines et cherchait à prendre la tête du crime organisé de souche italienne à Montréal, ce qui n'aurait pas fait l'affaire du clan Desjardins-De Vito. Une demi-douzaine de proches et d'associés de ces derniers ont péri sous les balles de tueurs, depuis deux ans.
Les représentations sur peine auront lieu le 21 décembre.
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Landry accuse Couillard d'avoir usé de critères trop « rigides » contre Julie Snyder


Mise à jour le vendredi 3 juillet 2015 à 18 h 05 HAE   Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Bernard Landry a pris la défense de Julie Snyder, conjointe du chef péquiste Pierre Karl Péladeau, qui est actionnaire de contrôle du conglomérat Québecor. Pour l'ex-premier ministre péquiste, la manière dont le gouvernement libéral a traité Julie Snyder et ses Productions J constitue un « cas flagrant de discrimination ».
M. Landry a lancé un appel à la « grandeur » au premier ministre Philippe Couillard pour qu'il interprète de manière moins « rigide » les critères qui font que Productions J ne peut bénéficier de crédits d'impôt à la production télévisuelle parce que la majorité de ses productions sont diffusées sur le réseau TVA, une filiale appartenant à M. Péladeau, dont Julie Snyder est la conjointe. 
Selon l'ancien premier ministre péquiste, le gouvernement libéral a mis en oeuvre la mesure relative aux crédits d'impôt alloués aux producteurs de télévision indépendants en appliquant des critères « si rigides que le simple statut de conjoint de fait peut maintenant contraindre Mme Snyder - ou toute autre personne dans sa position - à cesser ses activités ».
« Le fait de présumer d'un lien de dépendance entre deux entreprises préalablement existantes, uniquement du fait que leurs dirigeants ont amorcé une relation personnelle, est inacceptable. »— Bernard Landry

Rappelons que Julie Snyder a annoncé lundi qu'elle se voyait dans l'obligation d'abandonner la production des émissions de télévision de Productions J, invoquant la modification des critères d'admissibilité aux crédits d'impôt remboursables pour la production cinématographique et télévisuelle.
Bernard Landry estime que l'impact de la mesure libérale sur « l'entreprise de production ayant connu les succès les plus éclatants dans l'histoire de la télévision québécoise » nécessite qu'elle soit repensée. 
Bernard Landry estime qu'il y a discrimination envers Julie Snyder dans ce dossier. « J'appelle le premier ministre à régler cela le plus rapidement possible. Je suis attristé qu'il ait permis une telle chose », a-t-il déclaré en entrevue à Radio-Canada.
« Dans son cas, c'est vraiment tragique parce que c'est une des femmes qui a été le plus exemplaire en matière entrepreneuriale », a-t-il ajouté.
M. Landry, qui dit avoir suivi l'affaire « avec une grande attention », affirme que la solution est simple : en vertu du programme, il faut continuer d'exclure les maisons de production détenues par les diffuseurs tout en acceptant les maisons de production dont la propriété est indépendante de tout diffuseur.
Bernard Landry appelle Philippe Couillard à dépasser « la partisanerie » et à « corriger sans tarder cette injustice ». Mais, au cabinet de M. Couillard, le directeur adjoint des communications, Charles Robert, a indiqué que l'appel de M. Landry n'entraînera aucune modification au programme.

Julie Snyder en conférence de presse
Julie Snyder en conférence de presse  Photo :  Radio-Canada

Une question d'équité, selon le gouvernement Couillard
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, estime avoir, dans son budget de mars dernier, rétabli « l'équilibre dans le système fiscal ». En fait, les libéraux ont réappliqué le principe en vertu duquel les responsables de maisons de production qui ont un lien de dépendance avec un diffuseur ne peuvent pas être admissibles aux crédits d'impôt.
« Ce lien de dépendance se retrouve à de multiples endroits dans la Loi de l'impôt, affirme André Lareau, professeur en droit fiscal à l'Université Laval. Et ça sert un peu de garde-fou pour que les gens qui ont un lien affectif, notamment, ne puissent pas bénéficier de largesses fiscales. »
Or, en 2014, le gouvernement de Pauline Marois a changé les règles du jeu pour les rendre « plus souples », explique André Lareau. « On a dit : "si vous avez un lien de dépendance, ça va, vous aurez quand même droit aux crédits, cependant, vous n'aurez pas droit aux crédits si les deux sociétés, producteur et diffuseur, sont associées" ».
Au sens fiscal, être associé dans le cas de Julie Snyder, « ç'aurait été que cette dernière possède 25 % et plus dans TVA ou l'inverse, que M. Péladeau possède 25 % ou plus de Productions J », explique encore le professeur de l'Université Laval. « Auquel cas, même sous le règne de Mme Marois, Julie Snyder n'aurait pas eu droit aux crédits d'impôt. »
La compagnie Productions J, fondée en 1997 par Julie Snyder, a produit des émissions ayant connu un immense succès populaire, comme Star AcadémieOccupation double et La voix.

