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mardi, mars 31, 2015

Laval Des dizaines de millions à récupérer de l'ère Vaillancourt

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Première publication 31 mars 2015 à 17h59
Des dizaines de millions à récupérer de l'ère Vaillancourt
Crédit photo : Archives
Agence QMI
L'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt
Par Yves Poirier | TVA Nouvelles

L'administration du maire de Laval, Marc Demers, part officiellement en guerre contre les firmes et entreprises collusionnaires qui auraient volé l'argent des contribuables sous l'ère de l'ex-maire Gilles Vaillancourt.

Le cabinet du maire Demers a en effet confirmé cet après-midi à TVA Nouvelles avoir retenu les services d'une firme d'experts en juricomptabilité qui analysera des contrats octroyés au cours des deux dernières décennies, ce qui correspond à la période du règne incontesté de Gilles Vaillancourt qui fait face, rappelons-le, à desaccusations de gangstérisme et de fraude, notamment.

«Ces gens-là sont en train d'éplucher les contrats attribués par la Ville depuis 1996. Les contrats sont numérisés pour ensuite se retrouver dans une base de données qui va inclure non seulement de l' information sur les contrats mais aussi sur les entreprises et les montants qui leur ont été versés.

Ces informations seront ensuite analysées par ses algorithmes informatiques qui nous permettent d'identifier des «patterns», des anomalies à travers ces années et attributions de contrats», a expliqué le directeur des relations publiques de la Ville, François Brochu.

Par ailleurs, pour la première fois, la Ville a dévoilé la somme à récupérer et elle est colossale, on parle de plusieurs dizaines de millions de dollars.

Rappelons que l'enquête préliminaire de l'ex-maire Gilles Vaillancourt s'amorcera le 7 avril.

Yémen: au moins 62 enfants tués depuis une semaine dans les combats

http://www.nicematin.com/monde/

Publié le 
Yémen: au moins 62 enfants tués depuis une semaine dans les combats _1
Photo de Mohammed Huwais -
AFP ? 2015 AFP
afp logo
Des maisons sont en ruine, le 31 mars 2015 dans les faubourgs de Sanaa près de l'aéroport, après des raids menés par la coalition dirigée par l'Arabie Saoudite 
Nations unies (Etats-Unis) (AFP)
Au moins 62 enfants ont été tués et 30 autres blessés dans les combats au Yémen depuis une semaine, a annoncé l'Unicef mardi.
"Les enfants doivent absolument être protégés, et toutes les parties dans ce conflit devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les enfants", a déclaré Julien Harneis, représentant de l'Unicef pour le Yémen, qui se trouve actuellement en Jordanie.
"Les combats ont gravement endommagé les services sanitaires les plus rudimentaires ainsi que le système éducatif", souligne encore l'Unicef, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, dans ce communiqué.
Et l'organisation de citer "l'insécurité alimentaire généralisée et la malnutrition" comme problèmes affectant les plus jeunes.
Le Yémen est en proie à de violents combats et, depuis jeudi dernier, l'Arabie saoudite bombarde les rebelles chiites houthis et leurs alliés qui contrôlent de vastes régions du pays.
Preuve de la précarité de la situation: l'ONU a retiré du Yémen la totalité de son personnel étranger et installé son émissaire Jamal Benomar en Jordanie.
Les Nations unies soutiennent le président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui s'était réfugié dans son fief d'Aden (sud du Yémen) après avoir fui la capitale Sanaa, avant de s'installer en Arabie saoudite la semaine dernière.

ASSASSINAT DE BORIS NEMTSOV Les cinq suspects sont inculpés de «meurtre commandité»

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31 mars 2015 07h28 |Agence France-Presse | Actualités internationales
Boris Nemtsov, en 2011
Photo: Kirill Kudryavtsev
Agence France-Presse
Boris Nemtsov, en 2011
Moscou, Russie — Les cinq suspects arrêtés suite à l’assassinat en février de l’opposant russe Boris Nemtsov ont été inculpés par la justice russe pour «meurtre commandité», a annoncé mardi le tribunal municipal de Moscou.

