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mardi, avril 21, 2015

La Fédération des policiers municipaux poursuit le gouvernement Couillard

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Publié par Léandre Drolet pour CogecoNouvelles le mardi 21 avril 2015 à 12h07. Modifié à 13h18.
La Fédération des policiers municipaux poursuit le gouvernement Couillard
MONTRÉAL ? La Fédération des policiers municipaux du Québec (FPMQ) a lancé mardi une offensive sur plusieurs fronts pour contrer la réforme des régimes de retraite de ses membres.

La FPMQ veut ainsi faire invalider la loi 15 et créer son propre régime de retraite.
Un reportage de Julie-Christine Gagnon.
 
 
 
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La requête de la FPMQ demande aux tribunaux de rendre la loi inconstitutionnelle et de l'annuler.
Par ailleurs, la fédération, qui représente 4500 policiers municipaux, annonce la création d'un régime de retraite entièrement géré par les policiers et invite tous les syndicats de policiers municipaux à y adhérer.

Le vice-président de la FPMQ, Paulin Aubé, a indiqué que la requête était appuyée par une analyse actuarielle qui démontre qu'un policier peut perdre jusqu'à 200 000 $ en bénéfices de retraite pour le service passé ainsi que des pertes récurrentes pouvant atteindre 10 000 $ par année pour le service à venir.

Selon lui, l'analyse démontre clairement que l'intention du gouvernement libéral n'a jamais été d'assainir les régimes de retraite, comme le voulait sa prétention, mais bien de réduire la masse salariale des villes.

Il en a pour preuve le fait que, sur les 30 régimes de retraite de ses membres, 25 sont capitalisés à 85 pour cent ou plus, et près du tiers sont capitalisés à 100 pour cent.

M. Aubé n'a par ailleurs pas raté l'occasion de fustiger les élus provinciaux, dont le régime de retraite est beaucoup plus généreux que celui des policiers, et dont la santé financière est en plus mauvais état.
Il s'est insurgé du fait que les députés n'aient toujours rien fait pour s'imposer la même rigueur qu'aux employés municipaux et que leur intention avouée soit au contraire de compenser une réduction de leur régime de retraite par une hausse de leur rémunération.

Yvon Clément, Une véritable histoire d'amour à l'arrêt de bus...‏

Sagesse

2015-04-20  
Bulletins
Bonjour Yvon Clément,

J'espère que vous appréciez chaque jour de votre vie.

Dans cette lettre numérique, je vais partager avec vous une histoire
vraie... une histoire très importante, avec une fin heureuse !

Cette histoire est liée à certaines des questions que j'ai reçues...
Et c'est une réponse aux regrets et à la tristesse de certaines
personnes quant aux pertes qu'elles ont subies dans leur vie
amoureuse ou dans leurs finances...

Il s'agit de la façon de gérer les échecs et les pertes...
et comment retourner ces situations...

Cette histoire parle d'un homme...

Il y a de nombreuses années, il tomba amoureux d'une fille...
elle était mignonne, intelligente et gentille... mais les
circonstances les séparèrent...

Après cela il fut très déprimé. Il repassait dans sa tête ce qui
aurait pu se passer. Il avait l'impression que c'était la fin du monde
ou de sa vie... Il sentait qu'une chose aussi belle ne pouvait se
passer qu'une fois dans la vie, et il venait de manquer cette
chance... sa chance d'être heureux...

Il lui fallut longtemps pour se remettre...

Puis, quelques années plus tard, il perdit toutes ses économies
dans de mauvais investissements.

Il fut triste et déprimé pendant des mois, parce qu'il pensait qu'il
avait de nouveau manqué sa dernière chance d'être en sécurité
financièrement et d'être heureux...

Il tomba à nouveau amoureux d'une autre fille, quelques années
plus tard, mais se retrouva le cœur brisé à nouveau...

Au cours d'une décennie, il subit de nombreuses pertes, dans sa
vie amoureuse et financière... et à chaque fois il se sentait
déprimé parce qu'à chaque fois il avait l'impression d'avoir
manqué sa dernière chance d'être heureux...

Puis, quelque chose changea... Une lumière s'alluma dans
son esprit... Il se rendit compte de quelque chose qui
transforma sa vie à partir de ce moment-là.

Il se rendit compte qu'à chaque fois qu'il subissait une perte,
il se sentait déprimé parce qu'il pensait avoir manqué sa chance...
et que quelque chose d'aussi bien n'allait pas se reproduire
dans sa vie... et cependant cela se reproduisait... il tombait
amoureux à nouveau, et il pensait manquer sa chance à
nouveau...

Il prit conscience que ces opportunités manquées n'étaient
ses dernières chances que dans son imagination !

