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dimanche, mai 17, 2015

PKP doit se tourner vers le centre

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Parti Quebecois leader Pierre Karl Peladeau speaks after being elected during a ceremony at the convention center in Quebec City
PHOTO REUTERS

Roby St-Gelais

Si Pierre Karl Péladeau veut réussir à rallier le plus possible les forces souverainistes au sein du Parti québécois, son discours doit être plus centrisme, estime un politologue à la retraite.
Pour Réjean Pelletier, professeur retraité du Département de sciences politiques de l’Université Laval, ce défi est l’un des plus grands auxquels fera face le nouveau chef du PQ dans les prochains mois.
«Il doit changer»
«Plutôt que ce soit tout le parti qui change, je crois que PKP va changer lui aussi, soutient M. Pelletier. Il veut s’éloigner de ce néo-libéralisme et se rapprocher du centre de l’axe politique. Je pense qu’il va devenir plus centrisme, à la fois sur le plan économique et social, et on l’a vu déjà hier [vendredi] dans son discours.»
Durant son allocution suivant son couronnement, le magnat de la presse a affirmé que le pays du Québec ne se fera «ni à droite ni à gauche», et qu’il fallait continuer à aller de l’avant.
L’ancien député péquiste Jean-Martin Aussant, qui a claqué la porte au parti en 2011 avant de fonder sa propre formation souverainiste, Option nationale (ON), pourrait être une carte dans le jeu du chef fraîchement élu, selon Réjean Pelletier. Aussant a mis sa carrière politique en veilleuse en 2013 pour se consacrer à sa famille et vit actuellement à Londres.
«On n’a pas eu un effet très fort en termes de suffrage, rappelle le politologue à la retraite. Des jeunes qui avaient suivi Aussant, ça pourrait ramener davantage de jeunes au PQ. Il ne faut pas oublier aussi qu’Alexandre Cloutier draine une clientèle jeune.»
Aucun impact à Québec
Pour le spécialiste, l’élection du député de Saint-Jérôme à la tête du PQ n’influencera pas les résultats des élections partielles dans les circonscriptions de Chauveau et Jean-Talon.
«Ce ne sont pas des circonscriptions favorables au PQ. L’important sera de maintenir les acquis et sauver les meubles.»
M. Pelletier prévoit aussi que des caquistes plus nationalistes rallient les rangs de l’opposition officielle avec l’objectif clair que s’est fixé Pierre Karl Péladeau en tant que meneur.