Dans un communiqué, le tribunal a indiqué que les cinq hommes, originaires des républiques russes de Tchétchénie et d’Ingouchie, étaient inculpés au titre de l’article 105 du code criminel russe sur les «assassinats commis par un groupe de personnes agissant dans le but de s’enrichir ou sur commande», signifiant que les enquêteurs s’orientent vers la piste d’un meurtre commandité.

Ancien vice-premier ministre et opposant de Vladimir Poutine, Boris Nemtsov a été abattu dans la nuit du 27 au 28 février en plein centre de Moscou, au pied du Kremlin, alors qu’il rentrait chez lui avec sa compagne.

Cinq hommes ont été arrêtés par les autorités russes la semaine suivant l’assassinat. Le principal suspect, un ancien policier nommé Zaour Dadaïev, a d’abord plaidé coupable avant de se rétracter en affirmant que ses aveux lui avaient été extorqués sous la torture. Les quatre autres suspects ont pour leur part plaidé non-coupable.

Le président Vladimir Poutine avait immédiatement qualifié l’assassinat de Boris Nemtsov de«provocation», promettant que tout serait fait pour que les commanditaires et les exécutants soient retrouvés et punis. Quasiment aucune information n’a pourtant filtré depuis sur les progrès de l’enquête pour retrouver le commanditaire du meurtre. Plusieurs proches de Boris Nemtsov ont récusé la «piste islamiste» avancée par la police, qui privilégie l’hypothèse d’un assassinat en réponse au soutien de M. Nemtsov à Charlie Hebdo, les suspects étant originaires de républiques musulmanes de Russie.

Le quotidien russe Kommersant a affirmé lundi, citant une source proche, que le Comité d’enquête russe avait identifié l’homme ayant fourni aux exécutants l’arme et le véhicule utilisé pour perpétrer ce meurtre. Selon le journal, le suspect, dont l’identité n’a pas été rendue publique, avait également promis cinq millions de roubles à chaque participant. 

L'ASSÉ envisage de suspendre la grève

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Mise à jour le mardi 31 mars 2015 à 7 h 42 HAE
Des centaines d'étudiants ont voté pour déterminer s'il y aurait grève.
 Photo :  Jérôme Bergeron,
 ICI Radio-Canada
Le comité exécutif de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante [ASSÉ] jette un pavé dans la mare. Dans un texte de réflexion de quatre pages destiné à ses membres, il propose un « repli stratégique » pour reprendre le mouvement de grève cet automne, aux côtés des syndicats.
Un texte de Thomas GerbetTwitterCourriel
« Il faut savoir ralentir au bon moment pour mieux repartir plus tard » conclut l'exécutif de l'ASSÉ dans ce texte préparatoire à son congrès des 4 et 5 avril à Salaberry-de-Valleyfield. L'organisation étudiante qui revendique 55 000 étudiants en grève et même 110 000 la journée du 2 avril se trouve à la croisée des chemins,
L'ASSÉ fait le constat que son mouvement de grève est surtout universitaire et montréalais. « Est-ce suffisant pour bâtir un mouvement de GGI [grève générale illimitée] ? », se demande l'exécutif. Par ailleurs, ce dernier avoue qu'il est « difficile de prévoir à ce stade-ci si les reconductions dans les assemblées générales seront vigoureuses ».
Même si l'ASSÉ se félicite du mouvement de grève entrepris jusqu'à présent, elle s'interroge sur l'issue de cette mobilisation : « Jusqu'où irons-nous pour affirmer victoire ? [...] Jusqu'à l'abolition des mesures d'austérité ? ».
Reprendre la grève à l'automne
L'Association pour une solidarité syndicale étudiante envisage la possibilité que la reconduction de la grève soit battue dans les assemblées générales après le 2 avril. « Ne nous le cachons pas, ce sera considéré comme une défaite », peut-on lire.
« Il est possible de faire en sorte qu'une non-reconduction de la grève au printemps ne soit pas un échec, mais plutôt un repli stratégique »— Extrait de la lettre du comité exécutif de l'ASSÉ