Il regarda en arrière, et se rendit compte qu'à chaque fois qu'il
avait pensé perdre la chance de sa vie, une fois qu'il s'était remis
de sa tristesse, une meilleure opportunité arrivait !

Il devint alors très sage ! Il se rendit compte que ce n'était
qu'au moment de la perte que l'on éprouvait cette tristesse,
mais qu'en réalité les opportunités revenaient constamment !

Ainsi, quand il subissait une perte, il tenait bon, et au lieu de se
sentir triste, il se sentait tranquille et plein d'enthousiasme...
avec la foi et la confiance que quelque chose de mieux était
en chemin...

Il apprit l'« art de la patience au moment d'une perte ».

À la place de l'état d'esprit de manque qui lui faisait penser
que les opportunités manquées étaient ses dernières chances,
il choisit l'état d'esprit d'abondance, en croyant que de meilleures
choses étaient encore à venir.

Et vous savez quoi ? Ses dynamiques changèrent... des choses
de plus en plus formidables commencèrent à entrer dans sa vie...
de meilleures relations et de meilleures opportunités financières...

En fait, ces choses formidables avaient toujours été là... mais il
ne pouvait pas les voir parce qu'il était toujours occupé à
regarder le passé.

Ainsi, il est devenu intelligent... il a compris le schéma...
Il a vu plus loin que les sentiments momentanés de perte et
de tristesse... il a vu le grand cycle de la vie...

C'est comme pour les bus... Ils circulent continuellement...
Quand vous ratez un bus, ne passez pas trop de temps à
regarder le bus qui s'en va. Tournez-vous et regardez de l'autre
côté, parce qu'il y a un autre bus qui va arriver...

Les sages savent cela... quand il y a une perte, ils restent
calmes et sereins à l'intérieur, parce qu'ils savent que c'est le
signe que quelque chose de plus grand est en chemin...

C'est la loi de l'univers... il n'y a pas de fin... il n'y a pas de chagrin...
chaque fin et chaque mort est suivie de la naissance de quelque
chose de plus récent et de mieux...

Ainsi, soyez toujours à l’affût de quelque chose de plus grand...
si vous y croyez du fond du cœur, vous serez surpris de ce que
vous manifesterez !

En vous souhaitant de plus grandes et plus fabuleuses choses à venir,
Dr. Eric

Peu à vivre‏



HUMOUR

Robert revient de chez le médecin qui lui a appris qu'il ne lui reste que 24 heures à vivre.
UNTITL~12.GIFDécouragé par cette nouvelle, il demande à sa femme la permission de lui faire l'amour. Évidemment, elle accepte.
 
Huit heures plus tard, Robert regarde sa montre et réalise qu'il ne reste que 16 heures.
Il se tourne vers sa femme et lui dit :
Chérie, il ne reste que 16 heures, pouvons-nous le refaire encore ?
 
Et plus tard, au moment d'aller au lit, Robert remarque que le délai n'est plus que de 8 heures. Il touche l'épaule de sa femme et demande :
Chérie, une dernière fois avant mon départ ?
Absolument mon chéri dit-elle.
Puis ils refont l'amour pour la troisième fois. L'épouse s'endort après ce troisième épisode.
 
Robert par contre ne peut dormir... Il se tourne et se retourne jusqu'à ce qu'il ne lui reste que quatre heures.
Il tapote l'épaule de sa femme et lui dit :
Chérie, il ne reste que 4 heures, penses-tu qu'on pourr...
Cette fois, son épouse s'assoit, le regarde et lui dit : Robert, tu exagères, moi j'me lève demain matin, pas toi.