PKP : les impressions qui collent à la peau

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La première impression laissée par Pierre Karl Péladeau lors de son entrée en politique a été interprétée comme un boulet pour son parti à l’élection de 2014. Elle pourrait désormais mieux le servir, mais il aura d’autres premières impressions à créer.
C’est bien connu, on a rarement une deuxième chance de faire une bonne première impression. En 2014, Pierre Karl Péladeau aurait pu être plus utile à son parti si son arrivée avait laissé une autre impression que celle de l’indépendantiste au poing levé. Cette image, liée à tort ou à raison à la défaite péquiste, lui colle à la peau.
Quand on change de rôle, toutefois, d’autres chances peuvent se présenter de faire bonne impression. Avouons-le, pour PKP dans son rôle d’aspirant-chef, ça n’a pas toujours été fameux. Son premier débat, par écran interposé, a cristallisé l’image d’un homme mal à l’aise avec l’expérience inédite d’avoir à passer un concours pour devenir patron. Il s’est amélioré, mais ses performances initiales ont plombé sa campagne.
Un nouvel élan
Vendredi soir, dans son rôle de chef dûment élu, PKP a bien saisi une nouvelle chance de faire une bonne première impression. Manifestement, l’apprenti politicien s’améliore. La salle où les militants étaient réunis était d’une froideur peu commune; le fait que PKP ait réussi à la faire lever montre qu’il prend du métier.
Son premier discours dans le rôle du chef a aussi renforcé l’impression que tout le monde avait déjà: PKP est là pour faire du Québec un pays.
Ce que bien des péquistes attendaient aussi et qu’il a livré dans ce discours, c’est un engagement de la part de l’ex-PDG qui garde une image tenace d’homme de droite de se faire le défenseur du programme et de la tradition progressistes du parti. La gauche de son parti ne manquera pas de lui rappeler cet engagement souvent et avec insistance.
PKP a aussi tenu à laisser une bonne première impression aux anglophones du Québec et d’ailleurs en tentant de les rassurer que l’indépendance ne se ferait pas contre eux. Il n’en convaincra pas beaucoup, mais c’est un début.
D’autres chances de faire bonne impression
S’il veut gagner la confiance des électeurs québécois, l’impression qu’il donnera dans ses premiers jours au pupitre du chef de l’opposition devra les convaincre que son parti représente une alternative crédible pour gouverner la «province». S’il n’y parvient pas, les électeurs ne suivront pas. S’il réussit, il lui faudra bien gouverner pendant plusieurs années pour espérer rallier une majorité à la cause.
À l’exception de Lévesque et de Parizeau, les chefs du PQ qui ont mis l’accent sur le «bon gouvernement» se sont fait reprocher par les «purs et durs» d’être des opportunistes qui croyaient moins à l’indépendance qu’au pouvoir.
Inévitablement, s’il veut étendre ses appuis pour gagner les prochaines étapes, il devra passer le plus clair de son temps à s’occuper de la gouverne au jour le jour. Il n’aura donc pas d’autre choix que de promettre aux Québécois – et ensuite de livrer – un bon gouvernement.
C’est pour ça que la toute première impression qui collera toujours à la peau de PKP – celle de l’indépendantiste au poing levé – lui sera peut-être salutaire pour garder la confiance de ses militants pendant la longue attente jusqu’au Grand Jour.

Ces conservateurs qu’on aimait

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Christian Dufour
Avec un brin de nostalgie, j’ai récemment assisté à la réception offerte annuellement par la faculté de droit de l’Université Laval à ses diplômés de la région de Montréal, dont je suis.
Le prestige de cette institution tient entre autres au fait que trois premiers ministres ayant gouverné le Canada pendant presque 30 ans depuis les années 1950 y ont été formés: les libéraux Louis Saint-Laurent et Jean Chrétien, de même que le progressiste-conservateur – comme on disait avant la fusion avec le Reform Party – Brian Mulroney.
Mulroney le Québécois
Conférencier d’honneur à l’événement, M.Mulroney revenait des funérailles d’un autre conservateur comme on les aimait, ce sénateur Pierre-Claude Nolin qui réussissait presque à nous réconcilier avec la Chambre haute discréditée.
Ce qui est ressorti tout d’abord de la présentation de M.Mulroney, qui est en passant président du Conseil d’administration de Québecor, c’est à quel point il est resté Québécois. Un Québécois encore affecté par l’échec tragique de sa tentative de réconcilier sa province natale avec le Canada au début des années 1990 avec l’accord du lac Meech.