L'ASSÉ craint qu'un échec de son mouvement ne nuise à celui des travailleurs du secteur public qui se préparent à d'éventuelles grèves cet automne.  « Si nous poursuivons dans le sens d'une grève générale illimitée dès maintenant, nous prenons le risque de ne pas pouvoir les rejoindre à l'automne », écrit l'exécutif.
Cet appel à la « réflexion n'est pas un appel à la démobilisation » précise l'ASSÉ, mais elle ne veut pas « manquer le bateau ». Cet automne, les étudiants pourraient profiter de l'appui de leurs professeurs en grève et des autres syndiqués de la fonction publique.
Débats houleux en perspective
La proposition de l'exécutif suscite déjà de vives réactions. Le regroupement indépendant « Printemps 2015 » qualifie cet appel de « paternaliste et [trop] raisonnable ». Les auteurs ont le sentiment d'être considérés comme des « petits soldats à usage unique qu'il faudrait lancer au combat au bon moment ». 
« L'exécutif de l'ASSÉ vient de saper sa légitimité en remettant en question une grève adoptée par plus de la moitié de ses associations membres. [...] L'exécutif cherche à museler une base qui tend de plus en plus à se dérober de sa mainmise »— Extrait du message publié par le regroupement Printemps 2015

S'associer aux syndicats ne semble pas faire l'unanimité dans le mouvement étudiant. « Cette confiance aveugle envers la mobilisation syndicale rend perplexe », écrit Printemps 2015. Et si les employés de la fonction publique renonçaient à la grève cet automne ? « Va-t-on remettre entre les mains de dirigeants syndicaux notre destinée politique? », s'interroge les auteurs.

Prise d'otage dans un tribunal en Turquie

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Radio-Canada avec Agence France-Presse, Reuters et Associated Press
Le procureur pris en otage
Le procureur pris en otage  Photo :  Today's Zaman
Des hommes armés associés à un groupe marxiste clandestin tiennent un procureur en otage dans une salle du palais de justice de Caglayan, près d'Istanbul. Le procureur en question, Mehmet Selim Kiraz, enquête sur la mort d'un adolescent blessé par la police lors d'une manifestation antigouvernementale en 2013.
Les assaillants sont liés au Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), connu pour avoir mené de nombreux attentats en Turquie dans les années 1990. Le groupe a d'ailleurs publié une photo du procureur avec un fusil sur la tempe sur son site Internet.
Selon une déclaration du DHKP-C, le commando menaçait d'exécuter le procureur d'ici 15h30, heure locale (8h30, HNE) si les policiers responsables de la mort du jeune homme au coeur de l'enquête ne faisaient pas une « confession publique ».
Le commando a aussi quatre autres exigences. Il veut que les policiers mis en cause soient jugés par des « tribunaux populaires » et que la justice abandonne toute enquête et toute poursuite contre des personnes ayant pris part à des manifestations dénonçant la mort de l'adolescent.  
Berkin Elvan est mort le 11 mars 2014 après avoir passé 269 jours dans un coma provoqué par le tir d'une grenade lacrymogène de la police lors d'une manifestation organisée en juin 2013. Son décès a poussé des centaines de milliers de personnes à descendre dans les rues de grandes villes turques.
Le jeune Elvan est devenu un symbole de la violente répression exercée par le gouvernement turc, et de la dérive autoritaire que lui reprochent ses détracteurs. Le président Recep Tayyip Erdogan, qui était premier ministre à l'époque, l'avait publiquement qualifié de « terroriste ».
Le DHKP-C est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les États-Unis. Il a notamment été impliqué dans l'attentat suicide commis en février 2013 contre l'ambassade des États-Unis à Ankara.
Des coups de feu ont été entendus dans le palais de justice lors de la prise d'otage, mais on ne sait pas pour l'instant si des gens ont été tués ou blessés.
Des télévisions turques ont montré des images des forces spéciales entrant dans le palais de justice. Le premier ministre Ahmet Davutoglu préside pour sa part une réunion de crise avec les ministres de l'Intérieur et de la Justice, ainsi que leurs prédécesseurs.
Plus de détails à venir.