Le bâillon

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La thérapie conjugale
PHOTO FOTOLIA
Richard Martineau
«Ginette, tu me dis souvent que je prends des décisions sans te consulter, que je n’en fais qu’à ma tête, que je me fous complètement de ce que tu penses et que j’agis comme si je vivais seul dans la maison...
– C’est vrai.
– Eh bien, mon amour, j’ai une bonne nouvelle pour toi: j’ai décidé de changer! À partir d’aujourd’hui, je vais te consulter avant de prendre la moindre décision!
– C’est vrai?
– J’te l’dis comme j’suis là! Y a plus un sou qui va être dépensé dans cette maison sans que tu ne l’aies approuvé... On va faire les choses ensemble, mon lapin!
– (En murmurant) Y était temps !
– Quoi ?
– Rien, je disais que j’étais contente...
– Parfait! Et pour te prouver ma bonne foi, je commence tout de suite: voilà une liste de 330 tâches que je voudrais accomplir en fin de semaine. J’aimerais ça que tu passes au travers et que tu me dises ce que tu en penses...
– 330? Tu ne trouves pas que c’est un peu beaucoup?
– C’est le printemps, mon amour! Faut profiter du beau temps et des ventes de saison. Si on ne les fait pas tout de suite, on ne le fera jamais. (Il lui tend un document épais comme un bottin téléphonique). Tiens, v’là ma liste, lis-la attentivement et reviens-moi avec tes notes et tes suggestions...
– Tu me donnes combien de temps pour faire ça?
– Tout le temps que ça te prendra, mon amour... J’suis pas pressé, je veux que les choses se fassent correctement.»
Quatre heures plus tard, le bonhomme revient.
«Pis?
– Pis quoi?
– Qu’est-ce que t’en penses?
– Ben laisse-moi le temps de lire ta liste, bâtard, j’suis rendue à la tâche numéro 25!
– Comment ça, 25?
– Gérard, c’est écrit en tout petit! T’as mis les prix de tous les objets qu’il faut acheter, les boulons, les vis, les fils, les crochets, les ampoules, les clous... Ça se fait pas en criant ciseaux, faut que je regarde ça, que je compare, que je calcule!
– Comment ça, calculer? J’ai fait tous les calculs, t’as pas besoin de repasser par-dessus moi!
– Faut que je voie si on a l’argent pour tout faire, si on ne peut pas reporter certaines affaires...
– J’ai déjà pensé à tout ça! Tu ne me fais pas confiance? Tu trouves que j’suis un cabochon, c’est ça?
– C’est pas ça, Gérard, mais tu veux me consulter ou pas?
– Je veux te consulter, mais dépêche-toi, simonac! Les magasins ferment à 6 h! T’es là pis tu brettes sur chaque maudit mot, chaque maudit chiffre... Accou­che qu’on baptise, calvinse!
– Donne-moi le reste de la soirée pour regarder ça, tu iras au magasin demain matin, c’est pas urgent...
– Non, c’est tout de suite ou rien! (Il lui enlève le document des mains) C’est tout l’temps la même maudite affaire, avec toi. Faut toujours que tu me mettes des bâtons dans les roues! Tu peux pas juste me dire «C’est super, minou»? La prochaine fois, je déciderai tout seul!»

Jour de dépôt de budget à Ottawa

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Joe Oliver
PHOTO REUTERS
AGENCE QMI
MISE à JOUR 
OTTAWA |  Le gouvernement Harper déposera ce mardi son budget pour la prochaine année, dont peu de détails sont connus.
Lundi, le ministre fédéral des Finances Joe Oliver s’est acheté une paire de soulier, une tradition avant le dépôt d’un budget, il a penché pour des espadrilles New Balance, clin d’œil au fait qu’il présentera un budget équilibré («balanced budget», en anglais).
Peu de détails ont filtré sur le budget. «Ce sera un bon budget pour le Canada et pour tous les Canadiens d’un océan à l’autre et pour toutes les sphères de la société», a affirmé M. Oliver lors de l’achat de ses souliers.
Selon ce qu’a appris l’Agence QMI, les trois principales agences fédérales qui s’occupent de la sécurité nationale se partageront plus de 100 millions $ de plus pour mener la lutte antiterroriste en 2015-2016.
La Gendarmerie royale du Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et l’Agence des services frontaliers du Canada recevront chacun de nouvelles ressources financières «significatives» pour «maintenir et accélérer des enquêtes en contre-terrorisme». Ces investigations ont été lancées dans la foulée des attentats d’octobre 2014.
De son côté, le fiscaliste Luc Lacombe, interrogé par Argent, croit que le gouvernement sera clément envers les contribuables. Selon lui, les conservateurs profiteront du budget pour distribuer une série de cadeaux en prévision des élections, en octobre.
«M. Harper est un fin stratège. Je m’attends à beaucoup de nouvelles positives pour les particuliers et pour les entreprises», a commenté l’associé de la firme RCGT. Il souligne toutefois que certaines annonces pourraient entrer en vigueur dans quelques années.

Un sommet extraordinaire pour endiguer l’hécatombe

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21 avril 2015 | Karl Rettino-Parazelli - avec l'Agence France-Presse | Europe
Selon le Haut Commissariat aux réfugiés, 35 000 migrants sont arrivés par bateau dans le sud de l’Europe depuis le début de l’année, et 1600 sont portés disparus.
Photo: Argiris Mantikos/Eurokinissi Agence France-Presse
Selon le Haut Commissariat aux réfugiés, 35 000 migrants sont arrivés par bateau dans le sud de l’Europe depuis le début de l’année, et 1600 sont portés disparus.
Le sort tragique des centaines de migrants qui ont péri dimanche a secoué l’ensemble de la planète, forçant une réponse rapide et concertée : l’Union européenne (UE) a annoncé lundi la tenue d’un sommet extraordinaire pour réagir au drame, tandis que la justice italienne a procédé à l’arrestation de 24 membres d’un réseau de passeurs ayant sévi en Libye.
 
