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mardi, mai 12, 2015

Elvis Gratton: Pierre Karl Péladeau a manqué de respect, selon les libéraux

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 |  Par Alexandre Robillard, La Presse Canadienne  Publication: 
ELVIS GRATTON
Elvis Gratton

QUÉBEC _ Les libéraux ont déclaré mardi que le candidat à la direction du Parti québécois Pierre Karl Péladeau a manqué de respect en les comparant à la caricature de fédéraliste incarnée par le personnage d'Elvis Gratton.
Trois ministres du gouvernement ont dénoncé les propos de M. Péladeau, qui a fait référence au personnage créé par le cinéaste Pierre Falardeau à au moins deux occasions, lors de rassemblements militants.
Le ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand, a affirmé que les propos de M. Péladeau étaient une insulte envers les libéraux.
"Oui, passablement, mais ça c'est dans les critères du député de Saint-Jérôme", a-t-il dit dans un échange avec des journalistes à l'Assemblée nationale.
M. Arcand a rappelé une manchette coiffant un article qui rapportait des propos du leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, la semaine dernière, concernant les colères de M. Péladeau.
"Notre leader la semaine passée a dit qu'il avait quelque chose d'une brute dans une certaine mesure, a-t-il dit. Je pense que c'est le cas encore une fois. On voit que le député de Saint-Jérôme n'amène pas la politique à un niveau très élevé."
Le cabinet de M. Arcand a précisé par la suite que M. Fournier n'avait pas lui-même utilisé le mot brute, lors d'une sortie la semaine dernière où il avait affirmé que le candidat péquiste est "incapable de contrôler ses pulsions agressives" et que la manchette contenant ce mot avait ensuite été corrigée.
Mardi, M. Fournier a de son côté invité M. Péladeau à s'inspirer du respect des institutions comme l'Assemblée nationale lorsqu'il s'en prend à ses adversaires politiques.
"Je n'ai pas trouvé que c'est quelque chose qui doit être dit comme ça, a-t-il dit. On peut avoir des opinions différentes, mais minimalement on devrait avoir un peu de respect les uns pour les autres. Je souhaiterais que M. Péladeau puisse envisager l'Assemblée nationale comme étant un lieu où des débats importants doivent se faire dans un cadre démocratique, dans le respect des opinions de tout le monde."
Le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, a soutenu qu'avec ses propos, M. Péladeau s'éloigne des qualités qu'un leader doit nécessairement posséder.
"M. Péladeau se comporte comme un impoli et quelqu'un qui manque carrément de respect à l'égard de la fonction qu'il exerce lui-même", a-t-il dit.
Selon M. Moreau, M. Péladeau manque également de respect envers les électeurs qui ont choisi de voter pour d'autres formations politiques que le PQ.
"Les gens ont élu des péquistes en moins grand nombre, heureusement, mais ils ont élu des caquistes et des libéraux, a-t-il dit. Qu'est-ce que vous dites à un électeur qui a voté pour un député libéral ou un caquiste ou quelqu'un d'autre que lui? En réalité, si je comprends bien, il n'y a que lui qui soit bon."
M. Péladeau n'est pas le premier dans les rangs péquistes à faire référence à Elvis Gratton, personnage principal d'un film culte du cinéma québécois.
En 2008, l'ancienne chef Pauline Marois avait fait un parallèle entre le personnage et une des propositions de la commission Bouchard-Taylor, dont le rapport recommandait de remplacer l'expression "Québécois de souche" par "Québécois d'origine canadienne-française".
Cette comparaison avec le personnage, qui se présentait comme un "Canadien américain francophone d'Amérique" et comme "un Américain du nord français francophone canadien-français", avait froissé l'ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard, qui avait pris la défense de son frère Gérard, coprésident de la commission.
M. Péladeau était absent de l'Assemblée nationale, mardi, en raison d'activités de campagne, mais dans les rangs péquistes, les commentaires sont demeurés limités.
Le chef intérimaire Stéphane Bédard a affirmé que le gouvernement libéral actuel est le plus fédéraliste de l'histoire récente.
"Je ne reprendrai pas des termes précis mais je vous dirais que le gouvernement là-dessus est sur une pente descendante", a-t-il dit.
Partisan de M. Péladeau, le député Pascal Bérubé n'a pas fait de commentaires.
"M. Péladeau assume ses paroles, je vais lui laisser le soin de commenter", a-t-il dit.