Une marche en faveur de l'austérité... le 1er avril

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La majorité silencieuse, celle qui habituellement ne manifeste pas dans la rue, est invitée à se rassembler mercredi à 11h45  à la Place Émilie-Gamelin, dans la métropole. À Québec, le rendez-vous est lancé à 16h, mercredi, à la Place de l'Université-du-Québec, sur le boulevard Charest Est.
PHOTO FACEBOOK
La majorité silencieuse, celle qui habituellement ne manifeste pas dans la rue, est invitée à se rassembler mercredi à 11h45 à la Place Émilie-Gamelin, dans la métropole. À Québec, le rendez-vous est lancé à 16h, mercredi, à la Place de l'Université-du-Québec, sur le boulevard Charest Est.
Jean-François Racine

Deux groupes se forment peut-être actuellement à Québec et à Montréal en prévision d'une marche en faveur de l'austérité, mais ce rassemblement est prévu... le 1er avril.

La majorité silencieuse, celle qui habituellement ne manifeste pas dans la rue, est invitée à se rassembler mercredi à 11h45 à la Place Émilie-Gamelin, dans la métropole. Environ 2000 personnes auraient l'intention d'y participer.

À Québec, le rendez-vous est lancé à 16h mercredi à la Place de l'Université-du-Québec, sur le boulevard Charest Est.

Le groupe dit vouloir défendre la paix sociale et l'économie de la province.

«Plusieurs d'entre-vous peuvent voir venir cette manifestation d'un mauvais oeil : soyez rassurés car ce n'est pas une manifestation perturbatrice et infantile», peut-on lire.

Les organisateurs promettent d'être respectueux des règles de civisme et du code de la route.

«Faisons entendre la voix de la majorité silencieuse», ajoutent-ils.

Avec sérieux ou non, un internaute a même proposé un itinéraire où le groupe de marcheurs ne fera que tourner à droite...

Un donateur prêt à payer les frais d'avocat de la manifestante atteinte au visage

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PHOTO LE JOURNAL DE QUÉBEC, DANIEL MALLARD

L'homme d'affaires, qui veut garder l'anonymat, doit tenter d'entrer en contact avec l'étudiante blessée, Naomie Tremblay-Trudeau.
Jean-François Racine
Un homme d'affaires du secteur de la construction a offert à la jeune femme atteinte au visage par le tir d'un policier de payer ses frais d'avocat si elle décidait de déposer une poursuite civile.

Le propriétaire d'entreprise, qui fait carrière en Alberta, veut contribuer pour aider la victime à se défendre devant le tribunal.

«Ça n'a aucun sens. Je serais prêt à payer. Je fais de bonnes affaires dans l'ouest. Je ne sais pas combien ça peut coûter mais je peux mettre quelques milliers de dollars», a expliqué au Journal le Québécois qui ne veut pas être identifié.

Ce dernier mentionne qu'il n'a jamais eu de démêlé avec les policiers, mais qu'il a déjà manifesté étant plus jeune.

«C'est complètement exagéré. C'est un assaut armé. Beaucoup de gens n'iront pas se défendre parce qu'ils n'ont pas d'argent», ajoute l'homme âgé dans la trentaine.
Celui-ci doit tenter d'entrer en contact avec l'étudiante blessée, Naomie Tremblay-Trudeau.