Le premier ministre italien, Matteo Renzi, a annoncé que les membres d’un réseau ayant organisé au moins 15 voyages depuis mai 2014 ont été arrêtés lundi matin. Ces trafiquants embarquaient les migrants près de Zuwarah, en Libye, et leur faisaient miroiter une traversée de la Méditerranée à destination de la Sicile en échange de plusieurs centaines de dollars. Les passagers provenaient principalement d’Érythrée, du Soudan et de la Somalie.
 
Selon le rapport d’enquête du parquet de Palerme cité par des médias italiens, les passeurs abandonnaient les migrants en mer après avoir lancé des appels de détresse et comptaient ainsi sur les équipes de sauvetage italiennes pour secourir les hommes, les femmes et les enfants laissés à eux-mêmes.
 
L’UE a par ailleurs répondu lundi à la demande de M. Renzi en indiquant qu’un sommet aurait lieu jeudi pour que les pays membres se penchent sur le tragique accident survenu dimanche. Le naufrage au large des côtes libyennes a fait 800 morts, ont annoncé mardi des représentants du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) après avoir parlé aux survivants, qui sont au nombre de 28. Vingt-quatre corps ont été repêchés.
 
La police italienne a annoncé dans la nuit lundi à mardi que deux des survivants, un Tunisien et un Syrien soupçonnés d’avoir été le capitaine et un membre d’équipage du chalutier, avaient été arrêtés à bord du bateau des garde-côtes.
 
« Nous ne pouvons pas continuer comme cela, nous ne pouvons pas accepter que des centaines de personnes meurent en essayant de traverser la mer pour venir en Europe », a affirmé le président du Conseil européen, Donald Tusk.
 
Celui-ci a toutefois indiqué qu’il ne faut « pas attendre des solutions rapides aux causes profondes des migrations, parce qu’il n’y en a pasS’il y en avait, nous les aurions mises en oeuvre depuis longtemps », a-t-il prétendu.
 
Plan d’action
 
Les chefs d’État se réuniront en ayant une base de travail : un plan d’action en dix points qui comprend notamment le renforcement et l’élargissement des opérations de contrôle et de sauvetage en mer, l’amélioration de la gestion des demandes d’asile, le blocage des routes empruntées par les migrants ou encore la destruction des embarcations utilisées pour les transporter. « Nous n’avons plus d’alibi », a lancé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. « Les tragédies de ces derniers jours, de ces derniers mois, de ces dernières années, c’en est trop. » Selon le Haut Commissariat aux réfugiés, 35 000 migrants sont arrivés par bateau dans le sud de l’Europe depuis le début de l’année et 1600 sont portés disparus.
 
L’annonce du sommet de jeudi est apparue comme une réponse appropriée pour certains, tardive pour d’autres. L’organisation humanitaire Save the Children aurait préféré que l’UE s’entende sur un plan d’action immédiat dès lundi. « Le sommet d’urgence de jeudi est maintenant une affaire de vie ou de mort », a déclaré par voie de communiqué le président de l’organisation, Valerio Neri.
 
Encore plus virulent, le président de la Fédération internationale de la Croix-Rouge, Elhadj As Sy, a réclamé qu’on mette fin sans tarder à « l’indifférence qui transforme la Méditerranée en un vaste cimetière ». Il a par exemple critiqué le manque d’encadrement légal pour les migrants et les demandeurs d’asile.
 
« Ces morts et les centaines d’autres qui les ont précédées ces derniers mois étaient prévisibles », a-t-il ajouté.
 
Parmi les réactions politiques provenant des quatre coins de la planète, la chancelière allemande, Angela Merkel, s’est dite « bouleversée » et le ministre espagnol de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, a évoqué le besoin de « résoudre le problème à la racine », dans les pays où sont embarqués les migrants.
 
Joignant sa voix à la succession d’appels à l’action, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a affirmé que le naufrage de la veille est « un scandale pour la conscience humaine ».
 
Pour ajouter à l’indignation internationale, la série noire s’est poursuivie lundi : la police portuaire grecque a annoncé que trois migrants, dont un enfant, ont péri dans un naufrage près de l’île de Rhodes. Heureusement, 93 personnes ont pu être sauvées.
 