Brian Mulroney, un Québécois encore affecté par l’échec tragique de sa tentative de réconcilier sa province natale avec le Canada
Espérant qu’un autre réussisse là où il a échoué, l’ancien premier ministre a rappelé un art de la négociation qu’auraient avantage à assimiler ces leaders étudiants québécois devenus experts, eux, dans l’art de perdre, en voulant tout, tout de suite, sans considération pour le point de vue adverse.
M.Mulroney est revenu également sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis, de même que sur l’aide décisive accor­dée au leader sud-africain Nelson Mandela, la personnalité qui l’a le plus impressionné avec le pape Jean-Paul II.
J’admire d’ordinaire peu les gens supposément importants, qui ont supposément réussi. Ils sont souvent surfaits, meilleurs vus de loin que de près, quand ils ne se révèlent pas bidons. Mais je ne cache pas mon admiration pour Brian Mulroney, un homme d’État qui, après son retrait de la politique, a fait l’objet d’une odieuse vendetta par l’administration Chrétien et les médias canadiens-anglais, dont plusieurs ne lui pardonnaient pas Meech.
Harper va-t-en-guerre
Pour ceux qui croient qu’aucun progrès n’est possible si on ne prend pas en compte l’enracinement des sociétés, la disparition apparente du vieux fond bleu modéré québécois et canadien constitue une tragédie, qui nous laisse à la merci des idéologues souvent hargneux de droite.
En écoutant un Mulroney qui fut en son temps une référence sur le plan mondial, il était difficile de ne pas penser à la politique internationale de Stephen Harper.
Ce dernier a tourné le dos à la tradition cana­dienne dans ce domaine depuis 1931. On mise sur de grandioses et contre-productives interventions militaires, alors que de fermes sanctions économiques sont plus efficaces, comme on le constate ces temps-ci en Iran avant de le voir éventuellement en Russie.
On est en train d’impliquer le Canada dans un bourbier ukrainien où il n’a que faire, pour des motifs idéologiques camouflant mal la cour des conservateurs aux Canadiens d’origine ukrainienne en cette année préélectorale. Sans oublier l’attitude mesquine – foncièrement non canadienne – du premier ministre à l’égard de cet enfant-soldat abusé qu’est Omar Khadr.
Mais je m’égare... Je voulais juste dire ma crainte que cette tradition progressiste-conservatrice canadienne, si honorable et si nécessaire, ne soit à jamais envolée.

PKP: le rassemblement

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Mathieu Bock-Coté
Avec un score de 58% dès le premier tour de scrutin, Pierre-Karl Péladeau a obtenu le mandat fort qu’il souhaitait. On peut même parler d’un appui massif. Et sans ambiguïté. Jamais depuis 20 ans le Parti québécois n’avait parlé aussi clairement d’indépendance. C’est un pari. Car les Québécois semblent avoir décroché depuis un bon moment de la question nationale.
La méthode qu’il privilégiera, c’est la clarté souverainiste. Trop souvent, les souverainistes ont traité l’indépendance comme un idéal lointain. Évidemment, ils voulaient faire du Québec un pays. Mais sans trop en parler. Sinon devant les militants. Mais en public, pour avoir l’air modéré, on se faisait discret. Espéraient-ils une intervention du Saint-Esprit pour la faire progresser?
Le rassemblement
Cette approche s’est effondrée lors de la dernière élection. Le PQ s’est sauvé de son option pendant toute la campagne pendant que le PLQ la lui rappelait négativement. D’un côté, on avait des souverainistes honteux et de l’autre des fédéralistes hargneux. PKP entend rompre avec cette stratégie du souverainisme discret. Il entend non seulement parler d’indépendance, mais montrer comment le fédéralisme entrave notre développement.
Il entend non seulement parler d’indépendance, mais montrer comment le fédéralisme entrave notre développement.
Sa crédibilité économique sera utile. Une étrange légende urbaine veut que le Parti libéral soit celui de l’économie, alors qu’il n’est que le cache-sexe de la grande bourgeoisie. Il n’en demeure pas moins que cette légende urbaine est crue. L’arrivée de PKP peut changer la donne. Il pourrait bien convaincre les Québécois qui aiment bien l’idée du pays, mais craignent son prix qu’il s’agit d’une option gagnante, dont ils tireront avantage.
Vendredi soir, il a lancé un appel au rassemblement des souverainistes. Il n’avait pas le choix. Au fil des ans, le PQ a perdu des centaines de milliers d’électeurs. Quelques-uns à gauche, vers Québec solidaire, mais la plupart à droite, à la Coalition Avenir Québec. Pour cela, PKP a rappelé que l’indépendance n’était ni de gauche ni de droite. C’était vital. Le camp national doit s’ouvrir à tous, sans exclusive idéologique.
Passion du Québec
Et il y a les abstentionnistes. Ceux-là ne croient plus à la politique. Ils entendent les politiciens parler la langue de bois et se disent que ça ne les concerne pas. Il faut qu’un homme politique sorte du ronron habituel et des phrases creuses pour les rejoindre, et qu’il réinjecte un peu de passion dans la démocratie. On ne sait pas si PKP les sortira de leur sommeil apathique, mais on a de bonnes raisons de croire qu’il peut le faire.
On disait PKP mauvais orateur. Ceux qui ont écouté son discours de victoi­re, vendredi soir, n’ont pu qu’être surpris. L’homme sait prendre de la hauteur et il nous sort de la politique ordinaire. Manifestement, il a le feu sacré de l’indépendance. Il ne s’est pas engagé en politique pour goûter à l’eau tiède du pouvoir provincial. Il est en mission. Il devra avoir foi en la victoire pour renverser la tendance lourde du renoncement québécois.
Quel souverainiste, vendredi soir, n’a pas ressenti un petit frémissement? Comme s’il était de nouveau permis d’espérer. Comme si la marche vers le pays reprenait. Ne taisons pas cette évidence: l’arrivée de PKP comme chef du PQ est une excellente nouvelle.

