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vendredi, octobre 23, 2015

Justin Trudeau ne déménagera pas dans l'immédiat au 24 Sussex, selon sa mère

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 Mise à jour le vendredi 23 octobre 2015 à 9 h 59 HAE  Radio-Canada avec CBC
Le 24, promenade Sussex, résidence officielle du premier ministre du Canada
Le 24, promenade Sussex, résidence officielle du premier ministre du Canada 
Photo :  ccn-ncc.gc.ca

Le premier ministre désigné, Justin Trudeau, ne déménagera pas dans l'immédiat avec sa famille au 24 Sussex, la résidence officielle du premier ministre, s'il faut en croire sa mère.
Margaret Trudeau était l'invitée, vendredi matin, de l'émission radiophonique matinale de CBC à Fredericton. On lui a demandé ce qu'elle pensait du retour de son fils dans la résidence où il a passé une partie de son enfance.
« Ils ne déménagent pas, a-t-elle répondu. Le 24 Sussex a besoin - il en a besoin depuis que j'y ai habité, il y a 40 ans - de rénovations majeures qui n'ont tout simplement pas été faites. »
Margaret Trudeau affirme que son fils n'ira pas vivre avec sa famille au 24 Sussex à court terme, parce que la résidence a besoin de rénovations.Margaret Trudeau affirme que son fils n'ira pas vivre avec sa famille au 24 Sussex à court terme, parce que la résidence a besoin de rénovations. Photo :  PC/JONATHAN HAYWARD/La Presse Canadienne
« Ils vont vivre ailleurs, a-t-elle poursuivi, en attendant que [...] la plomberie, les toits et tout ce qui permet à une maison de tenir debout [soient réparés]. »
Dans un rapport du vérificateur général déposé en 2008, la Commission de la capitale nationale notait que la maison n'avait pas connu de rénovations importantes depuis 50 ans. Des travaux de 10 millions de dollars étaient nécessaires, selon elle.
Le rapport concluait que les fenêtres, la plomberie, le système électrique, le chauffage et la climatisation étaient tous en piètre état.
La demeure a également besoin d'extincteurs automatiques à eau. Elle renferme d'autre part une certaine quantité d'amiante.
Les rénovations auraient exigé que les occupants de la résidence quittent les lieux pendant 12 à 15 mois.
Mais le bureau du premier ministre avait répondu, à l'époque, que Stephen Harper n'avait pas l'intention de partir avant la fin de son mandat.