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mardi, décembre 08, 2015

DISCOURS Les chefs des Premières nations applaudissent Trudeau à tout rompre

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8 décembre 2015 10h14 |La Presse canadienne | Canada
Lorsqu’il a pris la parole, M. Trudeau a commencé par dire <em>« merci »</em> dans plusieurs langues autochtones, provoquant des applaudissements de plus en plus nourris à chacun de ses mercis.
Photo: Adrian Wyld La Presse canadienne

Lorsqu’il a pris la parole, M. Trudeau a commencé par dire « merci » dans plusieurs langues autochtones, provoquant des applaudissements de plus en plus nourris à chacun de ses mercis.

Gatineau — Les chefs des Premières nations ont réservé un accueil des plus chaleureux à Justin Trudeau qui prononçait un discours, mardi matin, devant leur assemblée.

Le nouveau premier ministre a manifestement déjà un grand capital de sympathie auprès de l’Assemblée des premières nations (APN). En présentant M. Trudeau, le chef national de l’APN Perry Bellegarde a multiplié les qualificatifs positifs et les remerciements.

M. Bellegarde a souligné que c’était la première fois depuis bien des années qu’un premier ministre du Canada s’asseyait avec l’APN. Puis, soulignant l’importance d’être à la table des décisions, il a remercié avec insistance M. Trudeau d’avoir nommé deux ministres autochtones — celle de la Justice et celui des Pêches.

Lorsqu’il a pris la parole, M. Trudeau a commencé par dire « merci » dans plusieurs langues autochtones, provoquant des applaudissements de plus en plus nourris à chacun de ses mercis. Le discours du premier ministre reprenait son engagement à travailler avec les Premières Nations « comme des partenaires à part entière ».

Il a réitéré, entre autres, son intention de mettre sur pied une enquête sur les femmes assassinées et disparues, sa promesse d’améliorer le financement de l’éducation sur les réserves ainsi que la disparition dès le premier budget fédéral du plafond de deux pour cent d’augmentation pour le financement des programmes des Premières nations.

Cette dernière mesure, selon M. Bellegarde, est la plus utile. Rien n’aidera les autochtones plus que la disparition de ce plafond, juge-t-il.

Avant de laisser M. Trudeau partir, deux représentantes de l’APN l’ont drapé dans une couverture qui, selon M. Bellegarde, le gardera au chaud, en sécurité, aimé et protégé.

Plus de détails suivront.