Le pétrole fait partie du problème, pas de la solution

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PHOTO COURTOISIE
BERNARD DRAINVILLE, DÉPUTÉ DE MARIE-VICTORIN
SYLVAIN GAUDREAULT, DÉPUTÉ DE JONQUIÈRE
MISE à JOUR 
Plusieurs croient que pour s’enrichir, le Québec devrait se lancer dans la production de pétrole, ce qui suffirait à convaincre les Québécois de réaliser l’indépendance.
Nous sommes au contraire convaincus que pour bâtir un Québec plus prospère et réaliser l’indépendance, le pétrole fait partie du problème, pas de la solution.
D’abord, parce qu’il n’existe aucune certitude que nous puissions un jour en produire à grande échelle. Et même si cela s’avérait possible, ce serait beaucoup moins payant et attrayant que de construire une économie sans pétrole.
Ce que nous savons, c’est qu’en contribuant fortement à notre énorme déficit commercial, le pétrole nous appauvrit. Le remplacer par de l’énergie propre produite chez nous va nous enrichir. À titre d’exemple, remplacer une voiture à essence par une voiture électrique permet d’économiser 1 500 dollars par année et de soutenir deux fois plus d’emplois au Québec.
Nous savons que le pétrole est responsable de plus de la moitié de nos émissions de gaz à effet de serre. Et nous savons que le Québec a un immense potentiel d’énergie verte et d’efficacité énergétique. Nous formons déjà une des sociétés qui utilisent le moins d’hydrocarbures dans son économie. Voilà des atouts déterminants, qui nous donnent un avantage considérable.
Les pays les plus avancés – Royaume-Uni, Danemark, Allemagne – se sont donné l’objectif de réduire de 80 % ou plus leurs émissions de GES d’ici 2050. Ils le font pour lutter contre les changements climatiques, mais aussi parce que ceux qui vont réussir les premiers la transition énergétique vont aussi devenir les pays les plus prospères de la planète.
Dans quelques jours, nous dévoilerons notre stratégie pour faire du Québec la première économie verte des Amériques. Comme nous l’avons annoncé la semaine dernière, nous voulons que le Québec réduise ses émissions de gaz à effet de serre de 80 % d’ici 2050. Déjà, Pierre-Karl Péladeau nous a emboîté le pas et nous espérons que les autres candidats à la chefferie et les autres partis en feront autant.
Anticosti : le droit de savoir
Dernièrement, le débat s’est transporté sur l’enjeu d’Anticosti. L’année dernière, notre gouvernement a récupéré les droits qui avaient été cédés à des intérêts privés par le gouvernement libéral et un programme d’exploration a été mis en place. 70 millions d’argent public ont été engagés pour en avoir le cœur net. Aujourd’hui, certains voudraient stopper l’exploration, privant la population du droit de savoir, ce qui nous semble déraisonnable, irréaliste et manquer de sens de l’État.
Explorer aujourd’hui ne signifie pas exploiter demain. Les chances que l’exploration nous révèle qu’il n’y a pas de production commerciale possible à Anticosti demeurent élevées, auquel cas, le débat prendra définitivement fin. En cas contraire, nous sommes tous d’accord pour qu’un BAPE soit tenu afin que les Québécois puissent prendre une décision sur des faits établis.
La priorité absolue : une économie sans pétrole
La question spécifique d’Anticosti, actuellement fondée sur des hypothèses non étayées, ne doit pas masquer le débat beaucoup plus large sur la vision d’avenir que nous voulons pour le Québec. La priorité absolue doit être de nous libérer du pétrole, un projet qui marie l’environnement et l’économie et dont le potentiel économique en fait la Baie-James de notre temps.
Le principal obstacle qui se dresse devant nous, c’est le Canada, qui nous entraîne dans la direction opposée. Pour s’enrichir, le Québec ne doit pas prendre la route du Canada, mais plutôt le chemin inverse, en devenant la première économie verte des Amériques. Voilà qui constituera une puissante motivation en faveur de l’indépendance.
Bernard Drainville, député de Marie-Victorin
Sylvain Gaudreault, député de Jonquière

lundi, mars 30, 2015

Ce truc simple, santé et amusant pourrait occuper votre chien pendant des heures

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MISE à JOUR 


Les chiens sont des animaux qui peuvent être parfois gourmands, et il peut être difficile pour un amoureux de ces bêtes poilues de contrôler l’apport de nourriture quotidien de son animal de compagnie.
Une utilisatrice YouTube semble avoir trouvé une solution à ce problème à l’aide d’un jouet plutôt simple, mais ingénieux, qui semble très efficace à réduire la consommation de nourriture de son chien tout en l’amusant.
Dans la description de la vidéo, l’utilisatrice a dit, «J’ai fait fabriquer ce jouet pour Bella parce qu’elle mangeait trop vite lorsque je mettais son manger dans un bol. Mais elle a aussi beaucoup d’énergie et sa race est très intelligente.»
Bella semble très agile à obtenir sa nourriture, mais cela fonctionnerait-il avec tous les chiens?

