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mercredi, septembre 02, 2015

Mueller et l’imprimerie Mirabel: comparaison «odieuse», selon PKP

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En tournée sur la Côte-Nord cette semaine, Pierre Karl Péladeau était de passage à Sept-Îles mardi.

Emy-Jane Déry
  Pierre Karl Péladeau juge qu’il est «odieux» de la part de Québec solidaire de comparer la fermeture de la fonderie Mueller au lock-out annoncé mardi pour l’imprimerie de Mirabel, propriété de Québecor.
En tournée sur la Côte-Nord cette semaine, Pierre Karl Péladeau était de passage à Sept-Îles mardi. En tournée sur la Côte-Nord, le chef de l’opposition officielle était de passage à Sept-Îles, mardi. Questionné sur sa position quant au lock-out de l’imprimerie Mirabel, tout juste décrété, l’ex-dirigeant de Québecor a refusé de commenter en détail le conflit, alors que Québec solidaire l’a invité à appuyer les travailleurs, tout comme il l’avait fait pour ceux de la fonderie de Mueller, l’an dernier.
«C’est aux différentes parties à la table de négociation d’en venir à une entente. Je pense que c’est un petit peu odieux, aussi, de faire un rapprochement avec la fermeture de l’usine Mueller qui a lieu à Saint-Jérôme. Une fermeture sauvage», a dit Pierre Karl Péladeau.
Il a également rappelé qu’il avait quitté toutes ses fonctions chez Québecor, lors de l’annonce de sa candidature, en mars 2014. «Il ne s’agit pas d’un conflit, il s’agit d’une fermeture pure et simple. Il y a eu des centaines d’emplois coupés, abandonnés, éliminés et ça s’est fait durant les vacances de Noël. C’est tout à fait odieux de faire un rapprochement de cette nature-là», a-t-il réitéré.
Récession
Quant à la récession officiellement déclarée au Canada, le chef du PQ a pointé du doigt la «politique d’austérité» du gouvernement libéral au Québec.
«Ici au Québec, nous avons une stratégie, une campagne, une politique de l’austérité de la part du gouvernement libéral, alors que nous savons fort bien que nous avons besoin d’investissements», a martelé le politicien.
Pierre Karl Péladeau est d’avis que l’Agence du revenu du Québec devrait offrir ses services au gouvernement fédéral pour la perception des taxes.
«Comme ça, avec une optimisation de nos ressources on va pouvoir générer des revenus additionnels, mais il ne semble pas que ce soit l’imagination extrêmement fertile que l’on retrouve du côté du secrétaire du Conseil du Trésor. C’est plutôt une obsession permanente de la culture de l’austérité», a lancé M. Péladeau.
Commission Robillard inutile
Affirmant d’emblée qu’il n’avait pas encore pu prendre connaissance en détail du rapport de la commission Robillard, le péquiste en a tout de même critiqué les recommandations.
«Si les Québécois et Québécoises payent des millions de dollars pour se faire faire des recommandations de cette nature, j’aurais comme tendance à penser que c’est au gouvernement libéral de prendre ses responsabilités et ce n’est pas nécessaire de payer 4 millions $ pour des commissions, pour avoir des recommandations de cette nature», a-t-il affirmé.