L’alliance pragmatique

http://www.journaldequebec.com/

Mario Dumont
Le premier ministre du Québec s’est adressé hier à l’Assemblée législative ontarienne. L’entourage de Philippe Couillard a tenté de jouer l’affaire comme un moment de prestige. Philippe Couillard est le premier chef du gouvernement québécois depuis Jean Lesage à se présenter à cette tribune.
Soyons sérieux. Ce n’est pas comme si les prédécesseurs de M. Couillard avaient subi une rebuffade après avoir quémandé de prendre la parole devant les parlementaires ontariens. Plusieurs ne se sont sans doute même jamais posé la question, n’y voyant pas le moindre intérêt.
Qu’aurait fait Bourassa ?
J’oserais avancer qu’un Robert Bourassa aurait refusé même si on lui avait offert la tribune, sentant que cela faisait un peu provincialisme. Il préférait jouer la carte nationaliste qui défend bec et ongles les intérêts du Québec dans le Canada plutôt que la carte des amitiés et politesses entre provinces.
Philippe Couillard a fait une très honorable prestation dans un honorable forum, mais les Québécois ne sont pas éberlués par le caractère prestigieux de l’événement. Notre premier ministre n’a pas pris la parole au Capitole des États-Unis ni à l’Assemblée nationale française. Restons calmes.
Cela ne veut pas dire que cette journée ne fut pas importante et positive. Ce n’est pas du côté du prestige qu’il faut analyser cette action. Il faut surtout y voir la consolidation d’une alliance politique qui est loin d’être insignifiante entre le premier ministre du Québec et son homologue ontarienne.
Canada central
Le Québec et l’Ontario, c’est le Cana­da central. Pendant des décennies, le Canada central a mené le jeu au Cana­da. Le premier ministre du Canada et ses principaux lieutenants provenaient de l’Ontario et du Québec. L’Ouest et les Maritimes étaient aussi représentés dans les gouvernements, mais traités en quelque sorte comme des régions périphériques dont le pouvoir central tenait compte.
Les choses ont changé depuis une décen­nie. L’argent s’est déplacé vers l’ouest. Le pouvoir politique aussi, notamment avec l’arrivée de Stephen Harper. Il ne s’agit pas de dire que le gouvernement Harper maltraite tout ce qui n’est pas dans l’Ouest canadien. Mais il faut quand même constater que l’axe Ontario-Québec a perdu de l’influence.
C’est donc dans ce contexte que Kathleen Wynne et Philippe Couillard développent leur alliance, pour devenir incontournables. Le Québec et l’Ontario mis ensemble représentent la majorité de la population cana­dienne. Avec la baisse du prix du baril de pétrole et du dollar canadien, ces deux provinces pourraient reprendre du galon sur le plan économi­que grâce au secteur manufacturier. Une amitié politique solidement scellée avec l’Ontario pourrait être une carte qui accroît l’influence du Québec et de notre premier ministre sur la scène canadienne.
Philippe Couillard approche son rôle d’une façon différente de ses prédécesseurs libéraux. Il est plus enclin à jouer le jeu canadien à fond, plutôt que d’endosser la cape de défenseur des intérêts du Québec qui se méfie des autres provinces.
Il sera jugé sur ses résultats. Mais force est de constater que l’approche défensive de ses prédécesseurs n’a pas livré la marchandise. Je donne la chance au coureur quant aux progrès possibles avec cet axe Québec-Ontario.

«C’est un vrai malade»

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Une prétendue victime raconte l'enfer qu'elle aurait vécu en «fréquentant» Victor Poirier, l'homme lié au dossier de Chantal Demers.