Un bateau pneumatique transportant entre 100 et 150 personnes et un bateau plus vaste, avec quelque 300 personnes à bord, ont pour leur part lancé un appel de détresse alors qu’ils se trouvaient en difficulté au large de la Libye, ont indiqué les autorités italiennes. Au moment d’écrire ces lignes, on ne savait dans quelle condition se trouvaient ces passagers.
 
Le sommet des chefs d’État de jeudi devrait mettre en évidence la complexité de la problématique des migrants en Méditerranée. Les pays européens s’entendent généralement sur l’importance de mieux gérer les demandes d’asile, mais reconnaissent aussi qu’une part importante de la réponse est entre les mains de la Libye. Ce pays en proie au chaos politique, où le groupe État islamique s’est implanté, devra vraisemblablement trouver le moyen de former un gouvernement d’union s’il espère mettre fin, ou du moins limiter le départ de migrants africains.
 
Avec l’Agence France-Presse

Le Cirque du Soleil vise la Chine

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21 avril 2015 | Caroline Montpetit - Avec Isabelle Paré et Éric Desrosiers | Actualités culturelles
Guy Laliberté a voulu «dédramatiser» l’arrivée d’intérêts étrangers au Cirque du Soleil en rappelant que les Américains possédaient des parts importantes dans des fleurons québécois comme Alimentation Couche-Tard, Bombardier et la brasserie Molson.
Photo: Jacques Nadeau
Le Devoir
Guy Laliberté a voulu «dédramatiser» l’arrivée d’intérêts étrangers au Cirque du Soleil en rappelant que les Américains possédaient des parts importantes dans des fleurons québécois comme Alimentation Couche-Tard, Bombardier et la brasserie Molson.
Le Cirque du Soleil souhaite doubler de taille, principalement en développant ses activités en Chine. C’est l’objectif de la vente de la majorité des actions du Cirque à l’entreprise américaine TPG et à l’entreprise chinoise Fosun.
 
Le cofondateur du Cirque du Soleil Guy Laliberté a en effet finalement annoncé lundi que 60 % des actions du Cirque du Soleil, qu’il a créé il y a plus de 30 ans, seront vendues à TPG et 20 % à Fosun. Fosun international est le plus grand conglomérat privé de Chine continentale. Son siège social est à Shanghaï. Les bureaux de TPG sont pour leur part à San Francisco. Guy Laliberté conservera 10 % des actions. Il avait notamment posé comme condition à la vente que le siège social du Cirque demeure à Montréal, ce qui semble avoir fait consensus parmi les investisseurs. Une autre tranche de 10 % des actions du Cirque sera désormais la propriété de la Caisse de dépôt. La valeur de la transaction oscillerait aux alentours de 1,5 milliard de dollars, ce que n’a pas voulu confirmer M. Laliberté.
 
Entrepreneuriat et famille
 
Lors d’une longue conférence de presse, Guy Laliberté a expliqué les raisons personnelles qui l’ont poussé à vendre « son » cirque, dont il détenait jusqu’à présent 90 % des actions. « Je ne crois pas à l’entrepreneuriat de seconde génération », a-t-il dit. Il a pourtant sondé ses cinq enfants, de 7 à 18 ans pour connaître leurs rêves d’avenir. Seule la plus jeune, de 7 ans, a émis le souhait de devenir clown un jour. Laliberté, qui souhaite développer des activités au moyen de sa fiducie familiale, Lune Rouge, continuera cependant à s’impliquer dans le volet création du cirque, aux côtés du nouveau directeur artistique, Jean-François Bouchard. Mitch Garber sera président du conseil d’administration du Cirque, dont Daniel Lamarre demeure président et directeur.
 
Réagissant aux critiques selon lesquelles le Cirque est vendu à des intérêts étrangers, Guy Laliberté a riposté qu’une entreprise comme Couche-Tard était détenue à 50 % par des intérêts américains, que Molson était détenue à 80 % par des Américains, et que Bombardier était détenue à 84 % par des Américains.
 
Répondant aux questions des médias sur l’impact de la vente sur le marché du travail au Québec, M. Lamarre a ajouté que les spectacles du Cirque du Soleil présentés à Las Vegas étaient montés au Québec, comme cela pourrait être le cas pour les spectacles qui seront présentés en Chine.
 
Pour Mitch Garber, il est clair que l’ADN du Cirque du Soleil est montréalais et va le demeurer.
 
Il y a déjà douze ans que le Cirque du Soleil tente de percer le marché chinois, sans succès. Il s’agit d’un marché complexe, reconnaît Daniel Lamarre, mais prometteur. En effet, les analystes prévoient, au cours des prochaines années, un boom de l’industrie du spectacle semblable à celui qui traverse présentement l’industrie chinoise du cinéma. On dit que 1000 cinémas et environ 5400 salles ont ouvert l’an dernier seulement en Chine, soit environ 15 nouvelles salles par jour.
 