Le pape François canonise deux Palestiniennes

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/

Mise à jour le dimanche 17 mai 2015 à 5 h 40 HAE  Reuters
Le pape François lors de la cérémonie de canonisation de quatre religieuses, dont deux Palestiniennes, au Vatican.
Le pape François lors de la cérémonie de canonisation de quatre religieuses,
dont deux Palestiniennes,
 au Vatican.
  Photo :  PC/Alessandra Tarantino

Le pape François a canonisé dimanche deux Palestiniennes au Vatican, une première du genre, lors d'une cérémonie place Saint-Pierre, en présence du président palestinien Mahmoud Abbas.
La canonisation de sœur Marie-Alphonsine Danil Ghattas, qui vécut de 1843 à 1927 et fonda la Congrégation des soeurs du Saint-Rosaire de Jérusalem, et de Mariam Baouardy (1846-1878), qui fonda un couvent de carmélites à Bethléem, n'est pas directement liée à la conclusion,mercredi entre le Vatican et l'Autorité palestinienne, d'un traité portant sur les activités de l'Église catholique dans les territoires palestiniens. Ce traité reconnaît pour la première fois formellement l'existence d'un État de Palestine.
Mais la cérémonie, qui s'est aussi déroulée en présence d'une délégation de dignitaires religieux, dont le patriarche latin de Jérusalem Fouad Twal, illustre les efforts de longue haleine du pape François pour venir en aide aux chrétiens d'Orient.
Pour l'occasion, des portraits des deux Palestiniennes avaient été installés place Saint-Pierre, de même que ceux de deux religieuses récemment canonisées, la Française Jeanne-Emilie de Villeneuve et l'Italienne Maria Cristina de l'Immaculée Conception.
Dans une déclaration faite à son départ pour le Vatican, Fouad Twal avait érigé Ghattas et Baouardy en exemples pour les chrétiens, les musulmans et les juifs.
« Toutes deux portent le prénom de Marie, et ce nom est répandu et commun dans les trois traditions [religieuses] », avait dit le patriarche. « C'est un signe de notre époque moderne, suggérant que nous pouvons parler des trois religions sans aucune discrimination », avait-il ajouté.
La canonisation des deux Palestiniennes est une première du genre « depuis l'époque des apôtres », avait-il fait remarquer.
Samedi, le souverain pontife avait reçu Mahmoud Abbas en audience privée, parlant de lui comme d'un « ange de paix » et appelant de ses voeux de nouveaux efforts pour parvenir à la paix avec Israël.
Dans un communiqué, le dirigeant palestinien a déclaré que ces canonisations « exprimaient notre détermination à construire une Palestine souveraine, indépendante et libre en s'appuyant sur les principes d'une égalité entre les citoyens ».
Mahmoud Abbas a appelé les chrétiens de Palestine à ne pas émigrer, « mais à rester avec nous et à profiter des droits d'une citoyenneté pleine et égale, et à partager le poids des difficultés de la vie jusqu'à parvenir à la liberté, la souveraineté et la dignité humaine ».