Julie Snyder face à l’incohérence des lois

http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/

6 juillet 2015 | Robert Leckey - Directeur du Centre Paul-André Crépeau de droit privé et comparé | Actualités culturelles
Compte tenu de l’appui indéfectible que Mme Snyder apporte à M. Péladeau dans sa vie politique, il serait difficile de la qualifier comme un étranger à son égard.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir

Compte tenu de l’appui indéfectible que Mme Snyder apporte à M. Péladeau dans sa vie politique, il serait difficile de la qualifier comme un étranger à son égard.
C’est désormais bien connu : le fisc québécois oblige Julie Snyder à abandonner son « bébé », Productions J. Des règles, en vigueur jusqu’en 2014 et à présent rétablies, nient à sa compagnie la qualité d’indépendance. Le motif est que son conjoint de fait, Pierre Karl Péladeau, est l’actionnaire principal de Québecor. Quelle que soit la force de ses plaintes, cette affaire nous invite à examiner les injustices qui découlent du traitement asymétrique que le droit québécois réserve aux conjoints de fait.
 
En général, le droit privé du Code civil ne reconnaît pas les conjoints de fait. Le droit familial les considère comme des étrangers. Ils ne se doivent pas des aliments. Leur logement n’est pas protégé comme une résidence familiale. La rupture ne précipite aucun partage de biens. Sur tous ces plans, le traitement des conjoints de fait se démarque de celui des époux.
 
Toutefois, comme Mme Snyder nous le rappelle, les lois sociales et fiscales assimilent les conjoints de fait aux époux. Par exemple, dans un contexte commercial, les conjoints de fait ne sont pas considérés comme étant sans lien de dépendance.
 
Je ne suis pas troublé par la reconnaissance de la proximité qui, souvent, se développe lorsqu’un couple partage un toit, voire une vie. D’ailleurs, compte tenu de l’appui indéfectible que Mme Snyder apporte à M. Péladeau dans sa nouvelle vie politique, il serait difficile de la qualifier comme un étranger à son égard. Elle ne se comporte pas comme n’importe quel militant du Parti québécois.
 
Le problème est l’incohérence qui résulte du traitement différent selon les lois fiscales et sociales et selon le droit familial. Le cas de Mme Snyder est exceptionnel car, normalement, ce sont les personnes bien moins nanties qui en essuient les conséquences négatives. Ces personnes vulnérables ne font pas des manchettes.
 
De quelles conséquences négatives s’agit-il ? Les lois sociales imposent aux conjoints de fait certaines obligations sans que le Code civil ne leur reconnaisse les droits qui, chez les époux, en sont la contrepartie. Une loi sociale peut retirer un bénéfice sur la base qu’une personne en recevra l’équivalent de son conjoint de fait, tandis que le droit privé n’impose pas un tel partage de ressources. D’ailleurs, lorsque l’administration se trompe en versant un bénéfice excessif à quelqu’un, le conjoint de fait est tenu solidairement responsable du remboursement.
 
Dans son rapport impressionnant sur la réforme du droit de la famille, le comité présidé par le professeur Alain Roy dit qu’il serait malavisé d’imposer une solidarité aux conjoints de fait. Or, le droit fiscal et social en assume une déjà. Le comité a reconnu que cette question outrepassait son mandat.
 
Des solutions
 
Quelques solutions sont envisageables. Une option serait de modifier les lois sociales et fiscales afin de traiter les conjoints de fait comme de simples individus. Une autre serait de rendre la reconnaissance conjugale facultative. Ainsi, les conjoints qui sont vraiment indépendants et qui ne s’entraident pas pourraient déclarer ce fait. Ces deux options seraient cohérentes avec l’autonomie des adultes, apparemment un principe directeur en droit familial québécois.
 