Par ailleurs, récemment, le Cirque du Soleil annonçait son intention d’investir dans la production de séries télévisées, qui ne contiennent pas de cirque. Daniel Lamarre a confirmé lundi que TPG avait une expertise en télévision, notamment par la CAA, pour Creative Artists Agency. « Mais le Cirque va continuer de produire majoritairement des spectacles vivants », a-t-il dit.
 
À l’occasion d’une conférence qu’il donnait à l’assemblée générale du Conseil du Patronat du Québec, le premier ministre Philippe Couillard a applaudi à la transaction.
 
« J’ai parlé aux personnes clés, a-t-il dit. Et je l’ai fait au moment approprié. Mais ce que je veux d’abord dire sur la transaction, c’est féliciter M. Guy Laliberté. Quelle belle histoire! Quelle belle histoire d’artiste et d’entrepreneur. Saluez également le fait qu’il ait entendu le message du Québec et des Québécois et qu’il s’est impliqué lui-même dans les négociations pour faire en sorte que le siège social, les activités créatrices également demeurent à Montréal. Saluez la Caisse de dépôt qui a défendu très bien les intérêts du Québec dans cette transaction-là pour une organisation qui a le vent dans les voiles et, on a l’entendu ce matin, qui veut aller vers de nouveaux produits, de nouveaux marchés qui veut être en croissance. C’est une bonne nouvelle pour le Québec, notamment, que M. Laliberté et la direction demeurent fortement associés à l’organisation. »
 
Le ministre de l’Économie, Jacques Daoust, a considéré que la transaction est « une bonne nouvelle », parce que « l’activité du siège social, et l’activité créatrice restent ici ». M. Daoust s’est réjoui du fait que les nouveaux propriétaires du Cirque du Soleil nr soient pas des concurrents, car ils ont donc intérêt à préserver l’intégrité de l’entreprise initiale. Dans cet ordre d’idées, Guy Laliberté a mentionné qu’il avait rejeté notamment une offre du cirque Barnum and Bailey.

17 offres d’achat
 
En tout, 94 groupes ont été pressentis par le Cirque dans cette transaction : 46 se sont dits intéressés, 17 ont fait des offres, et un seul a été choisi, vendredi matin dernier, après dix jours et demi de négociations. « Nous avons envoyé cette invitation à tous les groupes québécois et canadiens », a expliqué Guy Laliberté. En cours de démarche, ils ont rencontré le gouvernement du Québec et la Caisse de dépôt, qui a signé l’entente dimanche.
 
De son côté, Guy Laliberté continuera à s’intéresser au développement du Cirque, mais caresse d’autres projets pour l’avenir. Selon certaines informations, il compte développer des concepts de rites funéraires, via une entreprise nommée Pangéa, qui relève de la fiducie familiale Lune Rouge. Il n’a pas voulu confirmer ces informations.
 
Parmi les employés du cirque, à l’interne, après des semaines d’inquiétude quant à l’issue des transactions, le mot d’ordre était plutôt au silence.
 
Maintenant aux mains d’entreprises étrangères, le cirque saura-t-il garder vraiment son esprit ? Des entités comme la TOHU et l’École nationale du Cirque sont intimement liées au Cirque du Soleil. « Seul le temps dira si l’âme du Cirque du Soleil demeurera, puisque le Québec n’aura plus de position majoritaire au sein de l’entreprise. Ce qui est clair, c’est que des investisseurs financiers vont exiger des résultats financiers. Mais il semble que les programmes sociaux et culturels seront maintenus, et cela est majeur », a commenté une ex-figure majeure du CDS, qui a demandé l’anonymat.

Prière à Saguenay: une facture de plus de 50 000 $ acheminée au maire Tremblay

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 20 avril 2015 à 18h56.
Prière à Saguenay: une facture de plus de 50 000 $ acheminée au maire Tremblay
OTTAWA — Le Mouvement laïque québécois (MLQ) veut que le maire Jean Tremblay — et non ses concitoyens de Saguenay — s'acquitte de la facture salée découlant de sa défaite dans le dossier de la prière au conseil municipal.
L'avocat du regroupement, Luc Alarie, demande au premier magistrat de lui faire parvenir «d'ici dix jours» un chèque de quelque 53 000 $ dans la foulée de son revers devant la Cour suprême du Canada.

Ce montant inclut les 30 000 $ en dommages moraux et punitifs consentis au plaignant Alain Simoneau ainsi que des milliers de dollars en intérêts et en frais juridiques, que le plus haut tribunal au pays a condamné solidairement la municipalité et son maire à verser.