Un documentaire sur la regrettée Amy Winehouse présenté à Cannes

http://www.985fm.ca/arts-et-spectacles/nouvelles/

Publié par Associated Press le samedi 16 mai 2015 à 15h59. Modifié par Jean-François Cyr à 16h04.
Un documentaire sur la regrettée Amy Winehouse présenté à Cannes
Amy Winehouse, décédée à 27 ans, est le sujet d'un film documentaire présenté à Cannes./
Photo: archives AP
CANNES, France - Au Festival de Cannes, où le vedettariat est roi, les spectateurs d'un documentaire portant sur la regrettée chanteuse Amy Winehouse ont pu voir le revers de la médaille de la célébrité.
Amy Winehouse n'avait pas prévu devenir si célèbre et elle ne se sentait pas prête à assumer cette responsabilité, disait-elle, alors qu'elle était adolescente, dans le film "Amy" du réalisateur britannique Asif Kapadia. Cette déclaration presque prémonitoire rend le documentaire présenté en première mondiale d'autant plus poignant.
La chanteuse, âgée de 27 ans, était au sommet de sa popularité lorsqu'elle a succombé à une intoxication d'alcool accidentelle en juillet 2011.
M. Kapadia, qui avait déjà réalisé "Senna" _ sur le pilote de Formule 1 décédé Ayrton Senna _ s'est entretenu avec 80 proches de la chanteuse, qui est décrite dans le documentaire comme une artiste talentueuse dotée d'une personnalité dynamique. Elle semble toutefois avoir été fragilisée par ses problèmes de boulimie, de dépression et de dépendances qui ont été aggravés par les pressions de la célébrité.
Quelques journalistes paraissaient mal à l'aise en voyant tout le tapage médiatique qu'a subi Mme Winehouse après la sortie de son deuxième album "Back to Black", alors qu'elle défrayait les manchettes en raison de ses comportements erratiques.
Les parents d'Amy Winehouse, qui ont accordé une entrevue à M. Kapadia, ont toutefois critiqué le produit final, le qualifiant de "déséquilibré". Selon eux, le film suggère que ses proches n'en ont pas assez fait pour aider leur fille aux prises avec des problèmes de dépendance à l'alcool et aux drogues. Ils n'ont d'ailleurs pas assisté à la présentation du film, samedi.
Or, le documentaire ne cherche pas réellement de coupable. Il démontre que plusieurs personnes ont tenté de secourir Mme Winehouse
à plusieurs reprises, mais en vain.
À la fin du film, on peut voir le chanteur Tony Bennett qui compare Mme Winehouse à d'illustres chanteuses telles que Billie Holiday et Ella Fitzgerald. Une conclusion émouvante à une histoire triste.

Syrie: 32 jihadistes de l'EI, dont 4 chefs, tués dans l'opération américaine (ONG)