Des manifestants tentent de perturber une allocution de Leitao

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30 mars 2015 13h20 |Lia Lévesque - La Presse canadienne | Québec
Des manifestants contre la politique d’austérité du gouvernement ont tenté de perturber l’allocution que devait prononcer le ministre des Finances, Carlos Leitao, devant la Chambre de commerce de Montréal.
Photo: Ryan Remiorz
La Presse canadienne
Des manifestants contre la politique d’austérité du gouvernement ont tenté de perturber l’allocution que devait prononcer le ministre des Finances, Carlos Leitao, devant la Chambre de commerce de Montréal.
La présence du ministre des Finances Carlos Leitao devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, lundi midi, a été marquée par plusieurs gestes d’éclat par de petits groupes de manifestants.
La présence du ministre des Finances Carlos Leitao devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, lundi midi, a été marquée par plusieurs gestes d’éclat par de petits groupes de manifestants.
 
Un premier groupe d’une douzaine de personnes a tenté de pénétrer dans la salle avant même que le ministre arrive. Il a été repoussé par le service de sécurité de l’hôtel.
 
Un second groupe qui lui avait déjà réussi à entrer s’est aussi mis à scander des slogans et a été escorte à l’extérieur de la salle. Un troisième groupe de trois manifestants s’est mis à scander « stop Couillard » dès que le ministre s’est mis à parler.
 
Le Service de police de la ville de Montréal a escorté d’autres manifestants à l’extérieur de l’hôtel. Pendant ce temps, d’autres manifestants tenaient une manifestation plus conventionnelle à l’extérieur de l’hôtel sous la neige et la grêle.

Fusillade à l’entrée des locaux de la NSA

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Aucun lien avec le terrorisme n’est supposé pour l’instant

30 mars 2015 12h53 |Agence France-Presse | États-Unis
Ni le FBI, ni l’armée américaine qui gère le site n’ont voulu confirmer qu’une personne serait morte dans l’incident.
Photo: Patrick Semansky
Associated Press
Ni le FBI, ni l’armée américaine qui gère le site n’ont voulu confirmer qu’une personne serait morte dans l’incident.
Washington — Une fusillade a éclaté lundi matin à l’entrée du quartier général de l’Agence de sécurité nationale (NSA) dans le Maryland, près de Washington, qui a fait au moins deux blessés, ont indiqué lundi les autorités.
 
« Le FBI de Baltimore enquête sur une fusillade ce matin à une entrée de la NSA à Fort Meade », a déclaré Amy Thoreson, une porte-parole de la police fédérale.
 
« Nous ne pensons pas qu’il y ait un lien avec le terrorisme », a-t-elle précisé.
 
Ni le FBI, ni l’armée américaine qui gère le site n’ont voulu confirmer qu’une personne serait morte dans l’incident, comme l’ont indiqué plusieurs médias locaux.
 
L’armée américaine s’est bornée à confirmer que deux personnes avaient été blessées au moment des tirs, sans préciser quelle était la gravité de leurs blessures.
 
Interrogée par l’AFP, la NSA s’est refusée à tout commentaire. Elle devait diffuser un communiqué un peu plus tard.
 
Un porte-parole de la Maison-Blanche, Eric Schultz, a déclaré que le président Obama « avait été informé » de l’incident.
 
Outre la NSA et ses installations hyper-sécurisées, le site immense de Fort Meade accueille également le US Cyber command (le commandement militaire américain pour le cyber-espace) et plusieurs autres agences américaines.
 
Au total, près de 11 000 militaires et 29 000 civils travaillent à Fort Meade, selon le site Internet de la base.

D'autres détails suivront.

Course à la direction du PQ : pas de tir groupé contre Péladeau au deuxième débat

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Mise à jour le dimanche 29 mars 2015 à 17 h 03 HAE   Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Les cinq candidats à la direction du Parti québécois se sont affrontés dimanche sur les thèmes de la santé, des services sociaux et de l'environnement au deuxième débat officiel organisé par la formation. Le candidat favori dans les sondages, Pierre Karl Péladeau, a subi moins d'attaques de la part de ses adversaires que lors du premier débat.
Réunis au Cégep de Sherbrooke, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Pierre Céré tentaient de se démarquer dans cette course à la succession de Pauline Marois.
Sur plusieurs sujets, les positions des candidats convergent.