Mais pour Me Alarie, un partage de cette facture apparaît inacceptable.

«On estime que ce n'est pas à la Ville, aux citoyens en général, à payer, alors on adresse la demande à Jean Tremblay», a-t-il dit en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne.

«Lui, il verra, s'il le veut, à transmettre la demande de paiement au conseil municipal; il verra s'il veut se faire rembourser par la Ville ou s'il veut payer lui-même. C'est à lui à décider», a poursuivi l'avocat.

Me Alarie s'est prévalu d'une disposition du Code civil du Québec prévoyant que «le créancier d'une obligation solidaire peut s'adresser, pour en obtenir le paiement, à celui des codébiteurs qu'il choisit, sans que celui-ci puisse lui opposer le bénéfice de division».

Dans une décision unanime, mercredi dernier, la Cour suprême du Canada a infligé un cuisant revers au maire, qui se battait depuis plus de huit ans pour avoir le droit de réciter une prière à l'ouverture du conseil municipal.

Les juges lui ont ordonné de «cesser la récitation de la prière dans les salles de délibérations du conseil municipal», puisque celle-ci porte selon eux atteinte au principe de neutralité religieuse de l'État.

M. Tremblay a affirmé le lendemain de la décision qu'il se conformerait à celle-ci, mais il a justifié son long combat par la nécessité de défendre les valeurs et les traditions québécoises.

«Il faut être vigilant pour que nous, on conserve nos acquis. Là, on est après s'effriter, surtout les Québécois, hein, c'est pas les autres, là», a-t-il lancé en conférence de presse à Saguenay.

«Les autres, je ne les ai pas vus se faire attaquer ben fort de ce temps-ci puis se défendre. Mais les vrais Québécois, avec notre histoire, là. On n'est pas tellement actif pour se défendre», a-t-il ensuite lâché.

Son avocat, Me Richard Bergeron, a décliné la demande d'entrevue de La Presse Canadienne, lundi.

La SAAQ abandonne son idée des «mouchards» dans les autos

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Publié par Léandre Drolet pour CogecoNouvelles le lundi 20 avril 2015 à 17h10. Modifié par Charles Payette le mardi 21 avril 2015
La SAAQ abandonne son idée des «mouchards» dans les autos
Robert Poëti,/PLQ
Exclusif QUÉBEC - La Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) abandonne son projet d'installer des «mouchards» dans les automobiles, pour connaître les habitudes de conduite des Québécois.
Un reportage de Louis Lacroix.
 
 
 
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En février, la présidente de la SAAQ, Nathalie Tremblay, avait annoncé un projet pilote qui consistait à installer une puce électronique sous le tableau de bord des automobiles pour récolter leurs données de conduite : accélérations, freinages d'urgence etc...
Les meilleurs conducteurs auraient eu droit à un rabais sur la portion assurance de leur permis de conduire.
Mais Cogeco nouvelles a appris que le ministre des Transports, Robert Poëti, a ordonné à la présidente de la SAAQ de laisser tomber ce projet jugé trop coûteux.
«Il me semble inutile de dépenser de l’argent en technologie lorsqu’elle existe déjà», a expliqué le ministre Poëti, qui pourrait cependant se tourner vers les compagnies d’assurance privées pour obtenir ces renseignements.
En effet, trois compagnies utilisent déjà la télémétrie pour offrir des rabais à leurs clients.
La SAAQ pourrait s’associer à ces assureurs pour qu’ils lui envoient ces données.
Mais Québec aurait aussi des réserves quant au respect de la vie privée que représente cette collecte de renseignements.
Le ministre Poëti a assuré que seules certaines données comme la vitesse, le freinage et l’accélération seraient nécessaires. De plus, le consentement des participants au programme serait essentiel.
«Tout ça doit se faire sur une base volontaire. Si le citoyen ne veut pas, ça n’arrivera pas», a assuré le ministre, qui soutient que le projet pilote sera lancé d’ici la fin de l’année.
Impossible, cependant, de savoir à combien se chiffrerait l’économie pour les participants.
Louis Lacroix
CORRESPONDANT PARLEMENTAIRE

Il était minuit moins une: le projet de loi 28 adopté sous le bâillon à l'Assemblée nationale

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 21 avril 2015 à 00h01. Modifié par Charles Payette à 07h26.
Il était minuit moins une: le projet de loi 28 adopté sous le bâillon à l'Assemblée nationale
Le premier ministre Philippe Couillard.
QUÉBEC - Le projet de loi 28, qui comprend 337 articles dont plusieurs mesures budgétaires, a été adopté un peu avant minuit à l'Assemblée nationale par une majorité de députés.