http://www.lepoint.fr/monde/

 - Publié le  

L'opération commando américaine en Syrie qui a coûté la vie à un chef du groupe Etat islamique (EI), Abbou Sayyaf, a tué au total 32 membres de l'organisation extrémiste dont trois autres chefs, a affirmé dimanche une ONG.
Parmi les morts figurent -- outre Abbou Sayyaf qui était en charge du dossier du pétrole au sein de l'EI --, l'adjoint du "ministre de la Défense" du groupe, un responsable des communications et un quatrième chef non identifié, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un réseau de correspondants en Syrie.
Un responsable de la Défense américaine avait indiqué samedi que les forces américaines avaient tué "une douzaine" de combattants en plus d'Abou Sayyaf, au cours de cette opération au sol en Syrie.
Aucun autre bilan n'a été communiqué, notamment sur les sites jihadistes.
Parmi les chefs tués, "le responsable des communications est de nationalité syrienne, tandis qu'Abbou Sayyaf, l'adjoint d'Abou Omar al-Chichani (responsable présumé de la défense au sein de l'EI) et le troisième chef sont originaires du Maghreb", a précisé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Cette opération au sol, la première revendiquée explicitement par les Etats-Unis contre l'EI pour capturer un de ses responsables, a été menée à Al-Omar, l'un des plus grands champs pétroliers de la Syrie, qui se trouve actuellement sous le contrôle de l'Etat islamique.
Abou Sayyaf "a été tué lors d'échanges avec les forces américaines", a indiqué la Maison Blanche, en précisant qu'aucun militaire américain n'a été blessé ou tué.
Selon Washington, Abou Sayyaf était un haut responsable du groupe jihadiste, qui a déclaré un califat à cheval sur l'Irak et la Syrie, et "a joué un rôle capital dans la supervision des opérations illicites de l'EI dans le pétrole et le gaz, une source clé de revenus qui permet à l'organisation terroriste de poursuivre ses tactiques brutales et d'oppresser des milliers de civils innocents".

L’Eglise protestante unie de France permet désormais de bénir les couples homosexuels

http://www.lemonde.fr/religions/article/

Le Monde.fr avec AFP |  

Laurent Schlumberger, président de l'Eglise protestante de France, le 14 mai 2015 à Sète.

L’Eglise protestante unie de France (EPUdF) a adopté dimanche 17 mai la possibilité de bénir les couples homosexuels, une quasi-première en France, a expliqué le porte-parole de la principale Eglise protestante du pays.
Sur la centaine de délégués de l’EPUdF réunis à Sète (Hérault) et ayant pris part au vote, 94 ont voté pour la possibilité d’offrir une bénédiction religieuse aux couples homosexuels, et trois contre, a-t-il précisé.


Pas de contrainte pour les pasteurs


Ce vote donne la possibilité aux 500 pasteurs de l’EPUdF de bénir des couples homosexuels, sans pour autant obliger ceux des pasteurs qui sont opposés à un tel geste.
Le mariage n’est pas un sacrement pour les protestants, mais les couples hétérosexuels unis en mairie peuvent être bénis au temple. En France, seule la Mission populaire évangélique (MPEF), une Eglise beaucoup plus petite que l’EPUdF, autorise un « geste liturgique d’accueil et de prière » pour les homosexuels.
L’EPUdF, qui incarne le courant historique du protestantisme français, revendique 110 000 membres actifs parmi 400 000 personnes faisant appel à ses services.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/religions/article/2015/05/17/l-eglise-protestante-unie-de-france-permet-desormais-de-benir-les-couples-homosexuels_4634859_1653130.html#XUlax1zdCZzHKrcK.99

Le pape François qualifie le président palestinien d'«ange de la paix»

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Publié par Associated Press le samedi 16 mai 2015 à 21h28. Modifié par 98,5 Sports à 21h59.
Le pape François qualifie le président palestinien d'«ange de la paix»
Alberto Pizzoli / The Associated Press
VATICAN - Le pape François a qualifié le président palestinien d'«ange de la paix», samedi, alors qu'il recevait Mahmoud Abbas au Vatican pour souligner les relations chaleureuses entre le Saint-Siège et les Palestiniens, à la veille de la canonisation de deux religieuses palestiniennes.
François a fait ce compliment durant le traditionnel échange de cadeaux à la fin des audiences officielles au Palais apostolique. Il a offert à M. Abbas un médaillon et a expliqué qu'il représentait «l'ange de la paix détruisant le mauvais esprit de la guerre».

Le pape a affirmé au président de l'Autorité palestinienne qu'il s'agissait d'un cadeau approprié puisqu'il est «un ange de la paix».

Durant sa visite au Proche-Orient en 2014, François avait qualifié M. Abbas et le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou d'«hommes de paix».

