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mercredi, septembre 30, 2015

Le tiers des enseignants québécois en grève, aujourd'hui

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 30 septembre 2015 à 05h24. Modifié par Charles Payette à 07h52.
Le tiers des enseignants québécois en grève, aujourd'hui
Les enseignants manifestent ce matin/Cogeco Nouvelles
MONTRÉAL - Les quelque 34 000 enseignants francophones membres de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) tiennent ce mercredi le premier de deux jours de grève.

C'est environ le tiers du personnel enseignant au Québec, du préscolaire, du primaire, du secondaire, de l'éducation des adultes et de la formation professionnelle.
Ils veulent ainsi protester contre les offres gouvernementales qu'ils estiment être un recul de leurs conditions de travail et une atteinte à la qualité de l'enseignement offert aux élèves.

La Fédération avait voté en faveur de trois jours de grève au printemps dernier. Le deuxième débrayage aura lieu de manière tournante sur trois jours à des dates indéterminées mais qui se situeront entre le 14 et le 30 octobre. Le moment de la troisième journée n'est pas encore connu.
La FAE représente environ le tiers des enseignants au Québec/Photo Cogeco Nouvelles
Ces grévistes travaillent à Montréal, à Laval, dans les Basses-Laurentides, en Outaouais et dans une partie de la Montérégie.
Les services aux élèves habituellement livrés dans les écoles, comme les services de garde, sont aussi suspendus.

Dès 6h00 mercredi, des manifestations auront lieu devant plusieurs écoles. La Fédération a convoqué des milliers d'enseignants à manifester à 11h15 au Square Victoria au centre-ville de Montréal. Ils marcheront vers le Square Dorchester où leur chef syndical, Sylvain Mallette, prononcera une allocution.

Le syndicat souligne qu'il avait fallu 54 rencontres lors des dernières négociations pour en arriver à une entente et qu'ils en sont à plus de 70 rencontres à ce jour sans qu'aucune entente n'ait été conclue. Il reproche à Québec et aux directions d'établissement de vouloir augmenter le nombre d'élèves par groupe, d'alourdir la tâche du personnel enseignant et de diminuer de manière importante les services aux élèves.

Le ministre de l'Éducation, François Blais, a déploré mardi la tenue de cette première journée de grève, bien qu'elle soit légale.