Kathryne Lamontagne
«C’était l’enfer à chaque minute. De jour comme de nuit. Avec Victor, tu ne peux même pas dormir sur tes deux oreilles. C’est l’enfer, tout le temps.» 
Une autre ex-conjointe de Victor Poirier a levé le voile sur la relation violente et tumultueuse qu’elle dit avoir entretenue durant trois mois avec cet individu de 47 ans, possiblement le dernier à avoir vu Chantal Demers vivante.
En entrevue au FM 93, Lisa (nom fictif) aurait rencontré par hasard Victor Poirier alors qu’il venait tout juste de purger une peine d’emprisonnement de cinq ans pour agression sexuelle, violence, domination et sodomie envers une autre conjointe, alors qu’il habitait Trois-Rivières.
Le quadragénaire aurait laissé par erreur un message sur la boite vocale de Lisa, qui l’aurait rappelé, après avoir trouvé qu’il avait une jolie voix. Le duo se serait donné rendez-vous dans un Tim Hortons. Au moment où elle souhaitait quitter toutefois, les choses auraient mal tourné: Victor Poirier l’aurait suivie pratiquement de force chez elle. L’enfer aurait alors débuté.
«J’ai été victime pendant trois mois. Il s’est incrusté chez moi. Il avait pris possession de ma vie au complet. Il prenait tout mon argent, je n’avais pas le droit de rien faire avec mon argent, il fallait que je lui donne. Il prenait tout ce que j’avais», confie-t-elle.
Contrôle
Selon son témoignage, Victor Poirier la contrôlait à coups de pilules : des somnifères pour dormir lorsqu’il quittait la maison et des «speeds» pour la réveiller lorsqu’il avait besoin d’elle. «Il vérifiait dans ma bouche pour voir si j’avais avalé», relate-t-elle.
«Il n’a pas de cœur, la pitié... Il n’a aucun remord, il va faire du mal et il s’en fou. Ça c’est Victor Poirier. C’est ce qu’on appelle un psychopathe, un vrai. Il ne peut pas sortir de prison, il a le mal en dedans de lui. Il n’est pas capable d’être gentil, il n’a aucune vraie gentillesse en dedans de lui», analyse-t-elle.
Impossible de fuir
Il lui était impossible de fuir, selon elle. Il n’hésitait pas à l’amener au motel et lui «faire sa fête» pendant la nuit pour qu’elle «comprenne» qu’elle ne pourrait le quitter. «Vous ne pouvez pas imaginer tout le mal qu’il m’a fait. Penser aux pires saloperies que vous pouvez penser, il l’a fait. Les pires, il l’a fait. C’est un vrai malade», dit-elle.
Il lui interdisait d’utiliser son téléphone et sa voiture. «Il n’avait pas de permis et il fallait que je lui laisse mon auto! C’était lui qui conduisait parce qu’il avait peur que je l’amène au poste de police», affirme Lisa, qui aurait aussi été victime de menaces de mort, à répétition. Il lui aurait d’ailleurs dit qu’elle allait «mourir» dans les escaliers de la maison qu’ils avaient louée et qu’il allait «l’enterrer».
Enquête se poursuit
Rappelons que les policiers poursuivent toujours leur enquête dans le dossier de Chantal Demers. Un corps a été retrouvé lundi, en fin de journée, dans un boisé de Saint-Raymond, à Portneuf. Les autorités refusent de dévoiler pour le moment s'il s'agit de la dépouille de la femme, disparue depuis le 3 mai.

Jacques Daoust évoque la vente des casinos

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Economie, Jacques Daoust
PHOTO AGENCE QMI