M. Abbas se trouve à Rome en vue de la canonisation, dimanche, de deux religieuses catholiques du 19e siècle qui vivaient en Palestine occupée par les Ottomans. Les deux saintes, Mariam Bawardy et Marie Alphonsine Ghattas, sont les premières religieuses de la région à être canonisées depuis les débuts du christianisme.

Les responsables du Vatican présentent ces canonisations comme un signe d'espoir et un encouragement pour les chrétiens du Moyen-Orient, en cette période où les persécutions des extrémistes du groupe État islamique ont forcé de nombreux chrétiens à fuir la région.

Dans un communiqué publié samedi, Mahmoud Abbas rend hommage aux deux saintes, les qualifiant d'inspiration pour les Palestiniens d'aujourd'hui, et appelle les chrétiens à demeurer dans la région.

La visite de M. Abbas survient quelques jours après que le Vatican eut finalisé un traité bilatéral avec «l'État de Palestine» portant sur les activités de l'Église catholique dans les Territoires palestiniens.

Coup d'État raté au Burundi: 17 membres des forces de sécurité accusés

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Publié par Associated Press le samedi 16 mai 2015 à 19h17.
Coup d'État raté au Burundi: 17 membres des forces de sécurité accusés
BUJUMBURA, Burundi — Dix-sept membres des forces de sécurité du Burundi accusés d'avoir participé au coup d'État raté contre le président Pierre Nkurunziza ont comparu devant un procureur, samedi, qui les a accusés d'avoir tenté de déstabiliser les institutions publiques, ont annoncé les avocats de certains d'entre eux.
Parmi les présumés conspirateurs figurent trois généraux de l'armée, dont un ancien ministre de la Défense, et deux généraux de la police, a indiqué le porte-parole de la présidence, Gervais Abayeho. Les autres accusés sont quatre officiers de grade inférieur et huit soldats. Le présumé instigateur de la tentative de putsch, le major-général Godefroid Niyombare, est toujours en fuite.

La tentative de destitution du président Nkurunziza est survenue après des semaines de manifestations populaires contre sa décision de briguer un troisième mandat. Mercredi, l'agitation dans le pays d'Afrique centrale a atteint un sommet lorsque le général Niyombare a annoncé le coup d'État. M. Nkurunziza se trouvait alors en Tanzanie pour assister à une rencontre régionale sur la crise dans son pays, mais des soldats qui lui sont restés fidèles ont réprimé cette tentative.

Des avocats représentant les suspects ont affirmé samedi qu'ils avaient été torturés en détention.

Miburo Anatole, un responsable du Barreau du Burundi, a déclaré que certains d'entre eux avaient été battus et attachés avec une corde, et qu'ils n'avaient pas de chaussures ni de chemise. Me Anatole représente l'ancien ministre de la Défense Cyrille Ndayirukiye et deux chefs de police.

Un autre avocat, Cyriaque Nibitegeka, a raconté que son client, un responsable de l'armée, avait été forcé d'admettre certains actes sous la menace d'une arme et qu'il n'avait reçu aucune nourriture depuis son arrestation.

Me Nibitegeka a précisé que les 17 suspects seraient jugés devant un tribunal civil. Les accusations auxquelles ils font face sont passibles d'une peine maximale de 15 ans de prison, a-t-il dit.

Gervais Abayeho a affirmé que le président était rentré dans la capitale vendredi, mais il n'a pas été aperçu en public.

Malgré l'échec du putsch, une trentaine de personnes ont promis samedi de continuer à manifester contre la candidature du président pour un troisième mandat, qu'ils jugent inconstitutionnelle.

Les citoyens ont défié l'interdiction de manifester imposée par le président, et juré de continuer à descendre dans les rues pour le décourager de se présenter aux élections de juin.

Des chefs de l'opposition burundaise et des employés de médias privés ont affirmé qu'ils craignaient d'être ciblés par la répression du gouvernement contre ceux qui sont soupçonnés d'avoir participé au coup d'État.

La commission électorale du Burundi révisera la situation dans les prochaines semaines afin de déterminer si les élections peuvent aller de l'avant comme prévu