La troisième option, celle rejetée par le comité, serait d’assujettir les conjoints de fait au droit matrimonial. Le comité s’est contenté de recommander l’attachement de droits et d’obligations aux conjoints de fait qui ont un enfant.
 
Le remarquable rapport du comité convoque les Québécois et Québécoises à débattre de l’avenir du droit familial. Par ailleurs, l’arrimage des définitions familiales en droit privé et en droit public n’outrepasse pas le mandat de la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée. Espérons que le cas de Mme Snyder lui rappellera cette question sociale importante.

Ludoplex gagne son pari à Fleur de Lys

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/

Publié le 06 juillet 2015 à 05h00 | Mis à jour à 07h33
Les données tirées du plus récent bilan annuel... (Le Soleil, Patrice Laroche)
LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE

Les données tirées du plus récent bilan annuel de Loto-Québec démontrent que la décision de déménager le Salon de jeux a été rentable. Le fait de pouvoir se stationner plus facilement, et gratuitement, pourrait expliquer en grande partie ce succès.

Annie Mathieu est journaliste surnuméraire au Soleil.
ANNIE MATHIEU
Le Soleil
(Québec) Le déménagement du Salon de jeux de Québec d'ExpoCité au centre commercial Fleur de Lys a entraîné une importante hausse d'achalandage de 66 % et une augmentation des revenus de 36%. Si Loto-Québec dit avoir réussi son pari, la société d'État souligne qu'il ne faut pas en conclure que ses clients jouent davantage.
Les données sont tirées du plus récent bilan annuel de Loto-Québec dévoilé à la mi-juin. Entre la date du déménagement le 10 novembre 2014 - la réouverture du nouvel emplacement 11 jours plus tard - et le 31 mars 2015, l'achalandage a augmenté de 66 %. Cela représente 775 clients par jour en moyenne à son ancien lieu de résidence contre 1285 joueurs quotidiennement au centre commercial situé à proximité de l'autre côté de la Laurentienne, précise le porte-parole de la société d'État, Patrice Lavoie.
L'augmentation des revenus de 36 % correspond à des recettes de 77 000 $ par jour depuis la mi-novembre contrairement à 56 000 $ avant que le Salon de jeux migre dans ses nouvelles installations. Pour l'ensemble de l'année financière, 2014-2105, Loto-Québec calcule que ses revenus sont en hausse de 14,6 %, soit de 23,183 millions $ par rapport à l'exercice précédent.
«Vous voyez que le Salon de jeux de Québec, c'est chose promise, chose due. Il est rentable comme en attestent les résultats financiers», a commenté M. Lavoie. La société d'État croit que ses activités se poursuivront au même rythme. «Rien ne nous indique que ça devrait cesser, poursuit le porte-parole. On peut penser que l'an prochain quand on va présenter les chiffres pour 2015-2016, c'est certain, rien ne se perd, rien ne se crée, la tendance va continuer au fait que le Salon de jeux demeure rentable.»
Patrice Lavoie prévient toutefois qu'à la lumière de ces résultats, il ne faut pas faire de conclusion trop hâtive voulant que les clients dépensent davantage dans les machines à sous. «Pour la période qui vous intéresse, l'augmentation de l'achalandage est de 66 % alors que la hausse des revenus est de 36%. Toute chose étant égale par ailleurs, on peut en déduire que la dépense par client n'a pas augmenté. Il serait donc faux d'expliquer la hausse des revenus par le fait que les gens jouent davantage», fait-il valoir.
L'accessibilité du nouveau site explique en bonne partie les bons résultats financiers du Salon de jeux de Québec, selon lui. Il cite le stationnement gratuit au centre commercial situé dans un secteur de la ville «plus facile d'accès» qu'ExpoCité d'autant plus que des travaux entravaient le coin. L'effet nouveauté n'est pas non plus à négliger. «On peut penser que c'est en partie dû au fait que c'est un nouvel établissement, un nouvel emplacement, c'est beau, c'est neuf», ajoute le porte-parole. L'achalandage important pendant le temps des Fêtes peut également avoir contribué à faire gonfler le chiffre d'affaires.
Il refuse cependant de conclure hors de tout doute que le lieu de divertissement profite de l'achalandage du centre commercial dans lequel il est situé. «Peut-être qu'effectivement il y a des gens qui, en attendant le magasinage du conjoint ou de la conjointe, vont faire un tour, mais on est dans l'hypothétique», avance M.Lavoie. Même réponse lorsqu'il est question de savoir si Loto-Québec aurait réussi à attirer une nouvelle clientèle en déménageant à défaut d'avoir fait augmenter le montant dépensé par client. «Encore une fois, c'est l'hypothétique. On peut penser qu'il y a une partie, c'est la même clientèle, ce n'est pas forcément de nouveaux joueurs non plus, je ne peux pas répondre à cette question-là», indique le porte-parole.
La Santé publique toujours en désaccord
La Santé publique de la Capitale-Nationale s'était fortement opposée au déménagement du Ludoplex à un jet de pierre de son emplacement actuel, soulignant que Vanier représente l'une des parties les plus défavorisées de la ville de Québec.
«Il [le Ludoplex] va demeurer dans un secteur fortement défavorisé et ce n'est pas un secteur touristique où les touristes peuvent venir perdre leur argent chez nous, avait expliqué au Soleille directeur régional de la Santé publique, le DrFrançois Desbiens au moment de l'annonce en avril 2014. Nous, on pense qu'il y a eu une opportunité manquée par Loto-Québec d'aménager le Salon de jeux dans un quartier mieux nanti économiquement, ce qui aurait diminué l'accessibilité géographique pour les gens qui n'ont pas beaucoup d'argent à dépenser dans ce type de jeux.»
Dans ce contexte, le succès de Loto-Québec au centre commercial Fleur de Lys ne représente pas une bonne nouvelle pour les autorités de la santé. «C'est tout de même des gens de plus qui jouent, ce qui contribue toujours à appauvrir encore davantage la population dans des secteurs que l'on sait défavorisés», a commenté le porte-parole René Bouchard. Il rappelle qu'à l'époque, la Santé publique avait recommandé pour le choix d'un nouveau site de salon de jeux d'éviter la proximité des secteurs de forte défavorisation, de privilégier les secteurs touristiques et de retirer les sites dans un rayon de 2,5 km du nouvel emplacement.
Les joueurs semblent apprécier pouvoir combiner magasinage et... (Photothèque Le Soleil, Patrice Laroche) - image 2.0
Les joueurs semblent apprécier pouvoir combiner magasinage et jeu, une situation qui profite également aux commerçants de Fleur de Lys.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE

Les deux atouts: le stationnement gratuit et l'accès facile

Vendredi, alors que le mercure affichait 25 degrés, le soleil plombait sur les véhicules du stationnement bondé devant le Salon de jeux de Québec. Plusieurs clients rencontrés sur place ont mis de l'avant l'avantage de pouvoir se garer facilement depuis le déménagement des machines à sous du site d'ExpoCité et la proximité avec le centre commercial pour expliquer leur virée de l'après-midi dans ce lieu de hasard.
Il n'a pas été difficile de trouver des joueurs, occasionnels ou habitués, pour discuter des nouvelles installations de Loto-Québec dans le centre commercial Fleur de Lys tant le va-et-vient de clients y est important. À l'intérieur, le bruit des pièces des nombreuses machines à sous occupées en grande partie par des têtes grises ou blanches indiquait une journée payante pour la société d'État et probablement quelques chanceux.
«Je magasinais et je suis rentrée [au Salon de jeux] par curiosité. Je n'étais jamais allée à ExpoCité», reconnaît Sonia, une femme dans la cinquantaine qui n'a pas voulu dévoiler son vrai nom comme tous les autres clients interrogés par Le Soleil.
Lisa non plus n'avait jamais franchi les portes de l'établissement avant qu'il ne déménage de l'autre côté de l'autoroute Laurentienne. «Il fallait payer du stationnement. Ici, c'est plus facile d'accès. Mais ce n'est pas comme avant dans les casinos, avant on gagnait plus», regrette celle qui est sortie sans faire de sous. «Ce n'est pas parce que c'est dans un centre d'achat que je vais y retourner!» conclut-elle. Paul H. explique aussi que la possibilité de garer sa voiture facilement l'a encouragé à fréquenter le «nouveau» Salon de jeux. «Je n'y allais jamais avant!» admet-il.
Réjean, 58 ans, avoue aussi qu'il ne serait jamais allé «à l'autre place» qu'il trouvait trop enclavée. «On dirait que tu t'en allais à l'abattoir», illustre-t-il pour expliquer qu'il se serait probablement senti étiqueté comme joueur compulsif. Au milieu d'un centre achat, l'anonymat est plus facile, argue-t-il. «C'est plus facile, n'importe qui peut y aller.»
Marc, un client régulier dans la quarantaine, croit que l'achalandage a beaucoup augmenté dans le nouvel emplacement du Salon de jeux en raison du changement des machines disponibles qui sont désormais celles que l'on retrouve dans les casinos comme celui de Charlevoix. «Ils ne veulent pas faire de casino à Québec, mais c'est quasiment pareil maintenant, je les trouve un peu hypocrites. Je suis certain que les revenus ont diminué là-bas», conclut-il.