Charles Lecavalier
Les casinos pourraient être vendus au privé, estime le ministre de l’Économie Jacques Daoust.
«Va-t-on les privatiser? Pas ce matin, mais si on arrive avec un argumentaire qui se tient, peut-être qu’on le fera», a lancé M. Daoust en marge d’une conférence de presse sur la biomasse à Québec ce matin.
«Est-ce le rôle de l’État de gérer des casinos? C’est une question qu’on peut se poser», a-t-il ajouté. M. Daoust, qui dit réfléchir à voix haute, estime que Loto-Québec a été créée pour ne pas que le jeu «appartienne à la pègre.» «Est-ce qu’il y a encore une nécessité de ça ? On verra les recommandations du rapport Robillard», a-t-il lancé.
Financer les «réserves indiennes»
M. Daoust croit aussi que les «réserves indiennes» pourraient bénéficier d’une libéralisation des casinos. Il fait un parallèle avec l’exemple américain, où des «réserves se financent avec des casinos.»
«Aujourd’hui vous en avez dans les réserves indiennes et c’est légitime. Aux États-Unis c’est un moyen de financer les réserves autochtones», a-t-il affirmé. 
La SAQ et Loto-Québec privatisable
À la suite de la conférence de presse, M. Daoust a affirmé aux journalistes qu’il n’avait «pas d’opinion» sur la vente des sociétés d’État. Il croit toutefois que d’un point de vue économique, la SAQ et Loto-Québec pourraient être vendues.
Il soutient que son gouvernement va regarder «pourquoi on a choisi de créer ces sociétés à l’époque» et si ces raisons tiennent toujours la route aujourd’hui. Il n’est pas le seul ministre à réfléchir à la privatisation partielle de certaines sociétés d’État.
Le ministre des Finances, Carlos Leitao, a indiqué lundi à l'agence Reuters qu'il considère cette option dans le cadre de sa réflexion destinée à maintenir à long terme l'équilibre budgétaire, une fois qu'il aura été atteint. «À ce stade-ci, il n'y a aucun plan concret. Mais comme partout ailleurs, nous sommes engagés dans une révision profonde et significative [...] et cette révision de l'ensemble des programmes inclut les sociétés d'État», a déclaré M. Leitao.
Au bureau du premier ministre Philippe Couillard, on a confirmé lundi que les conclusions du rapport de la Commission de révision permanente des programmes sur les sociétés d'État seraient étudiées avec attention. On a toutefois précisé que la vente d'actifs d'Hydro-Québec n'était aucunement envisagée.

Disparition de Chantal Demers: un corps retrouvé dans un bois

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par (Québec) FM93 le lundi 11 mai 2015 à 21h26. Modifié par Charles Payette le mardi 12 mai 2015
Disparition de Chantal Demers: un corps retrouvé dans un bois
SPVQ/Chantal Demers
(Cogeco Nouvelles) - La police de Québec a fait la découverte d'un corps lundi soir dans un bois où des recherches étaient effectuées pour retrouver Chantal Demers, disparue depuis une semaine.

Les autorités policières ont localisé le corps dans un secteur boisé du rang Saint-Mathias, à Saint-Raymond-de-Portneuf.
La porte-parole du Service de police de la Ville de Québec, Marie-Ève Painchaud.
 
 
 
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On en parle en ondes :
Une autopsie sera pratiquée sur le corps de la victime afin de déterminer son identité, a fait savoir Marie-Ève Painchaud de la police de Québec.

Le bois est considéré comme une scène de crime et plusieurs policiers étaient mobilisés en soirée pour récupérer des indices qui pourraient être cruciaux à l'enquête.

La famille de Chantal Demers a été mise au courant de la macabre découverte effectuée par la police en soirée.

Depuis une semaine, les autorités sont mobilisées pour retrouver Chantal Demers, une dame âgée de 46 ans.

Le dimanche 3 mai, la fille de la disparue avait pu parler une dernière fois à sa mère. Elle a rapporté que celle-ci était en pleurs et dans un état de panique.

La police de Québec a lancé un avis de disparition pour la femme, le mercredi suivant.

Des recherches ont été effectuées dans plusieurs secteurs de Québec par plusieurs équipes spécialisées dans de telles opérations.
Lundi soir, les recherches étaient concentrées dans le rang Saint-Mathias, où des patrouilleurs en VTT et un maître-chien étaient mobilisés.

Au cours de la fin de semaine, un proche de la disparue, Victor Poirier, a comparu pour faire face à des accusations de voies de fait causant des lésions, ont rapporté plusieurs médias.

Les gestes qui lui sont pour l'instant reprochés remontent avant la disparition de la dame, avec qui il aurait entretenu une relation, selon ces sources.

Le corps a été retrouvé à proximité du lieu où le suspect a été arrêté par la police, vendredi.

«Il n'y a pas de nouveau en ce qui concerne cet homme. L'enquête déterminera l'identité de la personne découverte et par la suite l'enquête va suivre son cours afin de savoir si d'autres accusations vont être portées contre le suspect», a indiqué la porte-parole de la police de Québec.