Améliorer l'accès aux soins de santé
Dans le domaine de la santé, les candidats s'entendent sur plusieurs points : limiter la place du privé, favoriser la prévention, améliorer l'accès aux services de première ligne et défendre le champ de compétence du Québec face à Ottawa.
Certains, comme Bernard Drainvile, ont dit vouloir plus de superinfirmières; d'autres, notamment Martine Ouellet, veulent améliorer l'accès aux CLSC et augmenter le nombre d'infirmières dans les soins de première ligne.
Alexandre Cloutier veut mettre l'accent sur le dossier informatique. Pour sa part, Pierre Karl Péladeau ne veut pas de « tutelle » de la part d'Ottawa. Pierre Céré affirme vouloir consulter les travailleurs de la santé pour « reconstruire » le système.
Il y a eu peu de prises de bec entre les candidats. Martine Ouellet a noté que la position de Pierre Karl Péladeau avait évolué - lui qui prônait une plus grande concurrence entre le privé et le public - et lui a demandé s'il était d'accord pour qu'il y ait moins de privé en santé.
« C'est une question qu'il faudra regarder », a répondu M. Péladeau. « Mais une chose est sûre, je ne suis pas pour plus de privé en santé », dit-il.

Divergences au sujet du pétrole
La question de l'exploitation et du transport du pétrole a aussi retenu l'attention. Tous les candidats, sauf Pierre Karl Péladeau, s'opposent au projet de pipeline Énergie Est de TransCanada, qui doit transporter du pétrole albertain jusqu'au Nouveau-Brunswick en traversant le Québec notamment.
M. Péladeau a par ailleurs déclaré que le pétrole est un atout majeur pour la souveraineté. Il a cité l'exemple de la Norvège qui s'est constitué un fonds souverain avec cette ressource. « On ne peut mettre de côté [cette option] » pour un Québec souverain, selon lui. Toutefois, il faut tenir compte de l'acceptabilité sociale pour tout projet, a-t-il soutenu, précisant miser sur une consultation.
Martine Ouellet désire protéger l'ensemble de l'île d'Anticosti. « Il faut arrêter les travaux et faire un BAPE pour l'ensemble de l'île », parce que, dit-elle, la prochaine étape des travaux sera celle des forages comportant de la fracturation hydraulique.
Alexandre Cloutier et Pierre Céré se sont quant à eux opposés à l'exploitation du pétrole de schiste sur l'île d'Anticosti.
Pour sa part, Bernard Drainville ne ferme pas la porte à l'exploitation de cette ressource, dans l'optique où elle peut faire partie d'une transition graduelle vers les énergies renouvelables.
Péladeau fait acte d'humilité
En concluant le débat, M. Péladeau a affirmé qu'il avait sous-estimé les exigences de la vie publique. « Cette campagne est exigeante, mais comporte son lot de découvertes et d'enrichissements », a-t-il dit.
Il a affirmé dans sa déclaration de clôture vouloir faire une « confidence » aux Québécois. « Je ne croyais pas que la vie publique pouvait être aussi exigeante. Je le vois bien depuis que je suis député de Saint-Jérôme. »
Semblant faire allusion à cette controverse, Pierre Céré a quant à lui lancé un appel pour que le PQ cesse son « ethnocentrisme ». En point de presse, ce dernier a aussi souligné qu'aucun candidat n'a abordé le thème de la grève étudiante qui a cours en ce moment.
Notre dossier
Quelque 500 personnes assistaient au débat. La joute était animée par Gilles Gougeon.
Le premier débat le 11 mars à Trois-Rivières portait sur l'économie. À cette occasion, le ton entre les aspirants-chefs avait été courtois. Pierre Karl Péladeau, perçu comme le meneur dans cette course, avait été la cible de quelques attaques de ses adversaires.
Trois autres débats auront lieu : le 16 avril à Québec, le 3 mai à Rimouski et le 7 mai à Montréal.