Un plus pour le centre commercial

Les commerçants qui tiennent boutique à Fleur de Lys bénéficient de l'achalandage qu'amène le Salon de jeux de Québec récemment déménagé, et ce, bien que celui-ci ne soit accessible que de l'extérieur.
«Oui, il y a un certain impact. On le voit, mais je n'ai pas de compteurs aux portes, donc pas de données spécifiques», indique la directrice générale du centre commercial, Louise Gagnon, qui se fie cependant au nombre de voitures dans le stationnement.
Par contre, elle souligne que depuis la fermeture du Target, la donne a changé puisque la hausse d'achalandage était beaucoup plus perceptible lorsque le magasin de détail et le Salon de jeux occupaient des espaces en même temps. Avant de regarder de plus près le comportement de sa clientèle, Mme Gagnon attend la venue de Walmart, qui occupera les locaux de son concurrent qui a plié bagage.
La directrice générale croit par ailleurs que les couples qui visitent son centre commercial n'ont pas tendance à se séparer le temps qu'un des deux membres fasse des emplettes pendant que l'autre tente sa chance aux machines à sous.
«Étant donné qu'il n'y a pas d'accès via le centre commercial, je pense que Monsieur et Madame vont jouer ensemble. Mais ça se peut que s'ils gagnent, ils aillent dépenser ensemble», avance Mme Gagnon. Elle dit ne pas avoir été informée de joueurs chanceux qui sont allés flamber un important butin dans les commerces du centre commercial.

Julie Snyder est une personne admirable

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CA_Réjean-Parent
La popularité de madame Snyder explique surement l’acharnement des uns et des autres à vouloir la discréditer ou la montrer en victime d’une mesquinerie gouvernementale.
Toutefois, elle demeure une seule et même personne aux intérêts multiples, comme la plupart des êtres humains, et ne souffre visiblement pas d’un dédoublement de la personnalité. Donc, elle est à prendre ou à laisser tout d’un bloc. Nous pouvons l’aimer un peu, beaucoup ou passionnément, cependant, rien ne nous oblige à nous transformer en psychanalyste amateur et à nous mettre à compartimenter notre appréciation en cherchant à savoir si c’est la productrice, la femme de, la militante ou une autre personnalité qui parle.
J’avais déjà mentionné, dans un blogue précédent, que les modifications apportées aux règles fiscales, par le gouvernement Couillard, qui visaient essentiellement madame Snyder, relevaient de la pure mesquinerie et reflétaient un autoritarisme qui tend à écraser tout ce qui lui résiste. À mon humble avis, le lien conjugal ne devrait pas pénaliser une femme ou un homme d’affaires en 2015. Considérant la vétusté de la loi de l’impôt, elle nécessiterait une révision pour tenir compte de l’évolution de la place des femmes dans le monde des affaires.
Je ne dis pas cependant qu’il ne faut pas s’interroger sur les liens des « Productions J » avec le réseau TVA ou l’empire Québécor, mais il incombe aux autorités de le faire de la bonne façon et non pour faire taire madame Snyder ou la neutraliser au plan politique. Mon principal souci dans cette relation d’affaire réside dans le fait que nous sommes en partie propriétaires de Québécor par le biais de la Caisse de dépôt et que la multiplication de filiales ou simili-filiales, qui échappent au marché public, puisse favoriser la privatisation des profits au détriment des actionnaires que nous sommes. C’est sensiblement les mêmes appréhensions qui nourrissaient les opposants au projet de loi qui permettaient de confier la gestion l’amphithéâtre de Québec à Québécor en laissant assumer les risques par le public et en abandonnant le profit au privé.
C’est sur ce type de relations d’affaires que le gouvernement devrait plancher afin de limiter les échappatoires fiscales et les abus à l’égard des déposants dans les marchés publics. Cette problématique dépasse largement les relations Péladeau-Snyder et pourrait amener les libéraux à s’en prendre à des « petits amis » s’ils voulaient modifier la loi de l’impôt pour le grand bien de la collectivité. Une telle réforme favoriserait une plus grande équité pour toute la population, mais ce n’est pas celle souhaitée par notre ministre des Finances qui, pour masquer sa « job de bras », cherche à faire accroire qu’il répondait à une demande du milieu.
L’attaque des libéraux est ciblée et elle est en ce sens injustifiée. On ne saurait en vouloir à des gens d’affaire d’optimiser leurs gains dans le cadre règlementaire actuel, nous pouvons toutefois regretter que les règles ne changent pas au bénéfice de tous. C’est la crainte de sa popularité et de son impact positif dans le cheminement politique de son futur mari qui ont mérité à madame Snyder tous ces avatars avec en prime un acharnement médiatique à légitimer la position gouvernementale. L’utilisation d’un tel arsenal reflète la crainte démesurée que l’entourage libéral lui voue. Or, elle peut se consoler, le Québec l’aime. 