Soixante-quatre députés ont voté en faveur du projet de loi, alors que 43 s'y sont opposés.
En journée, les partis de l'opposition à l'Assemblée nationale ont accusé les libéraux de recourir à la «méthode Harper» avec l'utilisation de la procédure exceptionnelle du bâillon pour l'adoption de ce projet de loi portant sur des sujets aussi divers que les tarifs des services de garde et l'encadrement des compagnies minières.

Le chef intérimaire péquiste Stéphane Bédard a déclaré que les libéraux avaient tort de recourir au bâillon alors que seulement une dizaine d'heures a été consacrée à l'étude du projet de loi 28, qui met en oeuvre des dispositions du budget 2014-2015 déposé en juin dernier.

«Le gouvernement a pris la méthode Harper et là c'est la journée où on donne la claque aux régions et aux familles», a-t-il dit avant un caucus péquiste.

La députée de Québec solidaire Françoise David a affirmé que l'étude article par article du projet de loi 28 suivait un rythme normal en commission parlementaire.

«Si le gouvernement libéral n'est pas capable d'endurer qu'on discute normalement de ces projets de loi, bien, qu'il arrête de présenter des projets de loi omnibus, parce que celui-ci, le 28, là, c'est le summum de l'omnibus, a-t-elle dit en point de presse après la période des questions. C'est un projet de loi Harper. C'est tout à fait le modèle du gouvernement Harper.»

À Ottawa, le gouvernement conservateur du premier ministre Stephen Harper a eu recours à de nombreuses occasions au bâillon pour adopter des projets de loi sur la mise en oeuvre du budget incluant de nombreux autres sujets.

Le projet de loi 28, intitulé «Loi concernant principalement la mise en oeuvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 4 juin 2014 et visant le retour à l’équilibre budgétaire en 2015-2016», porte également sur les tarifs des services de garde, l'abolition des centres locaux de développement (CLD), les honoraires des professionnels de la santé ainsi que les renseignements sur les opérations minières.

Avant la période des questions, les libéraux, par la voix du leader parlementaire Jean-Marc Fournier, se sont défendus de faire preuve d'intransigeance en recourant au bâillon pour la deuxième fois depuis la reprise des travaux parlementaires en février dernier.

«C'est ce que l'opposition dit mais lorsque vous regardez la position dans laquelle nous sommes, on veut atteindre l'équilibre budgétaire en 15-16, a-t-il dit. C'est intransigeant de faire adopter la loi qui nous permet de l'atteindre? Parce qu'il faudrait attendre en 2020 pour l'adopter?»

En Chambre, le premier ministre Philippe Couillard a soutenu que tout délai dans l'adoption du projet de loi 28 prive le trésor public de 1 million $ par jour.

«Le retard d'adoption de ce projet de loi coûte 1 million de dollars par jour aux contribuables du Québec», a-t-il dit.

En point de presse plus tôt, le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a accusé M. Couillard de rompre une promesse électorale avec la hausse des tarifs de garderie.

«M. Couillard avait promis de réduire le fardeau fiscal de la classe moyenne et là encore avec les tarifs de garderie, il vient rompre une promesse importante, a-t-il dit aux journalistes. Rappelez-vous la façon dont il parlait de la hausse des tarifs proposée par le Parti québécois, lui il arrive avec une hausse qui est encore plus importante.»

Le ministre des Finances, Carlos Leitao, qui avait déposé le projet de loi 28 fin novembre, a accusé les partis de l'opposition d'avoir forcé le gouvernement à recourir au bâillon en raison de leur obstruction durant la procédure régulière.

«Une fois à l'étude détaillée, les deux partis d'opposition avaient verrouillé leurs positions et annoncé qu'ils voteraient contre les mesures du projet de loi 28, même celles qu'ils étaient d'accord, même celles d'ailleurs qui venaient déjà, par concordance, des budgets précédents, ceux qui n'avaient pas été adoptés», a-t-il dit en Chambre.

Les péquistes et les caquistes ont plaidé vain que le recours au bâillon pour l'adoption du projet de loi 28 et ses nombreux sujets contrevenait à l'esprit du règlement de l'Assemblée nationale qui empêche l'utilisation de la procédure pour plus d'un projet de loi.

«Le gouvernement a profité de la loi sur le budget pour inclure quatre autres projets de loi qui portent sur des décisions controversées du gouvernement libéral, mais qui ne sont aucunement liés au budget 2014, a dit M. Bédard. Donc, l'objectif, c'est d'occulter les débats.»

Le député caquiste François Bonnardel a également accusé les libéraux de vouloir museler l'opposition.

«Vous bâillonnez l'opposition, vous bâillonnez une partie de la population du Québec, a-t-il dit. Honte à vous.»