Le courant n’est jamais passé entre Barack Obama et Stephen Harper

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Personnalité et idéologie les opposent, disent des experts


30 mars 2015 |La Presse canadienne | Canada
Les experts s’entendent toutefois sur une conclusion: le lien privilégié entre le Canada et les États-Unis ne sera pas altéré à long terme.
Photo: Jewel Samad
Agence France-Presse
Les experts s’entendent toutefois sur une conclusion: le lien privilégié entre le Canada et les États-Unis ne sera pas altéré à long terme.

Les relations entre un premier ministre canadien et un président américain ont rarement été aussi orageuses. Mais cela ne sonne pas pour autant le glas du lien spécial qui unit les deux pays depuis des siècles, selon des experts.
 
En marge d’une conférence sur la politique étrangère des États-Unis tenue à Montréal, les politologues Charles-Philippe David et Louis Balthazar se sont entendus sur une chose : le courant ne passe pas entre Stephen Harper et Barack Obama, et ce, depuis le début.
 
« Cette relation est l’une des plus mauvaises de l’histoire des rapports entre les États-Unis et le Canada, du moins à l’ère moderne », a tranché M. David, qui est titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’Université du Québec à Montréal.
 
Ce « malaise » s’explique en partie par l’idéologie opposée des deux politiciens, selon l’éminent professeur de l’Université Laval, Louis Balthazar, qui étudie la question depuis des décennies.
 
« Habituellement, les premiers ministres canadiens sont plus libéraux, plus audacieux que le président américain dans toutes sortes de domaines […] Là, tout ça a changé. On a un premier ministre qui se sent beaucoup plus à l’aise avec les évangélistes de la droite américaine et du Parti républicain qu’avec le président », a relaté M. Balthazar.
 
Or, selon M. David, c’est moins la couleur politique qui importe que la personnalité des deux dirigeants. Et manifestement, la chimie n’opère pas entre MM. Harper et Obama, dit-il. D’ailleurs, le chercheur croit que l’échec annoncé du projet de construction de l’oléoduc Keystone XL a été causé par cette mauvaise relation.
 
« M. Obama ne s’est pas laissé impressionner ni laissé convaincre par Stephen Harper de la nécessité d’aller de l’avant avec Keystone XL », a constaté M. David.
 
Pas d’effet à long terme
 
Les experts s’entendent toutefois sur une conclusion : le lien privilégié entre le Canada et les États-Unis ne sera pas altéré à long terme.
 
« La relation canado-américaine, c’est quelque chose de tellement fort, de tellement structuré que les présidents ne peuvent pas la changer […] Cela continue, quel que soit le président, quelle que soit l’idéologie, parce qu’il y a trop d’intérêts », a souligné M. Balthazar.
 
Chaque fois que des premiers ministres canadiens ont esquissé des gestes de rupture par rapport aux États-Unis, ils se sont ravisés ou, du moins, les fonctionnaires ont su rassurer leurs homologues américains.
 
M. Balthazar rappelle que, pendant la guerre du Vietnam dans les années 1960, le premier ministre canadien Lester B. Pearson avait vertement critiqué l’intervention militaire menée par le président Lyndon B. Johnson. Pourtant, le Canada avait envoyé des armes au pays pour aider les États-Unis.
 
M. Pearson, à l’époque, avait expliqué sa position ambivalente ainsi : « Nous ne pouvions ignorer le fait qu’un désaccord manifeste avec les États-Unis sur la position du Vietnam […]aurait comme conséquence immédiate que Washington regarderait d’un [air] plus critique certains aspects de notre relation, qui nous profite autant qu’à eux. »
 
Peu probable, donc, que les conflits apparents entre MM. Harper et Obama abîment de façon durable les relations entre leurs deux pays.
 
« La seule chose qui bouleverserait complètement la relation entre le Canada et les États-Unis serait un attentat terroriste émanant du sol canadien perpétré aux États-Unis. Ça, ce serait un “game changer”», a analysé M. David.
 
Il s’agit d’ailleurs d’une préoccupation constante pour le Canada, qui subirait des pertes économiques considérables, beaucoup plus dommageables pour lui que pour les États-Unis. Selon Exportation et développement Canada, 70 % des exportations du Canada vont vers les États-Unis. En revanche, le Bureau du représentant américain du commerce estime que 19 % des exportations des États-Unis étaient dirigées vers le Canada en 2013.