Langue française au conseil municipal: vague d'appuis à la mairesse de Longueuil

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 05 juillet 2015 à 18h16.
Langue française au conseil municipal: vague d'appuis à la mairesse de Longueuil
MONTRÉAL — Plusieurs organismes dont le Mouvement Québec français, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Impératif français et des représentants du monde politique appuient la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, dans la polémique entourant l'usage unique de la langue française lors des séances du conseil municipal.
Le chef de l'opposition au conseil municipal, Robert Myles, a recours à la langue anglaise durant les séances. Il traduit constamment ses phrases du français à l'anglais.

Cette habitude irrite la mairesse St-Hilaire qui défend le principe de la langue commune au Québec, qui est le français. Elle suggère même un renforcement de la loi 101 pour éviter ce genre de situation. Elle souhaite une séance du conseil municipal entièrement en langue française.

Selon le recensement 2011 de Statistique Canada, seulement trois pour cent de la population de Longueuil comprend uniquement la langue anglaise.

Pour Jean-Paul Perreault, président du Mouvement Impératif français, c'est «arrogant de vouloir angliciser les établissements publics pour accommoder quelques personnes qui refusent d'apprendre» le français. Catégorique, M. Perreault qualifie «d'absurde» le souhait de Robert Myles de tout traduire.

M. Perreault prendra part à une conférence de presse, lundi matin, devant l'hôtel de ville, en appui à la mairesse, aux côtés notamment de la députée péquiste de Taillon, Diane Lamarre et du président du Bloc québécois, Mario Beaulieu. Mardi soir, un rassemblement de citoyens est prévu au même endroit, juste avant la séance du conseil municipal.

Selon M. Perreault, la vision de M. Myles n'a pas sa place dans une collectivité qui veut vivre sa spécificité.

«C'est dérangeant, c'est blessant, de voir qu'il obtient des appuis. Ça fait plus de 40 ans que la Charte de la langue française existe!», déclare Jean-Paul Perreault.

Pour le président d'Impératif français, la solution se trouve dans l'apprentissage du français.

«S'il souhaite vraiment aider sa communauté, il devrait inviter sa communauté à parler et apprendre la langue française. [...] Si ça dérange certaines personnes, et bien soit, qu'elles soient dérangées», exprime M. Perreault.

«Bilinguiser et angliciser les établissements publics et les interventions publiques au Québec, c'est un accommodement totalement déraisonnable. C'est aux gens qui vivent au Québec de s'accommoder raisonnablement de cette grande valeur, cette belle langue, qu'est le français», commente M. Perreault.

La faiblesse du discours politique au Québec est en cause, selon lui.

«On a d'un côté un gouvernement fédéral qui au lieu de respecter la territorialité québécoise, il véhicule que l'anglais est la langue officielle. Or, il y a une seule langue officielle au Québec et c'est le français, exprime M. Perreault. (...) De l'autre côté, on ne devrait pas avoir un premier ministre, au Québec, qui se promène à l'international en niant l'existence du Québec en ne parlant qu'anglais et refusant de parler français. On a une société qui se culpabilise de ce qu'elle est. Et cela est nourri et entretenu par la faiblesse des politiciens ou les élus de tous les niveaux existants.»

«Il faut que ça cesse», a conclu Jean-Paul Perreault, félicitant au passage le «courage» de Caroline St-Hilaire.

L'UPAC aura accès à la dépouille pour confirmer la mort de Porter

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 05 juillet 2015 à 17h14. Modifié par Charles Payette le lundi 06 juillet 2015
L'UPAC aura accès à la dépouille pour confirmer la mort de Porter
PANAMA VILLE - Les deux enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption ont obtenu l'autorisation de voir la dépouille d'Arthur Porter au Panama afin de confirmer la mort de l'ex-directeur du Centre universitaire de santé McGill.
Ils pourraient se rendre à la morgue aujourd'hui lundi pour recueillir les empreintes digitales et procéder à l'identification visuelle du corps de M. Porter.
L'homme de 59 ans a été accusé d'avoir accepté 22,5 millions $ en pots-de-vin pour accorder à la firme d'ingénierie SNC-Lavalin le contrat de construction du nouveau CUSM, un projet de plus d'un milliard de dollars.

Dans un courriel transmis à La Presse Canadienne mercredi, le médecin britannique Karol Sikora, chef du service médical du centre spécialisé privé Cancer Partners UK et ami du défunt, a précisé que M. Porter était décédé dans un centre spécialisé dans le traitement du cancer du Panama.

Arthur Porter était emprisonné au Panama depuis 2013 et contestait son avis d'extradition vers le Canada.

Le Commissaire à la lutte contre la corruption et un procureur de la Couronne du Québec ont tous deux assuré que le dossier de M. Porter ne serait pas fermé sans une confirmation officielle de sa mort.

Greffe de poumons réussie pour Sarah-Ève Fontaine

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Publié par Charles Payette pour (Estrie) 107,7 Estrie le lundi 06 juillet 2015 à 06h17. Modifié à 06h26.
Greffe de poumons réussie pour Sarah-Ève Fontaine
Sarah-Ève Fontaine/Facebook
(Cogeco Nouvelles) - La jeune femme de Windsor, Sarah-Ève Fontaine, atteinte de fibrose kystique, se porte bien après une greffe des poumons.
La mère de Sarah-Ève, Annie Lussier
 
 
 
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L'opération a été effectuée samedi soir à l'hôpital Notre-Dame de Montréal.
Sarah-Ève Fontaine devra faire de la rééducation musculaire puisqu'elle a été longtemps alitée.

Elle était en haut de la liste d'urgence pour recevoir une greffe puisque sa capacité respiratoire n'était plus que de 20%.

Le ministre grec des Finances annonce sa démission

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le lundi 06 juillet 2015 à 05h55. Modifié à 06h03.
Le ministre grec des Finances annonce sa démission
Yanis Varoufakis/Robert Crc
(Cogeco Nouvelles) - Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a annoncé sa démission au lendemain de la victoire du non au référendum sur les propositions des créanciers d'Athènes.
M. Varoufakis a expliqué son geste par le fait que certains membres de l'Eurogroupe préféraient ne pas le voir assister aux prochaines négociations, une idée que le Premier ministre Alexis Tsipras a jugé utile à l'obtention d'un accord avec les créanciers du pays.
M. Varoufakis a dit souhaiter une entente comprenant une restructuration de la dette, moins d'austérité, une redistribution en faveur des plus démunis, et de vraies réformes.

Drame familial à Anjou: il tue son bébé avant de se suicider

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 06 juillet 2015 à 05h51. Modifié par Charles Payette à 07h16.
Drame familial à Anjou: il tue son bébé avant de se suicider
MONTRÉAL - Un bambin âgé d'à peine 10 mois a été assassiné dimanche par son père qui s'est ensuite enlevé la vie.

La mère de l'enfant a alerté les autorités vers 19h30; elle était inquiète car son conjoint et leur enfant devaient être de retour à la maison en fin d'après-midi.
On en parle en ondes :
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Mis en ligne le lundi 06 juillet 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Julie-Christine Gagnon
Le drame a été découvert en soirée dans le remise située dans la cour d'une résidence du nord-est de Montréal. C'est là que gisaient les deux cadavres.

Des agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont alors lancé des recherches dans le secteur de la résidence située sur l'avenue des Vendéens, dans l'arrondissement Anjou. La macabre découverte a été faite vers 21h50.

En constatant le dénouement tragique de l'affaire, la mère âgée de 43 ans a été éprouvée par un choc nerveux qui a requis son transport à l'hôpital.

Le SPVM a indiqué que la dame et son conjoint étaient en instance de séparation.

Le petit garçon de 10 mois est devenu la 14e victime de meurtre depuis le début de l'année sur l'île de Montréal.